dimanche, septembre 30, 2018

Kavanaugh, la bière et les femmes

Sans même revenir sur le fait que le juge Kavanaugh n'a pas pu pouvoir garder son sang-froid lors de son dernier entretien d'embauche, il nous a également appris deux traits essentiels à son propos lors de sa dernière audience face au Sénat : Son amour pour la bière et son manque de respect pour les femmes.

A propos de son amour pour la bière, il a dit: « J'ai bu de la bière avec mes potes, presque tout le monde le faisait. Parfois, j'en ai bu trop. Parfois, c’était eux. J'aime la bière. Je continue de l'aimer. »

Il aurait pu ajouter « Parfois, nous buvions TOUS trop de bière", mais il a probablement oublié cette combinaison pourtant si évidente.

Pour ce qui est de son manque de respect pour les femmes, celui-ci s'est imposé très clairement quand la sénatrice Amy Klobuchar lui a demandé s'il avait déjà consommé tellement d'alcool qu'il en tombe dans les pommes, ce à quoi il a répondu du tac-au-tac : « Et vous ? »

La sénatrice du Minnesota a eu beaucoup de chance de ne pas lui demander, « Aviez vous l'intention de violer Christine Blasey ? » Il lui aurait probablement sorti : « Et vous ? »

Je pense que ces malheureux propos étaient une peu comme ces dernières gouttes d'eau qui font déborder le vase, en établissant une fois pour toute que Brett Kavanaugh appartient davantage au bar du coin, en train de picoler, une rangée de bière en face de lui, plutôt que d’interpréter la constitution à la Cour suprême des États-Unis.

samedi, septembre 29, 2018

Nos belles Uintas!

Hier, nous avons fait une belle balade à pied jusqu'au lac Ruth, situé à une heure de la maison, dans le massif des Uintas, une chaîne de montagnes à cheval sur la frontière entre l'Utah et le Wyoming.

Ce massif est unique car c'est le seul qui va d'est en ouest aux États-Unis. Ses sommets atteignent en moyenne 3 500 mètres d'altitude, et King Peak, leur point culminant à 4 123 mètres, est aussi le plus haut sommet en Utah.

L'accès se fait essentiellement par la route de « Mirror Lake » qui traverse la moitié ouest des Uintas en direction du Wyoming et, en ce moment, avec les couleurs d'automne, l’excursion offre spectacle sans pareil !

vendredi, septembre 28, 2018

Qui a menti ?

J'ai passé la journée d'hier à regarder tous les témoignages du Dr Blasey Ford et du juge Kavanaugh, et j'en ai conclu que Christine Blasey Ford était bien plus crédible que Brett Kavanaugh, c'est à dire plus à même de dire la vérité.

Cela veut dire à l'inverse que Kavanaugh a bel et bien menti sous serment, sans du fait qu'il n'a guère pu contrôler sa colère. Sur le plan positif, il a sûrement fait preuve d'excellents talents d'acteur.

Aujourd'hui, sous la pression de l'un de leurs membres, les républicains ont accepté de retarder leur vote de confirmation de Kavanaugh d'une semaine, afin de permettre une enquête du FBI portant sur les allégations d'attaque sexuelle perpétrée par le juge contre Dr. Blasey Ford.

Si l'homme est malgré tout confirmé dans son poste à vie, le seul espoir serait alors que la presse, pendant qu'elle encore libre, conduise sa propre enquête pour démasquer ses manigances.


On peut encore rêver !

jeudi, septembre 27, 2018

Ma profession idéale ?

Récemment, ma femme me demandait : « Quel aurait été ton métier idéal ? »

C'était là une question autant excellente que compliquée.

Enfant, mon talent se tenait dans ma main gauche. J'avais un don pour dessiner des voitures et toutes sortes d'objets ou même des personnages.

J'aurais pu répondre à la question de mon épouse en lui disant que j'aurai du être carrossier ou peut-être architecte, mais cela n'aurait jamais pu assouvir ma passion pour le ski.

C'est vrai que je suis devenu moniteur de ski pendant un certain temps, mais sans activité régulière pendant l'entre saison, j'avais un énorme problème et beaucoup d'anxieté avec ce métier. C'est là que que je lui ai dit : « J'aurais dû être un représentant dans la branche du ski ! »

C'est ça, un commis voyageur qui se serait rendu de magasin de sport en magasin de sport et aurait vendu sa marchandise. En fin de compte, toute mon activité professionnelle a fini par tomber à près de 99% de cette cible rétrospective, avec en plus davantage de changements et de variété. Je me serai sans doute lassé d'une longue et monotone vie de VRP.

Je ne peux donc pas me plaindre ; j'ai été comblé !

mercredi, septembre 26, 2018

Rêve d'Icare ?

Il y a un petit chanceux à Park City, qui a un hélicoptère Robinson R22 biplace, et chaque fois qu'il passe au-dessus de ma tête, il me rend extrêmement envieux. J'adorerais être à sa place.

