Bien trop souvent, dans la vie, surtout quand on est jeune, on ne fait pas toujours ce qui est bon pour nous ou ce que nous aimerions, mais nous acquiesçons trop souvent à ce qui est bon pour nos parents, nos profs, nos amis, nos frères et sœurs ou même nos enfants, sans même parler de nos institutions.
En d'autres termes, nous tombons dans le panneau « ce que les autres veulent que nous devenions » au lieu de suivre nos vrais désirs. Pressurisés par nos règles éducatives ou culturelles, nous oublions souvent cette question fondamentale : Que veux-je vraiment faire de ma vie ?
Cette question était posée par Noah, le héros du film « N'oublie Jamais » sorti en 2004, à Allie, l’amour de sa vie, et c’était tout, sauf une question spontanée ; de toute évidence ell a été concoctée par le scénariste ou peut-être par l'auteur du livre (que je ne l'ai pas lu), car ce n'est pas du tout le genre d'autodétermination que nous choisissons habituellement pour nous-mêmes.
C'est tellement vrai, pourtant. Ce que nous voulons, c’est essentiellement ce qui est finalement bon pour nous et, lorsqu’on va au bout de nos rêves, cette décision se répercute tout autour de nous et offre pas seulement une bien meilleure expérience à titre personnel, mais également à quiconque entre en contact avec nous.
En conséquence, faire ce que nous voulons nous rendra beaucoup plus heureux et rayonnera tout autour de nous sous forme d’attraction irrésistiblement positive. Donc, si vous n'avez pas encore décidé de poursuivre les rêves qui vous sont les plus chers, il n'est jamais trop tard pour bien faire. Allez-y tout de suite !
Si vous n'êtes pas trop sûrs du cap que vous avez choisit, identifiez les zones incomplètes en vous posant à nouveau la question : « Est-ce que je fais maintenant est vraiment tout ce que je veux ? » Si vous êtes honnêtes et fidèle à vous-même, écoutez la réponse et appliquez-la. Tout ceux qui vous entourent vous en sauront gré !
mardi, avril 30, 2019
lundi, avril 29, 2019
Bienvenue à l’Université YouTube!
Il ne se passe pas une semaine sans que je consulte YouTube pour résoudre un problème technique, réparer quelque chose qui casse, ou trouver une solution à toutes sortes de problèmes.
Je sais qu'il faut parfois y passer pas mal de temps pour trouver des conseils utiles au travers d'une pléthore de vidéos dont la qualité varie beaucoup, qu'il s'agisse de leur valeur pédagogique ou de leurs styles de production plus ou moins amateurs, mais si je m'investit dans le processus de recherche, je finis toujours par dénicher quelque chose que je peux utiliser et qui souvent, me sort de l'impasse du moment.
Je considère YouTube comme un laisser-passer en vue d'une formation continue gratuite. J'ai tellement appris de cette manière au cours de ces douze dernières années que l’équivalent équivaudrait a des années passées sur les bancs d'une université.
Donc, si je devais inclure toutes les connaissances qui ne nécessitant pas forcement une solution à des problèmes de logiciel, un tournevis ou une paire de pinces, et que je me concentre sur l’Académie Kahn, il me faudrait rebaptiser ce couteau suisse numérique, « YouTube University ! »
Je sais qu'il faut parfois y passer pas mal de temps pour trouver des conseils utiles au travers d'une pléthore de vidéos dont la qualité varie beaucoup, qu'il s'agisse de leur valeur pédagogique ou de leurs styles de production plus ou moins amateurs, mais si je m'investit dans le processus de recherche, je finis toujours par dénicher quelque chose que je peux utiliser et qui souvent, me sort de l'impasse du moment.
Je considère YouTube comme un laisser-passer en vue d'une formation continue gratuite. J'ai tellement appris de cette manière au cours de ces douze dernières années que l’équivalent équivaudrait a des années passées sur les bancs d'une université.
