Je ne me souvient pas très clairement de notre escale à Ténérife, si ce n'est qu’un jour, nous avions peut-être loué une voiture en utilisant l’argent qu’on nous donnait pour les repas, comme nous l'avions fait en Sicile, mais je n'en suis même pas vraiment sûr.
Autant dire que le divertissement à bord du Galileo Galilei était une option tout aussi bonne que de débarquer en ville et d’attraper une insolation sous le soleil de plomb qui brûlait dans le climat tropical et semi-aride de cette île.Ce dont je me souviens, c'est que c'était en fait beaucoup mieux de rester sur la paquebot. En 1971, Santa Cruz, la capitale des Îles Canaries, était déjà une grande ville de plusieurs centaines de milliers d'habitants, juste derrière Las Palmas.
Nous ne nous trouvions qu’à seulement 210 kilomètres de la côte africaine, mais assez loin quand même de l'Espagne qui était 1300 kilomètres plus au nord, ce qui explique pourquoi nous n'avons vu aucun Espagnol ou Portugais monter à bord de notre navire.
Le pays était encore sous la dictature de Franco, et le grand port constituait une importante plaque tournante entre l'Europe, l'Afrique et les Amériques, avec des navires arrivant de tous ces pays. Bientôt, nous allions mettre le cap vers le sud, dans un hiver austral plus froid et probablement une mer bien plus agitée...
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