C’est peut-être parce que nous sommes âgés, mais nous nous demandons souvent comment les coureurs cyclistes se soulagent sur le Tour de France, tant on se rend compte que personne n'est assez fort pour « tenir » plus de quatre ou cinq heures sans aller aux toilettes.
Bien sûr, la télévision ne se penche jamais sur ces détails vitaux, de sorte que la plupart d'entre nous se demandent comment font ces infatigables coureurs. Si voir un cycliste faire pipi n'est pas courant, c'est tout simplement parce qu'il est interdit de le faire, n’importe comment, sous les regards du public.
Ceux qui oublient peuvent être condamnés à une amende allant de 50 à 150 euros et certains d'entre eux ont déjà dû s’en acquitter. Cela dit, il existe trois techniques à la disposition de nos champions pour faire pipi pendant la course.Le premier est l'arrêt en groupe organisé en cours de route. Cela se produit lorsqu'un groupe de cyclistes accepte de s'arrêter en même temps, dans une zone sans spectateurs et offrant une certaine intimité (arbres, buissons, forêt). S'ils le font, ils s'appuient sur une règle implicite selon laquelle les autres concurrents ne vont pas lancer une échappée lors d'un tel arrêt.
Ensuite, il y a la technique « en roulant » qui était assez courante autrefois mais qui a laissée sa place à l'arrêt collectif dont nous avons parlé plus tôt. Pour les preneurs de risques dotés d’un équilibre hors-pair et qui sont prêts à faire cela sur leur vélo, ils doivent s’efforcer de guider le jet vers l'accotement de la route, à condition que personne ne les voie ou que personne ne s’y trouve. Parfois, un membre de l'équipe peut aider celui qui urine à maintenir son équilibre au risque de se faire asperger lui-même.
Évidemment, il reste la possibilité de le faire à l'intérieur de la cuissarde. Par temps froid, cela peut procurer une sensation de chaleur bienvenue mais d’assez courte durée. Cela dit, l'inconfort temporaire devrait être largement éclipsé par les énormes efforts que demande la course.
Quant à « La grosse commission », c'est beaucoup plus délicat. Un arrêt impromptu derrière un buisson peut s’avérer être la seule solution, même s'il existe une exception à cette règle en plein air : en 2014, le coureur français Arnaud Démare avait repéré l'un des nombreux camping-cars garés le long de la route du Tour et frappé à la porte d’une de ces maisons mobiles et avait réussi à emprunter les toilettes.
Plus tôt en 1986, Greg LeMond, malade, a fait dans son pantalon mais a finalement réussi à remporter le Tour. Donc, la morale de cette histoire serai « Restez toujours créatifs et ne négligez aucune option ! »
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