Alors que le temps devenait vraiment mauvais et que l'océan s’agitait de plus en plus, nous traversions l'équateur juste à temps pour notre solstice d'été qui deviendrait bientôt, à durée journalière égale, notre solstice d'hiver. Allez y comprendre quelque chose !
Comme avec tous les autres paquebots, le Galileo Galilei marquait l’événement en organisant une cérémonie de franchissement de l’équateur assez kitsch, censée être un rite d'initiation pour marquer la première traversée de l'équateur par ses passagers.
Les sources de cette tradition tradition avaient semble-t-il pour origine des cérémonies créée comme un test pour les marins chevronnés, afin de s'assurer que leurs nouveaux matelots seraient capables de savoir gérer les longues périodes difficiles qu'ils rencontreraient en mer.Les cérémonies de traversée de l'équateur, comme celle à laquelle JP et moi avions assisté très brièvement étaient très « kitsch », rappelant un peu les spectacle du style Club Med, mettant en vedette des personnages déguisés, censés représenter que la hiérarchie à bord était momentanément renversée, avec le capitaine perdant son autorité, au profit d'un individu déguisé de façon grotesque et incarnant Neptune, le tout, somme toute, assez puéril ...
Certes, cette diversion offrait à tous les passagers l'alibi de célébrer quelque chose en route pour l'Australie, et surtout, un moyen pratique de tuer un temps autrement sans fin au milieu de l'océan Atlantique, sous un ciel gris et une mer de plus en plus agitée.Nous nous sommes tous les deux penchés suffisamment (comme l'avaient fait les conscrits de Taninge en route pour Madagascar) afin de franchir la ligne de l'équateur sans être trop décoiffés et avons été récompensés par un beau diplôme !
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