mardi, mars 10, 2009
Ce bel esprit de compétition
Hier matin, alors que nous étions en train de courir, nous étions sur le point d’attaquer l'ascension de Meadows Drive, une méchante côte longue de huit-cent mètres qui grimpe à dix pour cent. C’est là qu’un autre coureur, un homme dans la quarantaine, nous a dépassés comme une bombe et a commencé l’ascension ; au passage, nous nous sommes échangé les salutations d’usage et avons exprimé toute notre admiration pour sa verve et sa jeunesse. Quelques minutes plus tard, il avait cessé de courir et marchait, de toute évidence consommé par la pente trop forte qui l’avait empêché de poursuivre. Comme nous le dépassions à notre tour, il concédait gracieusement notre supériorité, et ce faisant, nous avons commencé à « appuyer sur le champignon » et fait de notre mieux pour augmenter l'espace qui nous séparait de cet individu. Alors que nous atteignions la crête, nous remarquions qu'il avait reprit la course et se trouvait maintenant à quatre-cent mètres derrière nous. Nous avons conservé notre rythme maximum tout au cours de la descente et fait l’impossible pour le maintenir jusqu'à la maison. En me retournant régulièrement, je voyais que l'homme restait derrière nous, mais ne réussissait pas à combler son retard. Nous étions autant satisfaits qu’épuisés et, une fois de plus, notre esprit de compétition avait triomphé.
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