La semaine dernière, alors que Trump était visitait le Japon, il n'a pas résisté à traiter Joe Biden, ancien vice-président et candidat à l'élection présidentielle de 2020, « d’imbécile au faible quotient intellectuel » et s’est plu à rappeler une série de moments embarrassants dans la vie de Biden, comme le coup où il s’était endormi pendant un discours de Barack Obama en 2011 ou en 1987 quand il a admis avoir copié à l’école.
Dimanche, le même Trump avait tweeté qu’il était « sûr » que Kim Jong Un avait « souri quand il a traité ‘Swampman Joe Biden’ un mec dont le QI est au ras des pâquerettes ». Le lendemain, lors d’une conférence de presse, aux côtés du Premier ministre japonais Shinzo Abe, Trump a replongé dans sa diatribe en disant:« Kim Jong Un a déclaré que Joe Biden était un individu dont le quotient intellectuel était très bas. Il est probablement basé sur son dossier.Je pense que je suis d'accord avec lui sur ce point. »
Il faut être vraiment « gonflé », méchant et faire preuve d’une impolitesse incroyable pour endosser les insultes odieuses du meurtrier-dictateur nord-coréen à l'encontre de l'ancien vice-président américain, ceci en se trouvant aux côtés du dirigeant d'un grand pays allié.
Certaines personnes ont dit: « Que voulez-vous, c’est du pur Trump » ou quelque chose du genre, mais nous devrions tous être outrés par ce genre de comportement. Je sais que beaucoup d’américains sont complètement indifférents au comportement abject de Trump, mais ils n’ont aucune excuse pour jeter l’éponge de cette façon.
Quant à Biden, je ne pense pas qu’il se tire d’affaire en feignant d'ignorer de telles remarques. Si j'avais été à sa place, j'aurais immédiatement convoqué une conférence de presse et critiqué le maniaque qui usurpe le rôle de président des États-Unis et j'aurais demander à Trump de retirer immédiatement ce qu'il avait dit et de me présenter ses excuses.
Biden ne l’a pas fait ; cela montre qu’il n’a pas de sang rouge dans les veines et qu’il n’est pas mentalement équipé pour affronter et terrasser le dragon Donald Trump s’il devait remporter la nomination du parti démocrate. Il a montré là une incompétence totale.
J’avais déjà des tas d’autres raisons pour ne pas soutenir Biden, mais son absence de réaction dans cette affaire confirme me craintes à son égard.
vendredi, mai 31, 2019
jeudi, mai 30, 2019
Temps de se débarrasser de la ligne fixe ?
De nos jours, chacun ou presque, a un téléphone portable, et de plus en plus, le petit gadget deviendra indispensable, pour avoir accès à son auto, sa maison ou encore payer au magasin. Donc, se débarrasser de la bonne vieille ligne de téléphone fixe deviendra vite une question incontournable.
Aujourd’hui, il me semble que s’en débarrasser est d’avantage une question de « quand » plutôt que « si ». Désormais, aux États-Unis, environ 40% des ménages n’ont plus de ligne téléphonique fixe, donc dans cet esprit et avant de les rejoindre, voici une liste des avantages et des inconvénients que je compte bien considérer avant de littéralement « couper le cordon ».
Éléments contre:
Éléments en faveur:
Aujourd’hui, il me semble que s’en débarrasser est d’avantage une question de « quand » plutôt que « si ». Désormais, aux États-Unis, environ 40% des ménages n’ont plus de ligne téléphonique fixe, donc dans cet esprit et avant de les rejoindre, voici une liste des avantages et des inconvénients que je compte bien considérer avant de littéralement « couper le cordon ».
Éléments contre:
- Coût du maintien d'un téléphone fixe. D'après ce que j'ai peu comprendre, le coût mensuel moyen d'un téléphone fixe est entre 15 à 30 dollars, ce qui peut sembler peu, mais il convient de compter sur une année ou même d’avantage. Bien sûr, il existe des moyens comme Google Voice ou Skype pour conserver et maintenir celles-ci à moindre coup, mais c’est plus compliqué et vous devrez peut-être aussi abandonner votre ancien numéro auquel vous teniez tant.
- Les lignes fixes sont une source d’appels bidons. En 2003, la Federal Trade Commission (Commission fédérale du commerce américaine) avait lancé sa « liste de numéros de téléphone à ne pas appeler », permettant aux consommateurs de s'inscrire afin de ne pas recevoir d'appels téléphoniques de vendeurs ou autres indésirables. Cela a fonctionné pendant un moment, mais aujourd’hui, avec les appels de robotises et autres technique, c’est un échec total et un véritable cauchemar.
- Cela pourrait également coûter plus cher si votre câble et Internet sont « regroupés » avec votre ligne fixe, et l’abandon d’un élément pourrait augmenter le coût des services restants.
Éléments en faveur:
- La qualité sonore d’une ligne fixe est meilleure. Même si certains ne sont pas d’accord, il est probable que les lignes fixes sont bien plus nettes et qu’il n’y a quasiment jamais d’appels interrompus.
- La ligne fixe pourraient être aussi utile en cas d'urgence. Dans certains cas, les téléphones portables ne peuvent pas être localisés, n'ont plus de piles ou peuvent ne pas fonctionner pour diverses raisons…
mercredi, mai 29, 2019
Savoir-faire et confiance en soi
Certains disent que l’assurance engendre la compétence et que c'est probablement là que l'expression anglo-saxonne « faites semblant jusqu’à ce que vous y parveniez » (fake it until you make it) trouve son origine.
J’ai toujours été sceptique à l’égard des personnes qui étaient un peu trop sûres d’elles et, au cours de ma carrière, j’ai vu maintes et maintes fois des tas de gens qui promettaient trop mais délivraient considérablement moins que ce que l’on attendait d’eux.
Ça, c’était jusqu'à ce que j'entende, il y a quelques jours, sur NPR, nos ondes publiques nationales, Tomas Chamorro-Premuzic, qui écrit régulièrement à la Harvard Business Review, jeter un éclairage différent sur ces deux traits si souvent liés et aussi tellement importants.
La discussion a commencé sur la définition de la confiance en soi ; à savoir, l’assurance qu’elle confère était-elle associée au charisme ou à un comportement extraverti? Chamorro-Premusic disait que l’assurance avait un aspect à la foi externe et interne, en ce sens que son externalité ressemblait beaucoup à l'extraversion, un trait lié au charisme, fort apprécié dans nos cultures occidentales.
À l’opposé se situe son coté intérieur, en ce sens qu’il existe beaucoup de talentueux individus qui ont confiance en eux sans projeter celle-ci au yeux de tous. If faut dire que souvent, les gens trop confiants sont perçus comme étant arrogants, voire même odieux. Tous les narcissiques en sont d'excellents exemples.
Étant donné que les individus sûrs d’eux ont tendance à être plus extravertis et plus à l’aise dans leur relations sociales, notre société a tendance à les mettre sur un piédestal, et comme nous avons tendance à mélanger confiance en soi et compétence, nous concluons automatiquement qu'à cause de leur belle assurance, leurs savoir-faire et leurs talents doivent être d’un très haut niveau.
L'expert a poursuivi en affirmant que les personnes compétentes ont généralement un bonne confiance en elles, mais qu’à l’inverse, des personnes débordantes d’assurance ne sont pas nécessairement compétentes.
Elles sont simplement passées maîtres à cacher leur incompétences et leurs insécurités, surtout parce qu’elle se font des illusions sur elles-mêmes, en se croyant bien meilleures qu’elles ne le sont en réalité.
C'est également une excellente raison pour laquelle, lors d'entretiens ou d'évaluations rapides, il est très difficile de mesurer le niveau de savoir-faire chez quelqu’un, en particulier lorsque l’individu utilise son apparente assurance pour simuler ses compétences, notamment lorsque l’audience ne connaît pas grand-chose au sujet et n’est pas capable de discerner le vrai du faux.
Ces intervenants semblent donc bien dominer leur sujet, et si vous n'avez aucune preuve ou peu d’information sur leur vrais talents, vous allez déduire qu’ils connaissent ce dont ils parlent.
Ne tombez jamais dans leur piège et cherchez toujours un moyen de trouver où se situe leur vrai savoir-faire et ce qu’il vaut vraiment, sans vous laisser aveugler par tout leur cinéma !
J’ai toujours été sceptique à l’égard des personnes qui étaient un peu trop sûres d’elles et, au cours de ma carrière, j’ai vu maintes et maintes fois des tas de gens qui promettaient trop mais délivraient considérablement moins que ce que l’on attendait d’eux.
Ça, c’était jusqu'à ce que j'entende, il y a quelques jours, sur NPR, nos ondes publiques nationales, Tomas Chamorro-Premuzic, qui écrit régulièrement à la Harvard Business Review, jeter un éclairage différent sur ces deux traits si souvent liés et aussi tellement importants.
La discussion a commencé sur la définition de la confiance en soi ; à savoir, l’assurance qu’elle confère était-elle associée au charisme ou à un comportement extraverti? Chamorro-Premusic disait que l’assurance avait un aspect à la foi externe et interne, en ce sens que son externalité ressemblait beaucoup à l'extraversion, un trait lié au charisme, fort apprécié dans nos cultures occidentales.
À l’opposé se situe son coté intérieur, en ce sens qu’il existe beaucoup de talentueux individus qui ont confiance en eux sans projeter celle-ci au yeux de tous. If faut dire que souvent, les gens trop confiants sont perçus comme étant arrogants, voire même odieux. Tous les narcissiques en sont d'excellents exemples.
Étant donné que les individus sûrs d’eux ont tendance à être plus extravertis et plus à l’aise dans leur relations sociales, notre société a tendance à les mettre sur un piédestal, et comme nous avons tendance à mélanger confiance en soi et compétence, nous concluons automatiquement qu'à cause de leur belle assurance, leurs savoir-faire et leurs talents doivent être d’un très haut niveau.
L'expert a poursuivi en affirmant que les personnes compétentes ont généralement un bonne confiance en elles, mais qu’à l’inverse, des personnes débordantes d’assurance ne sont pas nécessairement compétentes.
Elles sont simplement passées maîtres à cacher leur incompétences et leurs insécurités, surtout parce qu’elle se font des illusions sur elles-mêmes, en se croyant bien meilleures qu’elles ne le sont en réalité.
C'est également une excellente raison pour laquelle, lors d'entretiens ou d'évaluations rapides, il est très difficile de mesurer le niveau de savoir-faire chez quelqu’un, en particulier lorsque l’individu utilise son apparente assurance pour simuler ses compétences, notamment lorsque l’audience ne connaît pas grand-chose au sujet et n’est pas capable de discerner le vrai du faux.
Ces intervenants semblent donc bien dominer leur sujet, et si vous n'avez aucune preuve ou peu d’information sur leur vrais talents, vous allez déduire qu’ils connaissent ce dont ils parlent.
Ne tombez jamais dans leur piège et cherchez toujours un moyen de trouver où se situe leur vrai savoir-faire et ce qu’il vaut vraiment, sans vous laisser aveugler par tout leur cinéma !
mardi, mai 28, 2019
Les humains auraient-ils perdu la tête ?
C’est un alpiniste, Nirmal Purja, qui a posté cette photo sur Facebook le 23 mai dernier. Comme beaucoup de gens, je vue un peu partout sur Internet.
Bien que je comprenne que le temps très instable qui règne sur l’Himalaya, rends les quelques opportunités de grimper sur le toit du monde très rares, et explique cette longue colonne de grimpeurs à la queue leu-leu s’apprêtant à gravir les « Hillary Steps », avant d’atteindre le sommet de l’Everest, je vois la bêtise qu’il y a de se ruer sur une expérience autant dangereuse que déplaisante.
Il ne fait aucun doute que cet exercice insensé est le résultat de « listes de souhaits » qui doivent être remplies à tout prix, de reportages photo flatteurs sur Facebook, Instagram et autres réseaux sociaux, et enfin, toujours l'argent.
Des montants obscènes dans ce cas précis. Oui, l’excursion n’est pas donnée. On dit que l'ascension de l’Everest peut coûter entre 30 000 et 70 000 euros par personne, en fonction du niveau de confort désiré, du nombre de bouteilles d'oxygène souhaitées et de la qualité du support logistique - principalement constitué de sherpas.
J'avoue que je n'ai aucun désir de faire la queue dans ce goulet d'étranglement bourré de gens, mais je suis tout autant attristé par ces hordes de touristes qui piétinent cette montagne comme s'ils « devaient » absolument la gravir avant de mourir. Cela me rend triste pour le futur de notre humanité ...
Bien que je comprenne que le temps très instable qui règne sur l’Himalaya, rends les quelques opportunités de grimper sur le toit du monde très rares, et explique cette longue colonne de grimpeurs à la queue leu-leu s’apprêtant à gravir les « Hillary Steps », avant d’atteindre le sommet de l’Everest, je vois la bêtise qu’il y a de se ruer sur une expérience autant dangereuse que déplaisante.
Il ne fait aucun doute que cet exercice insensé est le résultat de « listes de souhaits » qui doivent être remplies à tout prix, de reportages photo flatteurs sur Facebook, Instagram et autres réseaux sociaux, et enfin, toujours l'argent.
Des montants obscènes dans ce cas précis. Oui, l’excursion n’est pas donnée. On dit que l'ascension de l’Everest peut coûter entre 30 000 et 70 000 euros par personne, en fonction du niveau de confort désiré, du nombre de bouteilles d'oxygène souhaitées et de la qualité du support logistique - principalement constitué de sherpas.
J'avoue que je n'ai aucun désir de faire la queue dans ce goulet d'étranglement bourré de gens, mais je suis tout autant attristé par ces hordes de touristes qui piétinent cette montagne comme s'ils « devaient » absolument la gravir avant de mourir. Cela me rend triste pour le futur de notre humanité ...
lundi, mai 27, 2019
Pourquoi si peu de mormons roulent en Tesla ?
Hier, tout comme chaque dimanche, nous sommes passés devant l’église mormone de Park City en nous promenant et, pour une fois, j’ai observé les voitures garées là.
Il y en avait moins que d’habitude, comme c’était le long week-end de Memorial Day et que le temps a éte si execrable que de nombreux fidèles avaient décidé de descendre dans le sud en quête de soleil.
En regardant les voitures garées, je n'ai pu voir qu'une seule Tesla S, mais deux Porsches Panamera, plusieurs Cayennes et quelques Range Rovers. Tesla est pourtant une voiture entièrement américaine, alors pourquoi ce manque de patriotisme ?
Les raisons pour lesquelles si peu de mormons seraient fans de Tesla pourraient être que, en tant que groupe, ils ne croient pas qu'être « vert » est une bonne chose, et qu'il ne faut surtout pas craindre le réchauffement climatique.
Bien sûr, les Mormons en ont déjà trop de choses bizarres auxquelles il doivent croire. Il ne leur reste plus de place pour souscrire à une persuasion qui leur semblerait encore plus étrange, comme celle du changement climatique.
Ne les accablons donc pas et attendons patiemment que le Collège des Douze Apôtres (les chefs mormons) se mettent à bouillir dans leur bâtiment de Salt Lake et nous pondent une révélation !
Il y en avait moins que d’habitude, comme c’était le long week-end de Memorial Day et que le temps a éte si execrable que de nombreux fidèles avaient décidé de descendre dans le sud en quête de soleil.
En regardant les voitures garées, je n'ai pu voir qu'une seule Tesla S, mais deux Porsches Panamera, plusieurs Cayennes et quelques Range Rovers. Tesla est pourtant une voiture entièrement américaine, alors pourquoi ce manque de patriotisme ?
Les raisons pour lesquelles si peu de mormons seraient fans de Tesla pourraient être que, en tant que groupe, ils ne croient pas qu'être « vert » est une bonne chose, et qu'il ne faut surtout pas craindre le réchauffement climatique.
Bien sûr, les Mormons en ont déjà trop de choses bizarres auxquelles il doivent croire. Il ne leur reste plus de place pour souscrire à une persuasion qui leur semblerait encore plus étrange, comme celle du changement climatique.
Ne les accablons donc pas et attendons patiemment que le Collège des Douze Apôtres (les chefs mormons) se mettent à bouillir dans leur bâtiment de Salt Lake et nous pondent une révélation !
Libellés :
automobiles,
écologie,
humour,
religion
dimanche, mai 26, 2019
Les pélicans de Park City
La semaine dernière, alors que nous faisions notre balade quotidienne, j'ai aperçu de gros oiseaux blancs, près du terrain de golf qui entoure notre quartier et je me suis arrêté pour filmer la scène. Je ne pouvais guère m'approcher, mais j'ai pu remarquer qu'ils avaient des becs énormes, comme des pélicans, ce qui était bien curieux dans nos montagnes.
Vendredi, rebelote ! nous sommes tombés sur ces mêmes oiseaux, en vol cette fois ci, et quand ils se sont rapprochés de nous, j'ai bien vu qu'il s'agissait des mêmes oiseaux, avec leur énorme bec jaune, rehaussé d’une bosse et leur plumage blanc bordé de noir.
De retour à la maison, j'ai saisi la description que j'ai pu en faire sur Google et après avoir obtenu l'image de l'oiseau en question, j'ai appris qu'il s'agissait du pélican blanc d'Amérique (Pelecanus erythrorhynchos), un oiseau aussi gros que le cygne trompette.
En fait, il peut mesurer 180 cm de long, si l'on inclus son énorme bec qui est long de 30 à 40 cm de long et a une envergure qui peu atteindre 3 mètres, ce qui en fait le plus grand oiseau nord-américain, juste après le condor californien.
Ces pélicans géants nichent en colonies au Canada dans des lacs éloignés de l'Alberta et des Territoires du Nord-Ouest. Une petite partie de leur population pond et se reproduit sur l'île de Gunnison, pas loin de notre grand Lac Salé, tandis que les autres colonies se trouvent dans le sud-ouest de l'Ontario et le nord-est de la Californie.
Ils hivernent sur les côtes du Pacifique et du golfe du Mexique, du centre de la Californie, en Floride, jusqu'à Panama et le long du Mississippi jusqu'à St. Louis. Pour leurs quartiers d'hiver, ils n'aiment pas le littoral mais préfèrent les estuaires et les lacs. Pendant leurs migration, ils évitent de voler au dessus des océans, traversant déserts et montagnes.
Maintenant, vous savez tout sur ces rares visiteurs que nous avons découvert à Park City. Non, ces pélicans blancs ne skient pas !
Vendredi, rebelote ! nous sommes tombés sur ces mêmes oiseaux, en vol cette fois ci, et quand ils se sont rapprochés de nous, j'ai bien vu qu'il s'agissait des mêmes oiseaux, avec leur énorme bec jaune, rehaussé d’une bosse et leur plumage blanc bordé de noir.
De retour à la maison, j'ai saisi la description que j'ai pu en faire sur Google et après avoir obtenu l'image de l'oiseau en question, j'ai appris qu'il s'agissait du pélican blanc d'Amérique (Pelecanus erythrorhynchos), un oiseau aussi gros que le cygne trompette.
En fait, il peut mesurer 180 cm de long, si l'on inclus son énorme bec qui est long de 30 à 40 cm de long et a une envergure qui peu atteindre 3 mètres, ce qui en fait le plus grand oiseau nord-américain, juste après le condor californien.
Ces pélicans géants nichent en colonies au Canada dans des lacs éloignés de l'Alberta et des Territoires du Nord-Ouest. Une petite partie de leur population pond et se reproduit sur l'île de Gunnison, pas loin de notre grand Lac Salé, tandis que les autres colonies se trouvent dans le sud-ouest de l'Ontario et le nord-est de la Californie.
Ils hivernent sur les côtes du Pacifique et du golfe du Mexique, du centre de la Californie, en Floride, jusqu'à Panama et le long du Mississippi jusqu'à St. Louis. Pour leurs quartiers d'hiver, ils n'aiment pas le littoral mais préfèrent les estuaires et les lacs. Pendant leurs migration, ils évitent de voler au dessus des océans, traversant déserts et montagnes.
Maintenant, vous savez tout sur ces rares visiteurs que nous avons découvert à Park City. Non, ces pélicans blancs ne skient pas !
samedi, mai 25, 2019
Mes potes français et le téléphone ...
Comme je suis né et j'ai grandi en France, et que j'y ai passé plus d'un quart de siècle, j'ai encore beaucoup d'amis de l'autre coté de l'Atlantique.
Rester en contact avec certains d’entre eux reste cependant bien difficile car ils ne répondent jamais à leur ligne fixe ni à leur téléphone portable. Je ne parle même pas de communiquer avec eux par courrier électronique et le reste.
