Hier, mon ami Dirk m'a demandé si je voulais aller skier à Snowbird avec lui ce samedi.
Je n'ai pas eu à réfléchir longtemps et j'ai immédiatement répondu par l’affirmative. Je savais que le temps serait enneigé, mais je ne comptais pas vraiment sur 30 cm de neige poudreuse.
Arriver au sommet ne s'avéra pourtant pas facile. Au départ des pistes, le téléphérique était arrêté pour entretien annuel, ce qui ne laissait pour seule option de prendre le télésiège « Peruvian ». Même si nous sommes arrivés avant 8 heures, temps auquel les remontées se mettaient en route, nous avons attendu que les pisteurs aient fini de déclencher les avalanches dans le haut de la station.
Bientôt, une énorme ligne se formait en direction du haut, rendant la tache de remonter en bout de queue pénible et démoralisante pour ceux qui devaient s'y rendre.
Même si je ne peux pas tolérer faire 5 minutes de queue en hiver, je ne pouvais pas croire que j’acceptais cette situation de manière fataliste et que les 35 minutes d'attente se sont vite passées en bavardant patiemment avec mon ami.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, nous avons répété cette même folie, au sommet de la remontée mécanique, quand nous sommes rendu compte que les autres télésièges n'étaient toujours pas ouverts, et que nous n'avions pas d'autre choix que de skier tout en bas.
Mon changement d'attitude par rapport aux files d'attente et la patience que la providence m'envoyait n'étaient rien de moins qu'une métamorphose totale ou plutôt un véritable miracle.
Morale de l’histoire : Si vous n'êtes plus convaincu des pouvoirs de guérison de Lourdes, il est peut-être temps d'essayer Snowbird !
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