lundi, septembre 30, 2019

Enfin seuls à Budapest !

Dans la matinée, après un ultime petit-déjeuner, nous avons fait nos adieux aux autres passagers rencontrées lors de notre petite croisière, et il a vite fallu vider les lieux, heureux de retrouver un peu d'indépendance et d'arrêter de trop manger et de trop boire pour un petit moment.

L’expérience de notre première croisière fluviale aura été bonne mais pas extraordinaire au point de vouloir la reproduire. Les cabines étaient minuscules, le bruit du moteur insupportable, le sens d’une certaine claustrophobie un peu dur à vivre et l’ambiance régimentaire du petit bateau pas tellement à notre goût. Bien qu’un peu trop riche, la nourriture était cependant excellente.

De la vraie bonne cuisine française, celle qu’il faudrait quand même éviter pour rester svelte et en bonne santé pour le reste de notre vie. Referions-nous une telle croisière ? Probablement pas. En notant notre expérience de zéro à dix, nous lui donnerions quand même un bon “huit”. En résumé, c'était bien, mais la prochaine fois, passons à autre chose. 

dimanche, septembre 29, 2019

S’y retrouver entre Buda et Pest

Alors que le reste de notre groupe avait décidé de faire une autre visite guidée de la ville avec la même guide incompétente de la veille, nous avons opté pour une échappée à bicyclette sous la supervision de Loïc, un Français installé à Budapest depuis quelques années déjà.

Ce dernier nous a donné son point de vue ouvert et très intéressant sur les lieux. Nous n'étions que 5 personnes à enfourcher nos vélos, ce qui en disait assez long sur la capacité et la volonté des membres d'une croisière de participer à des activités actives et stimulantes.

Nous avons parcouru beaucoup un espace impressionnant sur nos vélos assez rudimentaires et avons dû nous frayer un chemin à travers cet immense labyrinthe humain que constituaient les spectateurs venus encourager les concurrents du marathon de Budapest qui avaient choisi la même journée que nous pour parader dans les rues de la ville.

Parfois cela passait extrêmement juste, mais nous sommes malgré tout rentrés au bateau en un seul morceau, à temps pour le déjeuner. Dans l'après-midi, nous avons exploré la ville par nos propres moyens, avons commencé à trouver nos repères dans cette grande ville et commencé à comprendre quelle partie était Buda et quelle partie était Pest!

samedi, septembre 28, 2019

Pas toutes les mêmes, ces villes du Danube ...

Aujourd'hui, au réveil, nous nous sommes retrouvés dans la ville d’Esztergom, qui en fait était l’ancienne capitale de la Hongrie. Le seul intérêt des lieux était la cathédrale imposante qui domine l’endroit et que nous avons visitée, mais le reste de la ville nous a parue bien pauvre et totalement démunie d’intérêt.

Ce qui était intéressant, était que son agglomération s'étendait au delà de l’autre rive du Danube, en République slovaque. Elle non plus offrait guère plus d'intérêt que son homologue hongroise, juste au sud. Nous avons ensuite passé l'après-midi à Budapest après une merveilleuse entrée ponctuée par une vue inoubliable du Parlement devant lequel nous glissions soudainement.

Comme les autres villes visitées au cours de la croisière, l'actuelle capitale hongroise se situe de part et d’autre des rives du Danube et d'après beaucoup de visiteurs, serait l'une des plus belles villes d'Europe. Celle-ci nous a certainement beaucoup plu que Vienne, que nous avons trouvé trop froide, propre et sérieuse. Nous avons profité d’un peu de temps libre pour visiter la ville avant de retourner à bord du navire.
Après le dîner, nous avons été entraînées pour une visite de nuit par une très mauvaise guide, qui parlait un très mauvais français, ne connaissait pas grand chose à ce qu’elle nous faisait voir, semblait nostalgique des temps soviétiques et soudainement hissait notre guide viennoise sur un véritable piédestal !

vendredi, septembre 27, 2019

La guide touristique idéale ?

Pour les différentes visites touristiques que nous avons effectuées à Vienne, en Autriche, nous avons reçu les services d’une Française très talentueuse qui parlait mieux le français que ma femme et moi ne reverrions jamais de le faire, et parlait aussi un espagnol parfait pour les deux passagères mexicaines qui ont dû se sentir bien perdues au milieu de tant de francophones.

Cela dit, notre guide aurait été absolument parfaite si elle avait eu plus de meilleures compétences interpersonnelles, qui lui faisait évidemment défaut, si elle avait su mieux lire son audience qui souvent, voulait s'attarder sur des lieux ou des attractions qu’elle aimait.
Au lieu de s’adapter un peu mieux à ses clients, au lieu de tous nous pousser à suivre un emploi du temps un peu trop rigide, pas nécessairement du goût de la plupart des participants. Ce jour-là, nous avons visité à nouveau le célèbre palais de Schönbrunn à Vienne.

Dans l'après-midi, nous avons pris une pause qui nous était accordée pour faire une longue promenade sur les deux rives du Danube. La nuit, nous sommes rentrés à bord du navire et retrouvé ses horribles moteurs si bruyants. Nous nous sommes ensuite rendus à Budapest en passant devant la ville de Bratislava toute illuminée.

Cette nuit, c’était aussi le dîner de gala « kitch » sur le bateau et, pour l’occasion,  nous avons fait un effort particulier pour nous habiller un peu que d’habitude.

jeudi, septembre 26, 2019

Mon ami “Cowboy” était-il à Melk ?

