Alors que nous arrivons aux dernières heures de l'année, il est assez logique d'essayer de se souvenir de ce qui nous semble avoir été la meilleure année de notre entière existence. L'exercice en vaut la peine et comme partout où il est question de choix, l'opération n'est jamais vraiment facile.
Comme nos vies sont toutes très différentes et varient en fonction de l'intensité de certains événements (ou de leur absence) et l'amplitude des hauts et des bas que connaissent toutes ces années accumulées, la sélection finale peut-être parfois intimidante en nous laissant perplexe et en nous rendant totalement incapable de choisir une année en particulier.
Pour moi, et sans trop entrer dans des détails introspectifs, l'année qui se termine aujourd'hui - c'est bien ça, 2012 - se retrouve au fin sommet de la pile et j'en suis satisfait, reconnaissant et heureux.
Bonne année à tous!
lundi, décembre 31, 2012
dimanche, décembre 30, 2012
Quand les projets donnent des ailes
Pour vivre heureux, il est bon de savoir mettre en route de nouveaux projet tout au court de notre existence, que nous soyons très jeunes ou même déjà assez vieux. À chaque moment, il faut trouver un projet adapté à notre goût et à nos possibilités. Cela ne semble peut-être pas grand chose, mais il y a là matière à rendre la vie intéressante et remplie de surprises.
Je me considère privilégié d'avoir, tout au long de ma vie, été mis en présence d'une multitude de projets qui sont tombés à pics quand ils se sont manifestés, et m'ont forcé à me dépasser, à m'offrir de nouvelles expériences et à parfaire mon savoir. J'espère que tout cela continuera sans répit jusqu'à la ligne d'arrivée !
Je me considère privilégié d'avoir, tout au long de ma vie, été mis en présence d'une multitude de projets qui sont tombés à pics quand ils se sont manifestés, et m'ont forcé à me dépasser, à m'offrir de nouvelles expériences et à parfaire mon savoir. J'espère que tout cela continuera sans répit jusqu'à la ligne d'arrivée !
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développement personnel,
philosophie
samedi, décembre 29, 2012
Facile, le dessin par ordinateur ?
Pour une grande partie de la journée, j'ai essayé de travailler avec un logiciel de conception Autodesk, et j'ai appris qu'il faut beaucoup de patience, de répétition, d'essais et d'erreurs, ainsi que la volonté de redémarrer à zéro à plusieurs reprises, avant que je commence à bien maitriser cette technique.
Ai-je eu l'impression d'être nul et de tourner en rond ? Absolument ! Ai-je perdu mon temps? Pas du tout! C'est justement ça l'apprentissage ; avec toutes les satisfactions que cela procure, il y a aussi beaucoup de souffrances qui font partie du lot ...
Ai-je eu l'impression d'être nul et de tourner en rond ? Absolument ! Ai-je perdu mon temps? Pas du tout! C'est justement ça l'apprentissage ; avec toutes les satisfactions que cela procure, il y a aussi beaucoup de souffrances qui font partie du lot ...
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design,
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éducation
vendredi, décembre 28, 2012
Pourquoi la neige d'Utah est-elle la meilleure ?
« La meilleure neige du monde. » C'est plus qu'un slogan commercial, c'est un fait technique, froid et tout blanc ; l'État de Utah a la meilleure neige sur la terre, et où que vous puissiez vivre sur cette planète, il ne vous est plus permit d'en douter. C'est donc le moment de bien écouter afin de comprendre pourquoi.
La plupart des années, en moyenne, l'Utah connait 250 jours d'hiver, 40 chutes de neige dont 18 qui tombent dans la catégorie « monstrueuse » afin de nous offrir toute cette neige poudreuse au caractère magique. Voici maintenant comment cela fonctionne : Les tempêtes se développent sur l'océan Pacifique et frappent les montagnes des Sierras et des Cascades. À cet endroit, l'humidité de la neige est généralement élevée et la neige qui s'accumule est surnommée « ciment. »
Ensuite, en traversant l'immense désert du Nevada, les nuages se dessèchent et continuent leur voyage vers l'Utah, où la densité moyenne d'hygrométrie de la neige n'est plus que de 8,5 pour cent. En passant au dessus du Grand Lac Salé, les nuages se refroidissent et la neige s'assèche d'avantage, juste avant de se précipiter sur nos montagnes.
Cela produit des chutes d'un neige moelleuse, légère et magique. En général la teneur en eau de notre neige reste comprise entre 4 et 14 pour cent, ce qui élimine toute formation de glace et fait de notre neige, vous le savez maintenant, « la meilleure du monde ! »
La plupart des années, en moyenne, l'Utah connait 250 jours d'hiver, 40 chutes de neige dont 18 qui tombent dans la catégorie « monstrueuse » afin de nous offrir toute cette neige poudreuse au caractère magique. Voici maintenant comment cela fonctionne : Les tempêtes se développent sur l'océan Pacifique et frappent les montagnes des Sierras et des Cascades. À cet endroit, l'humidité de la neige est généralement élevée et la neige qui s'accumule est surnommée « ciment. »
Ensuite, en traversant l'immense désert du Nevada, les nuages se dessèchent et continuent leur voyage vers l'Utah, où la densité moyenne d'hygrométrie de la neige n'est plus que de 8,5 pour cent. En passant au dessus du Grand Lac Salé, les nuages se refroidissent et la neige s'assèche d'avantage, juste avant de se précipiter sur nos montagnes.
Cela produit des chutes d'un neige moelleuse, légère et magique. En général la teneur en eau de notre neige reste comprise entre 4 et 14 pour cent, ce qui élimine toute formation de glace et fait de notre neige, vous le savez maintenant, « la meilleure du monde ! »
jeudi, décembre 27, 2012
C'est loin le ski ?
Je ne plaisante pas, la distance qui sépare notre demeure et le parking de la station de ski, joue un rôle essentiel dans le nombre de fois où l'on va skier dans une saison et le temps pendant lequel on continuera la pratique de ce sport. Par exemple, ici, à Park City, je ne suis qu'à 7 minutes en auto de deux de nos trois stations et à 12 minutes de Deer Valley.
Lorsque je vivais en France, la remontée mécanique la plus proche de ma maison était celle du Pleney (10 minute sans trop compter la traversée de Morzine) et l'accès du domaine d'Avoriaz par Ardent (qui n'existait pas encore) aurait été à 11 minutes de ma maison et il me fallait au moins un bon quart d'heure pour aller jusqu'aux Prodains là où se trouvait le téléphérique d'Avoriaz, et encore, il fallait que les routes soient sèches .
Je dis cela, parce que plus la distance entre le domicile et les pistes est importante, moins on fera de ski. Mon beau-frère vit à une heure de route du téléphérique d'Avoriaz et, alors qu'il enseigne encore un peu le ski, il doit trouver le trajet affreusement long. C'est la même chose pour moi quand je veux aller skier à Snowbird ou Alta ; ces deux stations sont à environ une heure de route, si il n'y a pas de neige.
La morale de cette histoire, c'est que la pour faire du ski très souvent et le plus longtemps possible, il faut habiter le plus près possible des remontées mécaniques ...
Lorsque je vivais en France, la remontée mécanique la plus proche de ma maison était celle du Pleney (10 minute sans trop compter la traversée de Morzine) et l'accès du domaine d'Avoriaz par Ardent (qui n'existait pas encore) aurait été à 11 minutes de ma maison et il me fallait au moins un bon quart d'heure pour aller jusqu'aux Prodains là où se trouvait le téléphérique d'Avoriaz, et encore, il fallait que les routes soient sèches .
Je dis cela, parce que plus la distance entre le domicile et les pistes est importante, moins on fera de ski. Mon beau-frère vit à une heure de route du téléphérique d'Avoriaz et, alors qu'il enseigne encore un peu le ski, il doit trouver le trajet affreusement long. C'est la même chose pour moi quand je veux aller skier à Snowbird ou Alta ; ces deux stations sont à environ une heure de route, si il n'y a pas de neige.
La morale de cette histoire, c'est que la pour faire du ski très souvent et le plus longtemps possible, il faut habiter le plus près possible des remontées mécaniques ...
mercredi, décembre 26, 2012
Mon point de vue sur l'immigration ...
Pendant des années, nos politiciens nous ont promit une réforme fondamentale de l'immigration et rien ne s'est passé, sauf pour certaines dispositions extrême et inefficace prises par certains États comme l'Arizona ou de l'Alabama.
Si l'on me demandait comment résoudre cette question, je répondrais qu'il faut d'abord encourager l'immigration de personnes qui dont les États-Unis ont besoin. Qu'ils soient ingénieurs, artistes, professionnels de la santé, chercheurs ou ... créateurs d'emplois! Ces gens devraient en obtenir la résidence permanente le plus rapidement possible.
Ensuite, nous devrions offrir cette même résidence permanente (c'est a dire des « cartes vertes ») pour les quelques 11 millions de personnes en situation irrégulière cela serait possible, mais à un coût pour tous ces gens là . Il leur faudrait payer, disons 10.000 dollars par personne pour régulariser leur statut. Tous ces clandestins devraient peut être emprunter, travailler plus, mais en tout cas « gagner » leur régularisation. Cela s'appliquerait également aux membres de leur famille qui souhaiteraient les rejoindre.
Enfin, tous les clandestins qui se feraient prendre une fois que la nouvelle loi serait promulguée seraient non seulement expulsés sur le champs. Ils seraient également être condamné à une amende et leur pays d'origine devra d'abord la payer aux États-Unis, et ensuite la recouvrir auprès de contrevenants, y compris amende et intérêts. Bien sûr, si ceux-ci tentent de revenir une nouvelle fois, l'amende prendrait alors de proportions énormes.
Une solution toute simple et efficace.
Si l'on me demandait comment résoudre cette question, je répondrais qu'il faut d'abord encourager l'immigration de personnes qui dont les États-Unis ont besoin. Qu'ils soient ingénieurs, artistes, professionnels de la santé, chercheurs ou ... créateurs d'emplois! Ces gens devraient en obtenir la résidence permanente le plus rapidement possible.
Ensuite, nous devrions offrir cette même résidence permanente (c'est a dire des « cartes vertes ») pour les quelques 11 millions de personnes en situation irrégulière cela serait possible, mais à un coût pour tous ces gens là . Il leur faudrait payer, disons 10.000 dollars par personne pour régulariser leur statut. Tous ces clandestins devraient peut être emprunter, travailler plus, mais en tout cas « gagner » leur régularisation. Cela s'appliquerait également aux membres de leur famille qui souhaiteraient les rejoindre.
Enfin, tous les clandestins qui se feraient prendre une fois que la nouvelle loi serait promulguée seraient non seulement expulsés sur le champs. Ils seraient également être condamné à une amende et leur pays d'origine devra d'abord la payer aux États-Unis, et ensuite la recouvrir auprès de contrevenants, y compris amende et intérêts. Bien sûr, si ceux-ci tentent de revenir une nouvelle fois, l'amende prendrait alors de proportions énormes.
Une solution toute simple et efficace.
mardi, décembre 25, 2012
Un cadeau bien spécial ...
Pour Noël, j'ai reçu un cadeau à la fois très original et très intriguant. Il se compose d'un abonnement à un service d'analyses ADN, appelé « 23andMe », une société de génomique personnelle et de biotechnologie basée à Mountain View, en Californie, qui est spécialisée dans certains tests génétiques.
La société tire son nom des 23 paires de chromosomes que compte une cellule humaine normale. Ce type de service avait été nommé « invention de l'année »par le magazine Time en 2008. Ce matin, j'ai craché un échantillon de 2,5 ml de ma propre salive qui sera postée ce mercredi pour être analysée par ce laboratoire de Silicon Valley.
Les résultats de cette procédure devraient fournir une bonne évaluation de mes traits héréditaires (par exemple que je suis un brave type), ma généalogie (que je descend bien du singe et pas du cheval) et peut-être me dire ce que sont mes facteurs de risque congénitaux (comme ma propre mortalité, par exemple).
Je piaffe déjà d'impatience à l'idée de connaître les résultats de ce cadeau de Noël parmi les plus originaux que je n'ai jamais reçu !
La société tire son nom des 23 paires de chromosomes que compte une cellule humaine normale. Ce type de service avait été nommé « invention de l'année »par le magazine Time en 2008. Ce matin, j'ai craché un échantillon de 2,5 ml de ma propre salive qui sera postée ce mercredi pour être analysée par ce laboratoire de Silicon Valley.
Les résultats de cette procédure devraient fournir une bonne évaluation de mes traits héréditaires (par exemple que je suis un brave type), ma généalogie (que je descend bien du singe et pas du cheval) et peut-être me dire ce que sont mes facteurs de risque congénitaux (comme ma propre mortalité, par exemple).
Je piaffe déjà d'impatience à l'idée de connaître les résultats de ce cadeau de Noël parmi les plus originaux que je n'ai jamais reçu !
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lundi, décembre 24, 2012
Sacrée chance !
Si vous êtes jamais allé skier avec un petit de 4 ans, vous connaissez le coté logistique de l'entreprise. S'occuper de vous-même, de vos affaires, d'un petit bonhomme et de son propre petit matériel n'est pas une sinécure !
Hier après-midi, nous nous retrouvions mon fils, petit-fils et moi, sur la neige à la station de Park City. Nous avons skié pendant une bonne heure et, passé ce temps, Finn en avait plus qu'assez d'être sur la neige et voulais rentrer à la maison.
Nous avons alors appelé ces dames qui sont immédiatement venu chercher notre petit skieur tandis que les deux gars plus âgés ont continué à skier jusqu'à l'heure de fermeture. Après quelques bonnes pistes, nous sommes également rentrés à la maison, où nous attendaient une bonne conversation suivie d'un repas très sympa. Comme la neige menaçait, il fut temps pour nos invités de descendre en direction de la vallée.
Quarante-cinq minutes plus tard et en pleine soirée, notre fils nous téléphone alors en nous demandant où étaient les skis de Finn, croyant qu'ils étaient restés laissés dans notre voiture car ils n'étaient pas dans la sienne. Nous sommes allés voir et n'avons rien trouvé. Nous avons alors conclu que nous les avions oubliés à la station de ski.
Nous avons immédiatement sauté dans l'auto et conduit là où Finn avait déchaussé, et les skis étaient encore là, posés sur la neige, intacts, en bordure de la piste de ski avec le harnais et la laisse que Finn portait. Nous étions tellement content de les avoir retrouvés que c'était là notre petit miracle de Noël !
Hier après-midi, nous nous retrouvions mon fils, petit-fils et moi, sur la neige à la station de Park City. Nous avons skié pendant une bonne heure et, passé ce temps, Finn en avait plus qu'assez d'être sur la neige et voulais rentrer à la maison.
Nous avons alors appelé ces dames qui sont immédiatement venu chercher notre petit skieur tandis que les deux gars plus âgés ont continué à skier jusqu'à l'heure de fermeture. Après quelques bonnes pistes, nous sommes également rentrés à la maison, où nous attendaient une bonne conversation suivie d'un repas très sympa. Comme la neige menaçait, il fut temps pour nos invités de descendre en direction de la vallée.
