samedi, janvier 17, 2009
Souffrir aujourd’hui ou plus tard ?
Croyez-vous que les « interventions gouvernementales » visant à renflouer l'économie marchent ? Pas moi ; je ne suis ni un capitaliste endurci, ni un inconditionnel du libre-marché, mais il me semble que les institutions qui ont des problèmes de liquidités lorsque l'économie ralentit ou qui sont incapable de survivre à un redressement judiciaire devraient disparaître . Nous ne devrions pas avoir sauvé AIG, les banques d’investissements et autres, auxquelles nous continuons de prêter des sommes colossales alors que ces entités ne peuvent blâmer que leur propre incompétence pour tous leurs problèmes. C'est ainsi que les choses se passeraient pour moi si j'échouais dans mes affaires et je ne vois pas pourquoi on devrait me traiter plus spécialement qu’un autre. Ni Kodak, ni l'industrie du disque n’ont demandé de l'argent à l’état lorsque leur environnement s’est trouvé torpillé par les nouvelles technologies numériques. Nous sommes bien évidemment devenu un pays qui ne tolère plus la douleur et tout comme pour l'utilisation des médicaments super-puissants, ces sauvetages financiers n’apporterons qu’un soulagement momentané mais laisseront de profondes et d’insondable souffrances pour les générations à venir. En voulant gagner sur tous les tableaux nous finissons par payer beaucoup plus pour résoudre ce genre de problèmes et toute résolution se trouvera prolongé sans qu’il soit possible d’y voir une fin. Bien entendu, les gouvernements n’ont pas les mêmes notions de temps que les gens normaux ; leur horizons se limitent en dessous de quelques années. Cela démontre simplement que nos dirigeants politiques devraient s’employer à mettre en place de bonne réglementations plutôt que tenter de stimuler l'activité l’activité économique de leur pays...
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2 commentaires:
Quel commentaire original sur cette crise que toute l'Amérique traverse... que dis-je le monde, car nous sommes tous maintenant "capitalistes" et capitalisés d'une manière ou d'une autre peu importe le continent. Ces renflouements sans égard au PIB, sont-ils des cataplasmes sur une jambe-de-bois, comme on dit souvent ici au Québec, pour des mesures qui nous apparaissent aussi tardives que vaines?
Les gouvernements ne savent plus à quels saints se vouer. Idem au Canada. On annonce des réductions d'impôts, des subventions énormes dans tous les ministères, on veut relancer la construction dans les infrastructures (ponts, routes, etc...) grands ouvrages, pour combattre le pire ennemi des temps modernes, la bien nommée "morosité" ambiante.
Nous sommes en train de devenir des capitalistes "extrêmes", car oui, nous combattons le feu par le feu. Est-ce que ça marchera? Qui sait? Peut-être... Nous sommes tous pendus aux lèvres de nos dirigeants qui nous annoncent ces renflouements à grand tapage de publicité, nous demandant si on doit arrêter les frais dans nos finances personnelles, ressortir nos bas de laine pour y cacher nos sous pour les vieux jours, ou encore dépenser comme des malades, comme si demain ne sera pas là. Personnellement entre les deux attitudes, mon coeur balance. Des fois je dépense sans compter, d'autres, j'en suis à faire des économies de bout de chandelle. Ouf!!! It's really a mad mad world from now on, et j'en fais partie, parfois avec un haussement d'épaules, parfois m'en défendant avec l'énergie du désespoir.
Et en avant la galère!!! Advienne que pourra, sans Advil j'espère! Sourions quand même, car c'est notre seul pouvoir en ce bas monde!
Nous sommes aux premieres loges pour "inventer" cette nouvelle economie qui n'existe par encore! Affaire a suivre...
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