Je me suis toujours interrogé sur le mystère de la foi religieuse et sur la manière dont elle se manifeste chez les gens.
Je ne pense pas que ce soit une notion naturelle que les humains reçoivent de manière instinctive, mais plutôt d'un élément culturel qui est implantée chez l'individu afin qu'il évolue harmonieusement au sein de son propre groupe.
J'ai été exposé à la foi par ma mère et par l'éducation religieuse que j'ai reçue dans ma paroisse catholique, et ces deux sources étaient davantage caractérisées par la peur que par un désir agréable.
Cette foi qui n'étant ni attrayante, ni plaisante, ne pouvait donc pas durer. Je ne me suis jamais sentis à l'aise dans ma foi religieuse, car celle-ci était plus repoussante qu'attirante. On dit qu'on n'attrape pas les mouches avec du vinaigre, et encore une fois, le parallèle est vrai en ce qui concerne la foi religieuse.
La peur de l'enfer était ce qui était censé motiver ma foi, pas l'amour céleste ou divin, et cela ne laissait aucun terrain fertile à ma foi en voie de développement, une erreur pédagogique fatale.
La peur de l'enfer mêlée à des messages troublants sur la sexualité, sans parler d'une doctrine tirée par les cheveux, n'ont pas pu résister à mon passage d'enfant à adulte, capable de penser de manière critique, et explique pourquoi la foi n'avait aucune chance de prendre racine en moi.
lundi, septembre 24, 2018
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