Afin de réduire les gaz à effet de serre (je ne pense même pas « nous en débarrasser complètement »), nous devrions transformer notre flotte automobile en véhicules électriques (VE), mais même si nous voyons de plus en plus fréquemment des VE sur nos routes, cette tendance apparaît comme une tâche impossible.
Considérez ceci : Il y a plus de 280 millions de voitures, SUV et camions légers sur nos routes américaines. Ce nombre comprend tous types de véhicules, y compris personnels et utilitaires.
Par rapport à ce chiffre énorme, il n’y aurait que 3 millions de véhicules électriques sur les routes, soit seulement 1 %. Cela dit, en moyenne, les États-Unis vendent chaque année environ 17 à 18 millions de ces véhicules, dont près d'un million étaient électriques en 2022.
Même s'il est probable que ce nombre continue d'augmenter, les constructeurs automobiles resteront limités par l’accès aux batteries, les prix toujours très élevés, une autonomie encore trop faible et devrons en plus effacer des années de propagande négative de la part des grandes sociétés pétrolières.
Cela me laisse avec une vision plutôt pessimiste, car même si demain toutes les ventes étaient des VE, il faudrait entre 30 et 40 ans pour se débarrasser des moteurs thermiques de nos routes américaines !
Il n'est pas rare que les débats politiques soient aussi compliqués et dégoûtants que la fabrication des saucisses, mais le deuxième débat primaire des républicains, mercredi soir, fut si mauvais qu'au lieu d'être l'occasion d’élever un ou deux candidats, son ton, son atmosphère de foire, ses modérateurs incompétents et le chaos total qui en a résulté a fait chuter tout le monde et, ce faisant, élevé Trump (absent) encore d’avantage.
Nous n’étions pas fans des candidats républicains présents, sauf peut être que Christie et Haley étaient les « moins pires ». La plupart n’ont pas répondu aux questions et les ont détournés pour faire des déclarations à leur avantage ou vilipender Biden. Bien sûr, personne n’a trop osé faire des remarques sur Trump, ce criminel présumé.
Après une heure de ce genre cirque, nous avons éteint la télé.
Récemment, nos médias n’ont pas manqué l’occasion d’annoncer les tarifs auxquels les cartes journalières de ski seront vendues aux États-Unis pendant les périodes de pointe de la saison de ski 2023-24.
Suis-je fier de dire que nos deux stations de ski locales se situent au sommet de cet étrange hit-parade ? Non, pas du tout, je pense que ces prix sont déments. Il y a à peine trois ans, nous étions déjà choqués d'apprendre que nos stations de ski allaient franchir le seuil des 200 $ et aujourd'hui, il ne nous reste plus qu'un dollar qui nous sépare des 300 $ ou 283€ !
Park City, UT, Vail, Beaver Creek, Colorado 289 $
Deer Valley, UT 279 $
Palisades Tahoe, Californie, Steamboat, Breckenridge, CO 269 $
Snowmass, Aspen, Aspen Highlands, Buttermilk, CO 229 $
Powder Mountain, UT
225 $
Mont Bachelor, OR, Winter Park, Colorado Telluride, CO 220 $
Stowe Mountain Resort, Vermont $219
En fait, ce montant avait déjà été atteint quand Arizona Snowbowl vendait 300 $ sa carte journalière l’an passé, en période de pointe.
Étant donné que les trois stations de Vail Resorts qui sont Park City, Vail et Beaver Creek, vendront leur carte journalière jusqu’à 299 $ (282 €) cette année, contre 239 $ (225 €) la saison dernière. Cela représente une augmentation de 25 % et une belle façon de lutter contre l’inflation !
C’est bien sûr une tactique efficace pour pousser les skieurs à acheter un forfait saison Epic à 909$ (855€) amortit en skiant trois fois !
Quand je compare ces tarifs avec Avoriaz, ma station d’origine en France, le forfait saison adulte ne coûte que 671 $ (632 €) tandis que la carte journalière reste une bonne affaire à 57 $ (54 €) ou 53 $ (50 €) en ligne. Les skieurs âgés de plus de 75 ans sont aussi beaucoup mieux lotis, leur abonnement saison ne leur coûte que 81$ (76€) et la carte journalière n’est qu’à 21$ (20€).
C’est bien là que j'aurais dû prendre ma retraite !
Queues « épiques » au fond des « Back Bowls » de Vail ...
Si Poutine doit être tenu responsable pour l’horreur qu'il a infligés à l'Ukraine depuis le début de sa guerre d'agression injustifiée, il est déjà responsable de près de 100 milliards d’euros de dommages matériels, selon une étude de la “Kyiv School of Economics” et la cause de 3,5 millions de personnes sans abri selon le ministère ukrainien de la défense.
Le pire, cependant, est la perte de vies humaines, qui, selon une récente interview de Zelensky accordée par la chaîne d'information CBS pour son magazine 60 minutes, s’élèverait à 500 000, civils et soldats des deux côtés.
C’est peut-être exagéré, mais cela n’est pas très éloigné d’un article de Reuters du 12 avril dernier, dans lequel l’agence de presse affirme que pas moins de 354 000 soldats russes et ukrainiens ont été tués ou blessés dans la guerre en Ukraine à cette date.
Ce que cet massacre montre, c’est que la priorité numéro un est d’éliminer Poutine, à moins que le monde puisse supporter d’augmenter et peut-être de doubler ce nombre, voire plus, si Putin décide d’annihiler l’humanité avec son arsenal nucléaire.
Je pense à la fameuse citation de John Lyly selon laquelle « Tout est juste dans l’amour et la guerre », mais la chose la plus juste à faire MAINTENANT est de neutraliser Poutine avant qu’il pousse jusqu’au bout son potentiel destructeur.
Si nous n’agissons pas, l’humanité est totalement inexcusable.
Il y a quelques jours, je recevais une carte postale avec une magnifique photo de coucher de soleil prise au Park Meadows Country Club, un club de golf luxueux et très cher, ici à Park City.