Donc, si je devais inclure toutes les connaissances qui ne nécessitant pas forcement une solution à des problèmes de logiciel, un tournevis ou une paire de pinces, et que je me concentre sur l’Académie Kahn, il me faudrait rebaptiser ce couteau suisse numérique, « YouTube University ! »
dimanche, avril 28, 2019
Fermer trop tôt coûte cher
Qu'on le veuille ou non, Park City est avant tout une station de ski et une petite ville de montagne. Pour survivre, beaucoup de ses habitants dépendent du ski.
Pourtant, nos deux massifs skiables ne semblent pas trop s'inquieter de cette réalité. Chacun gère ses affaires comme il l'entend.
Ce printemps – tout comme l'an dernier - nos deux stations ont décidé de mettre fin à leurs activités le 7 avril. Parallèlement, les domaines skiables d'une notoriété et d'un volume comparable (Vail-Beaver Creek et Whistler-Blackcomb) et qui dépassent la barre des 2 millions de journées-skieur, tout comme Park City Mountain et Deer Valley combinés, ont respectivement fermé les 21 et 23 avril.
J’appelle ces dates de clôture « normales » une relation gagnante-gagnante pour tous. Gagnante-gagnante pour ceux qui veulent encore faire un peu de ski de printemps, pour les commerces qui veulent générer quelques revenus supplémentaires autour de Pâques, et pour notre ville et notre comté qui sont capables de récolter quelques impôts locaux de plus, qui serviront à boucher tous les nids de poules créés pendant l'hiver.
Ce n’était bien évidemment pas le cas pour Park City, dont la date de fermeture des stations de ski est tombée juste au début des vacances de printemps de nos gamins. Quel bon timing ! C'est ça, le bon vieux système gagnant-perdant qui n'achète pas des faveurs à nos deux stations.
On pourrait objecter que cette année « les dates de fermeture étaient connues depuis l'été, de quoi se plaint-on ? » La communauté aura été tout simplement trop confiante et excessivement complaisante. Cela pourrait changer quand les dates de l'année prochaine seront annoncées. Jusqu'à présent, seule Deer Valley a fixé sa date de clôture pour 2018-2019, au dimanche de Pâques, le 12 avril.
Moi qui me fais plein d'illusions, j'espère que Vail Resorts choisira les 19 ou 26 avril pour fermer Park City Mountain ; pourquoi pas ? Disons également que la commune de Park City, le comté de Summit, nos écoles et notre Office du Tourisme n'ont pas vraiment fait attention aux dates. Au lieu de cela, ils auraient dû regarder et réagir énergiquement au vu des conséquences qu’entraînait une date de clôture trop avancée.
J'ajouterai que cette date de fermeture prématurée dépasse les raisons que j'ai évoqué. Cela dénote aussi que Park City ne doit pas être aussi bien que ses « sœurs » Vail ou Whistler, avec sa saison d'hiver raccourcie.
Une fois de plus, alors qu'en cette fin d'avril les pistes semblent encore parfaitement skiables depuis mes fenêtres, je voulais simplement exprimer ma frustration à propos de stations de ski qui ne se soucient guère de Park City.
Pourtant, nos deux massifs skiables ne semblent pas trop s'inquieter de cette réalité. Chacun gère ses affaires comme il l'entend.
Ce printemps – tout comme l'an dernier - nos deux stations ont décidé de mettre fin à leurs activités le 7 avril. Parallèlement, les domaines skiables d'une notoriété et d'un volume comparable (Vail-Beaver Creek et Whistler-Blackcomb) et qui dépassent la barre des 2 millions de journées-skieur, tout comme Park City Mountain et Deer Valley combinés, ont respectivement fermé les 21 et 23 avril.
J’appelle ces dates de clôture « normales » une relation gagnante-gagnante pour tous. Gagnante-gagnante pour ceux qui veulent encore faire un peu de ski de printemps, pour les commerces qui veulent générer quelques revenus supplémentaires autour de Pâques, et pour notre ville et notre comté qui sont capables de récolter quelques impôts locaux de plus, qui serviront à boucher tous les nids de poules créés pendant l'hiver.
Ce n’était bien évidemment pas le cas pour Park City, dont la date de fermeture des stations de ski est tombée juste au début des vacances de printemps de nos gamins. Quel bon timing ! C'est ça, le bon vieux système gagnant-perdant qui n'achète pas des faveurs à nos deux stations.
On pourrait objecter que cette année « les dates de fermeture étaient connues depuis l'été, de quoi se plaint-on ? » La communauté aura été tout simplement trop confiante et excessivement complaisante. Cela pourrait changer quand les dates de l'année prochaine seront annoncées. Jusqu'à présent, seule Deer Valley a fixé sa date de clôture pour 2018-2019, au dimanche de Pâques, le 12 avril.
Moi qui me fais plein d'illusions, j'espère que Vail Resorts choisira les 19 ou 26 avril pour fermer Park City Mountain ; pourquoi pas ? Disons également que la commune de Park City, le comté de Summit, nos écoles et notre Office du Tourisme n'ont pas vraiment fait attention aux dates. Au lieu de cela, ils auraient dû regarder et réagir énergiquement au vu des conséquences qu’entraînait une date de clôture trop avancée.
J'ajouterai que cette date de fermeture prématurée dépasse les raisons que j'ai évoqué. Cela dénote aussi que Park City ne doit pas être aussi bien que ses « sœurs » Vail ou Whistler, avec sa saison d'hiver raccourcie.
Une fois de plus, alors qu'en cette fin d'avril les pistes semblent encore parfaitement skiables depuis mes fenêtres, je voulais simplement exprimer ma frustration à propos de stations de ski qui ne se soucient guère de Park City.
samedi, avril 27, 2019
Passer de 20 à 1
Vingt candidats à la primaire démocrates, c'est dur à digérer et encore plus à trier. Cela dit, il vaut mieux avoir trop de choix que pas assez.
Cependant, avec un nombre aussi élevé, je peux voir à quel point il pourrait être difficile de sélectionner la bonne personne dans le cadre d'une série de débats saturés de participants et c'est pourquoi je propose un guide pour y parvenir.
Avant tout, le défi numéro un et la plus haute priorité sont de trouver le candidat qui est le mieux équipé pour occire le « dragon Trump ». C'est là l'essentiel. Rien d’autre, pas même le plus intelligent des programmes électoral n’arrive à la cheville de ce critère de sélection.
Pour y parvenir, les meilleurs candidats établir leur présence et leur aura respectives en dehors des débats prévus, par le biais d’une présence médiatique incontournable et d’une communication créative qui montrera ce qu’ils ont vraiment dans le ventre.
Cela ne suffira pas, cependant. Nous, les électeurs, devrons faire notre part de recherche et d’analyse, en étudiant attentivement ce que chaque candidat raconte sur son site internet en particulier, dans les médias en général, et ne pas hésiter à diffuser ce que nous avons conclu et bien expliquer pourquoi nous en sommes arrivés là.
À l’heure actuelle, certains candidats comme Biden et Sanders jouissent d’une grande notoriété et ressortent dans les sondages, mais Dieu merci, cela ne durera pas, et grâce à une approche agressive du reste des candidats et d'un électorat qui s'investit dans le processus, l’individu qui est le mieux équipé pour anéantir Trump va émerger et l'emporter.
Au moins, c'est ce que j'espère !
Cependant, avec un nombre aussi élevé, je peux voir à quel point il pourrait être difficile de sélectionner la bonne personne dans le cadre d'une série de débats saturés de participants et c'est pourquoi je propose un guide pour y parvenir.
Avant tout, le défi numéro un et la plus haute priorité sont de trouver le candidat qui est le mieux équipé pour occire le « dragon Trump ». C'est là l'essentiel. Rien d’autre, pas même le plus intelligent des programmes électoral n’arrive à la cheville de ce critère de sélection.
Pour y parvenir, les meilleurs candidats établir leur présence et leur aura respectives en dehors des débats prévus, par le biais d’une présence médiatique incontournable et d’une communication créative qui montrera ce qu’ils ont vraiment dans le ventre.
Cela ne suffira pas, cependant. Nous, les électeurs, devrons faire notre part de recherche et d’analyse, en étudiant attentivement ce que chaque candidat raconte sur son site internet en particulier, dans les médias en général, et ne pas hésiter à diffuser ce que nous avons conclu et bien expliquer pourquoi nous en sommes arrivés là.