Certains auraient-ils peur du téléphone tout simplement parce qu'ils craignent d'y répondre ou d'entendre la sonnerie ? D'autres percevraient-ils la personne qui place l'appel comme une menace, une intimidation ou un porteur de mauvaise nouvelles ?
De l'autre coté, cette peur pourrait être liée au souci d'appeler au bon moment ou à la crainte de déranger ? Dans les deux cas, cette peur pourrait être produite par l'anxiété causée par la qualité de la communication, son incompréhension et le besoin de répétition qui en résultent.
Ces peurs peuvent aussi être causées par impossibilité d'observer le langage corporel de l'interlocuteur ainsi qu'au manque total de contrôle lors de la communication.
Ensuite, il y a tous ceux qui sont tellement radins qu'ils ne vont jamais me rappeler, ou n'auraient jamais la gentillesse d'empoigner le téléphone juste pour me demander comment je vais. Je ne sais pas quelles sont leurs vraies raisons, mais je trouve l'expérience absolument frustrante.
Avec des applications comme Skype et WhatsApp, sans frais et si faciles à utiliser, refuser ce genre de contact me laisse carrément perplexe. Bon, il est vrai que tout comme mes vieux copains, je ne suis pas né hier. Nous sommes donc des anciens qui n'ont pas été élevés avec des téléphones portables et encore moins des lignes fixes ordinaires à portée de main.
J'avais près de 20 ans quand mes parents ont fait installer le téléphone à la maison ; je ne prétends donc pas que passer un coup de fil est un réflexe conditionné pour nous. Nous devons le faire, parce que nous devons le faire, et pas nécessairement parce que nous en ressentons le besoin naturel ou en avons juste envie ...
Rester en contact avec certains d’entre eux reste cependant bien difficile car ils ne répondent jamais à leur ligne fixe ni à leur téléphone portable. Je ne parle même pas de communiquer avec eux par courrier électronique et le reste.
Certains auraient-ils peur du téléphone tout simplement parce qu'ils craignent d'y répondre ou d'entendre la sonnerie ? D'autres percevraient-ils la personne qui place l'appel comme une menace, une intimidation ou un porteur de mauvaise nouvelles ?
De l'autre coté, cette peur pourrait être liée au souci d'appeler au bon moment ou à la crainte de déranger ? Dans les deux cas, cette peur pourrait être produite par l'anxiété causée par la qualité de la communication, son incompréhension et le besoin de répétition qui en résultent.
Ces peurs peuvent aussi être causées par impossibilité d'observer le langage corporel de l'interlocuteur ainsi qu'au manque total de contrôle lors de la communication.
Ensuite, il y a tous ceux qui sont tellement radins qu'ils ne vont jamais me rappeler, ou n'auraient jamais la gentillesse d'empoigner le téléphone juste pour me demander comment je vais. Je ne sais pas quelles sont leurs vraies raisons, mais je trouve l'expérience absolument frustrante.
Avec des applications comme Skype et WhatsApp, sans frais et si faciles à utiliser, refuser ce genre de contact me laisse carrément perplexe. Bon, il est vrai que tout comme mes vieux copains, je ne suis pas né hier. Nous sommes donc des anciens qui n'ont pas été élevés avec des téléphones portables et encore moins des lignes fixes ordinaires à portée de main.
J'avais près de 20 ans quand mes parents ont fait installer le téléphone à la maison ; je ne prétends donc pas que passer un coup de fil est un réflexe conditionné pour nous. Nous devons le faire, parce que nous devons le faire, et pas nécessairement parce que nous en ressentons le besoin naturel ou en avons juste envie ...
vendredi, mai 24, 2019
Le meilleur et le pire de l'Utah ...
Aujourd'hui, je ne vais pas vous ennuyer avec la neige et le ski. Nous allons parler d’économie, de santé, d’environnement et d’éducation dans la mesure où ces sujets se rapportent à notre petit etat, perdu dans les montagnes. Vous verrez que les contrastes marqués c'est notre affaire !
Il y a environ une semaine, le magazine US News and World Report annonçait que l'Utah se classait au 4e rang parmi nos 50 États, si l'on mesurait les indicateurs tels que Santé, Économie, Infrastructure, Opportunités, Stabilité budgétaire, Criminalité, Environnement et Éducation.
Ceci malgré le fait que nous somme presque dernier (49e) pour notre environnement, en raison de la terrible inversion et du niveau élevé d’ozone qui sévissent sur toute la grande agglomération de Salt Lake City.
Dans ce même rapport, notre système d'éducation est classée 12ème, ce qui n'est pas mal, probablement à cause de nos universités, car de la maternelle à la terminale, notre État est classé beau dernier, juste derrière Washington DC, notre capitale, pour nos dépenses d'éducation pour chaque élève de nos écoles publiques.
À 6 390 euros par enfant, l’Utah conserve la dernière place à laquelle il est abonné, selon les chiffres gouvernementaux de 2017 qui viennent d’être récemment publiés. Cette dépense représente environ la moitié de la moyenne nationale (10 860 euros) par élève et moins du tiers de ce que l'État de New York dépense (20 550 euros).
En 2016, les dépenses par eleve en l'Utah s'élevaient à 6 188 euro. L’Utah a également prit la dernière place pour les salaires de ses enseignants, la dernière place pour les subventions accordées par le gouvernement fédéral et l’avant-dernière place pour le financement total de son éducation.
Sur les 6 390 euros dépensés par élève, les chiffres indiquent que seulement 2 455 euros servent à payer nos enseignants.
Comme vous pouvez le constater, le ski et une faible taxation sont des priorités bien plus importantes en Utah que son environnement urbain ou l’éducation de ses enfants ...
Il y a environ une semaine, le magazine US News and World Report annonçait que l'Utah se classait au 4e rang parmi nos 50 États, si l'on mesurait les indicateurs tels que Santé, Économie, Infrastructure, Opportunités, Stabilité budgétaire, Criminalité, Environnement et Éducation.
Ceci malgré le fait que nous somme presque dernier (49e) pour notre environnement, en raison de la terrible inversion et du niveau élevé d’ozone qui sévissent sur toute la grande agglomération de Salt Lake City.
Dans ce même rapport, notre système d'éducation est classée 12ème, ce qui n'est pas mal, probablement à cause de nos universités, car de la maternelle à la terminale, notre État est classé beau dernier, juste derrière Washington DC, notre capitale, pour nos dépenses d'éducation pour chaque élève de nos écoles publiques.
À 6 390 euros par enfant, l’Utah conserve la dernière place à laquelle il est abonné, selon les chiffres gouvernementaux de 2017 qui viennent d’être récemment publiés. Cette dépense représente environ la moitié de la moyenne nationale (10 860 euros) par élève et moins du tiers de ce que l'État de New York dépense (20 550 euros).
En 2016, les dépenses par eleve en l'Utah s'élevaient à 6 188 euro. L’Utah a également prit la dernière place pour les salaires de ses enseignants, la dernière place pour les subventions accordées par le gouvernement fédéral et l’avant-dernière place pour le financement total de son éducation.
Sur les 6 390 euros dépensés par élève, les chiffres indiquent que seulement 2 455 euros servent à payer nos enseignants.
Comme vous pouvez le constater, le ski et une faible taxation sont des priorités bien plus importantes en Utah que son environnement urbain ou l’éducation de ses enfants ...
jeudi, mai 23, 2019
Saison de ski record en Utah !
Alors qu'on avait compté 4 145 321 journées skieur la saison précédente, l'hiver 2018-2019 a battu tous les records, avec un nombre impressionnant de visiteurs atteignant les 5 125 441, soit plus de deux fois ce que nous avions quand je me suis installé à Park City en 1985, ou une hausse de 24% par rapport à l'an précédent.
Selon Nathan Rafferty, le président de Ski Utah, une station - Solitude, je présume – aurait vu ses visites de porteurs de forfaits saisonniers en augmentation de 40%. Cela est du, sans aucun doute, à l'introduction du forfait Ikon et à la croissance du forfait Epic, en plus d'un enneigement exceptionnel qui ont ainsi permis de dépasser les 5 millions.
Comme toujours, le nombre de journées skieur n’indique pas ce qu'ont fait chaque stations individuelles. Pour éclairer tout ça, j’essaie toujours de reconstituer la répartition entre stations. En tant que station de ski, Park City et ses deux massifs (Park City Mountain et Deer Valley), représente plus de 2,2 millions de visite, ce qui en fait désormais la station d’Amérique du Nord la plus visitée et aussi la plus vaste, avant Whistler/Blackcomb.
Ce décompte reste un tantinet provisoire car Snowbird restera ouvert jusqu'en Juin ou même en Juillet selon les conditions. Une excellente excuse pour m'y rendre et contribuer ainsi ma propre journée supplémentaire !
Selon Nathan Rafferty, le président de Ski Utah, une station - Solitude, je présume – aurait vu ses visites de porteurs de forfaits saisonniers en augmentation de 40%. Cela est du, sans aucun doute, à l'introduction du forfait Ikon et à la croissance du forfait Epic, en plus d'un enneigement exceptionnel qui ont ainsi permis de dépasser les 5 millions.
Comme toujours, le nombre de journées skieur n’indique pas ce qu'ont fait chaque stations individuelles. Pour éclairer tout ça, j’essaie toujours de reconstituer la répartition entre stations. En tant que station de ski, Park City et ses deux massifs (Park City Mountain et Deer Valley), représente plus de 2,2 millions de visite, ce qui en fait désormais la station d’Amérique du Nord la plus visitée et aussi la plus vaste, avant Whistler/Blackcomb.
Ce décompte reste un tantinet provisoire car Snowbird restera ouvert jusqu'en Juin ou même en Juillet selon les conditions. Une excellente excuse pour m'y rendre et contribuer ainsi ma propre journée supplémentaire !
mercredi, mai 22, 2019
Trump contre Xi
Hier soir, nous avons regardé Frontline, l'émission d'informations de la chaîne publique PBS, dont le sujet était la guerre commerciale que Donald Trump est en train de livrer à Xi Jinping.
L'excellent reportage incluait les commentaires de Steve Bannon, qui, en plus de porter beaucoup trop de chemises en même temps, préconisait un « Changement de régime » en Chine, ce qui en dit long sur la santé mentale de cet imbécile !