Après une nuit très bruyante et peu agréable, nous nous sommes réveillés à Melk, une de ces villes médiévales qui bordent le Danube.

Juste avant de quitter les États-Unis, j’avais appelé mon ami "Cowboy" le jour de son anniversaire et il m’avait alors annoncé que lui et son épouse Robbie allaient naviguer sur le même fleuve à peu près au même moment sur un bateau autrichien appelé "Theodor Körn"...

Cowboy habitait autrefois à Park City et a récemment déménagé à Huntsville, une petite ville située à proximité d’Ogden, en Utah.


En sortant de notre cabine, je pouvais voir ce bateau en particulier juste devant le nôtre, mais je ne pouvais pas communiquer avec mon ami. Je réessayerai sans succès quand il arrivera à Budapest début octobre.

Peu de temps après, nous avons visité l'abbaye de Melk et avons été stupéfaits de voir trop en trop peu de temps. Appelez cette "surcharge d'informations". Nous sommes retournés à bord du navire et sommes allés à Dürnstein.

Nous avons profité d'un peu de temps libre pour explorer ce village pittoresque et son église de style baroque, rendue célèbre dans la région de la Wachau par la légende du roi Richard Cœur de Lion. Ma femme et moi étions dans la minorité de ceux qui étaient assez sportifs pour gravir les ruines du château qui surplombe la petite ville.

En descendant, nous avons été trempés mais avons survécu à la douche inattendue. Après avoir séché nos vêtements avec le sèche-cheveux de la cabine, nous avons poursuivi notre route pour Vienne et, à notre arrivée, nous avons été récompensés par une visite nocturne de Vienne, une ville vraiment magnifique.

mercredi, septembre 25, 2019

Tous à bord du… France!

Nous avons quitté Salzbourg dans la matinée et avons conduit en direction de Passau, à travers des paysages absolument charmants.

Bien évidemment, nous nous sommes fourvoyés dans l'une de ces déviations typiquement allemandes, que l’on appelle «Umleitung», mais nous avons tout de même réussi à nous en extirper et sommes arrivés à notre bateau de croisière avec suffisamment d’avance.
Ce bateau qui se nommait le France, comme le fameux transatlantique est petit, étroit et destiné aux croisières fluviales. Nous avions décidé de faire une croisière sur le Beau Danube Bleu.

Nous nous sommes embarqués en milieu d'après-midi, avons découvert nos minuscules cabines et avons pris un pot de bienvenue en rencontrant tout l'équipage du bateau, qui appartient à une société de Strasbourg, et dont la clientèle comme vous pourriez le deviner. est principalement francophone, composées à moitié de gens de l’hexagone et de canadiens français.

Ce qui fut assez choquant fut de découvrir que l’âge moyen des passagers tournait autour des 70 ans. La plupart faisaient partie de deux grands groupes, l'un issu d'une promotion de l'école des «Art & Métiers» et l'autre du groupe de québécois accompagné de leur guide.

Les voyageurs indépendants dont nous faisions partie étaient en quelque sorte perdus entre les deux et laissés pour compte. Sans que l’on nous pose de trop questions,  nous avions étés sommairement appairés avec Serge et Annick, un couple de Français encore plus âgés que nous, et avons fait tout notre possible pour que ce couplage fonctionne dès notre premier repas ensemble.

La seule pire nouvelle est que le bateau étroit était également extrêmement bruyant la nuit, ce qui allait avoir un effet désastreux sur notre fatigue du jour précédent et notre terrible décalage horaire.

Les gens du New Jersey qui nous avaient si bien vendu la croisière avaient aussi su passer sous silence le terrible emplacement de notre cabine par rapport aux moteurs ...

mardi, septembre 24, 2019

Belle journée à Salzbourg

Nous avons passé une horrible et courte nuit dans notre hôtel, qui était très vieux sans être charmant et avait le lit le plus affreux que nous n’ayons jamais expérimenté de toute notre vie commune (ma femme a dû dormir sur le canapé et j'ai dû dormir en travers sur cet horrible matelas afin d’atténuer son profil en montagnes russes).

Il nous a alors fallu convaincre le personnel de nous changer de chambre, ce qui fut fait dès la nuit suivante. Au matin, nous avons exploré la ville à pied et malgré toute la tension et la fatigue de la veille, avons réussi à bien profiter de notre expérience.

Rupert est le saint patron de la province de Salzbourg et sans même le savoir, cette journée tombait juste sur la Saint Rupert, la fête patronale.
Quelle chance! La ville de Salzbourg qui déborde déjà de son charme typiquement autrichien était toute là, en liesse, avec toute sa population locale au rendez-vous, chantante et buvant de la bière au rythme de l'accordéon et de la polka.

Une chose est certaine, ces sacrés Autrichiens savent s’amuser et savent mettre de l’ambiance!

lundi, septembre 23, 2019

Le stress du voyage

Quand on voyage peu,  beaucoup, il est facile d’oublier que des choses désagréables arrivent à se produire.
C’est exactement ce que nous avons vécu lorsque nous avons effectué notre vol aller entre Salt Lake City et Paris; après avoir atteint notre première destination, nous avons réalisé que notre vol vers Munich avait été annulé sans solution de remplacement apparente.

Il nous fallu attendre environ 9 heures jusqu'à la fin de soirée, pour être mis sur un vol qui devait nous conduire à notre destination, vers 23 h 30.