Je n'ai reproduit que ce qui était écrit sur cette carte avec mes commentaires. Il semblait avoir été écrit par Josh, un homme d'une quarantaine d'années, et signé par lui et Ann, sa belle-mère.
Cette dernière, aujourd'hui octogénaire, est une agente immobilière qui a eu beaucoup de succès et qui est dotée d’une vanité toute aussi exceptionnelle. Elle prend désormais son gendre sous son aile, le prépare à son nouveau métier et lui transmettra éventuellement sa liste de clients.
Je ne prétends pas tout connaître en marketing, mais je crois que ses clients (existants et potentiels) ne se soucient pas beaucoup de l’endroit où la paire a dîné et encore moins de l’endroit où elle a passé ses vacances « fantastiques ».
Bon, ce genre de commentaires venant d’un agent immobilier, enrichi à la commission, renforce le ressentiment du lecteur car il montre à quel point le client est « la vache à lait » nourrissant le train de vie luxueux de cette personne.
Au lieu de cela, il aurait été plus judicieux d'intégrer dans le texte une bonne introduction de ce qu’allait faire ce jeune homme et donner l'assurance qu'il allait bénéficier de tous les conseils et de l'expérience professionnelle que sa belle-mère était capable de lui transmettre.
Il y a des choses qui sont très importantes pour moi, qui dominent ma « liste de choses à faire » et qui me semblent encore trop souvent presque hors de portée, pas seulement à compléter, mais à lancer, me bloquant pour des raisons inexplicables, que l’on se demande simplement pourquoi ?
Nous avons tous des goûts et des aversions et nous avons généralement tendance à nous tourner vers les activités qui nous plaisent le plus, quelle que soit même la quantité de travail ou l'ampleur de la difficulté que cela représente, mais lorsque nous n'aimons pas faire quelque chose, nous ne bougeons plus. Il est vrai que la complexité d’une tâche donnée peut être à elle seule rebutante.
Cependant, selon les chercheurs, le plus grand défi pour s’attaquer à une tâche donnée est la transition vers celle-ci. Encore une fois, cela représente presque toujours un changement radical par rapport à quelque chose de facile et confortable comme envoyer des messages simples, sélectionner des tâches au hasard d’une liste, se laisser distraire par une nouvelle direction qui vient de nulle part ou perdre du temps sur des tâches non planifiées.
Cela, au lieu de faire quelque chose d’inconfortable, voire même répugnant, comme lancer une discussion, commencer à formuler une proposition ou démarrer quelque chose à partir de rien. Cette transition est précisément le moment où nous devrions tous garder à l’esprit ce que j’appelle la « technique du saucisson » dans laquelle nous divisons une tâche écrasante en tranches plus petites et plus faciles à gérer.
C’est souvent la semence qui peut nous aider à lancer le processus, à créer une dynamique et à gagner en confiance alors que notre projet se met à prendre forme. Une autre façon de briser cette formidable résistance est d’imaginer ce qui sera gagné une fois l’action terminée et sur le genre de tranquillité d’esprit qu’elle nous apportera. C’est du moins ainsi que je vois ce défi.
Bon, je devrais dire « m’y employer », dès aujourd’hui ...
Nous habitons à Park City depuis 1985, nous venons donc de conclure notre 38ème été et le meilleur de tous. Pas trop chaud, et surtout avec suffisamment d'averses de pluie, dans notre climat désertique, pour que tout reste bien vert, avec un jardin potager luxuriant et la possibilité de bien profiter du grand air sans aucune gêne.
Nous avons également eu une chance de n’avoir eu aucun incendie de forêt à proximité, ni de gros épisodes fumée dérivant sur l’Utah.
Nous espérons que l'été prochain répétera ce scénario idéal, mais nous ne nous faisons guère d'illusions, la planète se réchauffe et sans aucun signe de volonté politique pour s’attaquer sérieusement au problème, l'ère de l'enfer sur terre se confirme de plus en plus.
Alors que les feuilles commencent à changer de couleurs (les rouges sont celles des érables de montagne, et les feuilles jaune vif du tremble suivront dans environ une semaine), nous ne pouvons qu'espérer que notre hiver sera, une fois de plus, assez froid, bien enneigé et très actif!
Il est parfois difficile d’accepter les changements que le temps nous impose. Si cela est vrai pour les Pyramides, c’est encore plus appréciable chez les humains.
En 2010, j’avais seulement 62 ans, et je me tenais debout, avec assurance, sur une échelle, et il y a quelques jours, j’ai été remplacé par Pablo, qui a tout au plus 50 ans et semble à l’aise à 7 mètres du sol.
Bien sûr, l'endroit est sensiblement plus haut et l'échelle pour y arriver, nettement plus longue, plus lourde et beaucoup plus encombrante, mais c'est un signe incontournable que les effets du temps qui passe continuent d’avancer et de nous affecter.
Il n’est jamais facile de manipuler une très grande échelle sans la laisser vaciller, une fois dressée par l’utilisateur occasionnel que je suis. De plus, ma force musculaire n’est plus tout à fait ce qu’elle était.
Monter là-haut est moins problématique car je n'ai pas trop le vertige, sauf que ma femme l'a pour moi et c'est quelque chose pour laquelle je n'ai pas de solution, donc je dois en tenir compte.
Cela veut donc dire qu’à partir de maintenant, le grand air en altitude sera le travail réservé pour Pablo, plus pour moi !
Nous avons parcouru les sept épisodes de la mini-série Netflix sur ce cher Nanard, et pour la plupart, nous l’avons beaucoup aimé.
Tapie en ressort comme une sorte de frère jumeau de Donald Trump, bien que quand même, meilleur vendeur, ce qui fait de Bernard Tapie un démagogue nettement supérieur a son homologue américain, peut-être tout simplement en raison de la manière dont il a grandi.
Cela dit, contrairement à Trump, Tapie semblait avoir compris (dans une certaine mesure) qu’il était plus facile d’attraper des mouches avec du miel qu’avec du vinaigre ! Ce qui est remarquable pour les deux, c'est leur capacité à générer une foule de supporters inconditionnels qui aiment la façon dont les deux personnages se moquent de la civilité, des règles sociales, de la moralité et de l’état de droit en général.
