Rampes, marches et vieillissement …

Vieillir est une expérience qui peut varier considérablement d'une personne à l'autre en termes de qualité et de confort, certains éprouvant moins de douleur et une plus grande facilité que d’autres. Je ne parle pas d’apparence physique, mais plutôt de bien-être général. 

Comme le dit souvent un de mes bon copains : « La recette d’une vie parfaite est de maintenir une santé parfaite le plus longtemps possible jusqu’à la fin. » 

Cependant, y parvenir est plus facile à dire qu’à faire. Indépendamment de nos souhaits d’avoir une santé mentale et physique optimale, nous sommes inévitablement confrontés à une transition sous la forme de déclins progressifs, représentés par des rampes inclinées (A) qui descendent et et une série de marches (B) de hauteurs variables, et souvent, une combinaison des deux phénomènes (C). 

Même si j'aime descendre des plans inclinés quand je skie, je n'ai pas l'intention de suivre une pente descendante pour le reste de ma vie car ce serait autant inconfortable que déprimant. Les marches, en revanche, sont préférables car elles nous permettent de maintenir une confort que nous apprécions pendant une période prolongée. 

Cependant, ce concept ne me passionne pas non plus. En fin de compte, faire un grand pas (D) à la fin peut être un scénario idéal pour ceux qui le font, mais pas nécessairement pour leur entourage. 

Par conséquent, il me semble que notre première priorité devrait être de nous préparer à une vie future qui correspond à nos préférences actuelles et sera capable de le reproduire le mieux possible. 

Personnellement, je trouve que l'idée du grand pas reste l'option la plus attrayante ...