Les fabriques de chaussures de ski modernes devaient être établies en Italie pour tirer profit des des infrastructures bien spécifiques au métier (technologie de fabrication de moules plastiques, fournisseurs de boucles et assemblage des chaussons chez l’habitant.) Ceci est en grande partie la raison pour laquelle les fabricants de chaussures situés à l'extérieur du pays du bel canto n'avaient tout simplement aucune chance de survie . Encore plus que pour les skis, un petit volume de production dans la chaussure sonne l’arrêt de mort pour une usine, car le coût élevé d’un simple jeu de moules représente un obstacle majeur à l'entrée dans ce secteur de l'industrie.
Hanson, K2, Olin, Rosemount:
Tout comme leurs homologues fabricants des skis, ces entreprises avaient démarré avec des concepts assez révolutionnaires qui auraient requis une très longue période d'incubation et consommés d’importante ressources qu’elles n’avaient pas avant de pouvoir survivre. Au moins, Hanson a eu l'honneur d'inspirer Salomon dans le développement de ses premiers modèles de chaussures à entrée-arrière.
Dachstein, Dynafit, Kastinger:
Le fait d’être autrichiennes était leur problème principal, se trouvant toujours un nouveau style de boucle à la traîne et un chaussant encore trop inconfortable. Aux Etats-Unis Dynafit n'était pas surnommé « Do-Not-Fit » pour rien...
Raichle:
Une véritable tragédie quand son propriétaire suisse se tuait en voiture et que son épouse ne se trouvait plus en mesure de gérer l’entreprise comme elle aurait du, en dépit d’une bonne gamme de produits et d’un excellent réseau de distributeurs à commencer par son représentant américain. Heureusement que DalBello est arrivé sur la scène pour récupérer une partie des dégâts.
Henke:
À l'avant-garde de l’ère de la chaussure à boucle, cet autre suisse s'est tellement épris de sa « semelle parallèle, » qu’il en a perdu de vue les coques plastique et n’a pas su faire la transition.
Heschung:
Ses succès en compétitions l’ont empêché d’élargir sa gamme vers le bas et de sortir d’une « niche » bien trop limitée.
Growhill:
Cette marque japonaise a également souffert de son isolement insulaire, d’un faible volume, d’une gamme limitée aux petites tailles, et n’a jamais pu jouer dans la cour des « grands. »
San Giorgio (alias Heierling), San Marco:
Tous furent repris au bon moment par quelques grandes marques (Salomon et Head). Chacune de ces petites société ont été miraculeusement sauvées et sont bien reparties ...
Caber, Koflach, Trappeur:
Ont tous fait faillite, mais ont également été sauvés in-extremis par Atomic et Rossignol, qui, par leur énorme « force de frappe » ont été en mesure de connaître un fort succès commercial, preuve que les chaussures de skis parviennent parfois à rejaillir de leurs cendres !
Dolomite:
Une autre tentative de résurrection marquée par un peu moins de succès. Vaccari, l'ancien propriétaire qui s’en était trouvé acquéreur a préféré concentrer son attention sur Tecnica et puis sur Nordica, récupérée lorsque Benneton a décidé de jeter l’éponge avec sa division ski.
Il n'y aurait beaucoup d'autres choses à raconter sur Baudou, Lowa, Roces, Molitor, Montan ou des tas d’autres, mais franchement, qui s’en soucie encore ?
dimanche, mars 15, 2009
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1 commentaire:
Moi !!!!!
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