Ils laissent dans leur sillage de puissants exemples qu'il est possible de tout faire en outrepassant l’ordre établi et en marchant sur les petits copains gênants. Aussi, ils savaient donner une avant goût de ce qu’ils feraient le jour où ils accéderaient au pouvoir suprême.
Tous deux ont donné à leurs fans des procurations pour ce qu’ils convoitaient secrètement mais n’osaient pas faire ouvertement … Regarder ces épisodes a conforté la première réaction que j’avais eu en 2015, quand j’ai découvert le modus operandi de Trump, et me suis exclamé : « C’est la version américaine de Tapie ! »
Ceci dit, et sur les sept épisodes, j'ai beaucoup aimé les deux premiers et je pense que le tout dernier (septième épisode) est de loin le meilleur, quand Tapie se retrouve face à face avec le procureur qui va l'envoyer en prison. Cette recréation n’a pas de prix et ressemble à une allégorie du jugement final divin !
Donc mon impression finale est assez simple, regardez cette série, c’est un bon divertissement et plus encore, une excellente initiation dans les techniques d’intimidation, d’abus d’autrui, et de prises de pouvoir autoritaires !
Depuis, quelqu’un m’a raconté le côté caché de cette histoire, qui pourrait s’appeler version d’initié, et qui explique tout. En fait, des contacts entre les propriétaires de Look et le PDG de Rossignol duraient depuis assez longtemps.
Quand les chose commençaient à mal tourner pour Look, M. Boix-Vives etait venu à Nevers en 1981 et avait mis un chèque de 100 millions de francs (15 million euros) sur la table.
A l'époque, Madame Beyl avait d'autres projets. Le précédent directeur général, Philippe Blime, venait de partir et Roland Cattin, le gendre des Beyl, allait selon Mme Beyl, prendre le relais, maintenant Look en vie dans le court terme avant de retourner complètement la situation.
M. Beyl avait acquiescé à contrecœur malgré la bouée de sauvetage que lui avait lancé Rossignol. Après cela, la situation allait passer de mal en pis au cours de 1982. Les Beyl sentaient qu’une tempête se préparait mais ne voulaient pas toujours pas lâcher la barre.
Cela entraîna une tentative de fusion avec Franco Vaccari, l'un des propriétaires de Nordica qui avait conduit à un accord de principe au premier trimestre de 1983, pour que la société italienne injecte des liquidités dans la société moribonde, avec une date limite fixée au 19 juillet 1983.
La banque de Look, la BNP, était parfaitement au courant de cet accord mais au dernier moment, le 10 juillet, avait refusé de débloquer les fonds nécessaires se montant à 4 millions de francs (610 000 euros). Sous pression, les Beyls prélevèrent ce montant sur leur trésorerie personnelle, espérant que Nordica respecterait son engagement.
Cela n’allait pas se produire, car le 19 juillet, Nordica renonçait à honorer son offre. À ce moment-là, l’entreprise était fichue. Roland Cattin sauta alors dans un avion pour rencontrer Tapie qui était en vacances à Tahiti et lui remettre les clés de l'entreprise.
Le 23 juillet, l'entourage de Tapie arrivait à Nevers et se présentait ensuite au tribunal de commerce ou il demandait la mise en redressement judiciaire de Look, ce qui lui fut accordé alors que l'entreprise venait juste d’être mise en faillite.
Alors que je continue à regarder la mini-série « Tapie » sur Netflix, mes souvenirs rejaillissent, et je continue de questionner l’intervention de Tapie pour « reprendre » mon ancien employeur.
En 1983, alors que Look était en grande difficulté avec une perte de 8 millions de dollars pour un chiffre d'affaires de 53 millions de francs et une dette de 133 millions de francs, détenue en grande partie par la banque française BNP, Roland Cattin, le gendre des Beyls, les propriétaires de Look s’était envolé à Tahiti en juillet 1983 pour rencontrer Bernard Tapie afin de « sauver les meubles » ou de voir si quelque miracle était possible entre les mains du Christ français du milieu des affaires.
Un peu comme demander au Diable de se faire « pistonner » pour aller au paradis ! Le but de cet article n’est pas à quel point Tapie était maléfique ; ça, nous le savons déjà, mais pourquoi Jean et Huguette Beyl n’ont-ils pas cherché une solution plus proche de leur industrie et sans le péril que Tapie représentait pour les biens qu’ils leur restaient ?
En particulier, pourquoi ne se sont-ils pas tournés vers Laurent Boix-Vives de Rossignol qui les connaissait bien, et qui s’était retrouvé à proposer 15 millions de dollars en 1989 alors que Blum des montres Ebel rachetait l’affaire à Tapie pour 40 millions de dollars !
Rossignol leur aurait offert une sortie honorable par rapport à l’enfer que Tapie avait mijoté pour eux. Si ce n'était pas Rossignol, alors les Beyl auraient dû se tourner vers Alois Rohrmoser (Atomic) ou Joseph Fischer (Fischer/Kästle) et probablement bien d'autres candidats potentiels.
Mais qui a bien eu l’idée d’envoyer Cattin à l’autre bout du monde pour aller mendier auprès de Tapie ? Madame Beyl ? Son mari? Qui d’autre ? Ne savaient-ils pas que cet homme était un dangereux prédateur ?
N'auraient-ils pas dû examiner sa collection actuelle d'acquisitions, passer quelques coups de fil pour voir comment ces choses se passaient dans la réalité avant de sauter à pieds joints dans l’enfer Tapie ?
Cela me paraissait jusqu'alors totalement incompréhensible, mais j'étais sur le point de trouver la réponse à ma question … (À suivre)
Dimanche matin, alors que nous prenions le petit-déjeuner, ma femme a eu le regard soudainement attiré par un animal traversant le pré derrière notre petite clôture. Il avait la taille d’un chien, mais n’en avais pas vraiment l’apparence.
Je l’ai vu aussi, mais n’ayant pas mes lentilles, je n’ai pas bien pu le discerner. C’est la que l'animal a sauté une clôture d’un mètre vingt comme l'aurait fait un chat - pas un chien - et j'ai ensuite repéré la queue courte qui ne pouvait appartenir qu'à un lynx roux.
C’est là que la créature d’un manteau rougeâtre s'est enfuit. Le lynx roux est un chat sauvage originaire d'Amérique du Nord. Son aire s'étend du sud du Canada jusqu'au Mexique. Sa longueur (y compris la queue) était à peu près la hauteur de la clôture qu’il avait sauté.
Ce prédateur adaptable préfère lapins et lièvres, mais chasse aussi les insectes, les volailles, oies et autres oiseaux, les petits rongeurs et les chevreuils. Comme la plupart des chats, le lynx roux est territorial et largement solitaire.
Cette première observation de l’animal en liberté était bien un lynx roux (lynx rufus) et pas ce qu'on appelle communément le lynx du canada (lynx canadensis) !
Mon fils et sa femme avaient des chats. Trois d'entre eux au fil des ans si me rappelle bien. Tout comme moi, ils aiment les chats, mais quand Uli, leur dernier, est mort, ils n’ont pas eu besoin de trouver un animal de remplacement.
Max est arrivé, en « chat sans attaches », allant et repartant à son propre gré et fréquentant un groupe de maisons bien définies dans leur petite ville de la banlieue de Salt Lake City.
Max est un gros chat tigré super sympathique, qui n'est attaché à aucun foyer en particulier et qui sait très bien « se vendre » pour recevoir toute l'attention et les services dont il a besoin, allant des caresses, au coin pour dormir, la nourriture et quand le temps est vraiment mauvais, un abri de secours.
C’est ce que j’appellerais un chat en multipropriété et cette formule semble bien lui coller au poil, y compris bien sûr à toutes les personnes qui l’accueillent lorsqu’il a décidé de leur rendre visite.
Si vous lisez régulièrement ce blog, vous aurez vu que je n’ai jamais été fan de Bernard Tapie, le repreneur de multiples entreprises françaises en difficultés et l’une des personnalités publiques françaises les plus emblématiques et controversées, mais totalement inconnue en Amérique.
Au fil des sept épisodes d'une nouvelle série Netflix que nous avons commencé à regarder cette semaine, nous avons vu le talentueux comédien Laurent Lafitte se glisser dans la peau de Tapie, montrant l’ascension fulgurante du mégalomane.
Tout comme je l’ai écrit tant de fois, exactement le même artiste que notre propre Donald Trump National.
Quand nous aurons fini de regarder la série, je vous ferais part de mon impression pour vous dire si je la trouve assez proche de la réalité. Après avoir vu seulement quelques épisodes, la réalisation ressemble à s’y méprendre à la réalité et fournit une description fidèle de « ce bandit de Bernard », comme j'aime l'appeler.
Même si vous n’êtes pas abonnés à Netflix, faites le pour un mois de manière à visionner toute la série, cela vaut bien les 13,49€ que cela coûte !
On ne peut pas dire que notre Congrès soit des plus intelligents. La preuve en est qu’à deux reprises, ses membres n’ont pas réussi à condamner Trump lors de sa destitution pendant son mandat présidentiel. Il aurait fallu pour cela une dose de bonne vieille « Intelligence Naturelle ».
Ainsi, mercredi, lors d’une séance à huis clos, nos sénateurs ont entendu des sommités de la haute technologie comme Musk, Zuckerberg. Pichai et d'autres parties prenantes, pour s’informer sur l'intelligence artificielle que nous appelons désormais IA avec tant de déférence.
J'aurais seulement souhaité qu'avant ce forum, quelqu'un s'assure que chaque sénateur ait suffisamment d'intelligence naturelle pour entendre parler de l'IA. Je sais que seulement 60sénateurs sur 100 étaient présents, et j’espère que ceux qui étaient là avaient suffisamment d’intelligence, mais je n’en suis pas si sûr. Les40 manquants pensaient probablement que l’IA était une « Idéologie Alternative».
Les législateurs présents cherchaient des moyens d'atténuer les dangers de cette technologie émergente, qui a récemment explosé en termes d'investissement et de popularité auprès des consommateurs depuis la sortie d’outils comme Bing ou ChatGPT.
Musk a souhaité qu’un régulateur soit mis en place pour garantir une utilisation sécurisée de l'IA et a déclaré : «Il est important pour nous d'avoir un arbitre », ajoutant qu'un régulateur « garantit que les entreprises prennent des mesures sécuritaires dans l'intérêt du grand public ».
Souhaitons qu'il y aura davantage de forums comme celui-là pour aborder la menace de l'IA avant que nos sénateurs ne succombent à la sénilité et autres maladies de vieillesse ...
Mardi dernier, il m’a fallu payer nos forfaits de ski pour la saison qui s’approche. J'avais déjà payé un acompte de 49 dollars par forfait en mai, mais cette semaine il m’a fallut payer le solde, soient 860 dollars à Vail Resorts (VR).
C'est ainsi que je règle mon forfait deux bons mois avant que je puisse commencer à l'utiliser (c’est prévu pour le 17 novembre à condition bien sûr qu'il y ait de la neige, naturelle ou artificielle, sur les pistes). Tout comme moi, quelque 2,5 millions d’acheteurs de forfaits saison de ski « Epic » sont également passés à la caisse.
Si l'on calcule qu'entre les différents forfaits proposés, le coût moyen est d'environ 600 dollars la pièce, cela signifie aussi que très tôt dans la saison, qu'avec de la neige ou pas du tout, VR empoche environ 1,5 milliard de dollars. Cette somme représente environ la moitié de ce que devraient être les revenus totaux du groupe pour 2023-2024.
Cela montre le fabuleux apport en trésorerie que la société basée au Colorado extrait des 37 stations de montagne qu'elle exploite, et comment elle disposait de près d'un milliard de dollars de liquidités au 30 avril 2023, même si cela représente une baisse de 35 % par rapport à l'année précédente.
