Hier, nous entamions une discussion sur les fournisseurs de matériel de ski qui ont disparus de notre écran radar et avons essayé d’en saisir les raisons ; aujourd'hui, nous allons nous concentrer sur les fabricants de ski les plus malmenés.
De manière générale, les plus vulnérables sont ceux qui doivent vivre avec des petits volumes de production ; leurs dirigeants n'ont pas les moyens de se payer un avenir, qu'il s'agisse d'investissement en recherche ou en distribution. Voici une analyse rapide de tous ceux qui ont trébuché ...
Authier, Hexcel, Molnar, Volant:
Ces entreprises étaient victime d’un concept unique, intellectuellement séduisant mais à la fois difficile et coûteux à produire, de surcroît difficile à vendre et dont les avantages techniques étaient généralement marginaux.
Authier, Dynamic, Kästle, Lange, Pre, Olin:
Ceux-ci étaient les « bâtards, » les numéros 2, 3 ou 4 de la « famille » qui ne pouvaient espérer ni le produit, ni le positionnement unique, ni les investissements et ni l'amour et l'attention qu’il leur fallait pour survivre. Dans le cas de Lange et, aujourd'hui, des skis Nordica, il est difficile de transférer une marque sur un ski et d'espérer qu'il obtiendra ainsi une notoriété instantanée.
Dynamic, Kneissl, Spalding:
Ces grandes marques croyaient que des victoires en compétition suffiraient. Avec des noms comme Killy (Dynamic), Schranz (Kneissl) et Thoeni (Persenico-Spalding), le marché aurait du comprendre et simplement acheter le produit, point-barre. Il ne l'a pas fait et les dirigeants de ces société n'ont simplement pas compris qu'il fallait le bon dosage entre marketing, technologie et distribution pour survivre et prospérer.
Authier, Lacroix:
Il semble y avoir peu de place pour des « produits de luxe » dans le monde du ski, ces marques ont essayé, mais cela n’a pas trop bien marché et n’a pas duré trop longtemps. Il est nécessaire d’avoir un « best-seller » comme le Dynastar Omesoft, le Pre 1200 ou Rossignol 4-S pour faire tourner une boutique ...
Fritzmaier, Rebel, Sarner:
Certaines entreprises sont comme ces satellites qu’on lance, qui font long feu et consomment tout leur carburant avant d’arriver en orbite.
Kazama, Nishizawa, Ogasaka et Yamaha:
L’isolation, le faible volume et une seul marché (le Japon) ont suffit à étouffer ces braves participants ...
Blizzard, Kästle:
Aujourd'hui, le redémarrage de ces marques sent le « réchauffé » et devrait amener à une forme de résurrection. En général et malheureusement, on ne vit qu'une fois ...
Si celle-ci dure jusqu'à demain, nous verrons ce qui a causé la chute de certains fabricants de chaussure de ski ...
samedi, mars 14, 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire