Cette saison a été longue, débordante de neige, avec des chutes d’une fréquence jamais vue même si la poudre n'étaient pas toujours de « qualité Utah », cette matière légère à laquelle je m’étais tellement habitué.
Grâce à cette abondance, j'ai accumulé les jours skiés ainsi qu’un dénivelé total impressionnant. C’est pourquoi en contemplant déjà la prochaine saison, la question logique que je me pose est simplement de savoir s’il est humainement possible de faire mieux.La façon dont je peux y répondre est que je devrais probablement opter pour un ski plus qualitatif, au lieu de ce ski quantitatif qui a été mon obsession jusqu’alors.
Le ski quantitatif pourrait être défini par le nombre de jours et d'heures passés sur la neige au cours d'une saison, ainsi que la somme total de dénivelé en pieds ou en mètres accumulée au cours de cette même période.
Qualitatif peut signifier beaucoup de choses : affiner davantage ma technique, explorer et découvrir de nouvelles possibilités dans ce domaine, et acquérir encore plus de mémoire musculaire liée au ski. Skier des neiges plus difficiles et des terrains plus accidentés, devenir encore plus fluide sur les skis, plus efficace en termes d'efforts fournis, et pourquoi pas, améliorer mon style sur les planches.
Mon âge étant ce qu'il est, je reste quand même assez confiant que je pourrais mieux réussir une voie qualitative plutôt que de rester obnubilé par la quantité. Cette dernière est déjà au maximum, proche des rendements décroissants, et presque dangereuse car elle demande plus de vitesse et augmente le risque quand on veut en faire trop dans une fourchette de temps limitée.
Sur le papier, cela me paraît un programme faisable et passionnant, mais pourrai-je le suivre religieusement et oublier si facilement le côté quantitatif qui m’a tant obsédé ?
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