En dépit du fait que je sois un peu trop vieux pour me mettre à piloter un hélico, le coût que cela représente est tout simplement trop élevé !
Le seul prix d’achat se monte à d’environ 260 000 euros et le coût d’exploitation et d’entretien n'est pas moins de 250 euros de heure si je volais 1 000 heures par an, mais comme mon usage serait en dessous de ça, cela me coûterai encore plus.

D'accord, je pense qu'il est bien de rêver encore un peu à mon âge, et je peux que consoler en pensant que posséder un tel outil est exactement avoir un bateau ou un camping-car ; il n'y a guère que deux jours de bonheur absolu pour leur propriétaires : le jour de l'achat et celui où on réussit à s'en débarrasser, avec des tas souffrances financières et de doutes entre les deux, en espérant qu'un crash ne vienne pas envenimer la situation !

mardi, septembre 25, 2018

Skieurs et changement climatique

Pas plus tard qu'hier, je lisais un article dans le Dauphiné Libéré se lamentant que le glacier de la Grande Motte à Tignes, qui devait ouvrir ses portes ce 29 septembre, ne serai pas capable de le faire, faute de neige.
L'article ajoutait que c'était là un autre signe inquiétant du réchauffement climatique. Ce qui était encore plus étonnant fut de lire les nombreux commentaires, qui tous dénonçaient une branche du ski qui se désolait du recul des glaciers alpins, mais n'avait aucun état d’âme en expédiant par avion ses équipes de ski au complet en Amérique du Sud, ajoutant ainsi aux émissions mondiales de CO2, et aggravant davantage une très mauvaise situation.

Ces commentaires sont tout à fait exacts, même si les impacts sont minimes à l’échelle planétaire. J'espère seulement que les auteurs de ces commentaires abondent dans le sens de leurs opinions, en s'abstenant de voyager en avion et avec des véhicules alimentés par des combustibles fossiles.

Si cela n'est pas le cas, ils devraient d'abord se taire avant de changer leurs moyens de déplacement. En ce qui me concerne, je dois admettre que je fais aussi partie du problème et que je suis tout aussi hypocrite que le reste du monde développé qui continue d’abuser notre planète au quotidien.

lundi, septembre 24, 2018

La foi et mon éducation catholique

Je me suis toujours interrogé sur le mystère de la foi religieuse et sur la manière dont elle se manifeste chez les gens.

Je ne pense pas que ce soit une notion naturelle que les humains reçoivent de manière instinctive, mais plutôt d'un élément culturel qui est implantée chez l'individu afin qu'il évolue harmonieusement au sein de son propre groupe.

J'ai été exposé à la foi par ma mère et par l'éducation religieuse que j'ai reçue dans ma paroisse catholique, et ces deux sources étaient davantage caractérisées par la peur que par un désir agréable. 
Cette foi qui n'étant ni attrayante, ni plaisante, ne pouvait donc pas durer. Je ne me suis jamais sentis à l'aise dans ma foi religieuse, car celle-ci était plus repoussante qu'attirante. On dit qu'on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre, et encore une fois, le parallèle est vrai en ce qui concerne la foi religieuse.

La peur de l'enfer était ce qui était censé motiver ma foi, pas l'amour céleste ou divin, et cela ne laissait aucun terrain fertile à ma foi en voie de développement, une erreur pédagogique fatale.

La peur de l'enfer mêlée à des messages troublants sur la sexualité, sans parler d'une doctrine tirée par les cheveux, n'ont pas pu résister à mon passage d'enfant à adulte, capable de penser de manière critique, et explique pourquoi la foi n'avait aucune chance de prendre racine en moi.

dimanche, septembre 23, 2018

Un été encore plus chaud

Maintenant que l'été est officiellement terminé, il est temps de revoir mes mesures de température quotidiennes et de les comparer aux êtes précédents.

Ces mesures ont été prises à l'extérieur, à l'ombre sur le balcon est de ma maison de Park City. Nous parlons des températures journalières maximales et minimales entre le 20 juin et le 22 septembre.

J'ai commencé à noter ces températures quotidiennes depuis 2007, sans aucune interruption, et je dispose maintenant de 11 années de données complètes pour effectuer ces comparaisons.

Ici, à Park City, nous avons eu l'impression que cet été battait tous les records de chaleurs et nous avions raison !
Avec un indice journalier* pour les températures diurnes de 126,33%, nous avons battu dans l'ordre les étés 2016, 2017 et 2007. Quant aux chaleurs maximales diurnes, nous avons battu tous les records précédents avec une température moyenne de 26,24 °.

Notre indice de températures diurnes pour l’été le plus froid était de 117,71% pour 2009, alors que les températures moyennes tombaient à un niveau de 23,70 °.

Avec un indice de 81,13%, nos températures nocturnes ne sont arrivées qu'en seconde position après 2013, dont l'indice était de 81,44%, de même que nos températures nocturnes moyennes qui n'étaient que de 10,81 ° contre 10,92 ° en 2013.

