Lundi, j'ai regardé le discours de Macron à la télévision française et j'ai noté une petite amélioration dans son langage corporel et son utilisation de mots plus simples que tout le monde pouvait comprendre, mais toutefois, il manquait encore quelque chose dans sa matière de fournir une réponse adéquate aux grèves et à l’insatisfaction générale qui ont ponctuées sa réforme des retraites.
Macron est un jeune dirigeant qui confond fermeté et obstination. Il n'admettra jamais qu'il a tort, et pourtant si sa réforme était justifiée, sa manière de la communiquer à ses électeurs était profondément inadaptée.
C'est vrai, l’homme ne sait pas communiquer, garde la tête enfouie dans le sable et sa fierté le paralyse. Ce genre d'attitude royale ne fonctionne que lorsqu'il parle à Xi, Biden ou au pape, pas à ses compatriotes.
Il ne comprend pas non plus le mot « compromis » et n’est ni le bon vendeur, ni le négociateur avisé qu’il devrait savoir être. Je n'attends pas de lui de l'autodérision, mais juste plus d'humilité, reconnaître qu'il peut parfois se tromper et un brin de vulnérabilité. Ces traits contribuent grandement à rendre un individu humain et attachant.
Son attitude montre qu'il n'a pas d'enfants et qu'il n'a pas acquit cette expérience si importante pour bien mitiger les conflits, et c'est aussi une leçon pour l'électorat : ne mettons jamais au pouvoir quelqu'un qui est trop jeune, trop fier et qui n'a pas d’expérience parentale.
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