Des chiffres ahurissants pour une industrie au bord de l’effondrement alors que le réchauffement climatique s’accélère !
Personne ne veut ni de Trump, ni de Biden comme présidents en 2024. Le premier est affreux, le second bien trop vieux. Pourtant, si les choses tout va pour le mieux, je crois toujours que Biden sera réélu à contrecœur.
Bon, il se peut qu’un candidat « indépendant », comme la rumeur circule, gagne éventuellement, mais cela est fort peu probable.
À ce propos, même si cette option semble effrayante, elle sera probablement lancée par des membres du Parti républicain anti-Trump, qui pourraient réduire davantage l’électorat de Trump que celui de Biden.
En tout cas, je déteste Joe Biden avec ferveur pour ne pas avoir renoncé à un second mandat et n’avoir pas passé le flambeau à un candidat jeune, énergique et en bonne santé.
L’ego de Biden aura prévalu sur le service de la Nation et c’est vraiment dommage. Dianne Feinstein, Mitch McConnell, Nancy Pelosi et avant eux la juge de la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg jouent tous au jeu de « je suis irremplaçable ».
C’est horrible et cela nuit aux États-Unis, alors qu’il nous faut des jeunes hommes et femmes capables, comme jamais auparavant !
« Frozen » veut dire gelé en anglais, et c’est aussi le titre de « La reine des neiges » de Disney. C’est l'expression utilisée pour décrire ce qui est arrivé au chef de la minorité sénatoriale, Mitch McConnell, âgé de 81 ans, lors d'une interaction avec des journalistes à Covington, Kentucky, la semaine dernière.
Ce n’est pas que l’homme politique ait été enfermé dans une chambre froide de boucherie ou de restaurant, mais plutôt qu’il avait l’air victime d’une paralysie faciale soudaine, pendant plus de 30 secondes après qu’on lui ait demandé s’il se représenterait aux élections.
Cela montre une fois de plus que nous politiciens sont bien trop vieux aux États-Unis. Puisque ces imbéciles ne montrent aucune envie de lâcher prise, permettez-moi de proposer quelques outils qui devraient empêcher que de telles paralysies faciales se reproduisent.
Les produits proposés sont très abordables et peuvent être trouvés dans n’importe quel magasin proche des centres du pouvoir politiques.
Antigel : Vous n’en avez plus besoin si vous avez une voiture électrique, mais une petite tasse tôt le matin au lieu d’un expresso pourrait éviter un « gel » embarrassant comme ce qui est arrivé à McConnell.
WD-40 ou CRC 5-56 : La bombe aérosol est utilisée depuis des années pour déverrouiller ou débloquer des boulons rouillés réticents qui sont coincés dans de vieux trucs en tous genres.
Cela éviterai ces paralysies faciales et permettrait aux politiciens de continuer à récolter des fonds pour leur réélection sans perdre une seule minute. Une alternative plus simple et bien meilleure serait d’avoir de jeunes politiciens à la place.
Si vous avez d’autres suggestions, partagez-les sur ce blog.
Chaque fois que je lis ou regarde quelque chose sur le vieillissement, j’apprends que le rire est un élément important pour bien vieillir et une fabuleuse antidote à notre dose quotidienne de mauvaises nouvelles en provenance du monde entier. C’est aussi un merveilleux moyen de réduire le stress et de remonter le moral.
J'aime rire et chaque fois que cela est possible, j'en apporte un peu plus dans ma vie et celle des gens que j'aime. C'est pourquoi je reste à la recherche de matériel amusant, notamment de vidéos, de dessins animés ou de blagues qui me font rire et que je partage avec mes centaines d'amis et contacts qui sont à portée d’un clic, et qui eux aussi ont bien le droit rire ...
Bien que je sois absent de Facebook et d'Instagram depuis longtemps, je donne la priorité à l'humour chaque fois que cela m’est possible. Bien sûr, nous avons tous des goûts différents en matière d’humour, alors j’essaie de m’en rappeler avant d’appuyer sur le bouton d’envoi.
De même, le rire est une réponse naturelle et saine à l’humour, c’est pourquoi je n’ai jamais peur de le laisser échapper. Cela dit, je sais que je peux toujours faire mieux dans ce domaine et c’est pourquoi, tel un prospecteur d’or, je reste toujours à la recherche d’occasions de rire.
Lorsque cela est possible, je planifie des activités amusantes et légères, j'apprends à repérer ce qui me fait rire, qu'il s'agisse de comédies ou des films marrants, je donne toujours libre cours à ma propre soif d'humour.
Enfin, je ne retiens pas mes rires, je reste un petit garçon dans l’âme et n’ai jamais peur d’avoir l’air idiot ou d’être jugé ...
La semaine dernière, un de mes potes français qui vit à Vail, au Colorado, avait été contacté par le nouveau distributeur français qui tente désormais de commercialiser son attelle exosquelette appelée Ski~Mojo, en Amérique, et m'avait demandé mon avis sur le produit. Comme je n’ai vu que quelques inventions du genre qui se sont succédé sans enflammer le marché, je n’avais pas grand-chose à dire, à part faire quelques recherches à ce sujet.
Ski~Mojo serai donc un autre exosquelette destiné à rendre le ski moins fatigant et à soulager les jambes douloureuses, contribuant (soit-disant) à passer plus de temps sur les pistes avec moins de fatigue. Le principe du Ski~Mojo repose sur un puissant ressort réglable supportant un tiers du poids du corps, une affirmation qui, à ma connaissance, n'est pas vraiment fondée. Selon cette affirmation, le Ski~Mojo augmenterait le plaisir de skier.
C’est bien entendu l’opinion de ceux qui font la promotion de l’appareil. Il a été développé par Owen Eastwood, un ingénieur britannique qui a commencé à skier à 55 ans mais qui a constaté que ses jambes n'étaient pas à la hauteur. La solution, en développement depuis 11 ans et finalement lancée en 2007, consistait en une sangle qui prenait les fesses du skieur, reliée à des bras à ressort descendant jusqu'au genou, eux-mêmes reliés par des tiges composites à l'arrière des chaussures.