À ce moment-là, nous il nous a encore fallu louer une voiture pour nous rendre à Salzbourg, en Autriche et quand nous y sommes arrivés à 2 heures du matin, il pleuvait des cordes, faisait très noir et nous avons eu bien du mal à trouver notre hôtel.

Tout cela pour dire que voyager implique un certaine incertitude qui demande toujours une marge de sécurité obligatoire si l’on veut éviter le stress du voyage. Cela semble bien compliqué, mais pourtant si vrai!

dimanche, septembre 22, 2019

Quand les enfants font honte aux politiciens …

Tout a commencé après la fusillade au lycée de Parkland, en Floride, et cette semaine, la tendance se poursuit avec le réchauffement climatique et les manifestations de masse d'enfants. 
Oui, d’enfants. Ce ne sont pas des adultes ni même de jeunes adultes qui disent à nos élus qu’ils ne sont pas à la hauteur de la tâche pour laquelle ils ont été élus.

Ceci est bien sûr symptomatique du fait que l’électorat est plus préoccupé par le fait de se la couler douce, de ne penser qu’à s’amuser et d’être trop absorbés par les médias sociaux, au lieu de faire attention à la politique et au travail que nos élus ne sont pas fichus de faire.

Honte à nos politiciens et à nous tous !

samedi, septembre 21, 2019

Mon survêtement Adidas

Tout comme Fidel Castro, j’ai toujours été assez fidèle aux survêtements Adidas. Depuis que j'ai cessé de courir régulièrement, je ne porte presque jamais mon ensemble, mais je l'ai enfilé en vitesse aujourd'hui car le temps était pluvieux et déplaisant.

Je l’ai mis pour récolter les dernières salades qui se trouvent encore dans le potager. Quand je suis rentré à la maison, j’ai vu mon reflet dans la porte d’entrée vitrée et j’ai soudainement réalisé que la veste ne correspondait pas tout à fait au bas de l’ensemble.

Sauf s'ils avaient été conçus par un crétin daltonien, les deux pièces devaient avoir été rechangées à la naissance et je ne m'en étais jamais rendu compte depuis que je possède le survêtement. Ma femme non plus, du reste, elle qui ne manque jamais de remarquer des anomalies aussi grinçantes que celle-ci.

Inutile de dire que mon amour inconditionnel pour cette tenue en a pris un coup énorme aujourd'hui. Vais-je continuer à le porter ? Probablement parce que, au fond de moi, je suis aussi défiant et iconoclaste que Fidel !

vendredi, septembre 20, 2019

Apprentissage san fin avec Google Maps !

Aujourd'hui, alors que j'étais en train de planifier un voyage, j'ai découvert par hasard la disponibilité de « Mes cartes» sur Google, qui permet d'utiliser leurs cartes comme outil de planification de voyage en créant une carte personnalisée et en ajoutant des points de repaire pour tous les emplacement que l’on va visiter.

Non seulement c'est un là un excellent outil, mais c’est un produit Google qui vaut la peine d’être découvert et qui peut être utilisé de multiples manières: que ce soit à partir du brainstorming initial jusqu’à la création d'un itinéraire de voyage, en passant par son partage avec ses compagnons de route, puis à partir de là, pour naviguer sur le pouce.

Mon seul problème est que le temps me manque pour bien assimiler et exploiter cet outil, mais je ferai tout mon possible pour apprendre à vitesse « Grand V ! »

jeudi, septembre 19, 2019

Payer, pour se garer à Solitude

Mardi, la petite station de ski Solitude, tout près de Park City, en Utah, a annoncé qu'elle allait introduire le stationnement payant pour l’hiver.

Les voitures avec un ou deux passagers paieront 20 dollars pour se garer pour la journée. Trois passagers ne payeront que 10 dollars, alors que quatre ou plus n’auront que 5 dollars à débourser. Optionnellement, un forfait de stationnement saison sera offert à 150 dollars pour ceux qui skient assez souvent.

En plus, les détenteurs du forfait Ikon pourront se garer à l’entrée du Canyon et utiliser gratuitement le service de bus de Salt Lake jusqu’à Solitude. C’est ce que je vais faire. L’idée est de réduire la circulation automobile dans le Canyon et d’encourager les skieurs à faire du covoiturage ou à prendre le bus, ce qui est nécessaire.

Jackson Hole a toutefois un meilleur programme de stationnement qui coûte 20 dollars par voiture jusqu'à deux passagers mais devient gratuit au dessus de trois passagers ou plus.

La circulation automobile est un énorme problème et des solutions sont nécessaires, telles que des systèmes de transports en commun améliorés, le covoiturage, ou la « résurrection » de l’idée d’une liaison skis au pieds entre Park City les deux canyons voisins de Big and Little Cottonwood, ou vice-versa.

Pourtant, ce qui apparaît comme une maladresse flagrante de la part de Solitude, est que ce parking payant aurait du être annoncée avant la vente des forfait au printemps, pas maintenant. Cela enlève beaucoup au forfait Ikon tous ceux qui habitent dans de la vallée de Salt Lake City et même pour les gens de Park City qui, comme moi, ont acheté ce forfait sans connaître ces nouvelles dispositions.