Quarante-cinq minutes plus tard et en pleine soirée, notre fils nous téléphone alors en nous demandant où étaient les skis de Finn, croyant qu'ils étaient restés laissés dans notre voiture car ils n'étaient pas dans la sienne. Nous sommes allés voir et n'avons rien trouvé. Nous avons alors conclu que nous les avions oubliés à la station de ski.
Nous avons immédiatement sauté dans l'auto et conduit là où Finn avait déchaussé, et les skis étaient encore là, posés sur la neige, intacts, en bordure de la piste de ski avec le harnais et la laisse que Finn portait. Nous étions tellement content de les avoir retrouvés que c'était là notre petit miracle de Noël !
dimanche, décembre 23, 2012
Quantité ou Fréquence ?
Si vous êtes un très bon skieur, préféreriez-vous une chute de 90 cm de neige fraîche toutes les trois semaines ou bien une chute hebdomadaire de 30 cm de neige ? Vous réfléchiriez sans doute quelques secondes avant de dire que vous préféreriez la seconde option.
C'est pourtant vrai, si le ski est d'abord un sport ludique, la fréquence des chutes de neige est bien plus importante que la quantité qui peut tomber d'un seul coup. Même juste 20 cm de neige fraîche peuvent faire une énorme différence, renouveler l'ancienne couche et permettre le ski de poudreuse.
D'un point de vue pratique et compte-tenu des skis larges que l'on utilise aujourd'hui, vous n'allez pas vous enfoncer d'avantage dans plus d'un mètre de neige que dans 25 centimètres de poudre ! Donc, si vous êtes un fou du ski, sachez toujours préférer les chutes fréquentes aux accumulations spectaculaire d'un seul et rare coup !
C'est pourtant vrai, si le ski est d'abord un sport ludique, la fréquence des chutes de neige est bien plus importante que la quantité qui peut tomber d'un seul coup. Même juste 20 cm de neige fraîche peuvent faire une énorme différence, renouveler l'ancienne couche et permettre le ski de poudreuse.
D'un point de vue pratique et compte-tenu des skis larges que l'on utilise aujourd'hui, vous n'allez pas vous enfoncer d'avantage dans plus d'un mètre de neige que dans 25 centimètres de poudre ! Donc, si vous êtes un fou du ski, sachez toujours préférer les chutes fréquentes aux accumulations spectaculaire d'un seul et rare coup !
samedi, décembre 22, 2012
Une autre fausse alerte!
La fin du monde ne s'est malheureusement pas produite, en tout cas, pas pour l'instant. Moi qui m'y étais consciencieusement préparé, j'étais naturellement un peu déçu, mais par contre j'ai fais du super ski de poudreuse ce matin, à Deer Valley. Cela a largement compensé.
Je ne pense pas que la plupart des gens sont comme moi, et font attention à toutes ces prédictions ; ils préfèrent passer leur temps sur Facebook, Twitter ou à espérer de gagner le gros lot de la Loterie Espagnole. Ces croyances de fin du monde sont sans doute un peu démodées.
Ceci dit, si vous êtes toujours intéressés par la seconde venue du Christ, celle-ci est à nouveau prévue dans moins de cinq mois. Vous souvenez-vous de Ronald Weinland qui est à la tête de l'Église de Dieu préparant pour le Royaume de Dieu (COG-PKG), une petit secte américaine, elle même dérivée de l'Église Universelle de Dieu?
Eh bien, ce lascar avait rencontré quelques petits problèmes techniques avec ses prévisions en 2011 et 2012, mais aujourd'hui, il a refait ses calculs et nous assure que le grand événement aura finalement lieu le 19 mai 2013. Marquez bien vos calendriers!
Je ne pense pas que la plupart des gens sont comme moi, et font attention à toutes ces prédictions ; ils préfèrent passer leur temps sur Facebook, Twitter ou à espérer de gagner le gros lot de la Loterie Espagnole. Ces croyances de fin du monde sont sans doute un peu démodées.
Ceci dit, si vous êtes toujours intéressés par la seconde venue du Christ, celle-ci est à nouveau prévue dans moins de cinq mois. Vous souvenez-vous de Ronald Weinland qui est à la tête de l'Église de Dieu préparant pour le Royaume de Dieu (COG-PKG), une petit secte américaine, elle même dérivée de l'Église Universelle de Dieu?
Eh bien, ce lascar avait rencontré quelques petits problèmes techniques avec ses prévisions en 2011 et 2012, mais aujourd'hui, il a refait ses calculs et nous assure que le grand événement aura finalement lieu le 19 mai 2013. Marquez bien vos calendriers!
vendredi, décembre 21, 2012
Malédiction des produits de consommation
Ce mercredi, il faisait un froid Sibérien à la station de Deer Valley alors que je m'apprêtais à tourner une vidéo de ski. C'est alors que le petit bouton que j'utilise pour démarrer ou arrêter l'enregistrement n'était plus sur mon caméscope.
C'est bien ça, ce minuscule bouton rendait ma camera inutilisable ! Par chance, une petite voix dans ma tête me dit d'aller au restaurant pour y récupérer un cure-dent afin de mettre en route ma camera, ce que j'ai fait, et ça a marché !
De retour à la maison, je suis au téléphone avec Sony. Je leur explique la situation. Ils me disent que la garantie d'un an vient d'expirer et que je vais devoir débourser 192 dollars pour faire réparer mon appareil !
Pour tout mettre perspective, je n'avais payé que 450 dollars pour le caméscope, ce qui veut dire que le fabricant du fameux « Handycam » me demande près de la moitié du coût total du produit pour une pièce simple et minuscule que j'ai perdu parce qu'elle était sans doute mal conçue et mal assemblée au départ.
Tout cette histoire pour dire, qu'à ce stade il n'est plus possible de faire réparer quoi que ce soit. Jetons tous ces produits qui restent techniquement fonctionnels et achetons en des neufs !
C'est bien ça, ce minuscule bouton rendait ma camera inutilisable ! Par chance, une petite voix dans ma tête me dit d'aller au restaurant pour y récupérer un cure-dent afin de mettre en route ma camera, ce que j'ai fait, et ça a marché !
De retour à la maison, je suis au téléphone avec Sony. Je leur explique la situation. Ils me disent que la garantie d'un an vient d'expirer et que je vais devoir débourser 192 dollars pour faire réparer mon appareil !
Pour tout mettre perspective, je n'avais payé que 450 dollars pour le caméscope, ce qui veut dire que le fabricant du fameux « Handycam » me demande près de la moitié du coût total du produit pour une pièce simple et minuscule que j'ai perdu parce qu'elle était sans doute mal conçue et mal assemblée au départ.
Tout cette histoire pour dire, qu'à ce stade il n'est plus possible de faire réparer quoi que ce soit. Jetons tous ces produits qui restent techniquement fonctionnels et achetons en des neufs !
jeudi, décembre 20, 2012
Prêt pour la fin du monde ?
Comme nous devons tous disparaître demain, j'en profite pour ranger mon bureau, payer quelques factures et sauvegarder les dossiers de mon ordinateur pendant les quelques heures qui me restent. De cette façon, je n'aurai aucun sentiment de culpabilité quand je passerai de vie à trépas.
Je suis très satisfais de moi et de ce que j'ai fait lors de ma brève présence sur cette planète. J'ai une nouvelle paire de skis et de chaussures (mon cadeau de Noël) que je ne pourrai pas malheureusement pas utiliser, mais comme on dit: « c'est la vie. » Je compte aussi siroter une bonne bière vers 17 heures en regardant le journal télévisé local pour une dernière fois.
J'espère que vous apprécierez mon dernier blog et laissez-moi terminer en vous souhaitant un excellent apocalypse !
Je suis très satisfais de moi et de ce que j'ai fait lors de ma brève présence sur cette planète. J'ai une nouvelle paire de skis et de chaussures (mon cadeau de Noël) que je ne pourrai pas malheureusement pas utiliser, mais comme on dit: « c'est la vie. » Je compte aussi siroter une bonne bière vers 17 heures en regardant le journal télévisé local pour une dernière fois.
J'espère que vous apprécierez mon dernier blog et laissez-moi terminer en vous souhaitant un excellent apocalypse !
mercredi, décembre 19, 2012
Puis-je m'inviter?
Ça commence comme ceci: Vous recevez un appel téléphonique d'une personne que vous connaissez à peine, qui vous dit : « Je passe par Park City et j'aimerai skier avec toi ... » Vous déplacez quelques rendez-vous pour bloquer la journée et vous répondez, « pourquoi pas? »
C'est alors qu'il demande: « il y a-t-il un bon hôtel à proximité ? » ce qui se traduit par : « Pourrais-je dormir chez toi ? » Comme nous nous sommes fait avoir au fil des années, nous sommes devenu un plus malins et nous répondons : « Essayes l'hôtel Machin, c'est pas mal ... » Sans relâche l'interlocuteur continue dans sa logique et demande « Où pourrions-nous dîner ensemble ? » ce qui signifie « puis-je aussi dîner chez toi ? »
Une fois de plus, je réponds parfaitement bien : « Pas possible, ce soir, nous avons d'autres engagements ». Le jour J arrive, je prends cet invité impromptu à son hôtel, le conduis à la station de ski, il a presque un arrêt cardiaque quand il doit donner 102 dollars pour son forfait journalier, et puis après nous n'arrêtons pas de skier jusqu'à 16 heures 15, l'heure de fermeture. Notre homme en veut pour ses sous !
Sur les pistes les conditions sont parfaites, mais le temps est très froid ; je lui demande: « On s'arrête pour déjeuner ? » Mon invité répond: « Non, j'ai préparé un sandwich et moi je mange toujours sur le télésiège! » J'oblige, et j'ai une sacrée chance qu'il soit disposé à me donner un morceau de son sandwich froid. Je comprends parfaitement qu'il ne veuille surtout pas être obligé de me payer à manger !
Comme c'est un très bon skieur, je lui montre les meilleurs endroits de la station et je le filme même en train de skier dans la poudreuse avec mon caméscope GoPro. Vers la fin de la journée, il fait si froid que je prends pitié (grosse erreur !) et comme mon épouse me l'avait suggéré, je l'invite à dîner à la maison.
Bien entendu, il arrive les mains vides et parle surtout de lui-même, de ses voyages en Europe et à Saint-Moritz, de son éducation impressionnante et celle de ses enfants, mais ne montre peu ou pas d'intérêt du tout pour nous.
Le comble, c'est qu'il trouve le moyen de sortir son ordinateur portable au moment ou nous souhaiterions qu'il disparaisse pour nous ennuyer avec des photos sans le moindre intérêt pour nous. Après cela, nous lui signifions qu'il est tard et quand il nous quitte, il oublie de dire merci pour la journée et le repas délicieux qu'il vient juste de dévorer.
Morale de l'histoire : L'espèce humaine ne cesse jamais de nous surprendre, nous apprenons quelque chose de plus tous les jours et devenons aussi un peu plus malins. Ça peux toujours servir !
C'est alors qu'il demande: « il y a-t-il un bon hôtel à proximité ? » ce qui se traduit par : « Pourrais-je dormir chez toi ? » Comme nous nous sommes fait avoir au fil des années, nous sommes devenu un plus malins et nous répondons : « Essayes l'hôtel Machin, c'est pas mal ... » Sans relâche l'interlocuteur continue dans sa logique et demande « Où pourrions-nous dîner ensemble ? » ce qui signifie « puis-je aussi dîner chez toi ? »
Une fois de plus, je réponds parfaitement bien : « Pas possible, ce soir, nous avons d'autres engagements ». Le jour J arrive, je prends cet invité impromptu à son hôtel, le conduis à la station de ski, il a presque un arrêt cardiaque quand il doit donner 102 dollars pour son forfait journalier, et puis après nous n'arrêtons pas de skier jusqu'à 16 heures 15, l'heure de fermeture. Notre homme en veut pour ses sous !
Sur les pistes les conditions sont parfaites, mais le temps est très froid ; je lui demande: « On s'arrête pour déjeuner ? » Mon invité répond: « Non, j'ai préparé un sandwich et moi je mange toujours sur le télésiège! » J'oblige, et j'ai une sacrée chance qu'il soit disposé à me donner un morceau de son sandwich froid. Je comprends parfaitement qu'il ne veuille surtout pas être obligé de me payer à manger !
Comme c'est un très bon skieur, je lui montre les meilleurs endroits de la station et je le filme même en train de skier dans la poudreuse avec mon caméscope GoPro. Vers la fin de la journée, il fait si froid que je prends pitié (grosse erreur !) et comme mon épouse me l'avait suggéré, je l'invite à dîner à la maison.
Bien entendu, il arrive les mains vides et parle surtout de lui-même, de ses voyages en Europe et à Saint-Moritz, de son éducation impressionnante et celle de ses enfants, mais ne montre peu ou pas d'intérêt du tout pour nous.
Le comble, c'est qu'il trouve le moyen de sortir son ordinateur portable au moment ou nous souhaiterions qu'il disparaisse pour nous ennuyer avec des photos sans le moindre intérêt pour nous. Après cela, nous lui signifions qu'il est tard et quand il nous quitte, il oublie de dire merci pour la journée et le repas délicieux qu'il vient juste de dévorer.
Morale de l'histoire : L'espèce humaine ne cesse jamais de nous surprendre, nous apprenons quelque chose de plus tous les jours et devenons aussi un peu plus malins. Ça peux toujours servir !
mardi, décembre 18, 2012
Deer Valley et Canyons, 50% de ski en plus ...
Hier, j'ai fait un espèce de pèlerinage à Park City Mountain Resort un de nos trois massifs. Si vous me connaissez ou si vous lisez mon blog, mes deux remontées mécaniques préférées là-bas sont Jupiter et Thaynes. Demandez à n'importe quel bon skieur et sa réponse sera sans doute la même.
Pourtant, ces deux télésièges datent du début des années 70. Ils sont d'une lenteur désespérante et à la fin de la journée, il n'est pas possible de skier au maximum possible. J'ai pris le temps de le mesurer tout ça et mes conclusions sont assez stupéfiantes. Si vous êtes un fort skieur et passez votre temps à Deer Valley ou à Canyons, vous ferez de 50% de ski en plus, par rapport à Park City Mountain Resort.
Si vous faites l'inverse, c'est à dire que si vous skiez normalement à Canyons ou à Deer Valley et décidez de changer pour Park City, vous perdrez 33% de votre quantité potentielle de ski (c'est comme ça que marchent les pourcentages ...) Dans cet esprit, « il n'y a pas photo », en tout cas pas avant que Park City transforme ses deux meilleurs télésièges en version débrayable ; d'ici là, ils ne risquent pas de me voir souvent sur leurs pistes. Mon temps pour skier est désormais compté et celui-ci devient très, très précieux!
Pourtant, ces deux télésièges datent du début des années 70. Ils sont d'une lenteur désespérante et à la fin de la journée, il n'est pas possible de skier au maximum possible. J'ai pris le temps de le mesurer tout ça et mes conclusions sont assez stupéfiantes. Si vous êtes un fort skieur et passez votre temps à Deer Valley ou à Canyons, vous ferez de 50% de ski en plus, par rapport à Park City Mountain Resort.
