lundi, janvier 19, 2009
Économiser plus, consommer moins ...
Nous savons qu’en moyenne, les Américains ont - jusqu'à fin 2008 – dépensé beaucoup plus qu'ils ne gagnaient, créant ainsi un déficit budgétaire personnel, et produisant un taux d'épargne négatif. Depuis cet automne, les ventes d'automobiles ont chuté à soixante pour cent de ce qu'elles étaient auparavant et toute l'activité de ventes au détail a amorcé une chute dans la même direction. Le public américain serait-il désormais en train de s’auto-réformer et de s’engager sur le chemin de l’économie ? C’est possible, et franchement, ce serait formidable. Le problème avec ce schéma est que le PIB de notre pays se mette soudain à plonger si ses habitants ralentissent leur consommation effrénée. Bien sûr, notre économie est censée bénéficier des toutes les dépenses d'intérêt général, liées à l'entretien et la création de l'infrastructure nationale, mais comment le surplus d’argent épargné peut-il contribuer a financer cet effort d’investissement en ré-équilibrant notre produit intérieur brut ? Les Américains vont-ils indirectement rediriger leur épargne pour financer cette dette énorme sur laquelle notre pays est sur le point de s’engager ? Y a t-il un bon économiste qui tomberait sur ce blogue et qui pourrait confirmer que ce sera bien le cas et que tout s’équilibrera providentiellement en ce qui concerne notre PIB ?
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2 commentaires:
Well... food for thoughts indeed... Comme vous dites, ce sera un exercice très délicat. Je ne suis pas économiste, mais comme toute femme ;), j'ai une petite intuition que les dépenses devront être vraiment raisonnées et utiles. Les consommateurs doivent être sélectifs et bien cibler leurs achats (biens et services), que ce soit pour des biens dévaluants que pour des biens qui prennent de la valeur ou à tout le moins conserve une certaine valeur. Les jeunes ménages devraient penser dès maintenant à placer un peu d'argent dans un fonds de retraite. Je sais, c'est difficile, mais faisable. Pas des gros montants, mais le faire sans faute. Les petites gâteries sont nécessaires pour garder le moral, mais il importe de bien raisonner les dépenses et ne pas vider ses poches pour un oui ou pour un non.
Je ne saurais trop recommander de se méfier des passions humaines telles que : le jeu, les drogues et la consommation exagérée d'alcool, le sexe (enfin, on s'entend, celui qui se loue ou qui coûte cher) et se méfier des beaux parleurs qui pourraient les arnaquer en ces temps d'incertitude). Au Québec, nous disons que c'est l'ABC de la damnation (L'argent, la boisson et le c....) ;)
Ensuite, pour les automobiles, acheter plutôt que louer, même si les mensualités sont plus élevées que la location. C'est ma devise. Mon auto sera à moi dans 6 mois et j'ai très hâte. C'est une Mazda3. Eh non, j'avais toujours eu des américaines avant, et je suis tombée en amour avec Mazda il y 4 ans.
Bref, être intituitifs, sages, raisonner nos dépenses et les différer au besoin si celles-ci peuvent attendre et accepter les conseils avisés des aînés.
Quant aux placements, je préfère laisser la parole aux spécialistes. Inspirée par le fameux "Principe de Peter", j'ai atteint mon niveau d'incompétence. :) Je vous passe le micro!
Mes origines - tres humbles - m'ont appris a etre frugal, donc pas de probleme pour moi et mon epouse. Une des idees non exprimee dans cet essai est tout simplement que si les epargnants americains pouvaient remplacer nos creanciers Chinois ou Japonais cela serait infiniment plus sain pour tout le monde.
Excuses le manque d'accent pour repondre, je n'ai qu'un logiciel US. Je fais d'avantage d'efforts pour le blog...
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