Nos températures nocturnes les plus basses avaient été également observées en 2009 avec un indice de 74,62% ​​et une température moyenne de 8,52 ° .

Comment ces chiffres se comparent-ils à ceux de votre lieu de résidence ?

* Indice de chaleur calculé en additionnant toutes les températures quotidiennes et nocturnes pour les trois mois consécutifs de l'été et en divisant cette somme par leur moyenne journalière.

samedi, septembre 22, 2018

Comment les feuilles changent-elles de couleur ?

L'automne et ses brillantes couleurs vient juste de commencer à Park City. Il n'y a pas si longtemps, alors que je parlais à mon frère et à ma sœur, dans leur vallée de Morzine, ceux-ci étaient persuadés qu'un gel précoce était l’élément déclencheur de ce phénomène haut en couleurs.

Je savais que ce n'était pas tout à fait vrai, mais je n'ai pas voulu m'engager dans la discussion sans avoir eu le temps de faire mes propres recherches. Alors que plusieurs facteurs créent ces belles couleurs d'automne (température, précipitation, humidité du sol), l'agent essentiel est la lumière ou plutôt, son absence.
Au fur et à mesure que les jours raccourcissent, la baisse de lumière provoque la formation d'un bouchon étanche entre la branche et la tige de la feuille ; à mesure que celle-ci devient plus dense, la feuille ne peut plus accéder aux nutriments et à l'eau.

À l'inverse, le sucre qu'elle contient ne peut désormais plus la quitter. Le résultat immédiat est que le pigment vert de chlorophylle meurt. C'est là que deux autres pigments prennent le relais : la carotène (jaune) et l'anthocyane (rouge) ; les deux existent déjà à l'intérieur de la feuille mais sont masqués par la chlorophylle.

La couleur brune des chênes est une exception à cette règle et résulte de la présence de tanin. En fait, c'est le sucre piégé à l'intérieur des feuilles qui est en grande partie responsable de ces couleurs vives.

La question logique qu'on peut alors se poser, est bien entendu qu'est-ce qui crée les plus belles couleurs d'automne? Il semblerai qu'un printemps humide suivit d'un automne sec, bien ensoleillés ainsi que des nuits fraîches et sans gelée, sont responsable d'une palette de couleurs éclatante.

Contrairement à ce que beaucoup de gens croient, des gelées nocturnes risquent souvent d’étouffer ce processus de transformation et de ne laisser que de médiocres couleurs d'automne. Même chose avec une sécheresse prolongée en fin d’été et début d’automne, comme ce que nous avons connu cette année à Park City.

Maintenant que vous savez tout, promettez-vous de sortir et de profiter du spectacle !

vendredi, septembre 21, 2018

Classement des stations par Ski Magazine

Pendant bien trop longtemps, Ski Magazine (la revue américaine) s'est livrée à un jeu très dangereux en classant les stations de ski nord-américaines, se faisant ainsi plus d’ennemis qu’elle n'en avait besoin.

En conséquence, les annonceurs ont déserté la publication (Vail Resorts n'a pas passé une seule pub pendant des années) et après que Skiing, sa publication jumelle, ait été abandonnée en 2003, Ski Magazine a dû envoyer des exemplaires gratuits à une foule de gens dont les détenteurs de forfait à la saison comme moi.

Ski Magazine subit le même sort que la majorité des périodiques que les gens ne lisent plus. En 2006, quand les annonceurs ont appris que plus de la moitié du tirage de 450 000 magasine étaient constitués d’abonnements sponsorisés et de partenariats, Ski a eut de plus en plus de mal à vendre sa publicité.

Powder Magazine, son seul concurrent restant, a peut-être une diffusion payée en dessous de 40 000. Aujourd'hui, je pense qu'entre les abonnements payés et les ventes en kiosque, la circulation réelle de Ski devrait se situer autour de 125 000.

Ce qui est certain, c'est que la publicité sur Internet a bien évidemment asphyxié ces magazines spécialisés. Quelqu'un a-t-il une idée des chiffres de diffusion réels de Ski et de Powder ?

jeudi, septembre 20, 2018

Vêtements froissés : la nouvelle mode ?

Souvent, nous regardons le Nightly Business Report produit par CNBC sur la chaîne publique américaine PBS et, hier soir, l'animateur Bill Griffeth interviewait Rod Sides de la firme comptable Deloitte, à propos des prévisions d'achat par les consommateurs lors des prochaines fêtes de fin d’année.
Alors qu'il affirmait son optimisme à propos de cette période d'achats, mes yeux sont restés collés sur son costume tout froissé.

Bien sûr, je me suis rendu compte que l'expert financier avait été « préparé » par toute une équipe de télévision avant l'interview (il portait entre autres, une oreillette), mais j'ai eu du mal à croire que personne n'avait remarqué tous les plis sur son costume, à moins bien sûr qu'ignorant complètement les tendances de la mode, je n'ai rien compris.

C'est donc bien ça, les tendances doivent bien commencer quelque part ...

mercredi, septembre 19, 2018

Dilemme d'expatriés

Quand des expatriés auront des enfants, ils sont toujours confrontés à la question brûlante de savoir s'ils devraient rester dans leur pays d'accueil ou rentrer chez eux, et quel impact cela pourrait avoir sur leurs enfants, en particulier lorsque ceux-ci sont d'âge scolaire.

Nous étions des expatriés, avons été confrontés à cette question, et avons choisi de rester en Amérique. Autour de nous, nous avons vu d'autres Européens dans des situations similaires faire le choix opposé et, dans tous les cas, le développement et la carrière de leurs enfants en a sérieusement souffert.

Rétrospectivement, nous pensons que nous avons fait un choix plus difficile mais bien meilleur. S'ils existent, j'aimerais connaître des résultats opposés ; quelqu'un a-t-il quelque chose à partager à ce propos ?

mardi, septembre 18, 2018

Saison de maintenance préventive

Rien n’est pire qu’un système de chauffage qui tombe en panne le jour le plus froid de l’hiver, et pourtant, c’est toujours quand cela se produit.

Cette saison, j'ai décidé d'être plus proactif en planifiant l'entretien de notre importante source de chaleur hivernale en demandant à un technicien de venir inspecter minutieusement notre chaudière.

Celle-ci est heureusement récente et même si j'ai ouvert ses entrailles pour mieux m'y orienter, je n'arrive pas vraiment à comprendre comment elle fonctionne.

Donc, afin de m'éduquer tout en protégeant la chaleur du foyer, j'ai prévu d'assister de tout près à cet examen pré-saisonnier et de devenir ainsi un expert, sinon en chauffage, du moins dans le fonctionnement de notre chaudière.

En tout cas, c'est mon but. Je vous ferai savoir ce que j'ai appris de cette expérience éducative !

lundi, septembre 17, 2018

Observer le vieillissement

Vieillir est inéluctable et, que cela nous plaise ou non, nous n’avons pas le choix, mais en acceptant cette réalité, nous n'avons pas à lutter à contre le courant et nous en tirons de riches enseignements.

Cela n'a pas été pour moi un un choix obligé, mais plutôt une démarche délibérée, depuis que j’ai commencé à entrer dans cette phase et, comme j’aime à le dire, abordé cette « pente descendante ».

Au début, j'avais décidé de conduire cette observation dans le contexte du ski, mais je me suis vite rendu compte que celle pouvait être étendue à mon quotidien tout entier, me permettant d'en faire une expérience en direct, avec des mesures et des explications.
Pour moi, cette démarche est très bénéfiques car elle transforme une expérience au demeurant déprimante, en une occasion d'observation et d'apprentissage continus.

J'espère cette formule est la meilleure pour prendre le temps qui passe à bras le corps et du même coup continuer à grandir !

dimanche, septembre 16, 2018

Retour au japonais ?

Dans les années 1990, je voyageais beaucoup au Japon et j'avais décidé d'apprendre le japonais.

J'ignorais alors que ma détermination à apprendre une langue étrangère supplémentaire n’était plus ce qu'elle était autrefois, sans parler de l'acquisition d'un nouvel alphabet, n'ayant jusqu'à présent abordé que trois langues européennes, en plus de mon français d'origine, toutes utilisant l'alphabet romain.

En résumé, ma tentative n’avait pas connu un succès retentissant et, à part quelques mots usuels, des phrases banales et savoir compter, pas grand chose n’était resté de mes efforts laborieux.

Dans peu de temps, je vais me retrouver dans une situation pour laquelle le japonais me sera fort utile.

Alors, j'ai dépoussiéré mon vieux livre et j'ai aussi cherché des applis qui pourraient m'aider, et ce faisant, j'ai réalisé que la meilleure, pour ce dont j'avais besoin, pourrait très bien être « Google Translate ».

Donc, me voici désormais en train de dérouiller mon médiocre japonais d'autrefois avec une technologie de pointe sortie du 21ème siècle!

samedi, septembre 15, 2018

Temps de mettre Trump au rencart

C'est le rêve de beaucoup. L'image choisie image illustre bien ce qu'est Donald Trump :

Un bébé déraisonnable, capricieux et impossible à contrôler. Il est tout ce dont l’Amérique n'a pas besoin et explique en partie mon approche en vue des prochaines élections de mi-novembre qui est assez simple.

Le parti Républicain soutient Trump de manière obscène et est devenu son complice et doit le payer cher aux urnes.
 
En ce qui concerne Trump, son comportement affreux et sa médiocre prestation vis-à-vis du public américain font que ses électeurs et ses partisans passent pour des imbéciles. C'est tout.

vendredi, septembre 14, 2018

Un autre rêve à la noix

Avant-hier, j'ai fait un rêve bizarre dont je me suis rappelé.