Si vous faites l'inverse, c'est à dire que si vous skiez normalement à Canyons ou à Deer Valley et décidez de changer pour Park City, vous perdrez 33% de votre quantité potentielle de ski (c'est comme ça que marchent les pourcentages ...) Dans cet esprit, « il n'y a pas photo », en tout cas pas avant que Park City transforme ses deux meilleurs télésièges en version débrayable ; d'ici là, ils ne risquent pas de me voir souvent sur leurs pistes. Mon temps pour skier est désormais compté et celui-ci devient très, très précieux!
lundi, décembre 17, 2012
Le Fisc, la France et Gérard Depardieu ...
Je vais essayer d'être bref. Le fameux acteur de cinéma français qui s'est, entre-autre, rendu célèbre en urinant dans l'allée d'un avion de ligne, ne veut pas payer le taux astronomique de 75% que le Président Hollande voudrait soutirer de ses riches constituants.
Il déclare donc qu'il va déménager en Belgique pour éviter de se faire « plumer » par sa mère-patrie. Entre dans le débat Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, qui qualifie Depardieu de « minable », et nous voilà replongés en pleine révolution française.
Mon point de vue est simple:
D'abord Hollande et son gouvernement agissent comme des idiots en effrayant les super-riches qui ont des sous et sont à même de créer un peu de richesse. Il suffit de les imposer équitablement sans les « saigner » à blanc.
Ensuite, Ayrault, aurait pu éviter les mots qui blessent, même si « minable » s'applique quand même assez bien à Monsieur Depardieu, et mon épouse et moi sommes bien placés pour le savoir.
Enfin, Depardieu, tout comme les autres artistes expatriés tels que Charles Aznavour, Yannick Noah, Johnny Hallyday, pour n'en nommer que quelques-uns, sont tous autant ... « minables » à leur façon car ils tirent leur subsistance de la population française et devraient être boycotté par leur public si ce dernier avait un peu plus de plomb dans la cervelle ...
Il déclare donc qu'il va déménager en Belgique pour éviter de se faire « plumer » par sa mère-patrie. Entre dans le débat Jean-Marc Ayrault, le Premier ministre, qui qualifie Depardieu de « minable », et nous voilà replongés en pleine révolution française.
Mon point de vue est simple:
D'abord Hollande et son gouvernement agissent comme des idiots en effrayant les super-riches qui ont des sous et sont à même de créer un peu de richesse. Il suffit de les imposer équitablement sans les « saigner » à blanc.
Ensuite, Ayrault, aurait pu éviter les mots qui blessent, même si « minable » s'applique quand même assez bien à Monsieur Depardieu, et mon épouse et moi sommes bien placés pour le savoir.
Enfin, Depardieu, tout comme les autres artistes expatriés tels que Charles Aznavour, Yannick Noah, Johnny Hallyday, pour n'en nommer que quelques-uns, sont tous autant ... « minables » à leur façon car ils tirent leur subsistance de la population française et devraient être boycotté par leur public si ce dernier avait un peu plus de plomb dans la cervelle ...
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dimanche, décembre 16, 2012
Les vraies causes du mal ...
J'ai suis resté suffisamment silencieux sur la fusillade tragique dans cette école du Connecticut.
Ce que je voudrais simplement dire, c'est que le « National Rifle Association » (l'association des fabricants d'armes à feu) tous ses membres, certains animateurs radio et télévision les plus acerbes et nos chers membres du Congrès sont collectivement responsables de ce massacre.
Pour couronner le tout, je parie que la grande majorité de ces gens rétrogrades sont en faveur de la peine de mort, sont contre l'avortement et contre les homosexuels !
Ce que je voudrais simplement dire, c'est que le « National Rifle Association » (l'association des fabricants d'armes à feu) tous ses membres, certains animateurs radio et télévision les plus acerbes et nos chers membres du Congrès sont collectivement responsables de ce massacre.
Pour couronner le tout, je parie que la grande majorité de ces gens rétrogrades sont en faveur de la peine de mort, sont contre l'avortement et contre les homosexuels !
samedi, décembre 15, 2012
Triste mise à jour ...
Mercredi, j'apprenais que Dick Needham, qui avait été rédacteur en chef du magazine américain SKI pendant de nombreuses années, venait de décéder à l'âge de 73 ans, à Sarasota, en Floride. Dick était un type super et je n'ai que de bons souvenirs de lui.
Il figurait dans mon carnet d'adresses et était aussi mon ami sur Facebook. Sa page Facebook est encore active et Dieu seul sait encore pour combien de temps ... C'est mon deuxième copain Facebook qui s'en va, juste après mon compatriote Denys Liboz qui nous a quitté en Avril 2011.
Je viens d'ôter le nom « Dick Needham » de mon carnet d'adresses Gmail et je ne pourrai désormais plus rien lui envoyer. Une simple pression sur un bouton et voilà comme on disparaît en cette ère numérique. Je n'aime pas ça du tout mais je suppose qu'il va falloir s'y habituer. Repose en paix, Dick.
Il figurait dans mon carnet d'adresses et était aussi mon ami sur Facebook. Sa page Facebook est encore active et Dieu seul sait encore pour combien de temps ... C'est mon deuxième copain Facebook qui s'en va, juste après mon compatriote Denys Liboz qui nous a quitté en Avril 2011.
Je viens d'ôter le nom « Dick Needham » de mon carnet d'adresses Gmail et je ne pourrai désormais plus rien lui envoyer. Une simple pression sur un bouton et voilà comme on disparaît en cette ère numérique. Je n'aime pas ça du tout mais je suppose qu'il va falloir s'y habituer. Repose en paix, Dick.
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vendredi, décembre 14, 2012
Soucis de météo ...
Toute ma vie, je me suis comporté un peu comme un fermier, en regardant toujours un peu au-dessus de ma tête et en me demandant s'il allait neiger. J'étais, et continue d'être un grand inquiet à propos de la météo.
Cette maladie est parfaitement justifiable, ma vie économique a toujours dépendu d'avoir un bon enneigement pour pouvoir skier. Tout ça continue aujourd'hui et n'est pas près de changer.
Comme certains individus bien spéciaux, je ne me fais pas trop de soucis pour tout ce que je contrôle, mais j'ai toujours tendance à m'inquiéter démesurément pour des questions qui sont totalement hors de mon contrôle. Ceci, bien sûr, ne fait absolument aucun sens et doit cesser. En fait, je vais arrêter de m'inquiéter à propos de la météo dès ce soir, car la neige vient juste de commencer à tomber. On verra !
Cette maladie est parfaitement justifiable, ma vie économique a toujours dépendu d'avoir un bon enneigement pour pouvoir skier. Tout ça continue aujourd'hui et n'est pas près de changer.
Comme certains individus bien spéciaux, je ne me fais pas trop de soucis pour tout ce que je contrôle, mais j'ai toujours tendance à m'inquiéter démesurément pour des questions qui sont totalement hors de mon contrôle. Ceci, bien sûr, ne fait absolument aucun sens et doit cesser. En fait, je vais arrêter de m'inquiéter à propos de la météo dès ce soir, car la neige vient juste de commencer à tomber. On verra !
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jeudi, décembre 13, 2012
Conseils pour avoir chaud en skiant ...
Chaque saison, c'est le même chose. Je crois que je suis fin prêt quand je pars au ski et soudain je découvre qu'il me manque quelque chose ! Même si j'ai déjà skié six fois cet hiver, le quatrième jour sur les « planches » était marqué par un froid glacial.
Je n'avais pas chaud du tout. C'est alors que je me suis arrêté pour inspecter mon casque et j'ai découvert les bouches d'aérations étaient grandes ouvertes.
Une heure plus tard, mon torse était frigorifié ; aussi en remontant en télésiège, j'ai levé les bras et je me suis rendu compte que les deux ouvertures de ventilation n'avaient pas été refermées depuis la dernière fois que j'ai skié avec cet anorak en Avril dernier ! Vais-je jamais apprendre ?
Je n'avais pas chaud du tout. C'est alors que je me suis arrêté pour inspecter mon casque et j'ai découvert les bouches d'aérations étaient grandes ouvertes.
Une heure plus tard, mon torse était frigorifié ; aussi en remontant en télésiège, j'ai levé les bras et je me suis rendu compte que les deux ouvertures de ventilation n'avaient pas été refermées depuis la dernière fois que j'ai skié avec cet anorak en Avril dernier ! Vais-je jamais apprendre ?
mercredi, décembre 12, 2012
France ou Amérique?
Après avoir vécu plus de 35 ans en Amérique, j'ai eu ma part de doutes et ressentis des tas de hauts et de bas en me demandant si le fait d'avoir quitté ma Haute-Savoie natale n'était pas un peu de la folie. Cela s'est produit surtout pendant les huit premières années, alors que nous vivions encore à New York et que les montagnes, l'odeur des orchis vanillées et la vue des gentianes blues me manquaient terriblement.
Même si je faisait beaucoup de va-et-vient au-dessus de l'Atlantique pour mon travail au cours de ces années là, mon cœur était toujours déchiré quand je me demandais où j'appartenais vraiment. Comme nos deux enfants étaient nés et grandissaient en Amérique, ils allaient devenir le catalyseur qui nous forcerait à nous décider en faveur de notre résidence finale.
C'est alors que nous avons déménagé à Park City, et, ce faisant, nous nous sommes engagés à fond en faveur du nouveau monde. Près de trente ans plus tard, nous sommes très heureux d'avoir fait ce choix ! Les montagnes, bien qu'un peu moins spectaculaires que les Alpes, sont idéales pour le ski, le VTT et les randonnées en montagne, le climat est y phénoménal, les grands espaces sont vraiment stimulants et il y a tellement moins de monde que dans les Alpes !
En plus, notre petite ville-station offre un mélange parfait de sophistication urbaine et de tranquillité rurale. Pas du tout pareil que dans ma vallée natale, où la plupart des gens vivent encore dans le passé, ne sont pas vraiment ouverts au monde et trouvent que la « bulle » privilégiée dans laquelle ils vivent est tout à fait « normale » en ignorant souvent la réalité du monde extérieur. La preuve est que ceux qui ont un peu voyagé et qui vivent dans ces stations françaises ont tous besoin d'un pied-à-terre à Paris ou à Lyon pour rendre leur existence un peu plus supportable et plus « civilisée … »
Pourrais-je retourner dans la vallée de Morzine pour y vivre à temps plein? Je ne le pense pas, je deviendrai probablement fou au bout de deux semaines. Les Rocheuses et l'Amérique me manqueraient tellement que je ne pouvais pas le supporter. Tout comme une tortue, ma culture est ma carapace et je l'emmène où que j'aille, par contre, la culture de mon pays d'accueil m'appartiens beaucoup moins et serait bien difficile a remplacer !
Donc, voilà où j'en suis ; j'adore mes souvenirs savoyards en regardant dans le rétroviseur de la vie, mais je vais de l'avant à plein gaz dans cette Amérique chargée d'avenir, ma nouvelle patrie !
Même si je faisait beaucoup de va-et-vient au-dessus de l'Atlantique pour mon travail au cours de ces années là, mon cœur était toujours déchiré quand je me demandais où j'appartenais vraiment. Comme nos deux enfants étaient nés et grandissaient en Amérique, ils allaient devenir le catalyseur qui nous forcerait à nous décider en faveur de notre résidence finale.
C'est alors que nous avons déménagé à Park City, et, ce faisant, nous nous sommes engagés à fond en faveur du nouveau monde. Près de trente ans plus tard, nous sommes très heureux d'avoir fait ce choix ! Les montagnes, bien qu'un peu moins spectaculaires que les Alpes, sont idéales pour le ski, le VTT et les randonnées en montagne, le climat est y phénoménal, les grands espaces sont vraiment stimulants et il y a tellement moins de monde que dans les Alpes !
En plus, notre petite ville-station offre un mélange parfait de sophistication urbaine et de tranquillité rurale. Pas du tout pareil que dans ma vallée natale, où la plupart des gens vivent encore dans le passé, ne sont pas vraiment ouverts au monde et trouvent que la « bulle » privilégiée dans laquelle ils vivent est tout à fait « normale » en ignorant souvent la réalité du monde extérieur. La preuve est que ceux qui ont un peu voyagé et qui vivent dans ces stations françaises ont tous besoin d'un pied-à-terre à Paris ou à Lyon pour rendre leur existence un peu plus supportable et plus « civilisée … »
Pourrais-je retourner dans la vallée de Morzine pour y vivre à temps plein? Je ne le pense pas, je deviendrai probablement fou au bout de deux semaines. Les Rocheuses et l'Amérique me manqueraient tellement que je ne pouvais pas le supporter. Tout comme une tortue, ma culture est ma carapace et je l'emmène où que j'aille, par contre, la culture de mon pays d'accueil m'appartiens beaucoup moins et serait bien difficile a remplacer !
Donc, voilà où j'en suis ; j'adore mes souvenirs savoyards en regardant dans le rétroviseur de la vie, mais je vais de l'avant à plein gaz dans cette Amérique chargée d'avenir, ma nouvelle patrie !
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mardi, décembre 11, 2012
Mes objectifs pour cette saison de ski
Je ne me suis jamais tellement demandé à la veille d'un saison de ski quels pourraient bien être mes objectifs, quelques chose comme « je vais faire ci, ça ou autre chose ... » J'ai des buts très ciblés dans des tas de domaines, mais pas vraiment pour le ski.
C'est un peu pourquoi j'étais un peu pris de court l'autre jour quand on m'a demandé quels étaient mes objectifs pour cette nouvelle saison de ski. J'ai dû réfléchir assez longtemps avant de pouvoir répondre ! Je me suis d'abord rappelé les propos remplis de sagesse que m'avait adressé mon ami Gérard Bouvier il y a quelques années déjà, qui me disait : « À ton âge, qu'as-tu donc à prouver ? ».
Il avait parfaitement raison, mais je suis tellement compétitif qu'il fallait toujours que je cherche à tout faire mieux et plus vite. Cette approche a bien sûr ses limitations, ne serait-ce qu'en vieillissant nos forces physiques se mettent à décliner. À ce stade, nous perdons progressivement notre agilité et notre rapidité. Je ne vais surtout pas ignorer les conseils de mon ami, mais au contraire, les suivre à la lettre !
C'est pourquoi dorénavant, mes objectifs à ski ne seront plus mesurée en vitesse, en rapidité d'exécution ou encore sous forme de slalom à travers une foret d'arbres bien serrés. À la place, je viserai la qualité, en skiant le plus souvent possible, et quand je le ferai, ce sera en douceur et en économisant mes ressources pour faire durer le plaisir.
Bien sûr, j'irai vite quand ça m'arrangera et quand cela me rendra plus efficace, mais jamais au détriment de ma propre sécurité. Je vais bien me concentrer à rester le plus léger possible sur mes skis, à bien exploiter les changements de terrain pour réguler ma vitesse, faire de beaux virages et ne faire qu'un avec le terrain.
