jeudi, mars 05, 2009
Recette pour bon documentaire
La nuit dernière nous étions de sortie et sommes allés voir « Project Kashmir, » un documentaire sur le conflit du Cachemire vu par les yeux de deux réalisatrices américaines, Senain Kheshgi et Geeta Patel. Toutes deux ont été élevées aux États-Unis, mais la famille de Kheshgi est musulmane pakistanaise, tandis que celle Patel est indienne et hindoue. Donc, comme vous pouvez le lire, nous avons commencé avec de très bonnes intentions, mais au milieu de la projection, avons décidé de quitter la salle ; nous avons en effet trouvé ce film si mal fait qu’il nous était impossible d’en saisir le minimum nécessaire pour commencer à comprendre les tenants et les aboutissants de cette crise dévastatrice. Tout ceci m'amène à la question de réalisation de films et dans ce cas particulier, de documentaires. Pour moi, un réalisateur a plusieurs ingrédients à sa disposition: Une histoire (qui n'est pas toujours évidente dans le cas du documentaire), la photographie qui est l'essence même de l’art que constitue le film, la bande sonore qui joue toujours un rôle important dans la création du rythme et de l'atmosphère générale, et l'édition qui met en valeurs tous les éléments en présence et apporte souvent la touche professionnelle requise. Il n'y avait rien de tout cela dans ce film. Celui-ci ressemblait d’avantage à une mauvaise soupe de poisson mal présentée, comparée à un plat de sushi tellement tentant qu’il vous met instantanément l’eau à la bouche. Bien que le sujet du Cachemire soit généralement ignoré par la plupart des gens, son traitement était particulièrement mauvais et ne rendait pas justice à la situation. Je suis heureux que nous soyons sortis avant la fin ...
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