Certains disent que l’assurance engendre la compétence et que c'est probablement là que l'expression anglo-saxonne « faites semblant jusqu’à ce que vous y parveniez » (fake it until you make it) trouve son origine.
J’ai toujours été sceptique à l’égard des personnes qui étaient un peu trop sûres d’elles et, au cours de ma carrière, j’ai vu maintes et maintes fois des tas de gens qui promettaient trop mais délivraient considérablement moins que ce que l’on attendait d’eux.
Ça, c’était jusqu'à ce que j'entende, il y a quelques jours, sur NPR, nos ondes publiques nationales, Tomas Chamorro-Premuzic, qui écrit régulièrement à la Harvard Business Review, jeter un éclairage différent sur ces deux traits si souvent liés et aussi tellement importants.
La discussion a commencé sur la définition de la confiance en soi ; à savoir, l’assurance qu’elle confère était-elle associée au charisme ou à un comportement extraverti? Chamorro-Premusic disait que l’assurance avait un aspect à la foi externe et interne, en ce sens que son externalité ressemblait beaucoup à l'extraversion, un trait lié au charisme, fort apprécié dans nos cultures occidentales.
À l’opposé se situe son coté intérieur, en ce sens qu’il existe beaucoup de talentueux individus qui ont confiance en eux sans projeter celle-ci au yeux de tous. If faut dire que souvent, les gens trop confiants sont perçus comme étant arrogants, voire même odieux. Tous les narcissiques en sont d'excellents exemples.
Étant donné que les individus sûrs d’eux ont tendance à être plus extravertis et plus à l’aise dans leur relations sociales, notre société a tendance à les mettre sur un piédestal, et comme nous avons tendance à mélanger confiance en soi et compétence, nous concluons automatiquement qu'à cause de leur belle assurance, leurs savoir-faire et leurs talents doivent être d’un très haut niveau.
L'expert a poursuivi en affirmant que les personnes compétentes ont généralement un bonne confiance en elles, mais qu’à l’inverse, des personnes débordantes d’assurance ne sont pas nécessairement compétentes.
Elles sont simplement passées maîtres à cacher leur incompétences et leurs insécurités, surtout parce qu’elle se font des illusions sur elles-mêmes, en se croyant bien meilleures qu’elles ne le sont en réalité.
C'est également une excellente raison pour laquelle, lors d'entretiens ou d'évaluations rapides, il est très difficile de mesurer le niveau de savoir-faire chez quelqu’un, en particulier lorsque l’individu utilise son apparente assurance pour simuler ses compétences, notamment lorsque l’audience ne connaît pas grand-chose au sujet et n’est pas capable de discerner le vrai du faux.
Ces intervenants semblent donc bien dominer leur sujet, et si vous n'avez aucune preuve ou peu d’information sur leur vrais talents, vous allez déduire qu’ils connaissent ce dont ils parlent.
Ne tombez jamais dans leur piège et cherchez toujours un moyen de trouver où se situe leur vrai savoir-faire et ce qu’il vaut vraiment, sans vous laisser aveugler par tout leur cinéma !
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