C'est tout à fait ça ; moins de force brute et d'avantage de « caresses » sur la surface neigeuse ; c'est ainsi que j'envisage ce que sera cette saison 2012-2013!
C'est un peu pourquoi j'étais un peu pris de court l'autre jour quand on m'a demandé quels étaient mes objectifs pour cette nouvelle saison de ski. J'ai dû réfléchir assez longtemps avant de pouvoir répondre ! Je me suis d'abord rappelé les propos remplis de sagesse que m'avait adressé mon ami Gérard Bouvier il y a quelques années déjà, qui me disait : « À ton âge, qu'as-tu donc à prouver ? ».
Il avait parfaitement raison, mais je suis tellement compétitif qu'il fallait toujours que je cherche à tout faire mieux et plus vite. Cette approche a bien sûr ses limitations, ne serait-ce qu'en vieillissant nos forces physiques se mettent à décliner. À ce stade, nous perdons progressivement notre agilité et notre rapidité. Je ne vais surtout pas ignorer les conseils de mon ami, mais au contraire, les suivre à la lettre !
C'est pourquoi dorénavant, mes objectifs à ski ne seront plus mesurée en vitesse, en rapidité d'exécution ou encore sous forme de slalom à travers une foret d'arbres bien serrés. À la place, je viserai la qualité, en skiant le plus souvent possible, et quand je le ferai, ce sera en douceur et en économisant mes ressources pour faire durer le plaisir.
Bien sûr, j'irai vite quand ça m'arrangera et quand cela me rendra plus efficace, mais jamais au détriment de ma propre sécurité. Je vais bien me concentrer à rester le plus léger possible sur mes skis, à bien exploiter les changements de terrain pour réguler ma vitesse, faire de beaux virages et ne faire qu'un avec le terrain.
C'est tout à fait ça ; moins de force brute et d'avantage de « caresses » sur la surface neigeuse ; c'est ainsi que j'envisage ce que sera cette saison 2012-2013!
lundi, décembre 10, 2012
Piste style « couteau armée suisse? »
Pour faciliter l'organisation, les responsables de la coupe du monde de ski aiment bien tout faire sur la même piste. Dans une certaine mesure, cela fonctionne à certains endroits comme sur « Birds of Prey » à Beaver Creek, mais ce n'est pas toujours le cas partout. Prenez l'exemple de Val D'Isère et de Bellevarde.
Ce genre d'utilisation multiple marche assez bien pour la descente, encore que celle-ci soit un peu trop artificielle dans sa topographie, ainsi que pour le slalom, mais ne semble pas bien adaptée au Super G ou au slalom géant.
Hier, Ted Ligety a clamé haut et fort son opinion à ce sujet dans un message posté sur Facebook. Il disait qu'il avait une relation d'amour et de haine pour Val d'Isère : « Un endroit merveilleux pour skier, mais affreux pour courir » a t-il dit.
Il a poursuivi en expliquant que, du fait que cette piste est à la fois si courte et si raide: « [les entraineurs] doivent faire un tracé très serré, avec en moyenne une distance entre 21-22 m de porte à porte, avec plusieurs portes en dessous de 17m, ce qui revient à du slalom, alors que toutes les autres parcours de géant ont une toujours une distance entre 25 et 32 m de porte à porte. Ces quelques mètres font une énorme différence de skiabilité, surtout avec les nouveaux skis ... »
Toujours selon Ted, ce sentiment serait partagé par 98% des coureurs (sauf Hirscher et Luitz qui ont du adorer les conditions), mais, une fois de plus, Ted Ligety a probablement raison et ses commentaires valideraient le dicton: "bon à tout, propre à rien» s'il devait s'appliquer à Bellevarde !
Ce genre d'utilisation multiple marche assez bien pour la descente, encore que celle-ci soit un peu trop artificielle dans sa topographie, ainsi que pour le slalom, mais ne semble pas bien adaptée au Super G ou au slalom géant.
Hier, Ted Ligety a clamé haut et fort son opinion à ce sujet dans un message posté sur Facebook. Il disait qu'il avait une relation d'amour et de haine pour Val d'Isère : « Un endroit merveilleux pour skier, mais affreux pour courir » a t-il dit.
Il a poursuivi en expliquant que, du fait que cette piste est à la fois si courte et si raide: « [les entraineurs] doivent faire un tracé très serré, avec en moyenne une distance entre 21-22 m de porte à porte, avec plusieurs portes en dessous de 17m, ce qui revient à du slalom, alors que toutes les autres parcours de géant ont une toujours une distance entre 25 et 32 m de porte à porte. Ces quelques mètres font une énorme différence de skiabilité, surtout avec les nouveaux skis ... »
Toujours selon Ted, ce sentiment serait partagé par 98% des coureurs (sauf Hirscher et Luitz qui ont du adorer les conditions), mais, une fois de plus, Ted Ligety a probablement raison et ses commentaires valideraient le dicton: "bon à tout, propre à rien» s'il devait s'appliquer à Bellevarde !
dimanche, décembre 09, 2012
Incompétence à gogo ...
Pourquoi certaines grosses entreprises semblent inexorablement vouées au déclin ? Parce qu'elles sont coincées dans leur façon de gérer leur affaires et s'accommodent d'employés médiocres, du PDG, aux cadres et jusqu'au reste du personnel.
Trop de règles rigides et une peur stupide de perdre la position acquise ont raison du « jus créatif » et alimentent la médiocrité, que ce soit sous la forme d'individus ou d'idées. Maintenir le statu quo devient si important qu'il n'y a plus aucune place pour prendre des risques calculés.
Tout ça n'est pas nouveau ! Avant Microsoft et quelques autres grande marques grandes que je ne nommerai pas ici, il y a eu aussi la chute des empires grecs et romains ...
Trop de règles rigides et une peur stupide de perdre la position acquise ont raison du « jus créatif » et alimentent la médiocrité, que ce soit sous la forme d'individus ou d'idées. Maintenir le statu quo devient si important qu'il n'y a plus aucune place pour prendre des risques calculés.
Tout ça n'est pas nouveau ! Avant Microsoft et quelques autres grande marques grandes que je ne nommerai pas ici, il y a eu aussi la chute des empires grecs et romains ...
Falaises en tous genres ...
Ce mois-ci, on nous rabat les oreilles aux États-Unis avec la « falaise fiscale. » Cette falaise, bien qu'assez grossièrement exagérée dans sa probabilité réelle est un danger que quelques individus peuvent parfaitement contrôler et prévenir. Ces individus en questions sont nos membres les plus stupides du Congrès, réunis sous la bannière du parti républicain.
Ensuite, il y a la « falaise du manque de neige » à Park City. Alors que nous avançons en pleine saison d'hiver, cette manne si importante se fait désespérément attendre. Nous nous demandons ainsi quel sera l'impact économique que cela pourrait avoir sur notre petite économie.
Cette dernière « falaise » est totalement en dehors de notre contrôle, et prier ou danser ne fera pas tomber un seul flocon. Laver la voiture semblerait rester la seule solution efficace!
Ensuite, il y a la « falaise du manque de neige » à Park City. Alors que nous avançons en pleine saison d'hiver, cette manne si importante se fait désespérément attendre. Nous nous demandons ainsi quel sera l'impact économique que cela pourrait avoir sur notre petite économie.
Cette dernière « falaise » est totalement en dehors de notre contrôle, et prier ou danser ne fera pas tomber un seul flocon. Laver la voiture semblerait rester la seule solution efficace!
vendredi, décembre 07, 2012
Intrigué par les nouveaux skis?
En tant que skieur, j'aimerai croire que je suis toujours « dans le coup. » Pour ça il me faut faire l'effort de bien comprendre le nouveau matériel qui chaque année arrive sur le marché. Autrefois, j'étais dans le « secret des dieux » et donc au courant de tout ce qui pouvait toucher au matériel de ski, mais plus maintenant, hélas.
Je suis désormais relégués au rôle d'utilisateur tout à fait ordinaire et je dois rechercher le genre de skis qui me permetra d'évoluer sans trop me fatiguer et de passer, avec une seule paire, de la piste damée à la neige profonde en maintenant ma dignité de vieux skieur sans me trouver vidé de toute mon énergie en une paire d'heures.
Comme c'est moi qui suis le vidéaste officiel de la station de Deer Valley, j'ai décidé de lancer ma propre enquête télévisuelle qui ne manquera pas de faire toute la lumière sur la question et répondre à mes angoisses. C'est bien ça, Rossignol fournira les conseils et je produirai la vidéo, donc s'il vous plaît, patientez un peu en attendant de connaître les résultats !
Je suis désormais relégués au rôle d'utilisateur tout à fait ordinaire et je dois rechercher le genre de skis qui me permetra d'évoluer sans trop me fatiguer et de passer, avec une seule paire, de la piste damée à la neige profonde en maintenant ma dignité de vieux skieur sans me trouver vidé de toute mon énergie en une paire d'heures.
Comme c'est moi qui suis le vidéaste officiel de la station de Deer Valley, j'ai décidé de lancer ma propre enquête télévisuelle qui ne manquera pas de faire toute la lumière sur la question et répondre à mes angoisses. C'est bien ça, Rossignol fournira les conseils et je produirai la vidéo, donc s'il vous plaît, patientez un peu en attendant de connaître les résultats !
jeudi, décembre 06, 2012
Quand je « démontrais » l'art du ski français ...
Il y a exactement quarante ans aujourd'hui, que je quittait mon village natal de Montriond, tout près de Morzine, pour me rendre à Storlien, une petite station de ski cachée quelque part au nord de la Suède.
Je faisais alors partie de l'équipe de démonstration des moniteurs du ski français, et nous étions censés montrer aux Suédois la meilleure façon de faire des virages ; c'était bien sûr sans compter sur l'avènement d'Ingemar Stenmark qui fourbissait ses armes avec toute la discrétion dont il était capable, avant de devenir le meilleur skieur du monde de l'époque ...
Avons-nous créé une forte impression sur nos hôtes ? Je n'en suis pas trop certain. Le ski était-il bon ? Pas vraiment, en tout cas pas aussi bon qu'à Chamonix! La nourriture? Pas géniale, mais bon, j'étais beaucoup plus jeune et pas aussi difficile qu'aujourd'hui …
J'allais oublier, toutes ces suédoises ? Pas si bêtes les demoiselles, elles se faisaient toutes encore dorer sur les plages d'Ibiza. Pas de point sombre au tableau, alors ? Si, l'éclairage ; c'était pas brilliant en ce début de saison d'hiver avec le jour qui arrivait a 9 heure 30 et repartait avant 15 heures. C'était vraiment trop sombre pour moi !
Je faisais alors partie de l'équipe de démonstration des moniteurs du ski français, et nous étions censés montrer aux Suédois la meilleure façon de faire des virages ; c'était bien sûr sans compter sur l'avènement d'Ingemar Stenmark qui fourbissait ses armes avec toute la discrétion dont il était capable, avant de devenir le meilleur skieur du monde de l'époque ...
Avons-nous créé une forte impression sur nos hôtes ? Je n'en suis pas trop certain. Le ski était-il bon ? Pas vraiment, en tout cas pas aussi bon qu'à Chamonix! La nourriture? Pas géniale, mais bon, j'étais beaucoup plus jeune et pas aussi difficile qu'aujourd'hui …
J'allais oublier, toutes ces suédoises ? Pas si bêtes les demoiselles, elles se faisaient toutes encore dorer sur les plages d'Ibiza. Pas de point sombre au tableau, alors ? Si, l'éclairage ; c'était pas brilliant en ce début de saison d'hiver avec le jour qui arrivait a 9 heure 30 et repartait avant 15 heures. C'était vraiment trop sombre pour moi !
mercredi, décembre 05, 2012
Vérifier l'information
Je n'ai jamais autant utilisé l'Internet que ces derniers temps pour vérifier la plupart nouvelles qui attirent mon attention mais éveillent quelques soupçons. Je trouve qu'il s'agit là d'une procédure très utile. Il n'y a guère de jours qui passent sans que des rumeurs, des affirmations fantaisistes ou des mensonges nous parviennent et il faut bien filtrer tout ça !
Cela ne prends guère qu'un court pianotage sur clavier, un esprit à la fois vif et très critique ainsi qu'une technique de recherche bien rodée pour apporter un bon éclairage sur toutes ces affirmations et retirer ainsi mensonges et canulars qui foisonnent sur Internet.
Ça vaut toujours le coup de tout vérifier et on ne peut guère que remercier le gouvernement américain qui a développe ce merveilleux outil qu'est l'internet à la fin des années 60 et qui a si généreusement mit cette merveilleuse ressource à la disposition de l'humanité. Quelque chose oubliée ou ignorée par presque tous ses utilisateurs !
Cela ne prends guère qu'un court pianotage sur clavier, un esprit à la fois vif et très critique ainsi qu'une technique de recherche bien rodée pour apporter un bon éclairage sur toutes ces affirmations et retirer ainsi mensonges et canulars qui foisonnent sur Internet.
Ça vaut toujours le coup de tout vérifier et on ne peut guère que remercier le gouvernement américain qui a développe ce merveilleux outil qu'est l'internet à la fin des années 60 et qui a si généreusement mit cette merveilleuse ressource à la disposition de l'humanité. Quelque chose oubliée ou ignorée par presque tous ses utilisateurs !
mardi, décembre 04, 2012
La troisième fois sera-t-elle la bonne ?
Pour la troisième fois cette saison, Park City a reçu un nouveau manteau de neige immaculé. Ça lui va très bien et la ville enfin trouvé sa tenue de saison. J'espère de tout cœur que Park City aimera sa parure et va la garder jusqu'au printemps prochain.
Les deux premières chutes de neige étaient en fait pour rien car tout est presque parti. Avec un peu plus de neige dans les prévisions cette semaine, je suis un peu plus optimiste. C'est peut-être un vœu pieux, car cette histoire de réchauffement de la planète me tracasse beaucoup et apparait beaucoup plus grave que ce que le monde des affaires américain semble croire.
Avoir assez de neige chaque hiver commence vraiment à me procurer. Pour l'instant, j'adhère à la superstition populaire qui dit qu'après deux échecs, le troisième essai est plus susceptible de réussir. C'est vrai, un peu comme « jamais deux sans trois ! »
Les deux premières chutes de neige étaient en fait pour rien car tout est presque parti. Avec un peu plus de neige dans les prévisions cette semaine, je suis un peu plus optimiste. C'est peut-être un vœu pieux, car cette histoire de réchauffement de la planète me tracasse beaucoup et apparait beaucoup plus grave que ce que le monde des affaires américain semble croire.
Avoir assez de neige chaque hiver commence vraiment à me procurer. Pour l'instant, j'adhère à la superstition populaire qui dit qu'après deux échecs, le troisième essai est plus susceptible de réussir. C'est vrai, un peu comme « jamais deux sans trois ! »
lundi, décembre 03, 2012
Marge de supériorité
En remportant le second géant de la saison, hier à Beaver Creek, Ted Ligety, l'enfant de Park City, a illustré l'importance de maintenir un énorme « réserve » d'énergie jusqu'à la ligne d'arrivée et, ce faisant, être capable de dominer une compétition pas simplement par une combinaison de chance et de circonstances favorables, mais en restant nettement au dessus du lot.