Chargés par le poids du corps, les ressorts maintiennent le skieur dans une position de flexion vers l’avant, et après celle-ci, le skieur revient en position verticale, avec beaucoup moins d'effort et bien plus vite que d'habitude, prêt ainsi pour le prochain virage. Les spécialistes du marketing affirment que le puissant ressort réglable supporte un tiers du poids du skieur. En comprimant les ressorts lors de la phase de flexion, cela restitue l'énergie et augmente la puissance musculaire lors de l'extension. Ils affirment également que l’effet de suspension apporté par les ressorts réduit de 40 % les chocs et la pression sur les genoux.
De même, l’appareil soulagerait aussi les hanches et le dos. Leur argumentaire de vente affirme que plier les genoux demande une dépense d'énergie supplémentaire imperceptible (sans doute due à la gravité). Ce travail supplémentaire des ischio-jambiers, estimé à 10 %, combiné à une contraction des quadriceps réduite de 30 %, protège les ligaments croisés, retarde et limite la production d'acide lactique (c'est ce que dit l'entreprise, pas des orthopédistes qualifiés).
Même son de cloche concernant la réduction des risques d’accidents liés à la fatigue ainsi qu’aux courbatures. L'engin peut être installé quand on s'habille en deux minutes et est suffisamment profilé pour être porté sous le pantalon de ski, à moins que le skieur ne préfère afficher son Ski~Mojo. Les promoteurs affirment aussi qu'en moyenne, quatre personnes sur cinq qui essayent l'appareil l'adoptent.
Évidemment le dispositif exosquelette s'adresse aussi bien aux professionnels du ski qu'aux hivernants qui souhaitent skier plus longtemps, avec moins d'efforts, également aux skieurs ayant des genoux ou des quadriceps faibles et bien sûr, aux personnes âgées comme moi, qui cherchent à limiter les chutes (???) et la fatigue.
En France, il y aurait des milliers d'utilisateurs, parmi lesquels de nombreux moniteurs et autres professionnels. Les ventes annuelles sont de l'ordre de trois mille unités par près de 320 détaillants européens, avec un total de 20 000 utilisateurs. La société envisage actuellement de vendre le produit en Amérique et j’aimerais bien l’essayer, pour vérifier si il offre autant que le suggère son laïus promotionnel.
Leur prix cible est juste en dessous de mille dollars, mais il devrait être disponible à la location, pour ceux comme moi qui sont raisonnablement sceptiques, surtout au vu de toutes les affirmations et chiffres non fondés que revendique l'entreprise. Je vous ferai savoir tout ca, quand et si je peux louer un Ski~Mojo pour l’essayer !
Il y a quelques soirs de cela, nous invitions quelqu’un à dîner que nous appellerons Art. Il faisait partie d'un voyage organisé visitant les nombreux parcs nationaux disséminés autour de Park City et faisait une halte avec ses compagnons de voyage dans notre petite ville.
Art vit dans le New Jersey et nous nous étions rencontrés lors d'un voyage organisé au Japon en 2018 et étions restés en contact avec lui. Art a 82 ans mais est toujours plein d’énergie et reste un globe-trotter passionné.
Il rentrait juste d'un voyage en Islande, et avant d'avoir eu le temps de défaire ses valises, il était déjà sollicité par son tour-opérateur pour repartir vers une autre destination commençant et se terminant à Denver, au Colorado, pour visiter une série de parcs nationaux comprenant Arches, Tetons, Yellowstone. et le mont Rushmore pour n’en citer que quelques-uns.
Au début, il n'était pas intéressé car il avait épuisé son budget vacances pour 2023, mais comme on lui a dit que cet itinéraire allait être retiré du calendrier 2024, il a ressenti le besoin de faire ce voyage à tout prix.
Comme il n'avait plus d'argent disponible, cela posait problème et dans ce qui pourrait être considéré comme un geste désespéré pour certains, il a décidé de puiser dans l'argent qu'il avait mis de côté pour ses funérailles afin de payer pour ce voyage supplémentaire !
Quelque chose que je ne peux considérer que créatif, orienté vers l'action et l’amour de la vie. Pour nous tous, qui restons trop souvent à l’écart de l’aventure à n’importe quel prix, un bel exemple à suivre !
L’hiver dernier en Utah aura battu tous les records, dépassé toutes les attentes et a, une fois de plus, fait ressortir l’incompétence totale des prévisions de l’agence gouvernementale et de l’Almanach Agricole qui avaient complètement loupé le coche.
Alors que nous nous approchons d’un hiver 2023-24 fortement marqué par El Niño, à quoi pouvons-nous croire ? Un élément semble pourtant évident : après trois années d’hivers modérés sous le signe de la Niña, El Niño est sur le point de revenir en force, ce qui pourrait avoir des conséquences majeures sur la saison de ski nord-américaine.
Mais d’abord, voyons ce qu'est El Niño, comment fonctionne-t-il et quel impact a ce phénomène climatique sur nos chutes de neige hivernales. Depuis le mois d’août, El Niño a manifesté une probabilité supérieure à 95 pour cent de durer pendant l’hiver qui vient. El Niño entraîne des modifications du flux atmosphérique mondial, ce qui a un impact sur les tendances météorologiques et climatiques planétaires.
Aux États-Unis, l’effet le plus notable concerne le courant-jet des latitudes moyennes. Cela signifie que les stations de ski du sud des Rocheuses (comme le Nouveau-Mexique, l'Arizona, le sud du Colorado et l'Utah) et du sud-est (comme la Caroline du Nord) pourraient connaître des chutes de neige supérieures à la moyenne, grâce à cette trajectoire de précipitations sur le sud.
Les stations de ski californiennes bénéficieront probablement également de précipitations accrues. Les Rocheuses centrales, y compris la où nous sommes situés à Park City et certaines parties du Colorado, pourraient ne pas être aussi profondément touchées, compte tenu de leur position. À l’inverse, les stations de ski du nord des Rocheuses et du nord-ouest du Pacifique pourraient connaître moins de chutes de neige en raison des courants-jet passant plus au sud.