Solitude affirme « qu’une partie des recettes sera reversée » à Breathe Utah, un organisme à but non lucratif qui s’investit dans l’amélioration de la qualité de l’air tout autour de Salt Lake City. Cela montre aussi que cette nouvelle politique de parking payant de la part de Solitude n’est pas aussi désintéressée que ça, et que la station devrait verser la totalité des recette, moins les frais de gestion de stationnement, pour que le geste reflète vraiment les raisons avancées par la station.

mercredi, septembre 18, 2019

Puma de mes rêves

Au cours des dix dernières années, il ne s’en est pas passé une pendant laquelle plusieurs individus prétendent avoir aperçu des pumas un peu partout dans Park City.

Bien que ce soit ma 35ème année dans ce lieu de résidence, je n’ai jamais vu un seul de ces félins se balader autour de chez moi ou dans la nature lors de mes randonnées, de mes balades en VTT ou quand je skie.

Au temps du téléphone-appareil-photos qui est devenu incontournable, je reste sceptique quand des gens rapportent avoir fait de telles observations sans preuve photographique. Sans aucun doute, ce sont des citadins qui ne savent pas vraiment faire la différence entre un chat, un raton laveur, un renard ou un coyote.
Quoi qu’il en soit, la nuit dernière, j’ai enfin aperçu un véritable puma, sur le toit de ma maison, alors que je sortais de mon garage. Un détail important est qu’il s’agissait d’un rêve.

Un cauchemar en fait, mais qui m'a bel et bien réveillé à 1 heure du matin et a gâché les deux heures de sommeil suivantes au cours desquelles j'ai gardé les yeux grands ouverts au lieu de dormir comme un bienheureux.

Maudits soient les pumas et les rêves qu’ils amènent !

mardi, septembre 17, 2019

Principes tout simples pour vivre bien ...

J'ai trouvé un article dans le magazine Inc. sur certains principes qui pourraient être utiles afin de transformer nos habitudes de vie. Bien que cette liste comptant 10 traits soit un peu arbitraire, ceux-ci étaient écrit dans un style négatif, « ne fais pas ceci ou cela », que j’ai traduit à la place en actions positives. 
1. Prendre ses responsabilités
Il est important de toujours assumer l'entière responsabilité pour tout ce que l’on fait et de ne pas blâmer les autres, les circonstances ou la chance. En fait, prendre ses responsabilités, c'est d’accepter de toujours apprendre et de bien se souvenir de précieuses leçons.

2. Se libérer du désir de tout contrôler 
Ce que nous décidons nous-mêmes est plus important que ce que nous attendons des autres. Le seul élément que nous contrôlons réellement est nous-mêmes et nous ne devrions jamais gaspiller notre temps et nos énergies à essayer de contrôler d’autres personnes ou des circonstances sur lesquelles nous n’avons aucune influence.

3. Rester toujours humble 
Ce n’est pas parce que les gens aiment notre maison, notre voiture ou nos signes extérieurs de succès qu’ils nous aiment vraiment. Toute relation bonne et enrichissante doit être basée sur la substance et non sur les apparences matérielles. Apprenons à être vraiment nous-mêmes.

4. Demeurer flexible 
Nous devons être suffisamment souples pour abandonner les idées, les concepts ou les biens qui peuvent nous empêcher de progresser et ne valent pas le stress qu’ils peuvent nous occasionner. Souvent, un changement de perspective et de conditions matérielles peuvent constituer un moyen sain d'apprendre et de croître encore plus.

5. Écouter attentivement 
Il est toujours tentant d’interrompre et nous le faisons souvent parce que nous ne voulons pas perdre ce que nous pensons être le fil d’une idée précieuse, ni abandonner un élément majeur auquel nous sommes attachés. Cependant, interrompre est impoli et signifie « Je suis davantage intéressé par ce que je dit que par ce que vous me racontez ».

6. Résoudre les problèmes 
Le fait de pleurnicherie peut faire du bien à son auteur, mais n'est n’apporte rien à celui qui doit écouter ce genre de doléances. Se plaindre n'aide pas à améliorer une mauvaise situation. C’est en fait une perte de temps et d’énergie qui ne résout jamais complètement la situation à laquelle on est confronté.

7. Comprendre et compatir 
Nous sommes tous différents et avons des perspectives diverses ; nous vivons donc nos vies très différemment les uns des autres. Qui doit à le droit critiquer ce qui est différent de notre façon de gérer notre existence ? Valorisons plutôt nos différences et découvrons leurs enseignements…

8. Ne conseiller que si on le demande
Plus nous vieillissons, plus nous prenons de la bouteille et plus nous pensons avons accompli de choses, plus nous tendons à penser que nous sommes omniscients et avons le droit d’ordonner les autres comment vivre leurs vies. Les destinataires des conseils que nous proférons nous entendent mais ne nous écoutent pas. Attendez toujours d'être sollicité avant de donner des conseils.

9. Vivre dans le présent 
L'expérience passée est précieuse. Tirons les leçons qui s’imposent de nos erreurs et de celles des autres, et laissons vite tomber. Quand des problèmes surviennent, quelle belle occasion d'apprendre quelque chose de nouveau ! Quand quelqu'un fait une erreur, quelle bonne occasion d'être gentil, de savoir pardonner et comprendre. Le passé nous forme mais ne nous définit pas.

