Choisir de ne pas changer contre toute évidence ressemble à une punition auto-infligée ou parfois même à un acte suicidaire. En général, l'accident se produit alors que ses acteurs sont parfaitement conscients qu'ils contrôlent le processus, que le temps semble ralenti, que tous les détails sont parfaitement limpides et que malgré tout ils se sentent comme paralysés et ne font strictement rien pour stopper une situation qui est en train de mal tourner. C'est à bien des égards, ce qui est arrivé aux fabricants automobiles américains qui savaient depuis 1973 que la consommation en carburant deviendrait un critère crucial, mais qui ont délibérément choisi d'en passer outre tout en luttant contre les limites de consommation imposées par le gouvernement.
Ce syndrome se trouve dans toutes sortes d'organisations, dans les entreprises, le gouvernement et mémé dans la famille... D'où vient alors « blocage » qui s'oppose au changement? Est-ce, comme nous le supposons souvent, une forme de peur ou est-ce aussi le refus, l'incrédulité, l'inertie la paresse ou le fait de croire qu'on est le meilleur? Je vote pour un mélange de tous ces facteurs en pondérant fortement le dernier. Maintenant, la question est de savoir comment contourner ce type de blocage et de trouver la parade qui remettra tout en marche vers l'objectif que tous les intervenants trouvent logique.
mardi, mai 26, 2009
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