L’élément que cette émission n'a pas articulée cependant, était une différence essentielle entre Trump et Xi. Celle-ci est simplement que Trump ne peut guère agir que dans les limites imposées par les règles démocratiques qui l’empêchent de faire tout ce qu'il aimerait, comparé à Xi, un dirigeant à vie, qui dispose désormais de tous les pouvoirs en Chine et qui peut faire ce qu'il veut, quand il veut.
Donc, dans cette joute entre les deux plus grandes puissances mondiales, quoi qu'il arrive, le dictateur chinois l'emportera ou fera tout en ce pouvoir pour écraser notre « grande gueule » nationale.
Les conséquences de ce défi mal emmanché et irréfléchi s'annoncent très mal pour nous autres américains, et la guerre commerciale concoctée par Trump va nous coûter en fin de compte horriblement cher.
Suis-je convaincu de la poussée nationaliste engagée par notre beau blond ? Non, je reste avant out un globaliste !
L'excellent reportage incluait les commentaires de Steve Bannon, qui, en plus de porter beaucoup trop de chemises en même temps, préconisait un « Changement de régime » en Chine, ce qui en dit long sur la santé mentale de cet imbécile !
L’élément que cette émission n'a pas articulée cependant, était une différence essentielle entre Trump et Xi. Celle-ci est simplement que Trump ne peut guère agir que dans les limites imposées par les règles démocratiques qui l’empêchent de faire tout ce qu'il aimerait, comparé à Xi, un dirigeant à vie, qui dispose désormais de tous les pouvoirs en Chine et qui peut faire ce qu'il veut, quand il veut.
Donc, dans cette joute entre les deux plus grandes puissances mondiales, quoi qu'il arrive, le dictateur chinois l'emportera ou fera tout en ce pouvoir pour écraser notre « grande gueule » nationale.
Les conséquences de ce défi mal emmanché et irréfléchi s'annoncent très mal pour nous autres américains, et la guerre commerciale concoctée par Trump va nous coûter en fin de compte horriblement cher.
Suis-je convaincu de la poussée nationaliste engagée par notre beau blond ? Non, je reste avant out un globaliste !
Libellés :
affaires étrangères,
économie,
politique
mardi, mai 21, 2019
Où en est l’Eurovision ?
La nuit dernière, nous avons passé 18 minutes à regarder une récapitulation de ce festival des chansons qu'est l'Eurovision. Je ne n'avais plus vu cette émission depuis les années 70.
Dans l’intervalle j'ai pu noter pas mal de changements, mais aucun d'entre eux n'arrangeait les choses. Je pense que ce concours de chansons était encore passable jusqu’au milieu des années 70, quand Abba et Waterloo l’avaient emporté, mais à présent, tous se ressemble et il faut des costumes grotesques, des numéros de cirque ou encore du feu sur scène, des explosions et des faisceaux laser pour soutenir des performances bien médiocres.
Des mélodies uniques et de bonnes paroles sont ce qui fait une bonne chanson, pas des vêtements ridicules ou des effets de scène qui interpellent. En plus, il me semble que cet événement devrait être européen, d'accord ?
Alors que font bien Israël et l'Australie dans ce méli-mélo ? Au bout du compte, je suis heureux de vivre en Amérique, comme ca je n'ai pas à perdre mon temps à regarder ce genre de spectacle.
Dans l’intervalle j'ai pu noter pas mal de changements, mais aucun d'entre eux n'arrangeait les choses. Je pense que ce concours de chansons était encore passable jusqu’au milieu des années 70, quand Abba et Waterloo l’avaient emporté, mais à présent, tous se ressemble et il faut des costumes grotesques, des numéros de cirque ou encore du feu sur scène, des explosions et des faisceaux laser pour soutenir des performances bien médiocres.
Des mélodies uniques et de bonnes paroles sont ce qui fait une bonne chanson, pas des vêtements ridicules ou des effets de scène qui interpellent. En plus, il me semble que cet événement devrait être européen, d'accord ?
Alors que font bien Israël et l'Australie dans ce méli-mélo ? Au bout du compte, je suis heureux de vivre en Amérique, comme ca je n'ai pas à perdre mon temps à regarder ce genre de spectacle.
lundi, mai 20, 2019
Où se cache le forfait de portable idéal ?
Comme ce dimanche était un jour maussade et pluvieux, j'avais décidé de revoir nos forfaits de téléphones portables. Je me suis donc embarqué dans une recherche approfondie afin de trouver le forfait idéal, celui qui offrirait le meilleur rapport qualité-prix tout en répondant à nos besoins spécifiques.
En fait, cet exercice assez épouvantable devrait être effectué régulièrement, car les prix et les forfaits évoluent aussi rapidement que les nuages au-dessus de nos têtes. Cela dit, il m'a fallu une journée entière pour compiler toute l'information que j'ai pu réunir, l'organiser et la trier pour faire des choix.
Quand j'ai eu fini, j'ai alors examiné ce que pensaient les utilisateurs de ma sélection, et force fut pour moi de constater que certains plans ne méritaient tout simplement pas d’être retenus.
Au final, une journée complète de recherches et d’analyses qui ne peu guère se justifier que pour un retraité comme moi, car c’est beaucoup trop de temps précieux consacré à une économie mensuelle potentiellement faible par rapport à nos dépenses actuelles en matière de télécommunications !
En fait, cet exercice assez épouvantable devrait être effectué régulièrement, car les prix et les forfaits évoluent aussi rapidement que les nuages au-dessus de nos têtes. Cela dit, il m'a fallu une journée entière pour compiler toute l'information que j'ai pu réunir, l'organiser et la trier pour faire des choix.
Quand j'ai eu fini, j'ai alors examiné ce que pensaient les utilisateurs de ma sélection, et force fut pour moi de constater que certains plans ne méritaient tout simplement pas d’être retenus.
Au final, une journée complète de recherches et d’analyses qui ne peu guère se justifier que pour un retraité comme moi, car c’est beaucoup trop de temps précieux consacré à une économie mensuelle potentiellement faible par rapport à nos dépenses actuelles en matière de télécommunications !
Libellés :
achats,
communication,
technologie
dimanche, mai 19, 2019
Embouteillages et stations de ski
Que ce soit en Amérique ou en Europe, la question impossible à résoudre est de savoir comment amener des visiteurs dans des stations de ski sans qu'ils aient besoin de conduire une voiture.
La plupart des stations qui ont connu une croissance organique et qui n'étaient pas prévues comme des lieux « sans voitures » se heurtent au dilemme d'offrir des solutions à leurs visiteurs leur permettant de se passer de leur auto.
Jusqu'à présent, ils n'ont pas trouvé de solutions ou d'innovations suffisamment séduisantes. Park City tombe dans cette catégorie, tout ses voisines telles qu'Alta, Snowbird, Brighton et Solitude.
Même chose dans ma vallée natale de Morzine, en France. Les voitures sont devenues une complication très difficile à déplacer ou à remplacer.
Des moyens de transports à haute capacité devraient être la solution, mais celles-ci semblent toutes toujours trop chères, difficiles à localiser, visuellement insupportables ou une combinaison de ces trois défauts.
Je vais, dans ce blog, essayer d’examiner le problème et de proposer des solutions originales et simples qui pourraient, une fois pour toutes, résoudre ce cauchemar de circulation dans nos stations de ski.
En tout cas, je vais essayer, restez donc à l'écoute.
La plupart des stations qui ont connu une croissance organique et qui n'étaient pas prévues comme des lieux « sans voitures » se heurtent au dilemme d'offrir des solutions à leurs visiteurs leur permettant de se passer de leur auto.
Jusqu'à présent, ils n'ont pas trouvé de solutions ou d'innovations suffisamment séduisantes. Park City tombe dans cette catégorie, tout ses voisines telles qu'Alta, Snowbird, Brighton et Solitude.
Même chose dans ma vallée natale de Morzine, en France. Les voitures sont devenues une complication très difficile à déplacer ou à remplacer.
Des moyens de transports à haute capacité devraient être la solution, mais celles-ci semblent toutes toujours trop chères, difficiles à localiser, visuellement insupportables ou une combinaison de ces trois défauts.
Je vais, dans ce blog, essayer d’examiner le problème et de proposer des solutions originales et simples qui pourraient, une fois pour toutes, résoudre ce cauchemar de circulation dans nos stations de ski.
En tout cas, je vais essayer, restez donc à l'écoute.
samedi, mai 18, 2019
La queue pour le plaisir !
Hier, mon ami Dirk m'a demandé si je voulais aller skier à Snowbird avec lui ce samedi.
Je n'ai pas eu à réfléchir longtemps et j'ai immédiatement répondu par l’affirmative. Je savais que le temps serait enneigé, mais je ne comptais pas vraiment sur 30 cm de neige poudreuse.
Arriver au sommet ne s'avéra pourtant pas facile. Au départ des pistes, le téléphérique était arrêté pour entretien annuel, ce qui ne laissait pour seule option de prendre le télésiège « Peruvian ». Même si nous sommes arrivés avant 8 heures, temps auquel les remontées se mettaient en route, nous avons attendu que les pisteurs aient fini de déclencher les avalanches dans le haut de la station.
Bientôt, une énorme ligne se formait en direction du haut, rendant la tache de remonter en bout de queue pénible et démoralisante pour ceux qui devaient s'y rendre.
Même si je ne peux pas tolérer faire 5 minutes de queue en hiver, je ne pouvais pas croire que j’acceptais cette situation de manière fataliste et que les 35 minutes d'attente se sont vite passées en bavardant patiemment avec mon ami.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous avons répété cette même folie, au sommet de la remontée mécanique, quand nous sommes rendu compte que les autres télésièges n'étaient toujours pas ouverts, et que nous n'avions pas d'autre choix que de skier tout en bas.
Mon changement d'attitude par rapport aux files d'attente et la patience que la providence m'envoyait n'étaient rien de moins qu'une métamorphose totale ou plutôt un véritable miracle.
Morale de l’histoire : Si vous n'êtes plus convaincu des pouvoirs de guérison de Lourdes, il est peut-être temps d'essayer Snowbird !
Arriver au sommet ne s'avéra pourtant pas facile. Au départ des pistes, le téléphérique était arrêté pour entretien annuel, ce qui ne laissait pour seule option de prendre le télésiège « Peruvian ». Même si nous sommes arrivés avant 8 heures, temps auquel les remontées se mettaient en route, nous avons attendu que les pisteurs aient fini de déclencher les avalanches dans le haut de la station.