10. Garder courage 
La peur est une affliction qui ruine nos vies. nous avons tous peur de ce qui pourrait ou ne pourrait pas arriver, de ce que nous ne pouvons pas changer, ou de ce que nous ne pourrons pas faire, ou encore de la façon dont les autres pourraient percevoir tout ça. Cela favorise les hésitations et les occasions manquées, toutes avalées par le temps qui passe inexorablement. Ne tardons plus, saisissons plutôt l’occasion au vol et faisons cela maintenant !

lundi, septembre 16, 2019

Excursion au pied de Thaynes

Le week-end dernier, nous avons sauté sur le télésiège de Crescent, l’une des principales remontées mécaniques de Park City, et nous sommes rendu à pied jusqu’au bas du télésiège de Thaynes, qui se trouve juste là où était située l’ancienne mine de Crescent et son énorme terril.

La balade d’un peu plus de 5 km aller-retour est facile, presque plate et nous a conduit au bas de ma piste préférée de Park City. Pas une autre âme dans les parages, temps beau et frais et il encore bien difficile d’imaginer que dans environ trois mois, je skierai sur cette pente !

dimanche, septembre 15, 2019

Davantage à propos du débat Démocrate ...

D’abord trois heures, c’est beaucoup trop long pour un débat politique de cette catégorie et pour la moitié occidentale du pays, celui ci est tombé au beau milieu de l’heure du dîner. Dix personnes sur un plateau sont au moins quatre de trop et plus on en rajoute, moins ça fonctionne.

Seuls 14 millions de téléspectateurs sur 250 millions d’électeurs ont suivi le débat, mais même si la moitié de la population vote pour le parti démocratique, cela ne représente que moins de 12% de cet électorat. Bien entendu, à l'exception de Yang, tous les candidats ont été ou sont des élus. Disons qu’ils viennent tous de la classe politique et font donc partie de ceux qui n’ont pas inventée la poudre !

Nous nous attendons toujours à trouver chez nos politiques des personnalités du genre Bill Gates, Elon Musk, Mike Bloomberg ou Jeff Bezos, mais cette même classe politique flotte dans une catégorie bien inférieure en matière de discernement et de bon sens.

Je l’ai déjà dit, je le répète, plus de 70 ans, c’est trop vieux pour diriger le pays. Nous avons plutôt besoin de l’énergie, de l’imagination et du courage des gens âgés entre 40 et 50 ans. Malheureusement, à part O’Rourke qui veut retirer les armes d’assaut des mains de ceux qui sont assez stupides pour les acheter, le reste du groupe est trop mesuré et calcule beaucoup trop.

Biden a amplement démontré aux gens normaux et intelligents qu'il n'avait pas sa place dans ce débat et pourtant, les médias sont malheureusement incapables de le voir et d'accepter cette triste réalité. Trump démolirait Biden dans les 10 premières minutes de débat.

À part les « vieux » Sanders et Warren, aucun autre candidat n'a de « grandes idées ». La santé publique en constitue un exemple parfait. Ce n’est pourtant pas sorcier ! Nous avons aux États-Unis un modèle parfait avec Medicare qui fonctionne a merveille. Je suis très bien placé pour en parler !

Dans le même ordre d'idées, Sanders et Warrens ont tous les outils à leur disposition pour nous dire combien cela coûterait et devrait pouvoir nous expliquer comment ils comptent payer pour cela. Si cela ne suffisait pas, imitons ce que font les Canadiens, les Britanniques et même les Français.

Je sais que personne n’admire les Français en dehors de la gastronomie, du vin et du fromage, mais mes compatriotes ont le meilleur système de soins de santé au monde. Si les Français peuvent le faire, les États-Unis devraient au moins pouvoir atteindre leur niveau.

Arrêtez vos conneries chers Démocrates, on efface tout et on recommence !

samedi, septembre 14, 2019

Troisième débat des Candidats Démocrates

Jeudi soir, nous nous sommes préparés à regarder ce troisième débat avec des attentes assez élevées, mais après trois heures de spectacle, nous n’avons ni entendu, ni vu quoi que ce soit qui puisse considérablement changer la donne dans un sens ou dans l’autre.
À mon humble avis, Warren a fait ce qu’elle devait faire pour maintenir son élan, Biden a gardé la tête en dehors de l'eau en évitant une grosse gaffe, mais Sanders avait vraiment l'air vieux et fatigué. Je continue de penser que ce trio de tête est bien trop vieux à mon goût.

J’ai trouvé qu’O’Rourke avait réalisé une assez bonne prestation, tout comme Castro; les deux pourraient avoir avancé d'un cran. Klobuchar m’a également fait une meilleure impression qu’ à l’accoutumée alors que Buttigieg et Booker n’ont pas fait grand chose pour faire avancer leurs dossiers. Yang m'a fait bâiller et Harris s'est tirée une balle dans le pied avec son humour discutable.

Il me semble que lorsque les trois premiers leaders se fondront en deux candidats viables, Biden risque de souffrir davantage, car les électeurs qui soutiennent Harris, O'Rourke, Castro et Buttigieg iront vers Warren (je ne pense pas que Sanders puisse aller bien loin et ses supporters iront aussi vers Warren), quand aux supporters de Booker et de Klobuchar, ceux-ci porteront leurs voix sur Biden.

Mon sentiment est que Warren gagnera la sélection, mais devra abandonner une grande partie de son programme trop à gauche si elle obtient sa nomination et espère déboulonner Trump.

vendredi, septembre 13, 2019

« On verras ce qui se passera »

Chaque fois qu'on pose une question à Trump, il se distingue en donnant une réponse vide, faite d'un tas de mots collés ensemble qui n’arrivent même à former une phrase intelligible, et il termine souvent par une non-réponse du genre : « On verras ce qui se passera ».

