dimanche, mars 01, 2009

Faut-il blâmer la génération de l’après-guerre?

Pour certains, cette crise mondiale semble être la conséquence de tas d’occasions manquées. Rappelez-vous de la fin des années 60 et du début des années 70, quand tout semblait possible et facile, quand cette énorme génération de jeunes croyait refaire le monde entier. Cela a commencé par ceux qui étaient contre la guerre du Vietnam, l'oppression capitaliste, et en faveur de l'égalité des sexes, des races et l'écologie. Nos chansons pop proclamaient tout ça, ce que nous lisions en était remplis, mais dès que nous avons eu la chance d'obtenir un bon emploi et commencé à renifler l'argent et les possessions terrestres, aussitôt que nous avons eu des enfants et un prêt sur la maison, ces bonnes intentions ont fondus comme neige au soleil. Après avoir fait semblant de rejeter tout ce système, nous ne l’avons pas seulement adopté, nous l’avons encore rendu plus monstrueux en voyageant de par le monde entier, en mangeant trop, en s’adonnant à la consommation excessive et en adorant les idoles du crédit. Comme il semble y avoir très peu de jeunes militants pour dénoncer la manière dont nous avons aggravé le système, nous pouvons nous demander si nous allons être en mesure de corriger tout ça. Saint Bernard de Clairvaux (1091-1153) est soit disant à l'origine de l'expression « l'enfer est pavé de bonnes intentions, » cela veut sans doute dire que nous sommes terriblement égarés en chemin ...

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