Bientôt, une énorme ligne se formait en direction du haut, rendant la tache de remonter en bout de queue pénible et démoralisante pour ceux qui devaient s'y rendre.
Même si je ne peux pas tolérer faire 5 minutes de queue en hiver, je ne pouvais pas croire que j’acceptais cette situation de manière fataliste et que les 35 minutes d'attente se sont vite passées en bavardant patiemment avec mon ami.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous avons répété cette même folie, au sommet de la remontée mécanique, quand nous sommes rendu compte que les autres télésièges n'étaient toujours pas ouverts, et que nous n'avions pas d'autre choix que de skier tout en bas.
Mon changement d'attitude par rapport aux files d'attente et la patience que la providence m'envoyait n'étaient rien de moins qu'une métamorphose totale ou plutôt un véritable miracle.
Morale de l’histoire : Si vous n'êtes plus convaincu des pouvoirs de guérison de Lourdes, il est peut-être temps d'essayer Snowbird !
Libellés :
humour,
l'art du ski,
religion
vendredi, mai 17, 2019
La Suisse est-elle aussi bien qu'on dit ?
Pour beaucoup, la Suisse est un pays parfait où les rues sont pavées d'or, mais la réalité brosse un tableau un peu différent. Avec un taux de chômage très bas et un PIB par habitant élevé (plus de 55 000 euros), la vie coûte aussi cher que le pays est petit, et beaucoup de gens, même s'ils semblent gagner beaucoup d'argent, n'arrivent pas à joindre les deux bouts.
Le système de santé ressemble à celui des États-Unis même si, tout comme les Français, les Suisses dépensent environ 12% de leur PIB en soins de santé, contre plus de 17% aux États-Unis. Ce qu'il faut souligner cependant, c'est que le gouvernement fédéral a un excédent budgétaire, comparé aux déficits que produisent régulièrement la France et les États-Unis, qui excellent à creuser des déficits vertigineux allant de plus de 3% à 5% !
Ce qui est également remarquable, est que tous les retraités Suisses doivent payer la totalité des coûts d’assurance maladie, ce qui est incroyablement lourd dans un pays aussi égalitaire que la France, avec un indice Gini d’environ 30, contre celui de 45 qui existe aux États-Unis et démontre l'importante inégalité sociale du pays .
Les seuls à très bien s'en sortir dans le pays d'Heidi sont les "frontaliers", ces travailleurs qui vivent dans les pays limitrophes, qui bénéficient de salaires Suisses élevés mais profitent d'une protection sociale confortable et du coût de la vie bon marché de leur pays de résidence !
Le système de santé ressemble à celui des États-Unis même si, tout comme les Français, les Suisses dépensent environ 12% de leur PIB en soins de santé, contre plus de 17% aux États-Unis. Ce qu'il faut souligner cependant, c'est que le gouvernement fédéral a un excédent budgétaire, comparé aux déficits que produisent régulièrement la France et les États-Unis, qui excellent à creuser des déficits vertigineux allant de plus de 3% à 5% !
Ce qui est également remarquable, est que tous les retraités Suisses doivent payer la totalité des coûts d’assurance maladie, ce qui est incroyablement lourd dans un pays aussi égalitaire que la France, avec un indice Gini d’environ 30, contre celui de 45 qui existe aux États-Unis et démontre l'importante inégalité sociale du pays .
Les seuls à très bien s'en sortir dans le pays d'Heidi sont les "frontaliers", ces travailleurs qui vivent dans les pays limitrophes, qui bénéficient de salaires Suisses élevés mais profitent d'une protection sociale confortable et du coût de la vie bon marché de leur pays de résidence !
Libellés :
affaires étrangères,
societé
jeudi, mai 16, 2019
Prêt à faire des sacrifices ?
Quand on additionne changement climatique, impasse politique, déficits chroniques des gouvernements, dette nationale, automatisation et chômage, stagnation des salaires, inégalité des revenus et surpopulation, pour ne citer que quelques-uns des pires problèmes du monde en dehors des conflits armés, la liste est accablante et les tâches à accomplir semblent impossible à réaliser.
Le gros problème, c’est que résoudre toutes ces questions exige des sacrifices et que personne n’est disposé à en faire, à moins bien sûr qu’on nous force à réduire notre confort. De plus, lorsqu'une mesure nous est imposée, non seulement celle-ci n'est jamais bienvenue, mais c'est toujours du genre « Pas assez et trop tard », simplement parce que nos chefs de gouvernement n'ont pas le courage d’administrer les médicaments qui s'imposent et qui déplaisent.
Cet état de choses, à mon humble avis, place l'humanité sur une trajectoire en collision avec elle-même et la planète. Appelez cela une implosion si vous préférez, sachant bien que notre espèce perdra alors que la planète survivra.
Cela peut paraître une dystopie, mais je ne vois pas comment on peut se sortir de cette crise autant dangereuse que compliquée sans que nos dirigeant adoptent des mesures draconiennes pour imposer tous ces changements à la citoyenneté.
Le gros problème, c’est que résoudre toutes ces questions exige des sacrifices et que personne n’est disposé à en faire, à moins bien sûr qu’on nous force à réduire notre confort. De plus, lorsqu'une mesure nous est imposée, non seulement celle-ci n'est jamais bienvenue, mais c'est toujours du genre « Pas assez et trop tard », simplement parce que nos chefs de gouvernement n'ont pas le courage d’administrer les médicaments qui s'imposent et qui déplaisent.
Cet état de choses, à mon humble avis, place l'humanité sur une trajectoire en collision avec elle-même et la planète. Appelez cela une implosion si vous préférez, sachant bien que notre espèce perdra alors que la planète survivra.
Cela peut paraître une dystopie, mais je ne vois pas comment on peut se sortir de cette crise autant dangereuse que compliquée sans que nos dirigeant adoptent des mesures draconiennes pour imposer tous ces changements à la citoyenneté.
mercredi, mai 15, 2019
Pas de scooters électriques à Park City !
Si il y a une chose qui nous a impressionnés négativement lorsque nous étions à San Diego, c'était bien la prolifération de scooters électriques qui circulaient dans les rues et se retrouvaient souvent éparpillés n'importe comment sur les trottoirs.
C’est un fléau que nous n’aurons pas à affronter de si tôt à Park City, grâce à une interdiction mise en place il y a environ un mois. En février, un sondage en ligne demandait aux habitants leur opinion sur les scooters électriques.
Plus de 560 personnes y avaient participé (pas moi, je n’étais même pas au courant), et la plupart d'entre eux se sont déclaré opposés à cette idée. Ainsi, une majorité a estimé que la communauté serait mieux servie si les programmes location de vélos en libre-service continuaient d’être améliorés et si le réseau de transport en commun par navette était étendu.
J'approuve totalement cette décision car je tiens à ma vie et n'est aucune envie de me retrouver écrasé sous un scooter électrique !
C’est un fléau que nous n’aurons pas à affronter de si tôt à Park City, grâce à une interdiction mise en place il y a environ un mois. En février, un sondage en ligne demandait aux habitants leur opinion sur les scooters électriques.
Plus de 560 personnes y avaient participé (pas moi, je n’étais même pas au courant), et la plupart d'entre eux se sont déclaré opposés à cette idée. Ainsi, une majorité a estimé que la communauté serait mieux servie si les programmes location de vélos en libre-service continuaient d’être améliorés et si le réseau de transport en commun par navette était étendu.
J'approuve totalement cette décision car je tiens à ma vie et n'est aucune envie de me retrouver écrasé sous un scooter électrique !
mardi, mai 14, 2019
Sundance et l'après-Redford
C'est justement à Sundance, à 45 minutes de Park City que nous avions choisi de fêter les mamans ce dimanche dernier. Le restaurant The Tree Room, où nous avons mangé, expose une abondante collection d'anciennes photos de Robert Redford, le propriétaire des lieux.
Plus tard, je pensais qu’en août prochain, la grande star fêtera ses 83 ans, et qu'il devra bientôt penser à qui va lui succéder à la tête de cette station de montagne, un peu figée dans le temps qu'est Sundance, et pourra-t-il extraire son institut cinématographique de sa minuscule station de ski, ou les deux sont-ils irréversiblement liés tels des siamois et destinés à continuer dans leur route ensemble, quand celui qui a concocté leur existence commune ne s'en occupera plus ?
Voici une question raisonnable, compte tenu du fait d'exploiter une station de ski à basse altitude comme l'est l'endroit deviendra de plus en plus difficile et qu'il sera peut-être encore plus compliqué de le transformer tout ca en entreprise viable ?
Comme dit le proverbe, « Qui vivra verra », mais ce dénouement, des qu'il surviendra, sera très intéressant à observer ...
Plus tard, je pensais qu’en août prochain, la grande star fêtera ses 83 ans, et qu'il devra bientôt penser à qui va lui succéder à la tête de cette station de montagne, un peu figée dans le temps qu'est Sundance, et pourra-t-il extraire son institut cinématographique de sa minuscule station de ski, ou les deux sont-ils irréversiblement liés tels des siamois et destinés à continuer dans leur route ensemble, quand celui qui a concocté leur existence commune ne s'en occupera plus ?
Voici une question raisonnable, compte tenu du fait d'exploiter une station de ski à basse altitude comme l'est l'endroit deviendra de plus en plus difficile et qu'il sera peut-être encore plus compliqué de le transformer tout ca en entreprise viable ?
Comme dit le proverbe, « Qui vivra verra », mais ce dénouement, des qu'il surviendra, sera très intéressant à observer ...
lundi, mai 13, 2019
C'est quand la Fête des mères ?
Dimanche dernier, c'était la fête des mères en Amérique, tout comme en Suisse du reste, mais la France fêtera cela deux week-end plus tard. Selon ce que j’ai pu lire sur le sujet, la fête des mères a une histoire longue et compliquée qui remonte aux Grecs et aux Romains qui eux fêtaient leurs déesses mères au printemps, alors que le nom et la fête avaient été créés par ce bon vieux Napoléon au XIXe siècle.
Ici, aux États-Unis et au Canada, la fête des Mères tombe toujours sur le deuxième dimanche de mai et nous constituons une écrasante majorité (j'ai compté 77 pays, soit le plus grand nombre) qui marquons le coup juste comme nous, et vous trouvez ensuite une multitude de pays qui font cela quand ça les arrangent.