Cette phrase vide semble fataliste et se trouve le plus souvent totalement détachée de la question posée, et de sa responsabilité de chef d’état. Par exemple, on lui a demandé lundi après-midi si les États-Unis se dirigeaient vers une guerre contre l'Iran. Il a répondu: « J'entends des tas de choses à propos de l'Iran. S'ils font quoi que ce soit, ils vont souffrir. On verras ce qui se passera avec l'Iran ».


C’est maintenant classique, quand on pose une question à Trump, il se contente de répondre: « Que voulez-vous, c’est comme ça ». Comme il ne connaît pas suffisamment le sujet des question qui lui sont posées, il reste vague ou ne s’engage jamais. Il essaie juste de montrer qu’il s’y connaît et qu’il très bon à improviser en prononçant des phrases préfabriquées qui ne font pas le moindre sens. En fait, le roi Donald Trump est absolument nu.

Aujourd'hui, nous nous demandons tous s'il aura le culot de rester encore quatre ans de plus. J'espère sincèrement que non, mais comme l’idiot qui ne cesse de répéter : « On verras ce qui se passera. »

jeudi, septembre 12, 2019

Un bureau bien rangé

C'est Albert Einstein qui a dit : « Si la vue d'un bureau encombré évoque un esprit encombré, alors que penser d'un bureau vide ? »

Il n’est pas nécessaire de lire entre les lignes pour comprendre qu’un bureau désordonné est tout simplement un signe de génie, surtout si vous saviez à quel point les bureaux de Mark Twain, Thomas Edison, Albert Einstein et Steve Jobs étaient en désordre.
Hier, en tout cas, et sous pression conjugale, j’ai enfin mis de l’ordre dan mon bureau et cela m’a prit tout l’après-midi. Même s’il le travail n’est pas encore tout à fait terminé, je me sens maintenant extrêmement satisfait et je me suis même laissé aller jusqu’à me considérer comme un petit génie.

C’est fou comme l’auto-satisfaction peut être contagieuse !

mercredi, septembre 11, 2019

Peur de reprendre une activité ?

À chaque saison, à mesure que nous vieillissons, la fin et le début d’activités saisonnières comme le ski en hiver ou le vélo au printemps, entraîne presque toujours une certaine crainte ou une forme de réticence chaque fois que nous devons reprendre un sport exigeant sur le plan physique ou demandant un certain courage.

Nous devons littéralement nous pousser, je dirai même nous forcer si vous préférez, sinon la reprise de l’activité sera reportée ou n’aura tout simplement pas lieu.

Comment expliquer cela ? À mon avis, le corps qui vieillit est plus malin qu’on croit ; il apprécie encore la qualité des actifs qui lui restent et préférerait nous voir nous cantonner dans des activités sans aucun danger et hors de portée de tout ce qui pourrait nous nuire.

C’est une forme d’instinct de survie, exactement comme quand on avait 17 ans, on ne réfléchissait guère avant de sauter un mur de deux mètres de haut. Aujourd’hui, nos gestes trop téméraires sont automatiquement et systématiquement inhibés, ce qui est souvent une vertu que nous n’apprécions pas assez.

Dans le cas de sports ou de passe-temps favoris assez risqués, il s'agit simplement d'un avertissement ou du moins d'une suggestion providentielle pour envisager une alternative beaucoup plus sûre ou dépourvue de danger. Écoutez bien ce que vous suggère votre esprit, allez y lentement et tout devrait bien se passer ...

mardi, septembre 10, 2019

Pourboire coercitif

Hier, nous avons fait laver nos fenêtres. Je ne le fait plus moi-même car la hauteur est trop elevee et l’échelle trop lourde.

Ainsi, pour la deuxième année consécutive, la même entreprise a effectué le même travail et, bien entendu, nos attentes étaient les exactement les mêmes. Cela aurait fonctionné si les deux laveurs de vitres qui nous avaient été envoyés étaient aussi motivés et avaient autant de savoir-faire que ceux de l’an précédent, mais ce ne fut pas le cas.

La continuité, tout comme la perfection, sont appréciables mais jamais garanties. Cela dit, nous avons fait part de notre mécontentement, demandé à cette pauvre équiper de refaire quelques vitres et quand j'ai reçu la facture électronique pour le travail effectué, j'ai remarqué qu'un pourboire était « suggéré » au bas du document, juste avant le total.

On y lisait 10%, 15%, 20%, 25% et plus. Maintenant, laissez-moi vous demander pourquoi devrais-je laisser un pourboire à mes laveurs de carreaux (surtout si le travail est minable), à ceux qui changent mes filtres à eau, entretiennent ma chaufferie, etc. ?  Tous reçoivent un salaire et si ce dernier est insuffisant, leur patron devrait les augmenter, même si, à la fin, je suis facturé davantage.

Dans ce cas particulier, je trouve que cela a tout de la mendicité et que je suis en train de me faire « rouler ». Les 20% de pourboire qu’on me demande au restaurant me suffisent amplement. Qu'en pensez vous ?

lundi, septembre 09, 2019

Aider une mémoire défaillante

Je ne sais pas si je suis le seul à souffrir de trous de mémoire, mais je dois souvent prendre des notes à propos de petites choses sans grande importance que je dois faire ou auxquelles je dois me rappeler, si je ne veux pas tout oublier quelques secondes plus tard.

Je pense que cela n’était pas le cas autrefois, c’est pourquoi j’imagine que c’est là un autre signe que je ne rajeuni plus.