À l’heure actuelle, certains candidats comme Biden et Sanders jouissent d’une grande notoriété et ressortent dans les sondages, mais Dieu merci, cela ne durera pas, et grâce à une approche agressive du reste des candidats et d'un électorat qui s'investit dans le processus, l’individu qui est le mieux équipé pour anéantir Trump va émerger et l'emporter.
Au moins, c'est ce que j'espère !
vendredi, avril 26, 2019
Le ski peut-il bien voyager ?
La vraie question devrait plutôt être formulée ainsi : les skieurs sont-ils prêts à voyager loin?
Je me souviens encore des premières fois quand j'ai skié à Park City : La station venait d'installer des panneaux signalétiques en japonais traduisant les panneaux existants en anglais.
À l’époque, le Japon tout entier était fou de ski et n'était qu'à quelques années de l’abîme financier dans lequel le pays allait basculer à la fin des années 80. All Nippon Airways avait prévu d'amener des skieurs dans l'Utah afin de leur faire goûter « The greatest snow on earth » (la meilleure neige du monde).
Quand j'étais encore en France, alors que le pays étrennait toutes ses stations de ski ultra-modernes au début des années 70, certain croyaient que les Américains vivant sur la côte est n'hésiteraient pas à sauter dans un avion et à venir skier dans les Alpes. Cela s'est produit un peu pendant quelques années, mais cela n'a pas duré.
Les skieurs qui venaient de loin se sont vite rendus compte qu'entre le décalage horaire, les changements d'altitude et une culture différente, ils devaient jongler avec une véritable surdose de challenges qui venaient alourdir le défi logistique que représente déjà le ski.
Plus tard, les skieurs américains ont commencé à raccourcir leurs séjours de ski et l'espoir de les amener en Europe, juste pour skier, est devenu un rêve suranné. Aujourd'hui, les Australiens continuent de venir skier en Amérique (ils y restent généralement deux semaines), au Japon et même en Europe pendant leur été austral, alors que certains Américains et Chinois se rendent au Japon pour faire des virages au pays du soleil levant, mais les actions de quelques individus n'ajoutent pas beaucoup de journées skieur.
Cela demande tout simplement trop d'effort de faire des voyages intercontinentaux dans le seul but de skier. Cette vue des choses semble sortir directement de l'imagination débordante de certains responsables marketing.
Alors que le monde entier réclame une simplification tous azimuts du ski, toutes ces observations me rendent sceptiques par rapport aux forfaits multi-stations poussés par Vail Resorts et Alterra, et je me demande combien de temps cela durera ...
À l’époque, le Japon tout entier était fou de ski et n'était qu'à quelques années de l’abîme financier dans lequel le pays allait basculer à la fin des années 80. All Nippon Airways avait prévu d'amener des skieurs dans l'Utah afin de leur faire goûter « The greatest snow on earth » (la meilleure neige du monde).
Quand j'étais encore en France, alors que le pays étrennait toutes ses stations de ski ultra-modernes au début des années 70, certain croyaient que les Américains vivant sur la côte est n'hésiteraient pas à sauter dans un avion et à venir skier dans les Alpes. Cela s'est produit un peu pendant quelques années, mais cela n'a pas duré.
Les skieurs qui venaient de loin se sont vite rendus compte qu'entre le décalage horaire, les changements d'altitude et une culture différente, ils devaient jongler avec une véritable surdose de challenges qui venaient alourdir le défi logistique que représente déjà le ski.
Plus tard, les skieurs américains ont commencé à raccourcir leurs séjours de ski et l'espoir de les amener en Europe, juste pour skier, est devenu un rêve suranné. Aujourd'hui, les Australiens continuent de venir skier en Amérique (ils y restent généralement deux semaines), au Japon et même en Europe pendant leur été austral, alors que certains Américains et Chinois se rendent au Japon pour faire des virages au pays du soleil levant, mais les actions de quelques individus n'ajoutent pas beaucoup de journées skieur.
Cela demande tout simplement trop d'effort de faire des voyages intercontinentaux dans le seul but de skier. Cette vue des choses semble sortir directement de l'imagination débordante de certains responsables marketing.