Je me trouvais en compagnie d'une bande de copains et nous escaladions les Hauts-Forts, ce sommet surplombant la vallée de Morzine, avec, de toute évidence l'intention de descendre à ski. Je ne me souvenais pas avoir eu des skis sur mon dos et tandis que je peinais en grimpant, je voyais que mes potes portaient les leurs ; il y en avait même qui tiraient ce qui semblaient être des groupes électrogènes.

Une fois au sommet, je me suis rendu compte que j'avais bien mes planches aux pieds. Arrivés là, sur un point normalement aride et dénudé, il y avait un petit ruisseau qui coulait sur l’arête, et un joli petit bâtiment où mon ami Michel Duret, autrefois fabricant de skis, avait accroché plein d'œuvres d'art aux murs. 
Ensuite, la scène passa en une fraction de seconde - on voyage très vite quand on rêve - aux Daly Chutes, une petite série de couloirs très populaires, à Deer Valley, aux États-Unis, en plein été, avec un terrain raviné extrêmement raide que nous devions descendre à ski.

C'est là que je me suis enfin réveillé sans skis aux pieds cette fois ci ...

jeudi, septembre 13, 2018

Entretien de vélo simplifié

Mon ami français Jacques est un sportif accompli. Même s'il a près de 70 ans, il continue à enseigner le ski en hiver et, le reste de l'année, lorsqu'il ne travaille pas autour de sa maison, il fait aussi de la randonnée en montagne, mais surtout il roule. Il arrive encore à faire 13 000 km par an sur son vélo de route.

Alors que nous bavardions au téléphone, hier, je lui ai demandé quel types de produits il utilisait pour nettoyer et lubrifier sa bicyclette ; il m'a simplement répondu: « De l'huile de moteur ordinaire ! Je ne dégraisse même pas la chaîne ; tous les 500 km, je l’essuie, puis je mets de l’huile de moteur neuve ... »

Et dire que moi qui ai fait tant de recherche sur les site spécialisés pour déterminer quel étaient les meilleurs agents pour dégraisser et lubrifier ma bécane, et qui était encore plus confus au début de mes recherches qu'a la fin !

Jacques m'a également dit qu'il change systématiquement la chaîne de son vélo en début de saison (tout les 13 000 km). Jacques a travaillé dans la branche du ski et dans le vélo, donc il sait de quoi il parle.

De mon côté, après avoir acheté ma nouvelle bécane chez REI (une chaîne de magasins de sports jouissant d'une excellente image) et y avoir mis moins de 1 500 km, les employés m'avaient conseillé de changer la chaîne, car ils trouvaient qu'elle avait trop de jeu, quand j'y avais ramené mon vélo pour une « mise au point gratuite » la première année après l'achat.

Cela montre en grande partie la terrible mentalité de cet établissement et les milliers de façons possibles dont disposent les spécialistes du marketing pour séparer les consommateurs de leur argent.

mercredi, septembre 12, 2018

Une meilleure idée pour laver les fenêtres?

Hier, c’était la journée du lavage des fenêtres à la maison. Les autres année, j'avais pas mal de difficultés à faire ce travail, perché sur ma haute échelle, m'étirant au maximum au risque de tomber (ma femme était encore plus inquiète que je ne l’étais) et au final, tout cela pour un résultat assez médiocre.

En cette occasion, je n'ai fait que le lavage des vitres intérieures, ce qui était relativement facile et d'avantage à mon niveau (compétences et hauteurs inclues). Cette fois-ci, ce fut au tour des professionnels de laver la plus grande partie des vitres extérieures et de nous éblouir.

Comme nos fenêtres sont haut-perchées, et que celles-ci ont toujours représenté un énorme défi, j'ai décidé de filmer les pros au travail, et j'ai ainsi découvert que ceux-ci utilisaient une perche télescopique alimentée en eau avec des brosses assorties, pour nettoyer toutes les fenêtres dont l’accès était difficile, et en utilisant de l'eau pure (distillée) pour le rinçage et un séchage sans traces.

J'ai d'abord observé l’opération avec une pointe de scepticisme, mais au final, j'ai été conquis par leur système, quand tout avait séché de manière parfaite et immaculée. Impressionnant ! Quand va-t-on arrêter le progrès ?

mardi, septembre 11, 2018

La leçon de Theranos

Je viens de terminer la lecture de «Bad Blood», l'effarante épopée de Theranos, une start-up en biotechnologie, désormais célèbre pour ses mensonges selon lesquels elle aurait conçu des prises de sang extrêmement simplifiées et non invasives.

La société avait été fondée en 2003 par Elizabeth Holmes, alors qu’elle n’avait que 19 ans. Elle et son partenaire ont réussi à convaincre des investisseurs de leur confier plus de 600 millions d'euros et d'atteindre une valeur comptable de pres de 9 milliards d'euros en 2013.

