Bien que le vaisseau se déplaça à 24 nœuds en moyenne, cette vitesse relative représentait quand même 45 km/h au sol, ce qui n’était pas négligeable.
Malgré cela, le temps à bord devenait long, ponctué par un mal de mer qui ne faisait qu’empirer au fur et à mesure que nous « descendions » vers l’hiver et sur une mer de plus en plus démontée.
Quand nos malaises allaient un peu mieux, notre vie était devenue totalement nocturne et nous ne nous réveillions guère plus tôt que pour prendre le repas de midi, si nous arrivions à la salle à manger avant que celle-ci ne soit pas pas déjà fermée !
En rétrospective, je suis heureux que Jean-Pierre n’ai pas réalisé qu’avant de quitter Santa Cruz, nous aurions peut-être eu le temps de traverser l’Afrique jusqu’à Durban en auto-stop, car je crains bien que ne serai plus là pour relater les faits !
Rarement, lorsque nous sortions sur le pont, c’était sur l’arrière, un peu à l’abri, pour observer le vidage des poubelles et la meute de prédateurs marins qui se battaient pour les restes qui sortaient des cuisines.
Pour distraire un peu les passagers pendant cette étape interminable, nous avions eu droit à un « exercice de sauvetage », le seul pendant tout le voyage du reste, comme cela est parfaitement bien dépeint sur cette photo.Non, je ne médite pas ; je dors profondément !
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