Mon voisin, John, a maintenant 84 ans et je n'ai malheureusement skié qu'une seule fois avec lui, le 23 février 2017, alors qu'il avait encore 78 ans. Je me souviens l'avoir emmené autour de « Jupiter » à Park City et sur « Portuguese Gap », une piste très difficile où il parfaitement été à la hauteur du défi.
Pendant des années, John a conduit jusqu’à Alta pour skier presque tous les jours (c’est entre 45 minutes et une heure de route selon les conditions) alors qu'il aurait pu le faire, ici même à Park City, mais il était ensorcelé par les lieux ; ne me demandez pas pourquoi.Au fil des ans, John a subi plusieurs interventions chirurgicales et remplacements aux genoux, aux pieds et aux épaules, mais a toujours rebondi, apparemment invincible. Vous pouvez parler du skieur bionique ! Au cours des deux dernières années, cependant, sa vitalité légendaire a amorcé un certain déclin.
C’est ainsi qu’il y a quelques jours, quand je me suis arrêté devant chez lui pour bavarder un peu, il m'a dit qu'il n'avait skié que 15 fois cette saison contre environ 50 à 70 fois les années précédentes. Les choses on changées rapidement pour lui, tout comme pour beaucoup de gens qui semblent invincibles pendant de très longues périodes.
Il semble toujours y avoir un pas vers le bas qui les guettent. Nos destins sont donc assez simples : certains d'entre nous déclinent très progressivement, d'autres chutent de très haut un peu trop tôt et languissent malades, handicapés ou souffrants pendant de nombreuses années, tandis qu'un nombre plus petit reste semble-t-i « jeune pour toujours » jusqu'à ce que, patatras ! une descente brutale met un terme brutal à leur bonheur.
J'ai plutôt tendance à préférer cette dernière option. Et vous ?
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