L’horrible cote de popularité de Joe Biden n'est pas totalement un accident, mais est la somme d'un certain nombre de problèmes, d'événements, de faits et de perceptions se rapportant à notre 46e président des États-Unis, le tout se résumant à une bien médiocre performance.
D’abord, il a été élu parce qu'une majorité d'Américains voulaient chasser Trump du pouvoir, tout comme récemment, en France, Macron a été élu pour empêcher Le Pen de devenir chef d’état. Il est donc juste de dire que Biden n'était pas souhaité par l’électorat, mais était un moindre mal.
Ensuite, être vieux affecte les gens différemment, et dans le cas de Joe Biden, cela montre clairement que 78 ans ont un impact sur son apparence, son énergie et sa vitalité et, avouons-le, la majorité des électeurs ne sont pas dans cette catégorie d’âge ou plus. Dans cet esprit, nous avons un président qui essaie de courir maladroitement devant la caméra pour impressionner son public et à qui il arrive de tomber de son vélo. Pas bon du tout !
Je soupçonne aussi que Biden n’écoute pas ses conseillers, est têtu et n’en veut faire qu’à sa tête. De plus, sa carrière de sénateur ne lui a pas donné l’expérience de leadership dont il aurait eu besoin, et son passage en tant que vice-président n’a pas été suffisamment engagé et il semble en avoir très peu apprit.
Pire, cependant, sa communication a été assez mauvaise, surtout lorsqu'il a du réagir à la montée de l'inflation, omettant d'évoquer ce qu’avait fait la pandémie et son impact sur le gel de notre activité économique en tant que raison principale, bien qu'elle a été exacerbée par l'invasion de l'Ukraine. Il n'a pas non plus su endiguer la vague de désinformation Républicaine et rester sur un message fort et convaincant.
Ensuite, il y a le Sénat américain, que Biden pensait avoir dans sa poche, mais pas du tout en réalité, surtout en ce qui concerne les deux sénateurs démocrates dissidents, Manchin et Sinema, qui auraient dû être son objectif principal et l’objet de tous ses efforts.Il y a bien d'autres raisons, comme son manque d'expérience en leadership, son incapacité à aider Obama à convaincre Ruth Bader-Ginsberg de démissionner alors qu'il était encore temps de la remplacer par un Juge progressiste, ou de se battre à couteaux tirées pour la nomination de Garland.
En résumé, Biden n'a pas pu « grandir » dans son job présidentiel et n'en avait de toute façons probablement pas le potentiel. Il ne doit pas briguer un second mandat.
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