Nous avons tenu un potager depuis ma retraite en 2006. Pendant toutes ces années, nous avons cultivé des fines herbes, des laitues et des fraises avec pas mal de succès.
C'était en fait jusqu'à ce que les arbres autour de notre maison continuent de pousser, invitant une faune toujours plus nombreuse (oiseaux, écureuils, lapins, chevreuils, cerfs et orignaux, entre autres créatures). Il y a trois ou quatre étés, nos fraises ont été nos premières récoltes ciblées.
Nous avons essayé tout ce que nous avons pu trouver pour chasser pies et merles, mais sans trop de succès. Les chevreuils aiment aussi nos fraises, préférant leurs feuilles, mais tirant quand même sur nos laitues et en grignotent quelques unes. Nous aurions pu utiliser une mitrailleuse, mais ne sommes pas allés jusque là.
Cette année nous avons enfin mis fin à la culture des fraise. Pour (presque) paraphraser les Beatles, « Our strawberry fields are no longer forever ». Pourtant, malgré ce genre d'adversité, nous avons préparé le potager et semé des laitues qui commencent tout juste à pousser.
Sauf qu'il y a deux jours, j'ai découvert les grosses empreintes de sabots laissées par un orignal qui passait par là, et j'ai vu cela comme un terrible signe avant coureur que l’été serait chaud avec tous ces cervidés se servant de notre jardin comme d’un restaurant en libre-service.
Nous vous tiendrons informés de l'évolution de ce conflit potentiel et vous dirons qui, entre l'espèce humaine et l'espèce animale, est susceptible de gagner !
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