Toutes ces petites notes me sauvent la mise et je commence à prendre l’habitude de tout consigner par écrit pour ne pas oublier une bonne idée ou à faire quelque chose d’important.

Dieu merci, j’ai plein de stylos, de crayons et de bouts de papier sous la main, et il y a toujours mon téléphone portable dans la poche pour aider cette vieille mémoire qui s’essouffle !

dimanche, septembre 08, 2019

Se tuer à la tâche ?

Après ma difficile ascension du mont. Timpanogos, et mon désir d'améliorer mes prestations l'an prochain, je me demande quand mème si je ne risque pas de tomber dans le piège d’en faire « trop » et, ce faisant, de détruire mon corps et ne pas pouvoir mourir en « bon état ».
Je ne veux certainement pas tomber dans la catégorie des accros du sport, de tous ces gens qui, comme le disent les « psys », sont généralement motivées par un besoin de vouloir tout contrôler, même si cela peut aller jusqu’à y laisser la peau contre des performances « extrêmes ».

Ces « accros » ont aussi des profils de « gagneurs » dans leur vies professionnelles (j’étais un peu comme ça, mais cela m’a bien passé !)

En résumé, je n’ai aucune intention de détruire le peu qui marche encore chez moi, mais j’ai quand même du pain sur la planche et une bonne marge de manœuvre pour améliorer mes piètres performances !

samedi, septembre 07, 2019

Mt. Timpanogos, la longue marche

En début de semaine, après trois ans d’interruption, j'ai décidé une fois de plus de gravir Mont Timpanogos, en compagnie de ma fille. Très vite, j’allais découvrir la différence que peuvent faire juste quelques années sur ma performance de grimpeur septuagénaire.
Auparavant, cette grimpette estivale avait toujours constitué une expérience plutôt éprouvante, mais cette fois, celle-ci s’est transformée en longue et douloureuse agonie. Mon sac à dos était trop lourd, le sentier trop raide et le soleil trop chaud.

Bien sûr, cela venait s’ajouter au fait que lorsqu’on atteint le sommet, il n’existe pas de solution facile pour descendre. Pas de « zip-line », ni d'hélico ou de parapente. Tout ce qui a été fait à l’aller doit être obligatoirement répliqué au retour, mais là, il ne reste plus d’énergie capable de soutenir les importants efforts encore nécessaires.

Au final, nous sommes malgré tout arrivés au pied de la montagne et je me suis promis de m'entraîner plus sérieusement pour bien faciliter ma prochaine et 11ème ascension !

vendredi, septembre 06, 2019

Hirscher: l’art d’annoncer sa retraite

Beaucoup trop de skieurs attendent trop longtemps avant d’annoncer leur retraite, en tentant de grappiller quelques victoire supplémentaires, en s’efforçant de faire durer leur parrainages un peu plus longtemps et en finissant trop souvent par transformer leur brillante carrière en mort à petit feu caractérisée par une longue et pénible agonie, qui fini par gâcher leur image.

Ted Ligety en est un exemple typique. Bien sûr, Hirscher, ce grand champion avait les atouts pour s’offrir un départ sur un point d’orgue, tout comme l’avait fait Jean-Claude Killy il y a cinquante ans, parce qu'il a eu aussi l’intelligence de comprendre que sa « marque » ou son image globale était trop à risque en comparaison de quelques dollars de plus, récoltés ça et là. Félicitations, Marcel, tu auras été le meilleur de A jusqu’à Z !

Tu as eu le courage nécessaire pour partir au pinacle de ta gloire, mais le courage, Marcel Hirscher, lui connaît bien ...

jeudi, septembre 05, 2019

Mais que gagnent les skieurs ?

Je me suis toujours demandé ce que gagnaient les meilleurs skieurs alpins par rapport à d’autres sportifs professionnels. Récemment, Ski Racing, le magazine américain de la compétition à ski, s’est penché sur le sujet, mais n’a rien apporté de nouveau.

L'article évoquait Mikaela Shifrin et son passage au-delà du millions de dollars en prime de course cette saison (Marcel Hirscher n'est arrivé qu’à la moitié de cette somme). Bien sûr, les gains records de Shifrin ne tiennent pas en compte de ses contrats avec Barilla, Longines et Adidas.

Les sponsorships, bien sûr, représentent la plus grande portion des revenus de ces grands champions. À titre d’exemple, la joueuse de tennis, Naomi Osaka, a totalisé 25 millions de dollars à ce jour, y compris 8,3 millions de dollars de primes, tandis que Serena Williams a gagné près de 30 millions de dollars avec seulement 4,2 millions de dollars en prime.
Comme le dit Lindsey Vonn, dans l’article en question: « Si vous ne faites pas partie des 5 ou 10 meilleurs skieurs mondiaux, il faut presque avoir un autre boulot pour vivre ». En fait, seuls les alpins gagnent leur vie par rapport aux autres skieurs.

En ski de fond, le meilleur athlète a gagné moins de 180 000 dollars la saison dernière et les freestylers ne peuvent guère compter que sur ce qu'ils gagnent aux X-Games ou sur le circuit Dew.

Bon, tout cela ne nous dit toujours pas combien Shifrin et Hirscher gagnent au total.

Je suppose que cela pourrait se monter maintenant autour des 6 millions de dollars pour l'américaine, si l’on tient compte de son récent contrat avec Adidas, et 12 millions de dollars pour l'autrichien qui soit-disant a une fortune personnelle de 200 millions de dollars.