Ces mêmes investisseurs et les médias avaient vu en Theranos une innovation technologique tout à fait à l'image d'Apple. C'était jusqu'en octobre 2015, quand John Carreyrou, un reporter du Wall Street Journal et auteur du livre, a dénoncé l'arnaque, provoquant la désintégration rapide de la société jusqu'à la cessation de ses activités le 31 août dernier.

Ce qu'il faut retenir de cette escroquerie est simplement que Mlle Holmes était une leader si charismatique et si dangereuse qui avait merveilleusement roulé dans la farine le public, ses employés, ses investisseurs et les médias, tout comme l'avaient parfaitement fait auparavant le prophète Mohamed, Donald Trump, Bernard Tapie ou Joseph Smith (le fondateur du mormonisme).
 
Ces individus ne sont pas seulement extrêmement convaincants et dangereux, mais ils ont un facheuse tendance à refaire surface à intervalles régulières sous des étiquettes différentes et le simple fait qu'ils nous entourent devrait nous forcer à réfléchir de manière extrêmement critique et de ne jamais prendre pour acquis les balivernes qu'ils concoctent.

Maintenant, retournez au boulot, vérifiez bien à fond chaque fois qu'un bon investissement vous tente et restez toujours sur vos gardes!

lundi, septembre 10, 2018

Alterra ouvre son portefeuille

Les achats d’Alterra ne cessent de surprendre. Récemment, c'etait au tour de Crystal Mountain, blottie auprès du mont Rainier, de rejoindre cette nouvelle famille de stations.

Cela me rappelle une expérience dont j'ai été témoin, à la fin du siècle dernier, impliquant une entreprise de Vail, au Colorado, qui s'est mise à acheter tout et n'importe quoi dans le domaine de l’hébergement touristique. Au bout de cinq, toutes ses acquisitions hâtives allaient être revendues à perte.

Donner un gros carnet de chèque à des dirigeants salariés en leur demandant d'acheter un maximum de biens, est une pratique plutôt idiote, car la stratégie, les priorités et les recherches préalables sont reléguées au second plan face à une frénésie d'achat incontrôlée. Ce n’est plus ce qui est judicieux sur le plan commercial qui compte, mais comment dépenser toutes les ressources allouées ?

Au début de 2018, Alterra Mountain Company lançait un défi à Vail Resorts en annonçant son forfait Ikon qui couvrait alors 23 stations de ski dans neuf États américains et trois provinces canadiennes. Depuis, la société a ajouté 12 stations à son forfait, portant le total à 35, couvrant désormais l’Australie et le Japon.

À vitesse vertigineuse et avec plein d’argent à sa disposition, Alterra semble déterminé à rattraper le forfait Epic de Vail Resorts (lancé en 2008) et ses 65 stations aux quatre coins du monde.
Avec maintenant 100 stations dans leur deux portefeuilles et en dépit de la menace inquiétante d'un réchauffement climatique inéluctable, les deux entités risquent de découvrir assez prochainement si leur réseaux respectifs de stations fonctionneront passablement bien ou soulèveront des challenges difficiles à surmonter.

Le temps nous le dira, mais attendez vous à voir de nombreuses situations et ajustements inattendus au fur et à mesure que cette l’expérience collective se met en route à l'unisson.

dimanche, septembre 09, 2018

« Prédictions » de météo hivernale

Il y a environ un an, le centre américain de prévision climatique, connu sous l'acronyme NOAA, avait annoncé que nos températures hivernales moyennes pourraient être plus élevées, tout comme nos précipitations.

À la fin de la saison, nous avons connu le pire enneigement en 45 ans pour les mois de novembre, décembre et janvier, et avons terminé la saison avec un enneigement en dessous de 70% de la normale annuelle.

Hier, j'ai pris connaissance des prévisions météorologiques à long terme pour l'hiver 2018/2019.

Celles-ci affirment que nous sommes sur le point d'avoir un autre « El Niño ». D’après les données disponibles, le consensus prédit une probabilité de 70% qu'un El Niño va se développer pendant cette prochaine saison de ski.

Cela signifie que la partie nord-ouest de notre continent sera plus sèche que la normale, de sorte que les habitants de Whistler, n'auront pas à peler la neige au quotidien.

En même temps, le sud-est (surtout le Nouveau-Mexique) verra plus de précipitations, donc les habitants de Taos devront prévoir d'acheter fraiseuses et pneus à neige.

Quant à nous, à Park City, nous n'aurons guère que de 90% de la normale, ce qui est évidemment un progrès majeur par rapport à l’an passé !

Maintenant, au vu de nos comparaisons au fil des années, toutes ces belles promesses ne valent pas grand chose et, comme d'habitude, il va falloir faire le point ce printemps pour vérifier leur véracité ...

samedi, septembre 08, 2018

Un cas de « Trumpite » aigu

Dès qu'au soir du 8 novembre 2016, il est devenu évident que Trump avait été élu président, j'ai entamé une longue crise de déprime, tout comme au moins 100 millions d'autres Américains.