Cela dit, et même si je me réjouis de la probabilité d’avoir assez de neige à Park City, je vais quand même orienter mes attentes sur la baisse, prévoir de me servir plus souvent de mes skis à caillasse et espérer malgré tout d’avoir une bonne surprise !
Nous entendons souvent des chansons sans écouter attentivement leurs paroles, comme si elles étaient pour nous une espèce de « chewing-gum » acoustique, et cet état d’ignorance peut durer longtemps, voire indéfiniment.
Pourtant, parfois, un déclenchement se produit qui nous fait finalement prêter l’oreille aux paroles de la chanson. Récemment, je regardais un documentaire sur la musique de George Harrison qui avait ete filmé le 28 septembre 2014 au Fonda Theatre de Los Angeles.
Parmi les chansons de Harrison reprises par un grand nombre d’artistes modernes, il y avait « I Me Mine », qui faisait partie de l’album « Let It Be » de 1970, et dont je n’ai jamais vraiment prêté attention aux paroles. Cette fois, j’ai bien écouté et j’ai tout compris comme j’aurais dû le faire il y a bien longtemps.
La chanson parle de l’égoïsme de l’humanité, le plus grand problème du monde. Les besoins de l'ego et peut-être le reflet de la frustration de George face aux gens qui lui tournaient autour et étaient si égocentriques.
Il était également bien conscient de la signification universelle des paroles de sa chanson, surtout compte tenu de son attachement au bouddhisme. Il est vrai aussi que lorsque cette chanson a été écrite, les temps étaient en train de changer, transformant l’amour hippie en avidité et en matérialisme, ouvrant ainsi la porte à la « décennie du moi » des années 70.
Finalement, ce texte n’est sans doute pas étranger à la dissolution des Beatles. Les quatre musiciens en avaient marre et avaient hâte de créer leurs propres chansons ; d’où ces paroles qui servaient de conclusion de façon appropriée, voire déprimante, à propos de l’égoïsme et de la façon dont les gens amassent des choses matérielles tout en détruisant les valeurs spirituelles…
Quand j'étais enfant, la cueillette des petites baies faisait partie de mon mode de vie, particulièrement au mois de septembre. Dans les alpages où j’ai grandi, c’était surtout de myrtilles et de framboises sauvages qu’il s’agissait.
Ce n’est pas le cas à Park City, où le climat désertique est beaucoup trop sec pour que de grandes quantités puissent y pousser. J'ai déjà vu des framboises au sommet du télésiège Tombstone à Canyons, et pas mal aussi de groseilles sauvages ici et là, un peu partout dans la montagne, à environ 2 500 à 2 750 mètres d'altitude.
Plus récemment, j'avais découvert un buisson de cassis alpins près de notre porte d'entrée qui avaient un goût délicieux, mais l'autre jour, nous en avons repéré beaucoup plus près de la caserne des pompiers à coté de chez nous et il y a trois jours, ma femme et moi sommes allés en ramasser.
Je dois dire qu’il nous a fallu beaucoup de temps pour remplir un petit récipient puisque ces fruits de couleur orange ne mesurent qu’entre 3 et 4 mm de diamètre.
Pourtant, nous les avons ramenés à la maison et comme nous n’en avions pas assez pour que ma femme puisse faire une tarte avec, nous les avons tout simplement mangés mélangés à du yaourt grec.
C’était bien, mais pas aussi délicieux que ce que je j'avais imaginé !
« Sarko », comme certains l’appellent en France, n’est pas quelqu’un que j’aime. En fait, plus je le vois ou l’entends, moins je le supporte.
Pourtant, je suis un Français de droite quand je fais l'effort de revisiter ma première nationalité, mais je crois que cet homme est un magouilleur, un hypocrite, un opportuniste qui n'a toujours pas digéré d'être chassé du pouvoir par un type aussi stupide que Hollande .
Histoire de faire du bruit et d'être entendu du monde, le petit homme qui colporte actuellement son nouveau livre, appelle à des négociations avec la Russie et à prendre en considération la possibilité de concessions territoriales pour mettre fin à la guerre.
Dans une interview au Figaro Magazine, Sarkozy a reconnu que la guerre était « un échec et une erreur de Poutine », tout en mettant en garde contre un « conflit gelé » avec la Russie. Selon lui, la seule solution est d'organiser des référendums sur les concessions territoriales dans les zones occupées par les occupants. « Nous avons besoin de la Russie, et la Russie a besoin de nous », a déclaré Sarko, l’homme qui a semé la zizanie en Libye et trahit Chirac.
Il a proposé d'organiser des référendums sous supervision internationale dans l'est de l'Ukraine et la péninsule de Crimée. Sarkozy est même allé jusqu'à dire que la récupération de la Crimée par les Ukrainiens est une « illusion ». L’homme politique critique également les déclarations des dirigeants européens selon lesquelles ils soutiendraient l’Ukraine jusqu’à la fin de la guerre.
Juste pour mettre les choses en perspective, imaginez Sarko à la place de Zelensky, avec la Russie envahissant la France. Serait-il prêt à abandonner les Alpes, la Côte d’Azur et la Corse, juste pour apaiser Poutine ? Laissez moi rigoler !
Pour parler ainsi, Sarko – comme beaucoup d’autres célébrités soutenant Poutine, j’en suis convaincu – doit avoir reçu quelque chose qui lui plaît bien. Une question de gros sous comme on dit …
Depuis qu’il s’est présenté à la présidence et qu’il a réussi à la décrocher, en partie à Poutine, Trump a parfaitement démontré ses techniques d’intimidation et autres entourloupettes néfastes à quiconque souhaitait les étudier.
En plus d'appliquer la doctrine de Roy Cohn (l'avocat de sa famille) selon laquelle lorsque quelqu'un vous frappe, il convient de répondre de la même manière, mais en tapant deux fois plus fort, Trump était également tombé sous le charme de la théorie de pensée positive selon Norman Vincent Peale, qu’il assimilait à un entêtement absolu.