Et toi, qu’en pense-tu ?

mercredi, septembre 04, 2019

Première sortie en VTT !

En ce lundi qui était aussi un jour férié, j'ai saisi l’occasion pour m'échapper sur mon vélo tout-terrain. C'était ma première sortie de la saison.

Bien sûr, je n’ai plus 60 ans et chaque mètre de dénivelé gagné coûte beaucoup plus d’énergie qu’autrefois, mais au bout du compte cela valait bien chaque coup de pédale ! Les conditions n’étaient pourtant pas parfaites.

Quand j'ai quitté la maison à 10h24, il faisait déjà trop chaud, mais j'ai pris mon temps pour monter (je n'avais guère le choix), j'ai vu près de 100 autres vététistes, essentiellement des familles et leurs enfants, ce qui était plutôt encombré, mais je suis rentré chez moi intact et - le plus important - avec l’envie de remettre ça dès que possible !

mardi, septembre 03, 2019

Talent, expérience, maturité et opportunités

Le succès se situe souvent à l'intersection de ces quatre paramètres et, en fonction de leur dosage, lorsque les facteurs temps et chance sont associés à la recette, ceux-ci vont souvent générer des résultats allant du succès éclatant à l'échec cuisant.
Donc, en fait, ce quatuor n’est rien sans l’impact d’un bon timing et du coup de pouce que fourni la bonne fortune. Bien sûr, vous pourriez dire que les opportunités contiennent ces mêmes éléments de chance et de timing, mais cela n’est pas obligatoire.

Tout au long de ma vie, les opportunités se sont souvent présentées alors que je manquais terriblement d'expérience et de maturité, mais il semble que le peu de talent que j’avais ait compensé leur absence. Cependant, il est également vrai que beaucoup de chance et un bon timing ont souvent apportés la cerise sur le gâteau.

Je ne m'attarderai pas sur les batailles que j’ai du livrer, les souffrances qu’il m’a fallu endurer et tout le travail acharné que cela a pu demander, mais j’imagine que ce n’était qu’un peu plus de carburant nécessaire pour parfaire le tableau !

lundi, septembre 02, 2019

Achat à contrecœur

D’habitude, J'éprouvais une montée d’enthousiasme en fin d'été, dès que je pouvais acheter nos forfaits de ski en vue de la saison d'hiver.  J’anticipais une saison remplie de joie et d’aventure, l’expérience de nouvelles remontées mécaniques, de nouvelles pistes de ski et plein d’autres nouveautés. Plus maintenant.

Depuis que Vail Resorts a acheté Park City Mountain (PCM) en 2013, l’entreprise avait fait un effort initial considérable afin de moderniser les remontées mécaniques et autres facilités sur l’ensemble du massif, avant de cesser tout nouvel investissement, laissant telles quelles de nombreuses remontée mécaniques dignes du tiers-monde, mais sûrement pas au niveau « classe mondiale » que revendique Vail Resorts.

Cela, bien évidement, pourrait etre la preuve que Vail a eu les yeux plus gros que le ventre en achetant une station aussi vaste que PCM, et que ce groupe est aujourd’hui malheureusement incapable de bien la gérer et de la mettre au goût du jour comme cela devrait être le cas.

Espérons que Mike Goar, son prochain directeur général sera peut-être en mesure de comprendre ce que Bill Rock (celui qui est en place en ce moment) n’a pas été capable d’assimiler, et de faire ce qu’il faudra afin de me réconcilier avec un domaine skiable que j’aimais beaucoup, mais que je commence aujourd'hui à détester.

dimanche, septembre 01, 2019

Le projet sans fin

En 1989, nous avions décidé de faire bâtir la maison de nos rêves et avions confié sa conception à un architecte de Park City, en espérant qu’il sache la créer de manière autant innovante qu’originale. Nous avions tellement confiance en son savoir-faire que nous lui avions laissé carte blanche.

Ce devait s’avérer être une lourde erreur, car il nous avait pondu une maison beaucoup plus grande que ce que nous avions en tête, et comme le processus était déjà bien avancé, il n’était plus possible de le réduire par simple photocopie.

Non seulement cela, mais nous avions également eu la mauvaise idée de planter cette nouvelle demeure au beau milieu des deux parcelles que nous avions achetés. Nous aurions dû construire sur l’une d’entre elle et laisser l'autre vacante. J’imagine que c’est en faisant des erreurs que l’on apprends le mieux !

Nous avons fini par rester 12 ans dans cette grande maison de 450 mètres carrés habitable, et après que nous l’ayons vendue, nos acheteurs y avaient apporté quelques améliorations ça et là, avant de la revendre deux ans plus tard à une veuve du 11 septembre et à ses deux fils.

Celle-ci est restée dans l’habitation pendant 13 ans, et l’a vendue à un entrepreneur en bâtiment local. Ce dernier a investi une importante somme d’argent en portant la surface habitable à 590 mètres carrés et l’a cédé l’année dernière pour plus de 4 millions de dollars à un riche retraité de Silicon Valley.

Ces derniers mois, ce nouveau propriétaire visiblement toujours insatisfait de cette maison, a procédé à poursuivre son agrandissement vers l’ouest, portant ainsi la superficie du logement à près de 1 000 mètres carrés en prenant aussi soin de chambarder le jardin de telle sorte que l’ensemble a désormais l’apparence d’un champ de bataille.

Quand cette folie s'arrêtera-t-elle ?