Pour ceux qui connaissent les lieux, la partie inférieure de la piste « Birds of Prey » est raide, exigeante et sans relâche. Elle semble avoir été placée là pour saper l'énergie des compétiteurs et si vous avez regardé la course, il était clair qu'en bout du parcours, la grande majorité des coureurs n'avaient plus de « jus », d'où l'augmentation spectaculaire dans la différence de leur timing avec celui de Ligety - la nette référence du jour.
Tout ceci illustre merveilleusement que pour gagner, que ce soit en sport, en affaires ou partout ailleurs, la capacité d'emmagasiner et de conserver un élément de supériorité demeure primordiale. Si vous n'avez pas assez de « réserve, » la victoire reste aléatoire, risquée et le plus souvent dans les seules mains de la chance. C'est bien ça, gagner se produit par le biais de cette marge de supériorité et reste donc la meilleure munition pour pouvoir gravir la plus haute marche du podium.
Être « presque là, » s'avère de toute évidence toujours trop juste pour ceux d'entre nous qui ont trop souvent essayé cette formule et se termine immanquablement par une leçon d'humilité. Peu importe ce que l'on fait et à quel point on soit dans sa vie, c'est toujours essentiel de d'abord penser à établir cette « marge supplémentaire … »
Pour ceux qui connaissent les lieux, la partie inférieure de la piste « Birds of Prey » est raide, exigeante et sans relâche. Elle semble avoir été placée là pour saper l'énergie des compétiteurs et si vous avez regardé la course, il était clair qu'en bout du parcours, la grande majorité des coureurs n'avaient plus de « jus », d'où l'augmentation spectaculaire dans la différence de leur timing avec celui de Ligety - la nette référence du jour.
Tout ceci illustre merveilleusement que pour gagner, que ce soit en sport, en affaires ou partout ailleurs, la capacité d'emmagasiner et de conserver un élément de supériorité demeure primordiale. Si vous n'avez pas assez de « réserve, » la victoire reste aléatoire, risquée et le plus souvent dans les seules mains de la chance. C'est bien ça, gagner se produit par le biais de cette marge de supériorité et reste donc la meilleure munition pour pouvoir gravir la plus haute marche du podium.
Être « presque là, » s'avère de toute évidence toujours trop juste pour ceux d'entre nous qui ont trop souvent essayé cette formule et se termine immanquablement par une leçon d'humilité. Peu importe ce que l'on fait et à quel point on soit dans sa vie, c'est toujours essentiel de d'abord penser à établir cette « marge supplémentaire … »
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dimanche, décembre 02, 2012
La falaise fiscale de Grover Norquist
Le Parti républicain a fabriqué le concept de « Falaise Fiscale » car il se trouve dans impossibilité de réduire les taux d'imposition. Je peux comprendre leur dilemme ; 95 pour cent d'entre eux ont signé la promesse proposée par Grover Norquist.
Celle-ci s'oppose à l'augmentation des taux marginaux d'imposition sur revenu des particuliers et des entreprises, ainsi que des réductions nettes, ou des éliminations de déductions et de crédits sans trouver une économie correspondante dans les dépenses publiques.
Ils sont coincés par cette promesse. Obama le sait et il se peut que cette impasse ne puisse pas être résolue. Comme le propose le cinéaste-activiste Michael Moore, nous aurions peut-être intérêt à voir expirer les réductions d'impôts mises en place par Bush à leur échéance, le Décembre 31 prochain.
Le 1er Janvier, Obama pourrait alors proposer un projet de loi rétablissant ces réductions d'impôt pour 98 pour cent de la population. Il se pourrait qu'une telle approche permette aux républicains de sauver la face. Au moins, ils pourraient prétendre qu'ils n'ont pas violé leur engagement, mais qu'on leur a forcé la main. Encore un petit mois à patienter et nous verrons …
Celle-ci s'oppose à l'augmentation des taux marginaux d'imposition sur revenu des particuliers et des entreprises, ainsi que des réductions nettes, ou des éliminations de déductions et de crédits sans trouver une économie correspondante dans les dépenses publiques.
Ils sont coincés par cette promesse. Obama le sait et il se peut que cette impasse ne puisse pas être résolue. Comme le propose le cinéaste-activiste Michael Moore, nous aurions peut-être intérêt à voir expirer les réductions d'impôts mises en place par Bush à leur échéance, le Décembre 31 prochain.
Le 1er Janvier, Obama pourrait alors proposer un projet de loi rétablissant ces réductions d'impôt pour 98 pour cent de la population. Il se pourrait qu'une telle approche permette aux républicains de sauver la face. Au moins, ils pourraient prétendre qu'ils n'ont pas violé leur engagement, mais qu'on leur a forcé la main. Encore un petit mois à patienter et nous verrons …
samedi, décembre 01, 2012
Raymond, le limonadier ...
C'est bien ça, un limonadier ! Raymond Marullaz et son frère fabriquaient de la limonade et vendaient des boissons gazeuses et de la bière dans ma vallée natale de Morzine, en Haute-Savoie. Raymond était d'abord le vendeur, le plus charismatique des deux frères, et en tant que tel, un personnage bougrement sympathique.
Ma famille tenait un petit restaurant de montagne aux Lindarets et, à l'exception des vins et des spiritueux, nous achetions la quasi-totalité de nos besoins auprès des frères Marullaz. De temps en temps, nous avions donc la visite de Raymond, muni de son petit carnet de commande, qui nous demandait combien il nous faudrait de bouteilles de bière, de Coca et d'Orangina pour la prochaine livraison.
Le seul objet de cette anecdote est tout simplement qu'au moment où mes souvenirs des Lindarets commencent à s'estomper, vers 1966 je crois, notre marchand de boissons s'était offert la voiture de sport de mes rêves pour venir prendre ses commandes. Non, il ne s'agissait pas d'une Triumph ou d'une Ferrari, mais d'un magnifique coupé sport, une belle Panhard 24CT. Même si son petit moteur de 848 cc et ses 50 cv était assez anémique, cette voiture avait le pouvoir illimité de me faire rêver ...
Ma famille tenait un petit restaurant de montagne aux Lindarets et, à l'exception des vins et des spiritueux, nous achetions la quasi-totalité de nos besoins auprès des frères Marullaz. De temps en temps, nous avions donc la visite de Raymond, muni de son petit carnet de commande, qui nous demandait combien il nous faudrait de bouteilles de bière, de Coca et d'Orangina pour la prochaine livraison.
Le seul objet de cette anecdote est tout simplement qu'au moment où mes souvenirs des Lindarets commencent à s'estomper, vers 1966 je crois, notre marchand de boissons s'était offert la voiture de sport de mes rêves pour venir prendre ses commandes. Non, il ne s'agissait pas d'une Triumph ou d'une Ferrari, mais d'un magnifique coupé sport, une belle Panhard 24CT. Même si son petit moteur de 848 cc et ses 50 cv était assez anémique, cette voiture avait le pouvoir illimité de me faire rêver ...
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vendredi, novembre 30, 2012
Pouvons-nous nous entendre?
Depuis de nombreuses années, nos politiciens américains donnent le pire exemple qui soit en matière de leur incapacité de s'entendre et de coopérer. Comme des millions d'autres personnes, je souhaite que cela change sans toutefois trop y compter, et il y juste quelques soirées de ça, nous avons vu un documentaire sur les animaux – Animal Odd Couples (en anglais) - dans l'excellente émission « Nature » sur la chaine de télévision publique PBS.
Il s'agissait d'une véritable ménagerie d'animaux qui ne devraient normalement jamais s'entendre mais qui sont devenus les meilleurs amis du monde, bien qu'il soient le plus souvent proies et prédateurs. Leur comportement exceptionnel n'a pas juste basé sur l'instinct maternel ou fraternel, mais sur cette merveilleuse qualité qu'est la compassion !
Parmi ces couples assez improbables, nous avons successivement vu un guépard avec un labrador, ainsi qu'un lion avec un coyote qui avaient tous grandi ensemble à partir du moment où ils étaient encore bébés. Plus touchant encore était ce vieux cheval aveugle et cette chèvre qui l'a pris en charge et a assumé le rôle de guide et de protecteur au quotidien auprès de ce vieil animal.
Quelle belle leçon pour nous autres humains, qui ne pouvons parfois pas ni nous supporter, ni nous tolérer, et qui avons souvent beaucoup de difficultés à ressentir la moindre compassion envers autrui. C'est vrai, il y a largement assez d'éléments forts dans ce documentaire pour faire honte à tous nos politiciens !
Il s'agissait d'une véritable ménagerie d'animaux qui ne devraient normalement jamais s'entendre mais qui sont devenus les meilleurs amis du monde, bien qu'il soient le plus souvent proies et prédateurs. Leur comportement exceptionnel n'a pas juste basé sur l'instinct maternel ou fraternel, mais sur cette merveilleuse qualité qu'est la compassion !
Parmi ces couples assez improbables, nous avons successivement vu un guépard avec un labrador, ainsi qu'un lion avec un coyote qui avaient tous grandi ensemble à partir du moment où ils étaient encore bébés. Plus touchant encore était ce vieux cheval aveugle et cette chèvre qui l'a pris en charge et a assumé le rôle de guide et de protecteur au quotidien auprès de ce vieil animal.
Quelle belle leçon pour nous autres humains, qui ne pouvons parfois pas ni nous supporter, ni nous tolérer, et qui avons souvent beaucoup de difficultés à ressentir la moindre compassion envers autrui. C'est vrai, il y a largement assez d'éléments forts dans ce documentaire pour faire honte à tous nos politiciens !
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jeudi, novembre 29, 2012
Coefficient de Gini ?
C'est un copain qui m'avait familiarisé avec l'indice de Gini, et plus récemment, alors que nous discutions la situation sociale des États-Unis, ce fameux coefficient est revenu sur le tapis.
Pour ceux qui ne connaissent pas l'indice, il avait été élaboré il y a un siècle, déjà, par l'Italien Corrado Gini.
Il mesure donc la répartition des ressources dans le monde et est souvent utilisé pour exprimer les inégalités de revenu ou de richesse. Par exemple, un coefficient de Gini de zéro exprime l'égalité parfaite, tandis qu'un coefficient de un (100%) exprime l'inégalité totale, où un seul individu accaparerait la totalité du revenu disponible. La mesure est loin d'être parfaite car les résultats mélangent les ressources avant et après impôts.
De plus, les données démographiques jouent un rôle important dans les pays ayant une population âgée, ou inversement un surcroit de naissances. Ceux-ci peuvent présenter un indice très élevé même si la distribution de leur revenu réel reste constante.
Que nous indique cet indice aujourd'hui ? Eh bien, l'Europe occidentale, le Canada et l'Australie semblent offrir la plus grande égalité alors que des pays comme l'Afrique du Sud, l'Amérique Latine et la Russie vont en sens opposé. Depuis plusieurs années, les États-Unis semble être en hausse (ce qui n'est pas bon signe) mais nos efforts de redressement fiscal pourraient bien ralentir cette tendance et nous ramener sur le droit chemin !
Il mesure donc la répartition des ressources dans le monde et est souvent utilisé pour exprimer les inégalités de revenu ou de richesse. Par exemple, un coefficient de Gini de zéro exprime l'égalité parfaite, tandis qu'un coefficient de un (100%) exprime l'inégalité totale, où un seul individu accaparerait la totalité du revenu disponible. La mesure est loin d'être parfaite car les résultats mélangent les ressources avant et après impôts.
De plus, les données démographiques jouent un rôle important dans les pays ayant une population âgée, ou inversement un surcroit de naissances. Ceux-ci peuvent présenter un indice très élevé même si la distribution de leur revenu réel reste constante.
Que nous indique cet indice aujourd'hui ? Eh bien, l'Europe occidentale, le Canada et l'Australie semblent offrir la plus grande égalité alors que des pays comme l'Afrique du Sud, l'Amérique Latine et la Russie vont en sens opposé. Depuis plusieurs années, les États-Unis semble être en hausse (ce qui n'est pas bon signe) mais nos efforts de redressement fiscal pourraient bien ralentir cette tendance et nous ramener sur le droit chemin !
mercredi, novembre 28, 2012
En forme pour ski ?
Comme le ski a toujours été au centre de ma vie, la chose la plus importante est d'arriver en bonne forme physique quand la saison démarre ... Autrefois, et pendant un certain temps, j'étais moniteur de ski et le ski occupait déjà une grande place dans ma vie, donc entre mon métier et la jeunesse qui m'habitait à l'époque, je n'avais pas lieu de m'inquiéter pour ma forme.
Après, quand j'ai rejoint le monde corporatif et entre les longues heures de bureau et des voyages sans fin à travers le monde, j'ai rapidement commencé à me sentir en assez mauvaise forme, pas seulement quand il m'arrivait de skier, mais tout le reste du temps. C'est ainsi qu'il y a aujourd'hui plus de 35 ans, je décidais de me mettre à la course à pied et je n'ai jamais arrêté depuis. Mon épouse et moi faisons ça au moins 5 jours par semaine, toute l'année, sous la pluie, la neige ou le vent !
Aujourd'hui, j'ai déjà parcouru plus de 47.000 kilomètres et je ne compte pas m'arrêter là ! En fait, je dois avouer que maintenant, la course à pied est devenue mon sport préféré, bien avant le ski, parce que j'en fais toute l'année et que cela fait partie de ma routine quotidienne.
À côté du jogging et quand la saison de ski est terminé, ma femme et moi pratiquons désormais le VTT qui est devenu notre activité phare en été et en l'automne. Nous nous y sommes mis sérieusement il y a juste 8 ans et la saison dernière nous avons battu tous nos records précédents !
Une des raisons pour lesquelles j'adore ce sport c'est qu'il a énormément de points communs avec le ski ; en fait, le VTT est devenu notre activité préférée, après le jogging, pendant la bonne saison ! Avant le vélo, nous faisions pas mal de randonnée pédestre en montagne, mais maintenant la rando s'est un peu effacée derrière le VTT.
Cela reste vrai aujourd'hui, mais nous ne manquerons pas d'y revenir quand la bicyclette deviendra trop dangereuse pour notre âge ... Il y a aussi la marche ; c'est ça, la marche pure et simple dans notre quartier. Parfois, nous allons jusqu'au centre-ville à pied, et selon notre forme et notre motivation, nous faisons l'aller et retour jusqu'à la maison mais plus souvent, nous rentrons en bus. Ma femme adore la marche à pied, moi un peu moins, mais sur l'année, nous parcourons en marchant à peu près la moitié de la distance que nous couvrons en faisant notre jogging quotidien.
Dois-je mentionner aussi, que chaque fois que c'est possible, nous évitons systématiquement tous les ascenseurs et leur préférons les escaliers. Pareil pour ce qui est toutes nos nos tâches ménagères, notamment le nettoyage autour de la maison, le déneigement et l'entretien de notre jardin ; c'est nous qui nous en chargeons. Enfin, nous mangeons de bons aliments, buvons avec modération, ne fumons pas et dormons suffisamment.