Alors que le monde entier réclame une simplification tous azimuts du ski, toutes ces observations me rendent sceptiques par rapport aux forfaits multi-stations poussés par Vail Resorts et Alterra, et je me demande combien de temps cela durera ...
jeudi, avril 25, 2019
La vision américaine de l'Europe
Pendant des années, les politologues et experts politiques américains ont regardés l'Union Européenne avec scepticisme et n'ont jamais cessé de spéculer sur son fragile avenir et sa disparition prochaine.
Appelez cela un point de vue contrariant si vous voulez, mais je vois cet état d'esprit comme une petite envie malsaine venant d'un pays tout à fait convaincu qu'il est toujours le meilleur du monde. Je présume que l'on pourrait appeler cela la conséquence attendue de « l'exceptionnalisme américain ».
Il en va de même pour le sort de l'euro qui, d’après tout ce que j'ai pu entendre, n'aurait jamais pu survivre en tant que devise majeure, et pourtant il tient toujours fermement début à la veille de son vingtième anniversaire !
L’histoire du Brexit est encore plus dramatique et ses conséquences imprévues démontrent qu'il est « dur de se séparer quand on s'aime » et indirectement, que la valeur de cette Union est beaucoup plus résiliente et essentielle pour l'ensemble du continent que ne le voudrait Steve Bannon.
Je ne parle même pas des querelles récurrentes entre Airbus et Boeing et de tous les horribles désaccords qu'avait suscité la guerre en Irak. Peut-être serai-t-il temps que l'Amérique grandisse un peu et réévalue sa nouvelle place dans le monde d'aujourd'hui !
Appelez cela un point de vue contrariant si vous voulez, mais je vois cet état d'esprit comme une petite envie malsaine venant d'un pays tout à fait convaincu qu'il est toujours le meilleur du monde. Je présume que l'on pourrait appeler cela la conséquence attendue de « l'exceptionnalisme américain ».
Il en va de même pour le sort de l'euro qui, d’après tout ce que j'ai pu entendre, n'aurait jamais pu survivre en tant que devise majeure, et pourtant il tient toujours fermement début à la veille de son vingtième anniversaire !
L’histoire du Brexit est encore plus dramatique et ses conséquences imprévues démontrent qu'il est « dur de se séparer quand on s'aime » et indirectement, que la valeur de cette Union est beaucoup plus résiliente et essentielle pour l'ensemble du continent que ne le voudrait Steve Bannon.
Je ne parle même pas des querelles récurrentes entre Airbus et Boeing et de tous les horribles désaccords qu'avait suscité la guerre en Irak. Peut-être serai-t-il temps que l'Amérique grandisse un peu et réévalue sa nouvelle place dans le monde d'aujourd'hui !
mercredi, avril 24, 2019
Théories de complot sur Notre Dame
Alors que l'incendie de Notre-Dame n’était pas encore maîtrisée, des centaines de théories de complot circulaient déjà à propos des causes réelles de la tragédie.
Hier, mon voisin républicain m'a envoyé un de ces messages alarmants qui n'était clairement qu'une de ces histoires inventées et que l'extrême droite américaine se plaît à faire circuler.
J'ai tout de suite regardé d'où provenaient ces ragots et j'ai découvert qu'elles étaient l’œuvre de PJ Media (alias Pyjamas Media), un blog conservateur d'opinion et de commentaires, fondé en 2004. Il appartient à Aubrey Chernick, un entrepreneur, investisseur milliardaire.
J'ai dit à ce voisin que si l'article provenait d'une publication crédible comme le Wall Street Journal ou le Washington Post, je le prendrais plus au sérieux, mais j'ai souligné que PJ Media n'était pas ce que j’appelais « impartial », et que Breitbart, une publication nationaliste extrémiste, citée comme source pour cet article, ne l’était pas non plus.
J'ai également consulté le Figaro, le journal français de centre-droite qui passait en revue toutes les « théories de complot » qui étaient apparues immédiatement après l'incendie de la cathédrale et aucune d'entre elles ne paraissait bien crédible.
À ce stade, les autorités françaises semblent toujours privilégier une cause accidentelle. Bien entendu, l’essentiel est de connaître le résultat de l’enquête qui est loin d’être terminée, car elle est toujours en train de réunir des pièces à conviction.
