Vendredi soir, nous sommes allés voir le film « Che – Première Partie, » une œuvre à propos des aventures de mon pote Ernesto dans la jungle cubaine, il y a déjà un demi-siècle. Notre patience à été mise à bout bien avant la fin de ce trop long métrage de trekking militaire, et nous avons finalement quitté la salle à cinq minutes du générique final. Cela dit, je continue de penser que certaines « révolutions » restent nécessaires pour changer les esprits et faire avancer les choses. Elles n'ont pas à être armées ou violentes et les meilleures sont moins portées sur la force que sur la persuasion.
Lorsque les idées reçues deviennent boiteuses, lentes ou trop confortables pour qu'on s'en sépare assez vite, et quand le bas peuple ne peut plus contrôler des grands décideurs endormis sur leurs lauriers, la révolution reste la seule issue. Nous pourrions appeler cela une lame de fond de « demande » de la part de consommateurs ou d'un changement tectonique dans des habitudes prises pour acquises, mais lorsque tous ceux qui adoptent la nouvelle idée sont subitement trop nombreux, ils deviennent impossibles à ignorer et celle-ci est rapidement adoptée. Je me trouve juste au début d'une révolution et reste bien conscient qu'il faudra du temps et beaucoup d'efforts pour tout mettre en route, mais quand cette nouvelle idée commencera à faire tache d'huile, le changement va alors déferler sans qu'aucune goutte de sang n'est été versée !
lundi, mai 25, 2009
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