Je pense par exemple à l'Argentine, qui attend jusqu'en octobre pour honorer ses mères. C'est un peu tard, amigos. Pourquoi ne pas en parler ensemble, prendre la décision qui s'impose, regrouper toutes ces dates disparates et fêter l'occasion exactement comme nous !
Ici, aux États-Unis et au Canada, la fête des Mères tombe toujours sur le deuxième dimanche de mai et nous constituons une écrasante majorité (j'ai compté 77 pays, soit le plus grand nombre) qui marquons le coup juste comme nous, et vous trouvez ensuite une multitude de pays qui font cela quand ça les arrangent.
Je pense par exemple à l'Argentine, qui attend jusqu'en octobre pour honorer ses mères. C'est un peu tard, amigos. Pourquoi ne pas en parler ensemble, prendre la décision qui s'impose, regrouper toutes ces dates disparates et fêter l'occasion exactement comme nous !
dimanche, mai 12, 2019
Cauchemar pour gourmets
Bucca di Beppo incarne peut-être le pire dont la gastronomie américaine est capable, et sans doute un tres bon exemple de ce que etre la plus médiocre version de la nourriture américano-italienne. Je n’y suis allé que deux fois dans toute ma vie.
Après ma première expérience, je m’étais pourtant promis de ne jamais plus y remettre les pieds, mais quelques soirées en arrière, alors que nous retrouvions des amis pour dîner, ceux-ci ont insisté pour manger dans ce « trou », traduction littérale de « bucca ».
D'abord dès l’entrée, une horrible effluve vous saisit, alors qu'on traverse l'espace labyrinthique que constitue le restaurant ; tout simplement une odeur de mauvaise tambouille italienne. Ajoutez à cela un décor chargé, lourd et de tres mauvais gout.
Enfin, lorsque vous atteignez votre la table et découvrez le menu, vous réalisez ce qu'est la production en masse. Des portions gargantuesques pouvant facilement le double de convives que le « dosage » l'indique sur le menu, et bien entendu, nous sommes tombés dans le piège.
Cela signifie que nous avons commandé pour cinq personnes, soit deux fois plus que nous aurions dû. Des la première bouchée, les regrets se sont installés en nous, à l'exception, j'en suis certain, de nos invités qui semblaient vraiment apprécier ce qui leur était offert.
Je dois dire qu'ils ont quitté le resto en emportant les « restes » comme cela se fait aux États-Unis, et que, j'en suis sûr, ils ont eu assez pour manger pendant toute une semaine entière.
Quant à moi, j'ai décidé de dire « ciao » à tout jamais à cet horrible lieu, mais qu'en sais-je vraiment, car ne dis-nous pas toujours « Jamais deux sans trois ! »
Après ma première expérience, je m’étais pourtant promis de ne jamais plus y remettre les pieds, mais quelques soirées en arrière, alors que nous retrouvions des amis pour dîner, ceux-ci ont insisté pour manger dans ce « trou », traduction littérale de « bucca ».
D'abord dès l’entrée, une horrible effluve vous saisit, alors qu'on traverse l'espace labyrinthique que constitue le restaurant ; tout simplement une odeur de mauvaise tambouille italienne. Ajoutez à cela un décor chargé, lourd et de tres mauvais gout.
Enfin, lorsque vous atteignez votre la table et découvrez le menu, vous réalisez ce qu'est la production en masse. Des portions gargantuesques pouvant facilement le double de convives que le « dosage » l'indique sur le menu, et bien entendu, nous sommes tombés dans le piège.
Cela signifie que nous avons commandé pour cinq personnes, soit deux fois plus que nous aurions dû. Des la première bouchée, les regrets se sont installés en nous, à l'exception, j'en suis certain, de nos invités qui semblaient vraiment apprécier ce qui leur était offert.
Je dois dire qu'ils ont quitté le resto en emportant les « restes » comme cela se fait aux États-Unis, et que, j'en suis sûr, ils ont eu assez pour manger pendant toute une semaine entière.
Quant à moi, j'ai décidé de dire « ciao » à tout jamais à cet horrible lieu, mais qu'en sais-je vraiment, car ne dis-nous pas toujours « Jamais deux sans trois ! »
Libellés :
Gastronomie,
tourisme,
voyage
samedi, mai 11, 2019
Un copieux pourboire
Dans les restaurants américains, le simple fait de calculer le pourboire que recevra le serveur pour son bon travail implique toujours quelques calculs de base, chose qui est toujours un exercice bienvenu car ce dernier nous réconcilie avec les mystères des pourcentages.
Cette fois-ci, nous venions juste de manger de succulents tapas et lorsque l’addition arriva sur notre table, j'avais jeté un coup d'œil rapide sur le montant, et rapidement calculé les vingt pour cent de pourboire habituels.
J'ai gardé le chiffre à l'esprit en insérant ma carte de crédit dans le petit porte-document prévu à cet effet, et quand les formulaires imprimés nous ont été retournés, j'ai noté le chiffre en question et j’ai additionné les deux lignes.
C’est à cet instant que j’ai vu le petit paragraphe qui suivait et qui sert souvent de guide pour ceux d’entre nous qui ont oublié les règles du pourcentage, et que ce dernier a attiré toute mon attention.
Il s’y trouvait divers exemples de pourboires - commençant à 20% et allant jusqu'à des sommes très généreuses - listant des montants en dollars équivalents à tous ces pourcentages, et à ma totale surprise, mes 20% ne correspondaient guère qu'à la moitié de ce que le restaurant calculait.
C’est la que j’ai fait une grande croix sur cette table de “traduction” et marqué en tout gros «FAUX!» par dessus. Espérons que le responsable informatique du restaurant va s’occuper de rectifier tout cela dans les meilleurs délais!
Cette fois-ci, nous venions juste de manger de succulents tapas et lorsque l’addition arriva sur notre table, j'avais jeté un coup d'œil rapide sur le montant, et rapidement calculé les vingt pour cent de pourboire habituels.
J'ai gardé le chiffre à l'esprit en insérant ma carte de crédit dans le petit porte-document prévu à cet effet, et quand les formulaires imprimés nous ont été retournés, j'ai noté le chiffre en question et j’ai additionné les deux lignes.
C’est à cet instant que j’ai vu le petit paragraphe qui suivait et qui sert souvent de guide pour ceux d’entre nous qui ont oublié les règles du pourcentage, et que ce dernier a attiré toute mon attention.
Il s’y trouvait divers exemples de pourboires - commençant à 20% et allant jusqu'à des sommes très généreuses - listant des montants en dollars équivalents à tous ces pourcentages, et à ma totale surprise, mes 20% ne correspondaient guère qu'à la moitié de ce que le restaurant calculait.
C’est la que j’ai fait une grande croix sur cette table de “traduction” et marqué en tout gros «FAUX!» par dessus. Espérons que le responsable informatique du restaurant va s’occuper de rectifier tout cela dans les meilleurs délais!
vendredi, mai 10, 2019
Comment justifier une résidence secondaire ?
Nous adorons séjourner à San Diego mais n’arrivons cependant pas à justifier l’achat d’une résidence secondaire dans ce petit paradis. On est en droit de se demander pourquoi pas ?
Bon, ce n’est pas la première fois que nous avons à répondre à ce dilemme.
Cela a commencé quand nous avions encore une maison en France en plus de celle que nous possédions aux États-Unis. Avoir une résidence secondaire loin de la résidence principale est toujours très difficile à gérer et cela vous lie également à cet endroit, au point qu’il est difficile d’aller ailleurs.
Ensuite, j'ai également travaillé pendant longtemps dans le secteur de la gestion de résidences de vacances pour bien savoir que tous les achats de résidences secondaires sont, à de rares exceptions près, des achats purement émotionnels (donc assez irrationnels).
Celles-ci deviennent rapidement un fardeau financier important a cause des impôts, des frais en tous genre, de l’entretien, des besoins en double-emploi d’appareils ménagers et de meubles, des charges communes, sans oublier la liste interminable de mauvaises surprises qui marquent la vie de tout propriétaire, que les lieux soit utilisé comme résidence principale ou secondaire.
J’ai toujours pensé que les hôtels ou les appartements en location n’avaient pas inventés pour des prunes et servaient vraiment aux besoins des voyageurs ou des vacanciers. Ces facilités m'apportent le changement, la flexibilité, la liberté et un choix sans le moindre sentiment de culpabilité lorsqu'il s'agit de choisir et de planifier l'une de mes futures escapades.
Bon, ce n’est pas la première fois que nous avons à répondre à ce dilemme.
Cela a commencé quand nous avions encore une maison en France en plus de celle que nous possédions aux États-Unis. Avoir une résidence secondaire loin de la résidence principale est toujours très difficile à gérer et cela vous lie également à cet endroit, au point qu’il est difficile d’aller ailleurs.
Ensuite, j'ai également travaillé pendant longtemps dans le secteur de la gestion de résidences de vacances pour bien savoir que tous les achats de résidences secondaires sont, à de rares exceptions près, des achats purement émotionnels (donc assez irrationnels).
Celles-ci deviennent rapidement un fardeau financier important a cause des impôts, des frais en tous genre, de l’entretien, des besoins en double-emploi d’appareils ménagers et de meubles, des charges communes, sans oublier la liste interminable de mauvaises surprises qui marquent la vie de tout propriétaire, que les lieux soit utilisé comme résidence principale ou secondaire.
J’ai toujours pensé que les hôtels ou les appartements en location n’avaient pas inventés pour des prunes et servaient vraiment aux besoins des voyageurs ou des vacanciers. Ces facilités m'apportent le changement, la flexibilité, la liberté et un choix sans le moindre sentiment de culpabilité lorsqu'il s'agit de choisir et de planifier l'une de mes futures escapades.
Libellés :
immobilier,
tourisme,
voyage
jeudi, mai 09, 2019
Porte-avion ou caverne d’Alibaba ?
Nous avions visité le porte-avions Midway à San Diego il y a onze ans déjà.
À cette époque, nous étions impressionnés par cette véritable petite ville la flottante et l’infrastructure qui hébergeait 4 500 personnes chargées de maintenir le navire à flot et continuellement opérationnel.
J'avais oublié beaucoup de choses et nous avons tout refait, sauf que cette fois-ci, la visite avait été beaucoup plus complète et détaillée que ce que nous avions fait en 2008. C'est incroyable de voir comment nous oublions des tas de choses si nous ne les répétons pas fréquemment.