Espérons que les enquêteurs trouveront la véritable cause du sinistre et qu'il sera amplement temps de donner libre court à toutes histoires de conspiration aussi tortueuses et biaisées qu'elles puissent être ...
Hier, mon voisin républicain m'a envoyé un de ces messages alarmants qui n'était clairement qu'une de ces histoires inventées et que l'extrême droite américaine se plaît à faire circuler.
J'ai tout de suite regardé d'où provenaient ces ragots et j'ai découvert qu'elles étaient l’œuvre de PJ Media (alias Pyjamas Media), un blog conservateur d'opinion et de commentaires, fondé en 2004. Il appartient à Aubrey Chernick, un entrepreneur, investisseur milliardaire.
J'ai dit à ce voisin que si l'article provenait d'une publication crédible comme le Wall Street Journal ou le Washington Post, je le prendrais plus au sérieux, mais j'ai souligné que PJ Media n'était pas ce que j’appelais « impartial », et que Breitbart, une publication nationaliste extrémiste, citée comme source pour cet article, ne l’était pas non plus.
J'ai également consulté le Figaro, le journal français de centre-droite qui passait en revue toutes les « théories de complot » qui étaient apparues immédiatement après l'incendie de la cathédrale et aucune d'entre elles ne paraissait bien crédible.
À ce stade, les autorités françaises semblent toujours privilégier une cause accidentelle. Bien entendu, l’essentiel est de connaître le résultat de l’enquête qui est loin d’être terminée, car elle est toujours en train de réunir des pièces à conviction.
Espérons que les enquêteurs trouveront la véritable cause du sinistre et qu'il sera amplement temps de donner libre court à toutes histoires de conspiration aussi tortueuses et biaisées qu'elles puissent être ...
mardi, avril 23, 2019
Combien de forfaits me faut-il ?
La saison dernière, j'avais non seulement le forfait Epic, qui est nécessaire pour skier à Park City, mais en plus je m’étais offert l'Ikon, une autre forfait de ski pas tout à fait « équivalent ».
À ce jour je n'ai utilisé l'Ikon que 15 fois contre 96 pour l'Epic. Mon rapport qualité-prix est bien meilleur avec ce dernier et j’évalue maintenant le bien-fondé de renouveler mon forfait « Ikon ».
Le problème avec ce forfait est qu’après l’avoir utilisé 5 fois pour skier à Deer Valley (mon maximum autorisé), il me faut faire des kilomètres pour m'en servir dans nos stations voisines, cela signifie environ deux heures de route à chaque coup !
Cela me fatigue rien que d'y penser. À ce stade, je ne sais toujours pas quoi faire et je dois me décider aujourd'hui.
Aidez moi !
À ce jour je n'ai utilisé l'Ikon que 15 fois contre 96 pour l'Epic. Mon rapport qualité-prix est bien meilleur avec ce dernier et j’évalue maintenant le bien-fondé de renouveler mon forfait « Ikon ».
Le problème avec ce forfait est qu’après l’avoir utilisé 5 fois pour skier à Deer Valley (mon maximum autorisé), il me faut faire des kilomètres pour m'en servir dans nos stations voisines, cela signifie environ deux heures de route à chaque coup !
Cela me fatigue rien que d'y penser. À ce stade, je ne sais toujours pas quoi faire et je dois me décider aujourd'hui.
Aidez moi !
lundi, avril 22, 2019
Qu'ont-ils en commun ?
La réponse évidente est qu'ils sont vieux.
Au cas où vous l'auriez oublié, vieux c'est le contraire de neuf. Personnellement, je préfère le neuf au vieux, qu'il s'agisse de yaourts, d'automobiles, d'avions ou de vêtements.
Humainement parlant, on pourrait dire que Trump, Mugabe, Biden, Bouteflika, la reine Elizabeth, Sanders et al-Bashir, entre bien d'autres, sont du type résilient, qui aime diriger peu importe son âge et ses capacités.
Ils ne veulent absolument pas lâcher prise et laisser leur emploi à des personnes plus jeunes et plus douées. Ils croient qu'ils sont les meilleurs et qu'il doivent être en charge.
