La neige d'Utah est la meilleure du monde et sans conteste la plus poudreuse et la plus légère ; ça, c'est pendant l'hiver. Sous un chaud soleil printanier cela devient une autre histoire. Serait-ce à cause de sa faible teneur en humidité ou du fait qu'à 40 degrés de latitude, le soleil tape plus verticalement sur les replats qui sont les zones les plus affectées ? En gardant cette observation en tête, je voudrais aborder aujourd'hui les différences de vitesses spectaculaires observées entre les zones ensoleillées et ombragées des pistes en faible pente pendant une journée ensoleillée de printemps. Rester dans ces zones ombragées a un énorme impact sur la glisse, et je dois dire que c'est un phénomène remarquable que je n'avais jamais observé dans les Alpes du nord, où ce stade intermédiaire entre bonne neige et « soupe » n'existe pas autant que sous nos latitudes.
Il convient aussi de dire que notre neige de printemps a très peu de points communs avec la neige « gros sel » européenne. Ici, il semble que la granulation de la vieille neige soit nettement plus fine, ne glisse pas autant et reste beaucoup moins plaisante (on ne peux pas être les meilleurs partout!) Enfin, il y a aussi cette sensation de contact collant que la neige du sud des Rocheuses procure parfois, juste avant de tourner « en soupe », en donne des coups de freins fort désagréables.
J'ai essayé de rechercher un peu le sujet, mais n'ai pas encore trouvé de réponse satisfaisante à mes questions. En attendant, je vais faire de mon mieux pour bien rester du côté ombragé de la piste ...
vendredi, avril 08, 2011
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