Depuis lors, j'ai fais de mon mieux pour fonctionner et vivre malgré cette situation surréaliste, mais celle-ci aura eu un impact dévastateur sur ma personnalité, mon attitude, mes projets et ma foi dans l'avenir.

À cause des Russes et des 60 millions d'individus méchants, crédules et idiots qui ont fait pencher la balance en faveur de ce dictateur en herbe, je ne suis plus l'homme que j’étais.

Aujourd'hui, je trouve un peu de soulagement en espérant que, miraculeusement presque, nous nous débarrasserons finalement de ce fléau en janvier 2021.

La route qui nous reste à parcourir est encore longue et jonchée de souffrances et de larmes, mais je dois me relever, faire face et cesser de juste survivre jusqu'à ce triste individu dégage.

vendredi, septembre 07, 2018

Mort et Peur de Rater

En tant qu'individu bien vivant, l'idee de la mort ne m’enthousiasme pas, mais si je me plonge un peu plus dans le sujet, en réfléchissant à tout ce que cela impliquerait, la peur de rater serait au centre de mes préoccupations.

Cela commencerait par ma famille, y compris mon épouse, mes enfants et mon petit-fils, puis irais vers ma famille éloignée ainsi que mes amis, et enfin s’étendrait au reste du monde, y compris le ski, bien sûr. La connexion me manquerait et je sais de quoi je parle.
Je viens de quitter Facebook en avril et j'ai vécu beaucoup de peur de passer à côté, mais jusqu'à présent, j'ai survécu glorieusement. Est-ce que je ressentirais la même chose si cela se reproduisait dans le cadre de ma dernière révérence ?

Oui et non.

Oui, pendant les quelques instants précédant la transition. Non, après, car il n'y aurait rien (de bon ou de mauvais) qui justifierait ce genre de soucis.

Soyons clairs: dans le cas où il n'y aurait pas de vie après la mort, plus de problème, et à l’opposé, dans le cas d'une vie après la mort, j'observerais depuis l’étage et ne manquerais pas le moindre détail.

Conclusion: Tout ce manque hypothétique serait de très courte durée et ne poserait pas problème.

jeudi, septembre 06, 2018

Maintenir ce ressort interne tendu ...

De plus en plus, je m’inquiète quand je constate combien de mes anciens amis qui ont dépassé un certain âge, généralement dans leurs années soixante-dix, se mettent soudainement à « s'éteindre ».

Dieu merci, cela n'arrive pas à tout le monde, mais un nombre important est en train de tomber victime de cette tendance inquiétante. Ne vous y méprenez pas, je comprends bien qu'en avançant en âge, la bonne énergie d'antan disparaît lentement mais inexorablement.

Cela s'applique aux communication de base, au fait d’être totalement présent, à l’intérêt porté et à l’imagination lors de nos interactions quelles qu'elles soient. Cela signifie que quoi qu'il nous arrive, nous devons faire fonctionner ce « ressort interne » et le maintenir sous une tension permanente.

On aura plein de temps pour se reposer après !

mercredi, septembre 05, 2018

L'hypocrisie, un produit Américain

Depuis le moment où les colons européens ont envahi l'Amérique, ont infecté et tué ses indigènes, avant de de s'emparer leur terres, le tout au nom d'un dieu miséricordieux, nous avons commencé à inonder tout le continent d'hypocrisie.

Nous avons ensuite importé une main-d’œuvre africaine gratuite pour travailler cette même terre et, jusqu’à ce jour, nous n’avons jamais voulu faire face à tout le mal que nous leur avons fait en nous cachant derrière cette profession des droits de l’homme qui se trouve dans notre propre déclaration d’indépendance.

Aujourd'hui, alors que le racisme et l'oppression des autochtones continue sur tout le pays, les éléments conservateurs prétendent être contre l'avortement, mais en faveur de la peine de mort, alors que notre monnaie proclame à tue-tête que « Nous croyons en Dieu » alors que l’état et la religion devraient être séparés.
Ainsi, il semble difficile de faire « mieux », et nous avons tout ce qu'il faut pour être la nation la plus hypocrite de la planète.

mardi, septembre 04, 2018

Park City s'électrise !

Notre petite ville offre un service de bus gratuit toute l'année afin de décourager l'utilisation des voitures personnelles et minimiser ainsi les émissions de CO2. Nous ne l'utilisons qu'occasionnellement, mais devrions nous en servir d'avantage si nous étions de bons et « verts » citoyens !

Nous avons en ce moment plus de 40 autobus en circulation et en 2016, les premiers bus entièrement électriques venaient s'ajouter pour remplacer les vieux véhicules diesel. Pour l'instant, le réseau compte 37 navettes diesel et six électriques.

Récemment, Park City s'est vu attribuer une subvention de 2 millions d'euros du gouvernement des États-Unis pour ses transports en commun « propres ». Les six bus électriques ont été utilisés entre la gare routière de Park City et Kimball Junction qui se trouve à environ 20 km, sur la bretelle de l'autoroute I-80.