Il nous aura fallu quatre heures complètes pour explorer ce géant des mers et nous étions carrément sur nos genoux à la fin de notre visite. Disons que c'était trop d’information en bien trop peu de temps et espérons que cette fois-ci nos souvenirs dureront un peu plus longtemps !
À cette époque, nous étions impressionnés par cette véritable petite ville la flottante et l’infrastructure qui hébergeait 4 500 personnes chargées de maintenir le navire à flot et continuellement opérationnel.
J'avais oublié beaucoup de choses et nous avons tout refait, sauf que cette fois-ci, la visite avait été beaucoup plus complète et détaillée que ce que nous avions fait en 2008. C'est incroyable de voir comment nous oublions des tas de choses si nous ne les répétons pas fréquemment.
Il nous aura fallu quatre heures complètes pour explorer ce géant des mers et nous étions carrément sur nos genoux à la fin de notre visite. Disons que c'était trop d’information en bien trop peu de temps et espérons que cette fois-ci nos souvenirs dureront un peu plus longtemps !
Libellés :
technologie,
transports,
voyage
mercredi, mai 08, 2019
San Diego, bout de l'arc-en-ciel ?
J’ai toujours eu tendance à penser que San Diego, en Californie, était l’endroit absolument idéal pour vivre, si ce n'était que pour le ski, bien sûr ! Chaque fois que je retourne dans cette ville, je suis enchanté par son climat tempéré, sa beauté naturelle et sa propreté générale.
Quand a savoir si j’y habiterai de façon permanente, s'impose une réponse beaucoup plus nuancée qui inclut des conditions de circulation particulièrement encombrées ainsi qu’une absence apparente de changement saisonnier qui rendrait l'endroit assez monotone après un certain temps.
J’adore en fait les changements que me procure la succession des saisons, je ne suis pas un rat des villes, pas plus que je suis un amoureux de l’eau et je ne me sentirais pas vraiment dans mon élément si je restais là en permanence dans cet environnement idyllique.
Comme je ne suis de toute façon pas parfait, je pense que je n’ai pas non plus été créé pour vivre éternellement dans un monde d’une perfection quasi-absolue !
Quand a savoir si j’y habiterai de façon permanente, s'impose une réponse beaucoup plus nuancée qui inclut des conditions de circulation particulièrement encombrées ainsi qu’une absence apparente de changement saisonnier qui rendrait l'endroit assez monotone après un certain temps.
J’adore en fait les changements que me procure la succession des saisons, je ne suis pas un rat des villes, pas plus que je suis un amoureux de l’eau et je ne me sentirais pas vraiment dans mon élément si je restais là en permanence dans cet environnement idyllique.
Comme je ne suis de toute façon pas parfait, je pense que je n’ai pas non plus été créé pour vivre éternellement dans un monde d’une perfection quasi-absolue !
mardi, mai 07, 2019
L'angoisse de voyager ...
Autrefois, je voyageais beaucoup et j'adorais cela. Depuis que je suis à retraite et que j’ai soudainement cessé de voyager, j’ai progressivement perdu le goût de faire mes valises et de prendre le large.
En fait, je n’attends pas ça avec impatience et quand je dois quitter la maison, cela me donne suffisamment d’appréhension pour me rendre assez mal à l'aise et presque réticent à décoller.
Des petits détails comme réserver un petit trajet en taxi sur Lyft ou Uber ou les nouvelle règles de sécurité aérienne me perturbent et me montrent à quel point je suis devenu réticent au changement.
De nos jours, le changement a cessé de faire partie intégrante de notre vie quotidienne; c’est presque devenu l'ennemi public numéro un, envahissant et accablant comme jamais auparavant, car il semble vouloir suivre le rythme des progrès technologique et “larguer” les gens de mon âge.
J’admets me sentir parfois sincèrement dépassé par un monde en perpétuelle réinvention, mais une fois que j’ai finalement décidé de partir, j’accueille l'expérience comme un défi salutaire destiné à me faire comprendre qu’il ne faut jamais jeter l’éponge.
Heureusement qu’il reste les voyages pour me sortir de ma routine!
En fait, je n’attends pas ça avec impatience et quand je dois quitter la maison, cela me donne suffisamment d’appréhension pour me rendre assez mal à l'aise et presque réticent à décoller.
Des petits détails comme réserver un petit trajet en taxi sur Lyft ou Uber ou les nouvelle règles de sécurité aérienne me perturbent et me montrent à quel point je suis devenu réticent au changement.
De nos jours, le changement a cessé de faire partie intégrante de notre vie quotidienne; c’est presque devenu l'ennemi public numéro un, envahissant et accablant comme jamais auparavant, car il semble vouloir suivre le rythme des progrès technologique et “larguer” les gens de mon âge.
J’admets me sentir parfois sincèrement dépassé par un monde en perpétuelle réinvention, mais une fois que j’ai finalement décidé de partir, j’accueille l'expérience comme un défi salutaire destiné à me faire comprendre qu’il ne faut jamais jeter l’éponge.
Heureusement qu’il reste les voyages pour me sortir de ma routine!
lundi, mai 06, 2019
Temps de préparer le potager !
Il y a quelques années, ma sœur et mon beau-frère, tous passés maîtres dans l'art du jardin potager dans pré-alpes Savoyardes, m'avaient dit que « retourner la terre » n'était pas une très bonne idée, car cela perturbait toutes les composants vivants que contient le sol, du plus gros ver de terre au plus infimes bactéries, et qu'idéalement, il faudrait mieux aérer le sol au lieu de le retourner au moyen d'une bêche ou d'un motoculteur, comme le font la plupart des gens.
À l'époque, je n'avais pas trop fait attention, car je venais d'acheter un mini-motoculteur à essence tout neuf que je m’apprêtais à l'utiliser dans notre petit potager.
L’un des problèmes que j’ai rapidement découvert était que cette petite machine pulvérisait la terre au lieu de simplement la « retourner », et pouvait également endommager les tuyaux d’irrigation qui traversent notre petit jardin et me faisant perdre encore plus de temps à réparer la casse.
Une moitié de la parcelle cultivée est plantée en fraises où il n'est guère possible de faire quoi que ce soit sans déraciner les plants.
C'est pourquoi, au printemps dernier, j'ai pris une fourche pour procéder à l'aération du terrain. Ce ne fut pas parfait, mais cela a bien fonctionné au vu de notre récolte estivale.
Conforté par ces bons résultats, j'ai répété l'opération ce week-end, encore plus minutieusement, et j'ai décidé de me débarrasser du motoculteur à peine utilisé, et peut-être de me procurer une grelinette pour effectuer ce travail plus efficacement l'an prochain.
En attendant, nous espérons que notre récolte sera à la mesure de tous ce travail de préparation !
À l'époque, je n'avais pas trop fait attention, car je venais d'acheter un mini-motoculteur à essence tout neuf que je m’apprêtais à l'utiliser dans notre petit potager.
L’un des problèmes que j’ai rapidement découvert était que cette petite machine pulvérisait la terre au lieu de simplement la « retourner », et pouvait également endommager les tuyaux d’irrigation qui traversent notre petit jardin et me faisant perdre encore plus de temps à réparer la casse.
Une moitié de la parcelle cultivée est plantée en fraises où il n'est guère possible de faire quoi que ce soit sans déraciner les plants.
C'est pourquoi, au printemps dernier, j'ai pris une fourche pour procéder à l'aération du terrain. Ce ne fut pas parfait, mais cela a bien fonctionné au vu de notre récolte estivale.
Conforté par ces bons résultats, j'ai répété l'opération ce week-end, encore plus minutieusement, et j'ai décidé de me débarrasser du motoculteur à peine utilisé, et peut-être de me procurer une grelinette pour effectuer ce travail plus efficacement l'an prochain.
En attendant, nous espérons que notre récolte sera à la mesure de tous ce travail de préparation !
dimanche, mai 05, 2019
Que faire du temps qui fuit ?
En vieillissant, le temps qu'il nous reste diminue de plus en plus au fur et à mesure que l'on s'avance.
La question qui se pose alors est la suivante: « Comment tirer le meilleur parti d'un élément aussi fugace ? »
La réponse évidente est de savoir ce que nous voulons (encore) faire. Cela dit, la difficulté réside aussi bien dans nos besoins que dans nos besoins décroissants au fur et à mesure qu'en vieillissant nous passons d'une mentalité de croissance ou de construction, à un mode de survie.
Du fait de ces réalités changeantes, le défi consiste à identifier ce qui nous reste de suffisamment important à accomplir dans le temps qui nous est impartit, et ce qui nous laissera la plus grande satisfaction lorsque nous arriverons au terme de notre existence.
Cela devrait contenir des éléments qui nous passionnent, qui sont utiles, qui répondent à des questions que nous avons, qui nous procurent de bonheur, de la tranquillité d’esprit et nous apportent des expériences mémorables.
Une myriade d'options dans un laps de temps qui n'en fini pas de rétrécir !
La question qui se pose alors est la suivante: « Comment tirer le meilleur parti d'un élément aussi fugace ? »
La réponse évidente est de savoir ce que nous voulons (encore) faire. Cela dit, la difficulté réside aussi bien dans nos besoins que dans nos besoins décroissants au fur et à mesure qu'en vieillissant nous passons d'une mentalité de croissance ou de construction, à un mode de survie.
Du fait de ces réalités changeantes, le défi consiste à identifier ce qui nous reste de suffisamment important à accomplir dans le temps qui nous est impartit, et ce qui nous laissera la plus grande satisfaction lorsque nous arriverons au terme de notre existence.
Cela devrait contenir des éléments qui nous passionnent, qui sont utiles, qui répondent à des questions que nous avons, qui nous procurent de bonheur, de la tranquillité d’esprit et nous apportent des expériences mémorables.
Une myriade d'options dans un laps de temps qui n'en fini pas de rétrécir !
samedi, mai 04, 2019
Macron est-il coincé ?
Avec les gilets jaunes d'un côté et un fort désamour de la part de ses compatriotes de l'autre, sans parler de l’épuisement de ses munitions, Emmanuel Macron parait être prit entre le marteau et l'enclume.
Peu importe ce qu'il peut faire, les gilets jaunes ne seront pas satisfaits, de plus, son sac de cadeaux est vide et il n'a plus un sou à dépenser pour sortir de la crise.