Donc, dans l'ensemble, l'ennui n'a aucune place dans notre existence très active et ce mode de vie harmonieux et bien équilibré est sans doute ce qui nous amène à la nouvelle saison de ski en parfaite forme physique !
Après, quand j'ai rejoint le monde corporatif et entre les longues heures de bureau et des voyages sans fin à travers le monde, j'ai rapidement commencé à me sentir en assez mauvaise forme, pas seulement quand il m'arrivait de skier, mais tout le reste du temps. C'est ainsi qu'il y a aujourd'hui plus de 35 ans, je décidais de me mettre à la course à pied et je n'ai jamais arrêté depuis. Mon épouse et moi faisons ça au moins 5 jours par semaine, toute l'année, sous la pluie, la neige ou le vent !
Aujourd'hui, j'ai déjà parcouru plus de 47.000 kilomètres et je ne compte pas m'arrêter là ! En fait, je dois avouer que maintenant, la course à pied est devenue mon sport préféré, bien avant le ski, parce que j'en fais toute l'année et que cela fait partie de ma routine quotidienne.
À côté du jogging et quand la saison de ski est terminé, ma femme et moi pratiquons désormais le VTT qui est devenu notre activité phare en été et en l'automne. Nous nous y sommes mis sérieusement il y a juste 8 ans et la saison dernière nous avons battu tous nos records précédents !
Une des raisons pour lesquelles j'adore ce sport c'est qu'il a énormément de points communs avec le ski ; en fait, le VTT est devenu notre activité préférée, après le jogging, pendant la bonne saison ! Avant le vélo, nous faisions pas mal de randonnée pédestre en montagne, mais maintenant la rando s'est un peu effacée derrière le VTT.
Cela reste vrai aujourd'hui, mais nous ne manquerons pas d'y revenir quand la bicyclette deviendra trop dangereuse pour notre âge ... Il y a aussi la marche ; c'est ça, la marche pure et simple dans notre quartier. Parfois, nous allons jusqu'au centre-ville à pied, et selon notre forme et notre motivation, nous faisons l'aller et retour jusqu'à la maison mais plus souvent, nous rentrons en bus. Ma femme adore la marche à pied, moi un peu moins, mais sur l'année, nous parcourons en marchant à peu près la moitié de la distance que nous couvrons en faisant notre jogging quotidien.
Dois-je mentionner aussi, que chaque fois que c'est possible, nous évitons systématiquement tous les ascenseurs et leur préférons les escaliers. Pareil pour ce qui est toutes nos nos tâches ménagères, notamment le nettoyage autour de la maison, le déneigement et l'entretien de notre jardin ; c'est nous qui nous en chargeons. Enfin, nous mangeons de bons aliments, buvons avec modération, ne fumons pas et dormons suffisamment.
Donc, dans l'ensemble, l'ennui n'a aucune place dans notre existence très active et ce mode de vie harmonieux et bien équilibré est sans doute ce qui nous amène à la nouvelle saison de ski en parfaite forme physique !
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mardi, novembre 27, 2012
Routine de début de saison ...
Pour tout skieur, chaque nouvelle saison de ski est un peu nouveau départ, rempli d'impatience, d'attentes importantes et à bien des égards, c'est aussi une véritable « renaissance », car cela nous ramène à notre terrain de jeu favori. Pour vous aider à mieux apprécier ce retour aux sources, j'ai essayé de rassembler quelques conseils qui devraient rendre notre retour sur piste encore plus agréable.
Il faut d'abord réunir tout notre matériel pour le grand jour, à commencer par le bon forfait (pas celui de l'an passé, d'accord !), ensuite l'ensemble gants, casque, cache-nez et lunettes de neige. Soyez un peu réalistes, ne procédez pas à ce travail le matin où vous allez au ski ; prenez le temps de faire au moins tout ça la veille et faites le bien ! Maintenant, examinons un peu tout cet équipement ...
Ces gants me paraissent partir en lambeaux vers le pouce droit ? Et ce masque de neige me semble rayé ? Examinons un peu les chaussures de ski et vérifions que rien d'inapproprié est tombé dedans, que le chaussons n'a pas de plis qui pourrait s'avérer inconfortable et que la talonnette en caoutchouc n'est pas si usée qu'il nous sera impossible de sauter dans nos fixations. Oh, oui, je vais vite aller chercher ces chaussures gelées au garage et les amener au chaud, à l'intérieur de la maison!
Puis il y a les skis. On prends les neufs ? Est-ce qu'on est bien sûr ? C'est quand même le début de saison … Si nous prenons nos vielles « planches », à quoi ressemblent-elles ? Je ne parle pas de la poussière qui les recouvre, mais des carres, de la semelles ; est-ce qu'ils sont même fartés ? Et les bâtons, c'est bien des125 et non pas un 120 marié à un 115 cm ? Maintenant, comment va-t-on s'habiller? En cas de doute, il vaut toujours mieux s'habiller plus que moins, surtout qu'aujourd'hui la plupart des vêtements de ski ont des tas de ventilations un peu partout s'il devait y avoir un problème de surchauffe !
Et le porte-ski sur le toit ? C'est vrai, j'ai du l'enlever au printemps … on repliera une partie de la banquette arrière et on y glissera tout le matos … Maintenant, je suis impatient de tester ces nouveaux pneus-neige que nous venons de faire monter la semaine dernière ... Avant de démarrer, refaisons vite une check-list mentale: les forfaits, les chaussures, le casque, les gants, les lunettes, les bâtons, les planches, la crème solaire, le portable et porte-monnaie ! Non, nous ne prendrons pas le caméscope GoPro aujourd'hui ...
Nous arrivons finalement au parc à voitures de la station où je trouve le moyen de dénicher une superbe place tout près des remontées ! On sort tout et on se dirige vers le télésiège. Une dernière fois : il y aurait-il encore quelque chose qu'on ai pu oublier dans la voiture? On saute d'abord dans nos fixations et on se prépare à monter en télésiège. Nous regardons autour, nous ressentons la fièvre qui monte, pas de soucis, nous allons commencer tout doucement !
Nous essayons de bien enregistrer les sensations au niveau des pieds et des jambes alors que nous glissons vers le bas de la rampe d'arrivée en faisant un large virage à gauche ... Ce n'est pas si mal pour l'instant, d'accord ? Tout fonctionne parfaitement bien ! Ensuite, nous attaquons gentiment, en essayant de bien nous concentrer sur les sensations, nous ajoutons un petit peu de vitesse tout en appréciant la neige qui crisse sous nos skis pour la première fois de la saison ...
Maintenant, un virage à droite suivi d'un autre à gauche et nous sommes partis ! Peu à peu notre confiance s'installe, la vitesse augmente, nous absorbons les petites bosses comme si nous avions fait ça tout l'été et le sourire timide que nous esquissions tout à l'heure est maintenant devenu un grand éclat de rire ! Nous n'avons rien oublié, tout est bien revenu, nous laissons nos skis faire leur travail et il nous semble que c'est encore mieux qu'en Mars dernier !
Naturellement, nous restons prudents, nous utilisons le terrain judicieusement, nous suivons le flux et les skieurs qui évoluent au même rythme que nous. Parfois, nous restons dans le milieu de la piste, à d'autres moments, nous restons sur les côtés ce qui nous permet d'évoluer à une vitesse différente, mais nous restons constamment attentifs et surveillons ce qui se passe devant, autour et derrière nous . Nous savons que la plupart des gens sont encore « en rodage » et la recherche de leurs jambes d'hiver ...
Aujourd'hui, l'heure du déjeuner n'est pas juste une simple pause ; c'est une restauration au sens propre du terme. Nous prenons bien notre temps, nous savourons la nourriture et profitons bien de la chaleur à l'intérieur de la salle, et quand il est temps de ressortir, nous réajustons soigneusement toutes les boucles de chaque chaussure, nous prenons le temps de nettoyer notre masque de neige deux fois plutôt qu'une, et quand tout semble être prêt et que nous sentons parfaitement bien, nous reprenons le ski.
Non, nous ne ferons pas cette piste supplémentaire que nous faisons toujours d'habitude. Aujourd'hui, nous faisons un peu plus attention, nous sommes tout à fait prêt à laisser ces quelques virages supplémentaires de coté. Pas de soucis, nous avons toute la saison de ski devant nous !
Il faut d'abord réunir tout notre matériel pour le grand jour, à commencer par le bon forfait (pas celui de l'an passé, d'accord !), ensuite l'ensemble gants, casque, cache-nez et lunettes de neige. Soyez un peu réalistes, ne procédez pas à ce travail le matin où vous allez au ski ; prenez le temps de faire au moins tout ça la veille et faites le bien ! Maintenant, examinons un peu tout cet équipement ...
Ces gants me paraissent partir en lambeaux vers le pouce droit ? Et ce masque de neige me semble rayé ? Examinons un peu les chaussures de ski et vérifions que rien d'inapproprié est tombé dedans, que le chaussons n'a pas de plis qui pourrait s'avérer inconfortable et que la talonnette en caoutchouc n'est pas si usée qu'il nous sera impossible de sauter dans nos fixations. Oh, oui, je vais vite aller chercher ces chaussures gelées au garage et les amener au chaud, à l'intérieur de la maison!
Puis il y a les skis. On prends les neufs ? Est-ce qu'on est bien sûr ? C'est quand même le début de saison … Si nous prenons nos vielles « planches », à quoi ressemblent-elles ? Je ne parle pas de la poussière qui les recouvre, mais des carres, de la semelles ; est-ce qu'ils sont même fartés ? Et les bâtons, c'est bien des125 et non pas un 120 marié à un 115 cm ? Maintenant, comment va-t-on s'habiller? En cas de doute, il vaut toujours mieux s'habiller plus que moins, surtout qu'aujourd'hui la plupart des vêtements de ski ont des tas de ventilations un peu partout s'il devait y avoir un problème de surchauffe !
Et le porte-ski sur le toit ? C'est vrai, j'ai du l'enlever au printemps … on repliera une partie de la banquette arrière et on y glissera tout le matos … Maintenant, je suis impatient de tester ces nouveaux pneus-neige que nous venons de faire monter la semaine dernière ... Avant de démarrer, refaisons vite une check-list mentale: les forfaits, les chaussures, le casque, les gants, les lunettes, les bâtons, les planches, la crème solaire, le portable et porte-monnaie ! Non, nous ne prendrons pas le caméscope GoPro aujourd'hui ...
Nous arrivons finalement au parc à voitures de la station où je trouve le moyen de dénicher une superbe place tout près des remontées ! On sort tout et on se dirige vers le télésiège. Une dernière fois : il y aurait-il encore quelque chose qu'on ai pu oublier dans la voiture? On saute d'abord dans nos fixations et on se prépare à monter en télésiège. Nous regardons autour, nous ressentons la fièvre qui monte, pas de soucis, nous allons commencer tout doucement !
Nous essayons de bien enregistrer les sensations au niveau des pieds et des jambes alors que nous glissons vers le bas de la rampe d'arrivée en faisant un large virage à gauche ... Ce n'est pas si mal pour l'instant, d'accord ? Tout fonctionne parfaitement bien ! Ensuite, nous attaquons gentiment, en essayant de bien nous concentrer sur les sensations, nous ajoutons un petit peu de vitesse tout en appréciant la neige qui crisse sous nos skis pour la première fois de la saison ...
Maintenant, un virage à droite suivi d'un autre à gauche et nous sommes partis ! Peu à peu notre confiance s'installe, la vitesse augmente, nous absorbons les petites bosses comme si nous avions fait ça tout l'été et le sourire timide que nous esquissions tout à l'heure est maintenant devenu un grand éclat de rire ! Nous n'avons rien oublié, tout est bien revenu, nous laissons nos skis faire leur travail et il nous semble que c'est encore mieux qu'en Mars dernier !
Naturellement, nous restons prudents, nous utilisons le terrain judicieusement, nous suivons le flux et les skieurs qui évoluent au même rythme que nous. Parfois, nous restons dans le milieu de la piste, à d'autres moments, nous restons sur les côtés ce qui nous permet d'évoluer à une vitesse différente, mais nous restons constamment attentifs et surveillons ce qui se passe devant, autour et derrière nous . Nous savons que la plupart des gens sont encore « en rodage » et la recherche de leurs jambes d'hiver ...
Aujourd'hui, l'heure du déjeuner n'est pas juste une simple pause ; c'est une restauration au sens propre du terme. Nous prenons bien notre temps, nous savourons la nourriture et profitons bien de la chaleur à l'intérieur de la salle, et quand il est temps de ressortir, nous réajustons soigneusement toutes les boucles de chaque chaussure, nous prenons le temps de nettoyer notre masque de neige deux fois plutôt qu'une, et quand tout semble être prêt et que nous sentons parfaitement bien, nous reprenons le ski.
Non, nous ne ferons pas cette piste supplémentaire que nous faisons toujours d'habitude. Aujourd'hui, nous faisons un peu plus attention, nous sommes tout à fait prêt à laisser ces quelques virages supplémentaires de coté. Pas de soucis, nous avons toute la saison de ski devant nous !
lundi, novembre 26, 2012
Hors-piste et damée ...
Hier, nous sommes allé au ski. C'était le premier jour de la saison pour ma femme et le deuxième pour moi. Les conditions n'étaient pas fameuses, mais nous sommes quand même sortis au grand air. Si nous n'étions pas ravis, nous avons en tous cas passé un bon début d'après-midi.
Nous avons skié sur les deux seules pistes damées qui étaient ouvertes à Canyons. En rentrant, mon épouse qui est désormais une fanatique du ski hors-piste m'a dit: « Le ski c'est un peu comme le vélo, il y a les pistes damées et le vélo de route et puis de l'autre coté il y a le ski hors-piste et le VTT et je préfère ça ! » Cela ne manquera pas d'offusquer un bon nombre de mes amis qui font du vélo de route, mais je trouve la comparaison tellement appropriée et si bien ciblée que je vais désormais adopter cette façon de voir ces deux activités cyclistes. Bien sûr, vos commentaire restent les bienvenus ...
Nous avons skié sur les deux seules pistes damées qui étaient ouvertes à Canyons. En rentrant, mon épouse qui est désormais une fanatique du ski hors-piste m'a dit: « Le ski c'est un peu comme le vélo, il y a les pistes damées et le vélo de route et puis de l'autre coté il y a le ski hors-piste et le VTT et je préfère ça ! » Cela ne manquera pas d'offusquer un bon nombre de mes amis qui font du vélo de route, mais je trouve la comparaison tellement appropriée et si bien ciblée que je vais désormais adopter cette façon de voir ces deux activités cyclistes. Bien sûr, vos commentaire restent les bienvenus ...
dimanche, novembre 25, 2012
Déluge d'e-mails
Déjà des mois avant les élections de novembre aux États-Unis, ma boite d'e-mails débordait au quotidien de messages politiques de tous bords et tous les jours, je me trouvais confronté à un flot incessant de demandes de contributions en espèces et en personne.
Je ne vous parle même pas des appels téléphoniques en continu qui m'amenaient à ne plus décrocher si je ne reconnaissais pas mon correspondant. J'avais hâte que tout ce cirque prenne fin et que je retrouve enfin un peu de sérénité, coté communications personnelles ; une fois de plus, je me faisais juste des illusions !