Pour les sept premiers mois d’exploitation en 2017, 183 104 passagers ont utilisé le bus « Electric Xpress ». En 2018, ce chiffre passait à 315 877 entre le début de l'année et juillet. À titre de comparaison et pour la même période, le nombre total d'usagers transportés ainsi autour de Park City était de 1 645 896 passagers.

Actuellement, les sept autobus financés par cette subvention sont en production et devraient être opérationnels d'ici décembre, remplaçant ainsi les anciennes navettes diesel. Maintenant, avec tous ces moyens de transport « propres », nous avons encore moins d'excuses pour sauter dans notre auto et polluer la planète !

lundi, septembre 03, 2018

Huntsville. Une station de ski ?

À de nombreuses reprises, et en raison de sa proximité de la station de ski de Snowbasin, la ville pittoresque de Huntsville, en Utah, a souvent été surnommée « une station de montagne parmi les plus abordables ».

Située à 25 minutes d'Odgen (750 000 habitants), l’agglomération est à près de 1 500 mètres d'altitude et compte moins de 1 000 habitants, mais n'est qu'entre 15 et 25 km de trois stations de ski, Snowbasin, Powder Mountain et Wolf Mountain.

Il n'y a pas de commerce ouvert au « centre ville » de Hunstville, si ce n'est son emblématique « Shooting Star Saloon ». Cet établissement est le plus ancien du genre en Utah, vu qu'il fut fondé en 1879, quand l'État n’était encore qu'un Territoire de l'Union Américaine.

La ville est entourée par le lac artificiel de Pineview qui offre des activités allant de la navigation de plaisance, à la natation ou la pêche, avec trois plages de sable. Cette retenue d'eau construite en 1937 pour contrôler et accumuler les eaux de la rivière Ogden a été agrandie en 1957 pour atteindre une capacité de 135 millions de mètres cubes d'eau.

Comme vous pouvez le lire, le potentiel économique d'Huntsville est énorme, mais pour l'instant il ne se passe rien et les choses y semblent bien figées, à moins bien sûr que Vail Resorts ou qu'Alterra décident d'acheter Snowbasin ou les deux autres stations de ski voisines.

dimanche, septembre 02, 2018

Vail Resorts, Alterra et l'inconnu

Beaucoup de choses ont changé en un an entre Vail Resorts et Alterra en ce qui concerne les stratégies et les tactiques que les deux organisations devront déployer, les surprises qui les attendent et les leçons qu’elles sont susceptibles d’apprendre au fur et à mesure que se déroule la saison d'hiver 2018-19.

Parmi les deux, Alterra aura le plus à découvrir et, par conséquent, aura le plus à corriger au printemps 2019. Vail Resorts, désormais en concurrence sur plusieurs marchés avec son nouveau concurrent devra devoir corriger corriger le tir, peut-être un peu moindrement.
Quand la poudreuse se sera transformée en neige de printemps, le public leur aura apprit comment ils ont acheté, consommé et aimé les produits respectifs des deux géants du ski américain et comment ces nouvelles formules ont changé leur expérience en matière de ski.

À mon avis, cela pourrait entraîner des changements majeurs qui devront êtres mis en œuvre lors des saisons suivantes. Des sujets tels que la tarification, les dates bloquées, les journées de ski gratuites, la participation des stations qui ne sont pas la propriété d'un des deux groupes, devront être passés au crible et remises dans le « mixer » pour être peaufinés.

L'avenir m'a toujours fasciné. Quelle est votre prédiction ?

samedi, septembre 01, 2018

L'enfer des ventes additionnelles

La fin de l'été est la date butoir pour payer notre forfait saisonnier de ski au meilleur prix. Nous nous présentons au comptoir et demandons à renouveler ceux-ci pour une autre saison (c'est en fait la 34e). 
La jeune femme nous dit combien cela va coûter et comme je suis bon en arithmétique, je vois que le total n'est pas ce qu'il devrait être. Bien sûr, en y regardant de plus près, le prix il inclut un « don » pour l'entretien des sentiers.

Nous donnons déjà séparément de l'argent pour l'association qui genre les sentiers, aussi je lui demande de l'enlever. Ce don « volontaire » est automatiquement intégré au prix et elle ne sait pas comment corriger le montant sur son ordinateur, donc elle demande à son superviseur.

Elle corrige le prix et me demande : « Voulez-vous acheter l'assurance ? » Il s'agit d'une protection au cas où, suite à un accident je ne pourrait pas skier, et le prix de mon forfait serait remboursé au prorata de la date de mon incapacité. Je réponds par la négative.

Ensuite, elle demande si nous voulons un payement automatique pour tous les frais de restaurant sur la station. Je réponds encore non. Enfin, elle m'offre une autre option, trop longue à expliquer que je refuse une fois de plus.

J'en ai marre de me faire arnaquer par notre station de ski. Est-il donc si difficile de ne pas simplifier la transaction en la gardant simple, transparente et agréable, incluant toute ces ventes additionnelles ?