Bien que j'éprouve beaucoup de sympathie pour le président français, son taux d'approbation de vingt-cinq pour cent montre qu'il n'était pas préparé pour assumer son poste, bien qu'il est su parfaitement naviguer son élection en saisissant toutes les énormes chances qui ont pavés son accession au pouvoir.
Aux deux cinquièmes de son mandat, Macron devra rassembler une seconde fois toute son intelligence et son sens stratégique qui lui ont valu son poste présidentiel afin d'être suffisamment créatif ou assez audacieux pour prendre de grands risques, comme il aurait déclarée qu'il ne se souciait pas d'être réélu pour un second quinquénat.
L’option à haut risque semble évidemment être la bonne, en éliminant par exemple la semaine de 35 heures, la cinquième semaine de congés payés, en coupant le nombre de fonctionnaires et en réduisant certains des avantages sociaux très généreux qu'offre la France.
Ceci dit, l'heure tourne et le temps est compté pour Emmanuel Macron qui n'a plus le temps de se tromper ...
Peu importe ce qu'il peut faire, les gilets jaunes ne seront pas satisfaits, de plus, son sac de cadeaux est vide et il n'a plus un sou à dépenser pour sortir de la crise.
Bien que j'éprouve beaucoup de sympathie pour le président français, son taux d'approbation de vingt-cinq pour cent montre qu'il n'était pas préparé pour assumer son poste, bien qu'il est su parfaitement naviguer son élection en saisissant toutes les énormes chances qui ont pavés son accession au pouvoir.
Aux deux cinquièmes de son mandat, Macron devra rassembler une seconde fois toute son intelligence et son sens stratégique qui lui ont valu son poste présidentiel afin d'être suffisamment créatif ou assez audacieux pour prendre de grands risques, comme il aurait déclarée qu'il ne se souciait pas d'être réélu pour un second quinquénat.
L’option à haut risque semble évidemment être la bonne, en éliminant par exemple la semaine de 35 heures, la cinquième semaine de congés payés, en coupant le nombre de fonctionnaires et en réduisant certains des avantages sociaux très généreux qu'offre la France.
Ceci dit, l'heure tourne et le temps est compté pour Emmanuel Macron qui n'a plus le temps de se tromper ...
vendredi, mai 03, 2019
Ma saison sur Dynastar Legend 80X
Hier aura été une autre journée de ski fabuleuse pour moi et ma femme à Snowbird. Les températures étaient basses, le ciel d'azur et la neige excellente.
C’était aussi ma 112ème fois sur les skis cette saison, et la 63ème journée sur mes Dynastar Legend 80X, qui sont devenus mes compagnons inséparables dans toutes sortes de pentes, n'importe quelle neige et n'importe quel endroit.
Le ski est extrêmement léger et c'est pourquoi je l'ai choisi. Cela me permet de skier sur des planches assez longues (180 cm) sans etre pénalisé par leur poids et c'est parfait pour le genre de terrain que j'affectionne (ski en foret et passages délicats) avec leur moment d'inertie minimal.
Pourtant, ils tiennent quand même bien sur le dur, « carvent » à merveille (80 mm sous le pied) et restent raisonnablement stables.
Bien sûr, avec des skis si légers, je dois faire attention à ne pas trop les corriger en mauvaises neiges, dans les traces croisées et dans les neiges de printemps au moment où celles-ci tournent en « soupe ».
C’est un mariage idyllique et j’espère rester sur ce genre de skis jusqu’à ce que je casse ma pipe !
C’était aussi ma 112ème fois sur les skis cette saison, et la 63ème journée sur mes Dynastar Legend 80X, qui sont devenus mes compagnons inséparables dans toutes sortes de pentes, n'importe quelle neige et n'importe quel endroit.
Le ski est extrêmement léger et c'est pourquoi je l'ai choisi. Cela me permet de skier sur des planches assez longues (180 cm) sans etre pénalisé par leur poids et c'est parfait pour le genre de terrain que j'affectionne (ski en foret et passages délicats) avec leur moment d'inertie minimal.
Pourtant, ils tiennent quand même bien sur le dur, « carvent » à merveille (80 mm sous le pied) et restent raisonnablement stables.
Bien sûr, avec des skis si légers, je dois faire attention à ne pas trop les corriger en mauvaises neiges, dans les traces croisées et dans les neiges de printemps au moment où celles-ci tournent en « soupe ».
C’est un mariage idyllique et j’espère rester sur ce genre de skis jusqu’à ce que je casse ma pipe !
jeudi, mai 02, 2019
Content des visites de ski aux États-Unis en 2018/1919 ?
Hier, l’Association nationale des stations de ski (NSAA) a annoncé les chiffres préliminaires des journées-skieurs aux États-Unis pour la saison d'hiver 2018-1919.
Cette saison ces visites sont estimées à 59,1 millions, soit une hausse de près de 11% par rapport aux 53,3 millions enregistrés pour 2017-2018.
Pourtant, cela s’est produit lors d’une année record, avec un enneigement hors-normes (31% de neige en plus à l’échelle nationale, par à l'an passé), avec une économie et un marché boursier battant tous les records, sans même parler des nouvelles synergies créées par les forfaits multi-stations comme Epic, Ikon, Mountain Collective, Powder Alliance et Powerpass, le tout créant des conditions parfaites pour battre tous les records précédents.
Et bien non, cela n'a pas suffit puisque cette saison n'arrive qu'au quatrième rang du hit-parade de ces visites, depuis que ces statistiques ont été compilées par la NSAA en 1978-1979.
En fait, cette saison est restée en dessous de la barre des 60 millions de visiteurs qui avait été atteinte deux fois en 2007/08 et en 2010/11, voire même la troisième meilleur performance enregistrée entre les deux, en 2009/10, le tout en plein milieu de crise financière (regarde la table ci-dessous).
Qu'est-ce que ça veut dire ? Simplement encore une fois, et sur une période de 25 ans, que l’industrie a été absolument incapable de générer de nouveaux skieurs, et ce n’est pas un billet journalier de remontée à 209 dollars (Vail) qui va contribuer à créer une image positive et attachante en faveur du ski.
Il y a un sacré morceau de pain sur la planche pour trouver des solutions vraiment créatives à cette stagnation systémique !
Cette saison ces visites sont estimées à 59,1 millions, soit une hausse de près de 11% par rapport aux 53,3 millions enregistrés pour 2017-2018.
Pourtant, cela s’est produit lors d’une année record, avec un enneigement hors-normes (31% de neige en plus à l’échelle nationale, par à l'an passé), avec une économie et un marché boursier battant tous les records, sans même parler des nouvelles synergies créées par les forfaits multi-stations comme Epic, Ikon, Mountain Collective, Powder Alliance et Powerpass, le tout créant des conditions parfaites pour battre tous les records précédents.
Et bien non, cela n'a pas suffit puisque cette saison n'arrive qu'au quatrième rang du hit-parade de ces visites, depuis que ces statistiques ont été compilées par la NSAA en 1978-1979.
En fait, cette saison est restée en dessous de la barre des 60 millions de visiteurs qui avait été atteinte deux fois en 2007/08 et en 2010/11, voire même la troisième meilleur performance enregistrée entre les deux, en 2009/10, le tout en plein milieu de crise financière (regarde la table ci-dessous).
Qu'est-ce que ça veut dire ? Simplement encore une fois, et sur une période de 25 ans, que l’industrie a été absolument incapable de générer de nouveaux skieurs, et ce n’est pas un billet journalier de remontée à 209 dollars (Vail) qui va contribuer à créer une image positive et attachante en faveur du ski.
Il y a un sacré morceau de pain sur la planche pour trouver des solutions vraiment créatives à cette stagnation systémique !
mercredi, mai 01, 2019
Vail Resorts s'enrichit !
Vendredi dernier, Vail Resorts a publié des statistiques préliminaires comparant les saisons de ski 2017/2018 et 2018/2019. Ces chiffres s'appliquent à l'ensemble du réseau et ne sont pas ventilés par stations individuelles.
De plus, rappelez vous que, d'une année sur l'autre, l'inflation est restée aux alentours de 2,2% aux États-Unis, tandis que Vail Resorts augmentait le prix de ses forfaits de ski d'environ 5%.
Sachant cela, les ventes des forfaits journaliers et à la saison, ont augmentées de 9,3%, le chiffre d'affaire de l’activité école de ski de 6,5%, celui de la restauration de 6,2% et les ventes au détail de 6,2%. Globalement, cette saison aura été fabuleuse pour l'ensemble des stations que compte Vail Resorts. Maintenant, si l'on se tourne vers l'avenir, ce succès commercial va-t-il se poursuivre ?
Pour que cela se produise, il faudrait bien sûr une saison aussi bien enneigée que celle que nous venons d'avoir, avec un consommateur toujours prêt à acheter le forfait Epic en dépit de hausses de prix aussi importantes que constantes (quand est-ce que « beaucoup » devient soudainement « trop » ?), pas de défection de ce même forfait Epic vers le nouveau forfait Ikon et, enfin, une économie qui continue de rester très forte.
Comme on peu le constater, beaucoup de conditions difficiles à réunir, et bien sûr, une performance tout aussi difficile à reproduire ...
De plus, rappelez vous que, d'une année sur l'autre, l'inflation est restée aux alentours de 2,2% aux États-Unis, tandis que Vail Resorts augmentait le prix de ses forfaits de ski d'environ 5%.
Sachant cela, les ventes des forfaits journaliers et à la saison, ont augmentées de 9,3%, le chiffre d'affaire de l’activité école de ski de 6,5%, celui de la restauration de 6,2% et les ventes au détail de 6,2%. Globalement, cette saison aura été fabuleuse pour l'ensemble des stations que compte Vail Resorts. Maintenant, si l'on se tourne vers l'avenir, ce succès commercial va-t-il se poursuivre ?
Pour que cela se produise, il faudrait bien sûr une saison aussi bien enneigée que celle que nous venons d'avoir, avec un consommateur toujours prêt à acheter le forfait Epic en dépit de hausses de prix aussi importantes que constantes (quand est-ce que « beaucoup » devient soudainement « trop » ?), pas de défection de ce même forfait Epic vers le nouveau forfait Ikon et, enfin, une économie qui continue de rester très forte.
Comme on peu le constater, beaucoup de conditions difficiles à réunir, et bien sûr, une performance tout aussi difficile à reproduire ...
Inscription à :
Articles (Atom)