Pourtant, je me souviendrais surtout de Trump accusant les autres de commettre ses propres fautes ou ses pires intentions (passées, présentes ou futures) afin de s’immuniser contre ses propres méfaits. Ceux qui comme lui accusent les autres de leurs propres fautes sont souvent qualifiés de « maîtres de la projection ».
La projection est un mécanisme de défense psychologique où une personne attribue ses propres sentiments, pensées ou comportements inacceptables à quelqu'un d'autre ou encore le fait de blâmer une autre personne pour ses propres erreurs ou lacunes plutôt que d'accepter le blâme ou la critique soi-même.
Essayez donc, cela marche à merveille ! NON, je plaisantais, ne vous abaissez pas à faire ça...
D'après tout ce que j'ai pu voir et entendre, le changement climatique n'a pas été bon pour l'humanité cet été.
Cette série de mauvaises surprises semble s'être étendue aux participants du festival « Burning Man », qui se tient en ce moment, à l'ouest de chez nous, dans un lieu désertique, non loin de la ville de Reno, dans le Nevada.
Là, des milliers de participants sont restés bloqués le week-end dernier, suite aux inondations causées par les tempêtes qui ont balayé le désert du Nevada (le nombre habituel de participants est autour de 75 000 personnes).
Cette manifestation contre-culturelle qui a débuté en 1986 a déjà vu de la pluie ; cela est arrivé le 30 août 1997, le 25 août 2014 et le 1er septembre 2017. Ces festivités ne sont donc pas toujours aussi sèches et poussiéreuses que certains pourraient l’imaginer.
Lors de cet événement pluvieux, les organisateurs du festival ont demandé aux participants de rester calmes et de transformer ce défi en une épreuve à surmonter. Des bus ont également été organisés pour amener les participants à Reno depuis la petite ville voisine de Gerlach, à environ huit kilomètres du site.
Espérons que ces pluies diluviennes se calment un peu pour que l’immense effigie en forme d’homme puisse brûler à la satisfaction de tous les participants qui auront persisté, enduits cette fois d'un costume de boue !
Je ne suis pas fan d’armes à feu et je me demande ce que les gens qui possèdent, dirigent et travaillent dans les usines qui les fabriquent pensent de leur production et de la douleur et souffrance qu’ils inflige aux autres êtres humains.
Bien qu'il existe de nombreuses marques de pistolets, les Glocks sont de loin les plus populaires au monde, avec plus de 20 millions d'armes fabriquées à ce jour. Aux États-Unis, Glock détient une part de marché de 65 %, avec plus d'un million de Glocks vendus chaque année.
Il s’agit d’un pistolet semi-automatique à culasse verrouillée, à cadre en polymère, à recul court, conçu et produit en Autriche, mais pour ce qui est vendu avec tant de succès aux États-Unis, la fabrication est faite par la filiale Glock Inc. située à Smyrna, en Géorgie.
Adoptés par les forces armées nationales, les agences de sécurité et les forces de l’ordre, les Glocks sont également populaires parmi les civils pour le tir récréatif et de compétition, la défense à domicile et l'autodéfense avec port d’arme visible ou caché, et bien évidemment pour les tous les criminels et autres personnes mal intentionnées.
Il s’agit donc de la la marque de choix qui contribue à tuer plus de 30 000 Américains chaque année. Les pistolets Glock ont été parmi les outils de massacre utilisés de plusieurs fusillades de masse. Les experts en contrôle d’armes à feu, en massacre collectifs et en défense personnelle ont cité des facteurs tels que la fiabilité, la facilité d'utilisation et la banalité des Glock pour expliquer leur force létale.
Maintenant, avec tant de sang sur le bout de leur canons, je me demande ce que pensent les dirigeants, les actionnaires, les utilisateurs et les ouvriers de Glock, de cet instrument mortel ? Je vous laisse aussi vous poser la même questions...
Pour ma femme et moi, hier était un grand jour puisque c'était notre 48ème anniversaire de mariage ! Alors que nous nous rapprochons des « 50 ans » dans deux ans, si Dieu le veut, bien sûr, nous regardons le chemin parcouru ensemble au fil des ans.
Cela a commencé avec notre immigration aux États-Unis en 1977, moins de deux ans après notre mariage, avec les difficultés pour mon épouse de devoir apprendre l'anglais, s'adapter à une culture totalement différente et supporter mes fréquents voyages professionnels.
Dès le départ, ces circonstances n’ont pas facilité sa vie. Non seulement sommes-nous restés mariés jusqu’à présent (ce qui n’est pas forcément évident), mais avons eu également beaucoup de chance d’élever deux enfants formidables qui nous ont apporté autant de fierté que de satisfaction. De ce seul point de vue, les sacrifices antérieurs en valaient largement la peine.
Dans l’ensemble, nous sommes aussi restés en très bonne santé, constamment actifs et avons bénéficié d’une merveilleuse qualité de vie. Nous passons également beaucoup de temps ensemble et faisons des tas de choses que nous aimons en compagnie l’un de l’autre.
Nous ne pouvons qu'espérer que notre santé continuera à être bonne, nous laissera prendre le taureau (ou le bison dans ce cas) par les cornes encore longtemps, en nous permettant de profiter de nos années de retraite et, dans 24 mois, de passer le cap des noces d'or et d’aller encore plus loin !
Jusqu’aux JO de Sotchi, Jean-Claude Killy était mon héros, et c’est avec une certaine stupeur que j’ai réalisé qu’il y a deux jours, il venait d’avoir 80 ans !
C’est un gros chiffre que la plupart des gens ma génération, qui auront la chance de l’atteindre, en feront bientôt l’expérience.
Quelle catastrophe que Killy soit devenu pro-Poutine au cours de la dernière décennie, c’est triste, mais il n’est pas rare qu’un héros se transforme en méchant ou voit son bon jugement faire une embardée.
Une dévolution bien regrettable. Cela dit, bon anniversaire quand même, Jean-Claude !