J'avais simplement oublié que la vraie religion de l'Amérique c'est la consommation à outrance et une fois Barack Obama réélu, les vannes de mon courrier électronique se rouvraient avec une vigueur sans précédent, et c'était désormais au tour des marchands de me vanter leurs ventes du soir de Thanksgiving, celles de « Black Friday, », du samedi des petits commerçants et du « Cyber Monday », les ventes sur internet.
Il ne manquait plus que celles du « Mardi des fauchés » mais j'attends toujours un courriel à ce sujet. S'il vous plaît, par pitié, j'ai besoin d'une pause, foutez-moi la paix pour le reste de la semaine !
Je ne vous parle même pas des appels téléphoniques en continu qui m'amenaient à ne plus décrocher si je ne reconnaissais pas mon correspondant. J'avais hâte que tout ce cirque prenne fin et que je retrouve enfin un peu de sérénité, coté communications personnelles ; une fois de plus, je me faisais juste des illusions !
J'avais simplement oublié que la vraie religion de l'Amérique c'est la consommation à outrance et une fois Barack Obama réélu, les vannes de mon courrier électronique se rouvraient avec une vigueur sans précédent, et c'était désormais au tour des marchands de me vanter leurs ventes du soir de Thanksgiving, celles de « Black Friday, », du samedi des petits commerçants et du « Cyber Monday », les ventes sur internet.
Il ne manquait plus que celles du « Mardi des fauchés » mais j'attends toujours un courriel à ce sujet. S'il vous plaît, par pitié, j'ai besoin d'une pause, foutez-moi la paix pour le reste de la semaine !
samedi, novembre 24, 2012
Jour d'ouverture ...
C'est toujours avec un mélange d'appréhension, d'incertitude et d'excitation que j'arrive à mon premier jour de ski de la saison. Comme je l'ai dit maintes et maintes fois, je ne suis jamais très impatient de me remettre au ski et je préfère commencer plutôt tard, quand les conditions de neige sont bonnes et arrêter en fin de printemps ou même en été quand c'est possible.
Et puis il y a le temps qui passe, et qui émousse un peu l'enthousiasme que j'ai encore pour le ski et pour finir notre neige n'est pas exactement fantastique en ce moment. Donc, au départ, je n'étais pas du tout motivé de me déguiser en skieur, de charger mon matériel dans l'auto et de conduire jusqu'à la station de ski. Je pensais faire ça plus tard dans la semaine.
C'est là que j'ai fini d'écrire mon blog à propos de l'incroyable Miura Keizo, et dès lors, il m'était devenu impossible de rester à la maison si je voulais être un tant soi peu fidèle à ce que je venais de déclarer. Il fallait donc que j'aille au ski ! Une fois de plus, j'ai changé de cap, attrapé mon forfait, bien vérifié que je n'oubliait rien, tout comme l'an dernier, je prenais ma paire de chaussures de ski glaciales qui j'avais laissée dans le garage bien froid et je conduisait à la station de Canyons pour y faire « l'ouverture. »
Le ski était très limité, il n'y avait pas une trop grande foule, et je ne faisait que quatre pistes, juste assez pour me remettre dans le coup du ski et réanimer ma technique pour une saison de plus. Bon, c'est vrai que si j'ai vraiment envie de suivre l'exemple de M. Miura, il va falloir que je recommence cette procédure de démarrage « à froid » au moins 36 fois ! Bon sang, j'ai pas fini de m'amuser !
Et puis il y a le temps qui passe, et qui émousse un peu l'enthousiasme que j'ai encore pour le ski et pour finir notre neige n'est pas exactement fantastique en ce moment. Donc, au départ, je n'étais pas du tout motivé de me déguiser en skieur, de charger mon matériel dans l'auto et de conduire jusqu'à la station de ski. Je pensais faire ça plus tard dans la semaine.
C'est là que j'ai fini d'écrire mon blog à propos de l'incroyable Miura Keizo, et dès lors, il m'était devenu impossible de rester à la maison si je voulais être un tant soi peu fidèle à ce que je venais de déclarer. Il fallait donc que j'aille au ski ! Une fois de plus, j'ai changé de cap, attrapé mon forfait, bien vérifié que je n'oubliait rien, tout comme l'an dernier, je prenais ma paire de chaussures de ski glaciales qui j'avais laissée dans le garage bien froid et je conduisait à la station de Canyons pour y faire « l'ouverture. »
Le ski était très limité, il n'y avait pas une trop grande foule, et je ne faisait que quatre pistes, juste assez pour me remettre dans le coup du ski et réanimer ma technique pour une saison de plus. Bon, c'est vrai que si j'ai vraiment envie de suivre l'exemple de M. Miura, il va falloir que je recommence cette procédure de démarrage « à froid » au moins 36 fois ! Bon sang, j'ai pas fini de m'amuser !
Bref résumé d'un long voyage ...
Quand notre fille a décroché un nouveau poste à Washington, DC, j'ai (follement) offert de conduire son auto de Park City jusqu'à la capitale des États-Unis.
Début Novembre, mon épouse et moi avons donc couvert quelques 4.400 km en 7 jours et 50 heures de conduite à travers les états de l'Utah, Colorado, Nouveau-Mexique, Texas, Oklahoma, Arkansas, Tennessee et enfin Virginie.
La partie la plus pénible du voyage furent les cinq heures de vol retour entre Washington et Salt Lake, mais quelle belle expérience et quelle merveilleuse aventure !
Début Novembre, mon épouse et moi avons donc couvert quelques 4.400 km en 7 jours et 50 heures de conduite à travers les états de l'Utah, Colorado, Nouveau-Mexique, Texas, Oklahoma, Arkansas, Tennessee et enfin Virginie.
La partie la plus pénible du voyage furent les cinq heures de vol retour entre Washington et Salt Lake, mais quelle belle expérience et quelle merveilleuse aventure !
vendredi, novembre 23, 2012
Jamais trop vieux ...
Comme je n'arrive pas à stopper les ravages de l'âge, et ce, en dépit de ma résistance la plus énergiques qu'il m'est possible d'opposer à ce processus inexorable, il n'y a rien de mal à essayer d'en savoir plus sur ce qui m'attend dans quelques années, et plus précisément de me faire une idée sur la distance qu'il me reste à parcourir en tant que skieur.
Jusqu'alors, mon héros dans cette catégorie gériatrique était aussi mon compatriote, Émile Allais qui a skié jusqu'à environ 98 ans et vient de décéder, dix mois après avoir fêté son 100e anniversaire. Une chose qu'Émile voulait, mais n'a pas réussi à réaliser, c'était de battre un record détenu par un autre skieur très âgée, une légende du ski nippon, Keizo Miura, qui à 99 ans avait descendu la Vallée Blanche à ski.
Il faut dire qu'un an plus tard, M. Miura avait fêté son 100e anniversaire tout près de chez moi, à Snowbird, en Février 2004, en skiant l'une des pistes de la fameuse station de l'Utah accompagné de plus de 170 amis et membres de sa famille. Il allait mourir deux ans plus tard, six semaines avant son 102e anniversaire. Keizo Miura était aussi le père de Yuichiro Miura, qui fut le premier à descendre le mont Everest à ski, le 6 mai 1970, et trouvait encore le moyen de gravir le toit du monde quand il a eu 70, puis 75 ans.
Après Jean Vuarnet, Jean-Claude Killy et Ted Ligety, ce skieur hors-pair est aujourd'hui mon nouvel héros, c'est aussi la nouvelle référence à laquelle je veux me mesurer et enfin, c'est lui aussi la raison pour laquelle je suis si impatient de rechausser !
Jusqu'alors, mon héros dans cette catégorie gériatrique était aussi mon compatriote, Émile Allais qui a skié jusqu'à environ 98 ans et vient de décéder, dix mois après avoir fêté son 100e anniversaire. Une chose qu'Émile voulait, mais n'a pas réussi à réaliser, c'était de battre un record détenu par un autre skieur très âgée, une légende du ski nippon, Keizo Miura, qui à 99 ans avait descendu la Vallée Blanche à ski.
Il faut dire qu'un an plus tard, M. Miura avait fêté son 100e anniversaire tout près de chez moi, à Snowbird, en Février 2004, en skiant l'une des pistes de la fameuse station de l'Utah accompagné de plus de 170 amis et membres de sa famille. Il allait mourir deux ans plus tard, six semaines avant son 102e anniversaire. Keizo Miura était aussi le père de Yuichiro Miura, qui fut le premier à descendre le mont Everest à ski, le 6 mai 1970, et trouvait encore le moyen de gravir le toit du monde quand il a eu 70, puis 75 ans.
Après Jean Vuarnet, Jean-Claude Killy et Ted Ligety, ce skieur hors-pair est aujourd'hui mon nouvel héros, c'est aussi la nouvelle référence à laquelle je veux me mesurer et enfin, c'est lui aussi la raison pour laquelle je suis si impatient de rechausser !
jeudi, novembre 22, 2012
Lecture et vie sportive ...
Il y a quelques jours, un peu à contrecœur, je rangeais enfin nos deux VTT dans la cabane de jardin où ils vont se reposer jusqu'à la prochaine bonne saison. Je tiens une comptabilité assez précise de nos sorties en vélo et je suis fier d'être d'en avoir fait 69 fois et d'avoir parcouru quelque 1.076 km pour l'année, un record absolu pour notre huitième saison !
Le même jour, je finissait un excellent livre, « Plutocrats » par Chrystia Freeland, et quand je l'ai posé, je suis aussi rendu compte que c'était le premier livre que je lisais d'un bout à l'autre en 2012 ! D'habitude, j'en lis toujours entre 10 et 15 par an, mais j'ai bien peur que cette année je n'y arriverai pas !
Tout cela m'amène à tirer la conclusion bien sobre et que je soupçonnais depuis quelque temps, que nos activités sportives sont en train de mettre à mal notre forme intellectuelle !
Le même jour, je finissait un excellent livre, « Plutocrats » par Chrystia Freeland, et quand je l'ai posé, je suis aussi rendu compte que c'était le premier livre que je lisais d'un bout à l'autre en 2012 ! D'habitude, j'en lis toujours entre 10 et 15 par an, mais j'ai bien peur que cette année je n'y arriverai pas !
Tout cela m'amène à tirer la conclusion bien sobre et que je soupçonnais depuis quelque temps, que nos activités sportives sont en train de mettre à mal notre forme intellectuelle !
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mercredi, novembre 21, 2012
Mort d'un commis-voyageur ?
A-t-on encore besoin de vendeurs ? Cela dépend pourquoi, je présume. Quand il s'agit d'une nouvelle vente, un bon vendeur peut faire pencher la balance et changer radicalement le résultat en influençant l'acheteur, donc je dirais que dans ce cas, la présence d'un vendeur fait une différence importante.
Certes, cette même présence peut soit aider, soit entraver le résultat selon la position qu'occupe le vendeur par rapport à l'intérêt de l'acheteur. Cette influence peut donc être bonne ou mauvaise, et dans la plupart des cas, le résultat dépendra beaucoup de l'intégrité et de la compétence du vendeur en question.
Ceci dit, il y a deux exemples concrets que j'aimerai partager avec vous. L'un d'eux concerne notre assurance-maladie; nous avions sélectionné il y a cinq ans déjà, après avoir fait beaucoup de recherches dans ce secteur et après nous être arrêtée sur une couverture que pensions être la meilleur pour ce dont nous avions besoin. Nous avons alors signé la police d'assurance, en ligne, sans l'aide de personne.
Quelques mois plus tard, j'apprends que l'on nous a « attribué » un représentant que nous n'avons jamais rencontré, et encore moins sélectionné. Pendant toutes ces années, cette personne a touché des commissions sur nos primes mensuelles alors qu'elle s'est avéré totalement inutile.
Récemment, alors que je voulais pour une fois la mettre à contribution, je lui ai demandé quelques renseignements, et comme la réponse tardait à venir, j'ai décidé d'aller la chercher moi-même, en ligne, directement auprès de mon l'assureur. Le courtier m'a alors rappelé quelques jours plus tard et m'a donné quelques informations qui n'était même pas correctes !
Dans le même ordre d'idée, je suis maintenant éligible pour une assurance maladie à l'attention des retraités et, là encore, il faut qu'il y ait un « représentant. » Cette fois-ci, je l'ai quand même choisi, mais quand il y a deux jours je lui ai demandé un renseignement, cela a pris une éternité pour avoir une réponse, et une fois de plus, il a fallu que je contacte moi-même mon nouvel assureur. Cette fois, la brave dame m'a appelé un jour plus tard avec des réponses à mes questions fragmentées et incomplètes.
Ces deux exemples montrent qu'il existe vraiment une opportunité pour réduire les coûts d'assurance, donc les coûts de santé, en se débarrassant de tous ces intermédiaires inutiles, et de plus, ces situations illustrent l'absurdité des commissions résiduelles ou récurrentes qui n'ont aucun rapport avec le service rendu.
En cette ère d'informatique et de commerce en ligne, il semble assez évident que toute personne qui ne fournit pas un service essentiel et continu dans le contexte d'une transaction bien précise, ne devrait pas être en mesure de collecter de l'argent. C'est en partie pour cela que je prédis à terme « la mort du marchand de tapis », mais une fois de plus, j'ai peut être un peu trop d'avance sur mon temps ?
Certes, cette même présence peut soit aider, soit entraver le résultat selon la position qu'occupe le vendeur par rapport à l'intérêt de l'acheteur. Cette influence peut donc être bonne ou mauvaise, et dans la plupart des cas, le résultat dépendra beaucoup de l'intégrité et de la compétence du vendeur en question.
Ceci dit, il y a deux exemples concrets que j'aimerai partager avec vous. L'un d'eux concerne notre assurance-maladie; nous avions sélectionné il y a cinq ans déjà, après avoir fait beaucoup de recherches dans ce secteur et après nous être arrêtée sur une couverture que pensions être la meilleur pour ce dont nous avions besoin. Nous avons alors signé la police d'assurance, en ligne, sans l'aide de personne.
Quelques mois plus tard, j'apprends que l'on nous a « attribué » un représentant que nous n'avons jamais rencontré, et encore moins sélectionné. Pendant toutes ces années, cette personne a touché des commissions sur nos primes mensuelles alors qu'elle s'est avéré totalement inutile.
Récemment, alors que je voulais pour une fois la mettre à contribution, je lui ai demandé quelques renseignements, et comme la réponse tardait à venir, j'ai décidé d'aller la chercher moi-même, en ligne, directement auprès de mon l'assureur. Le courtier m'a alors rappelé quelques jours plus tard et m'a donné quelques informations qui n'était même pas correctes !
Dans le même ordre d'idée, je suis maintenant éligible pour une assurance maladie à l'attention des retraités et, là encore, il faut qu'il y ait un « représentant. » Cette fois-ci, je l'ai quand même choisi, mais quand il y a deux jours je lui ai demandé un renseignement, cela a pris une éternité pour avoir une réponse, et une fois de plus, il a fallu que je contacte moi-même mon nouvel assureur. Cette fois, la brave dame m'a appelé un jour plus tard avec des réponses à mes questions fragmentées et incomplètes.
