Autrefois, je voyageais beaucoup et j'adorais cela. Depuis que je suis à retraite et que j’ai soudainement cessé de voyager, j’ai progressivement perdu le goût de faire mes valises et de prendre le large.
En fait, je n’attends pas ça avec impatience et quand je dois quitter la maison, cela me donne suffisamment d’appréhension pour me rendre assez mal à l'aise et presque réticent à décoller.
Des petits détails comme réserver un petit trajet en taxi sur Lyft ou Uber ou les nouvelle règles de sécurité aérienne me perturbent et me montrent à quel point je suis devenu réticent au changement.
De nos jours, le changement a cessé de faire partie intégrante de notre vie quotidienne; c’est presque devenu l'ennemi public numéro un, envahissant et accablant comme jamais auparavant, car il semble vouloir suivre le rythme des progrès technologique et “larguer” les gens de mon âge.
J’admets me sentir parfois sincèrement dépassé par un monde en perpétuelle réinvention, mais une fois que j’ai finalement décidé de partir, j’accueille l'expérience comme un défi salutaire destiné à me faire comprendre qu’il ne faut jamais jeter l’éponge.
Heureusement qu’il reste les voyages pour me sortir de ma routine!
mardi, mai 07, 2019
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