Ces deux exemples montrent qu'il existe vraiment une opportunité pour réduire les coûts d'assurance, donc les coûts de santé, en se débarrassant de tous ces intermédiaires inutiles, et de plus, ces situations illustrent l'absurdité des commissions résiduelles ou récurrentes qui n'ont aucun rapport avec le service rendu.
En cette ère d'informatique et de commerce en ligne, il semble assez évident que toute personne qui ne fournit pas un service essentiel et continu dans le contexte d'une transaction bien précise, ne devrait pas être en mesure de collecter de l'argent. C'est en partie pour cela que je prédis à terme « la mort du marchand de tapis », mais une fois de plus, j'ai peut être un peu trop d'avance sur mon temps ?
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mardi, novembre 20, 2012
Règles de retraite
La retraite devrait ouvrir un tout nouveau chapitre dans nos vies et nous permettre – autant que possible – d'être enfin libérés de toute pressions, tension et stress qui ne sont plus nécessaires. C'est devenu tout à fait clair pour moi que la règle numéro un est de faire « ce qui me plaît. »
Beaucoup d'entre nous, qui sont maintenant « retraités » ont du supporter toute leur vie active d'être commandés, de transiger et dans la plus part des cas, de se taire ou de faire le dos rond. Tout cela pour plaire aux autres, maintenir son « utilité », satisfaire des clients ou tout simplement conserver son emploi. Maintenant que ces points de pression ont disparu, pourquoi ne pas se libérer de toutes leurs conséquences?
C'est pourtant ça, être à la retraite c'est précisément le bon moment de voler en solo et d'être enfin soi-même. Il n'est jamais trop tard pour actionner l'interrupteur, et pour nous rappeler, s'il le fallait, que c'est parfaitement notre droit d'être celui ou celle que nous avons toujours rêvé de devenir!
Beaucoup d'entre nous, qui sont maintenant « retraités » ont du supporter toute leur vie active d'être commandés, de transiger et dans la plus part des cas, de se taire ou de faire le dos rond. Tout cela pour plaire aux autres, maintenir son « utilité », satisfaire des clients ou tout simplement conserver son emploi. Maintenant que ces points de pression ont disparu, pourquoi ne pas se libérer de toutes leurs conséquences?
C'est pourtant ça, être à la retraite c'est précisément le bon moment de voler en solo et d'être enfin soi-même. Il n'est jamais trop tard pour actionner l'interrupteur, et pour nous rappeler, s'il le fallait, que c'est parfaitement notre droit d'être celui ou celle que nous avons toujours rêvé de devenir!
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lundi, novembre 19, 2012
Licence littéraire ...
Hier, alors que je triais toutes les photos et vidéos prises lors de notre périple routier entre Park City et Washington, DC, je suis tombé sur celle d'un camion de transport routier de la compagnie « Southwestern Motor Transport Line » prise entre Little Rock et Memphis.
On lisait sur ce beau camion jaune, derrière et sur les côtés de la remorque ainsi que sur les portières, cette devise fièrement peinte en belles lettres rouge foncé: « Service Unexcelled » qui pourrait se traduire en français par « Service en dessous du lot. »
Cette inscription m'a sauté aux yeux alors que nous roulions juste derrière la remorque, j'ai dit à mon épouse: « C'est expression est quand même bizarre... » avant de commencer à remettre en question la légitimité même de ce slogan dans le contexte de la langue anglaise. Mon doute m'a incité à prendre la photo.
Bien sûr, en prenant quelques secondes pour réfléchir a l'absurdité de ce que pouvait signifier ce néologisme, j'étais inévitablement amené à conclure que cette société de transports n'avait pas du tout à « exceller » pour fournir un service de qualité. En d'autres termes, ce transporteur disait à qui voulait la lire, que sa devise consistait à « offrir un assez mauvais service, plutôt médiocre ou pire... »
Vous pourriez objecter que les propriétaires de cette société s'efforçaient d'être honnête en annonçant d'entrée la couleur et en déclarant haut et fort qu'il existait vraiment de sérieuses lacunes dans la qualité de ce qu'ils offraient, mais encore une fois, nous sommes tellement conditionnés par la publicité qui ne fait que vanter ses produits, qu'il nous aurait été bien difficile de croire que quelqu'un s'abaisse à faire une déclaration aussi franche.
Assez curieusement, je ne suis pas le seul blogueur à avoir remarqué et écrit à propos de ce transporteur et de son slogan. L'un d'entre eux a même découvert une « reprise » de ce mot inventé sur un site internet spécialisé dans le contrôle des prestations d'allocation de chômage, une autre belle organisation prétendant que son service est également « en dessous du lot ». C'est donc ça, qui se ressemble s'assemble !
On lisait sur ce beau camion jaune, derrière et sur les côtés de la remorque ainsi que sur les portières, cette devise fièrement peinte en belles lettres rouge foncé: « Service Unexcelled » qui pourrait se traduire en français par « Service en dessous du lot. »
Cette inscription m'a sauté aux yeux alors que nous roulions juste derrière la remorque, j'ai dit à mon épouse: « C'est expression est quand même bizarre... » avant de commencer à remettre en question la légitimité même de ce slogan dans le contexte de la langue anglaise. Mon doute m'a incité à prendre la photo.
Bien sûr, en prenant quelques secondes pour réfléchir a l'absurdité de ce que pouvait signifier ce néologisme, j'étais inévitablement amené à conclure que cette société de transports n'avait pas du tout à « exceller » pour fournir un service de qualité. En d'autres termes, ce transporteur disait à qui voulait la lire, que sa devise consistait à « offrir un assez mauvais service, plutôt médiocre ou pire... »
Vous pourriez objecter que les propriétaires de cette société s'efforçaient d'être honnête en annonçant d'entrée la couleur et en déclarant haut et fort qu'il existait vraiment de sérieuses lacunes dans la qualité de ce qu'ils offraient, mais encore une fois, nous sommes tellement conditionnés par la publicité qui ne fait que vanter ses produits, qu'il nous aurait été bien difficile de croire que quelqu'un s'abaisse à faire une déclaration aussi franche.
Assez curieusement, je ne suis pas le seul blogueur à avoir remarqué et écrit à propos de ce transporteur et de son slogan. L'un d'entre eux a même découvert une « reprise » de ce mot inventé sur un site internet spécialisé dans le contrôle des prestations d'allocation de chômage, une autre belle organisation prétendant que son service est également « en dessous du lot ». C'est donc ça, qui se ressemble s'assemble !
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dimanche, novembre 18, 2012
Soir ou matin ?
Je ne sais pas comment vous fonctionnez, mais moi je tombe dans la première catégorie, oui, je suis une personne « du matin » et c'est pour moi le moment de la journée idéal pour voyager, réfléchir, d'entreprendre des projets et d'être en pleine possession de toutes mes facultés.
Qu'est que cela signifie ? C'est tout simple ; à mon âge (la soixantaine bien sonnée,) il n'y a désormais plus assez d'énergie en réserve pour accomplir ce qui était autrefois une journée « bien remplie. » C'est donc toujours au début des deux-tiers de mon temps d'éveil que des choses importantes doivent se produire dans des conditions optimales pour moi.
Autant que possible, il me faut éviter les réunions tardives, les décisions importantes juste en fin de journée, le travail pénible ou toute concentration extrême en fin d'après midi, les dîners tardifs et les voyages en soirée parmi des tas d'autres choses … Une réalité importante à toujours bien garder en tête !
Qu'est que cela signifie ? C'est tout simple ; à mon âge (la soixantaine bien sonnée,) il n'y a désormais plus assez d'énergie en réserve pour accomplir ce qui était autrefois une journée « bien remplie. » C'est donc toujours au début des deux-tiers de mon temps d'éveil que des choses importantes doivent se produire dans des conditions optimales pour moi.
Autant que possible, il me faut éviter les réunions tardives, les décisions importantes juste en fin de journée, le travail pénible ou toute concentration extrême en fin d'après midi, les dîners tardifs et les voyages en soirée parmi des tas d'autres choses … Une réalité importante à toujours bien garder en tête !
samedi, novembre 17, 2012
Ah ... sacrée technologie!
Quand j'ai pris possession de mon nouveau téléphone portable, il y a un mois de ça, je me suis immédiatement lancé à télécharger toutes sortes d'applications et beaucoup d'entre elles ont rendu mon « smart phone » complétement fou.
Du moins, c'est ce que j'ai pu en conclure aujourd'hui quand ce petit objet s'est mis à n'en faire qu'à sa tête. Le résultat est que j'ai gaspillé plusieurs heures pour rattraper le coup, chose que j'aurai pu éviter en étant plus patient et plus raisonnable au départ.
C'est assez vrai ; parfois, j'ai tendance à me lancer dans des tâches démesurées au lieu de procéder de manière beaucoup plus progressive et organique. J'ai toujours besoin de me freiner un peu, mais quand il s'agit de technologie, c'est un domaine où je ne parvient jamais à mesurer mes ambitions!
C'est assez vrai ; parfois, j'ai tendance à me lancer dans des tâches démesurées au lieu de procéder de manière beaucoup plus progressive et organique. J'ai toujours besoin de me freiner un peu, mais quand il s'agit de technologie, c'est un domaine où je ne parvient jamais à mesurer mes ambitions!
vendredi, novembre 16, 2012
Séance de rattrapage ...
Après avoir quitté la maison pendant dix jours, il est temps au retour de rattraper sur tous les tableaux et la tâche paraît souvent écrasante ! Courrier, paperasse, imprévus et une foule d'autres corvées qui avaient été poussées à la date du retour attendent à la queue-leu-leu pour être enfin prises en charge.
Cela n'exige pas seulement un minimum d'ordre et de méthode, mais aussi beaucoup de patience. On s'en sort toujours, mais c'est à chaque fois un bien mauvais moment à passer !
Cela n'exige pas seulement un minimum d'ordre et de méthode, mais aussi beaucoup de patience. On s'en sort toujours, mais c'est à chaque fois un bien mauvais moment à passer !
jeudi, novembre 15, 2012
Peut-on éviter l'abysse budgétaire?
Instinctivement, ma réponse est affirmative, mais je me suis déjà souvent trompé ! À l'heure actuelle, les républicains qui viennent d'être vaincus réagissent intempestivement, mais je ne crois pas vraiment que les Américains de quel bord qu'ils soient ont encore beaucoup d'appétit pour ce comportement improductif.
Hier, après avoir prit connaissance des nouvelles fraiches, j'ai envoyé ce message à mes deux sénateurs et a mon député:
«En tant que mes représentants, je vous demande de vraiment coopérer avec l'autre parti. D'après ce que je vois et ce que j'entends en ce moment, je ne pense pas que cela soit encore le cas et cela me rend vraiment fou. Votre manque de coopération et votre obstruction systématique continue d'incarner ce qui est devenu le " Congrès qui ne fiche rien. " Votre refus de coopérer est dégoûtant. Allez, mettez vous au travail, je vous paye déjà trop pour ce que vous valez. »
Je dois ajouter que l'Utah est plus rouge de tous les États et que ma voix n'est pas entendue, ni se souciait. Voilà pour la démocratie représentative!
Hier, après avoir prit connaissance des nouvelles fraiches, j'ai envoyé ce message à mes deux sénateurs et a mon député:
«En tant que mes représentants, je vous demande de vraiment coopérer avec l'autre parti. D'après ce que je vois et ce que j'entends en ce moment, je ne pense pas que cela soit encore le cas et cela me rend vraiment fou. Votre manque de coopération et votre obstruction systématique continue d'incarner ce qui est devenu le " Congrès qui ne fiche rien. " Votre refus de coopérer est dégoûtant. Allez, mettez vous au travail, je vous paye déjà trop pour ce que vous valez. »
Je dois ajouter que l'Utah est plus rouge de tous les États et que ma voix n'est pas entendue, ni se souciait. Voilà pour la démocratie représentative!
mercredi, novembre 14, 2012
Plaisir de rentrer à la maison !
Notre grand voyage dans l'Est des États-Unis s'est terminé quand nous avons atterri tard hier soir à Salt Lake City. Notre premier travail fut de dégager toute la neige encore accumulée sur notre auto, et quand sommes arrivés à Park City il nous a fallu franchir une énorme congère de neige gelée qui bloquait l'entrée du garage !
Un merveilleux voyage dans l'ensemble, mais la meilleure partie était la conduite routière, pas le vol, qui comme toujours était bondé, interminable et incroyablement inconfortable. Dans les jours qui viennent, le récit de ce grand voyage apparaitra sur ce blog. Merci pour votre fidélité !
Un merveilleux voyage dans l'ensemble, mais la meilleure partie était la conduite routière, pas le vol, qui comme toujours était bondé, interminable et incroyablement inconfortable. Dans les jours qui viennent, le récit de ce grand voyage apparaitra sur ce blog. Merci pour votre fidélité !
mardi, novembre 13, 2012
Quelle belle capitale !
La dernière fois que nous avions passé un peu de temps à Washington, DC, remonte au temps où notre fille était en train de choisir une université et que nous avions visité celle de Georgetown ; cela se passait en 1999 !
Depuis, il y a du avoir pas mal de changement et ce que nous avons remarqué est que la circulation en auto y était de plus en plus difficile. Par chance, cette ville possède le meilleur métro du pays et sans doute aussi un des meilleurs au monde !
Ce matin, nous l'avons d'abord emprunté pour accompagner notre fille à son travail (normal, c'était son premier jour !) Ensuite, nous nous sommes baladés autour des monuments et quand même trouvé le moyen de visiter le Musée National d'Histoire Américaine.
Nous avons ensuite fait un détour par le Musée National d'Histoire Naturelle où nous avons déjeuné pas trop loin de dinosaures autant patibulaires qu'impressionnants ! La capitale des États-Unis est un autre endroit bien spécial et pas seulement parce qu'elle a été conçue et réalisée par Pierre Charles L'Enfant, un architecte et ingénieur civil d'origine française, mais aussi à cause de l'impression de grand espace que l'on ressent en se promenant au cœur de cette ville.
Depuis, il y a du avoir pas mal de changement et ce que nous avons remarqué est que la circulation en auto y était de plus en plus difficile. Par chance, cette ville possède le meilleur métro du pays et sans doute aussi un des meilleurs au monde !
Ce matin, nous l'avons d'abord emprunté pour accompagner notre fille à son travail (normal, c'était son premier jour !) Ensuite, nous nous sommes baladés autour des monuments et quand même trouvé le moyen de visiter le Musée National d'Histoire Américaine.
Nous avons ensuite fait un détour par le Musée National d'Histoire Naturelle où nous avons déjeuné pas trop loin de dinosaures autant patibulaires qu'impressionnants ! La capitale des États-Unis est un autre endroit bien spécial et pas seulement parce qu'elle a été conçue et réalisée par Pierre Charles L'Enfant, un architecte et ingénieur civil d'origine française, mais aussi à cause de l'impression de grand espace que l'on ressent en se promenant au cœur de cette ville.
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