Je ne suis pas du tout d'accord avec cette vue des chose, et suis très bien placé pour dire qu'après 70 ans, on devrait être à la retraite et à la rigueur, conseiller, mais pas diriger.
Les Français, malgré leurs opinions mitigées sur Emmanuel Macron qui n'a que de 41 ans, ne connaissent pas leur bonheur !
Au cas où vous l'auriez oublié, vieux c'est le contraire de neuf. Personnellement, je préfère le neuf au vieux, qu'il s'agisse de yaourts, d'automobiles, d'avions ou de vêtements.
Humainement parlant, on pourrait dire que Trump, Mugabe, Biden, Bouteflika, la reine Elizabeth, Sanders et al-Bashir, entre bien d'autres, sont du type résilient, qui aime diriger peu importe son âge et ses capacités.
Ils ne veulent absolument pas lâcher prise et laisser leur emploi à des personnes plus jeunes et plus douées. Ils croient qu'ils sont les meilleurs et qu'il doivent être en charge.
Je ne suis pas du tout d'accord avec cette vue des chose, et suis très bien placé pour dire qu'après 70 ans, on devrait être à la retraite et à la rigueur, conseiller, mais pas diriger.
Les Français, malgré leurs opinions mitigées sur Emmanuel Macron qui n'a que de 41 ans, ne connaissent pas leur bonheur !
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dimanche, avril 21, 2019
« Vieille » Orleans
Jeudi dernier, j'ai eu la brillante idée d'emmener ma femme au concert d'Orléans, ce groupe pop et rock and roll, rendu populaire par ses tubes du milieu des années 70 comme "Dance with Me" et "Still the One".
J'ai toujours eu un faible pour ces chansons car elles me rappelaient mes premières années aux États-Unis, en tant qu'émigrant qui découvrait une nouvelle culture. De plus, j’ai toujours bien aimé les chansons du duo qui en était sorti, à savoir Hall & Oates, et je piaffais d'impatience en vue de cette soirée.
Le problème c'était que ce groupe généreusement recomposé était assez nul (un seul membre, John Hall, faisait partie de l’équipe d'origine, semblait se trouver là comme un chien dans un jeu de quilles et en plus chantait faux).
À l'exception de Lance Hopen, les quatre autres membres du groupe étaient habillés à l'as de pic, ce qui leur donnait un air à la fois pathétique et pitoyable et ont fait dire à mon épouse : « Il y a un temps pour tout », en d'autres termes, ces gars feraient mieux de rester à la maison au lieu de décevoir leurs fans.
Un principe dont il faudra que je me souvienne la prochaine fois que j’achète des billets pour voir un groupe ...
La vidéo qui suit est bien meilleure que le spectacle auquel nous avons eu droit ...
J'ai toujours eu un faible pour ces chansons car elles me rappelaient mes premières années aux États-Unis, en tant qu'émigrant qui découvrait une nouvelle culture. De plus, j’ai toujours bien aimé les chansons du duo qui en était sorti, à savoir Hall & Oates, et je piaffais d'impatience en vue de cette soirée.
Le problème c'était que ce groupe généreusement recomposé était assez nul (un seul membre, John Hall, faisait partie de l’équipe d'origine, semblait se trouver là comme un chien dans un jeu de quilles et en plus chantait faux).
À l'exception de Lance Hopen, les quatre autres membres du groupe étaient habillés à l'as de pic, ce qui leur donnait un air à la fois pathétique et pitoyable et ont fait dire à mon épouse : « Il y a un temps pour tout », en d'autres termes, ces gars feraient mieux de rester à la maison au lieu de décevoir leurs fans.
Un principe dont il faudra que je me souvienne la prochaine fois que j’achète des billets pour voir un groupe ...
La vidéo qui suit est bien meilleure que le spectacle auquel nous avons eu droit ...
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samedi, avril 20, 2019
Suis-je une machine à tuer?
Si la contraception moderne était disponible quand mes parents m'ont conçu, je n'existerai sûrement pas aujourd'hui, car j'étais une de ces « surprises » inattendues dont ma famille se serai bien passé.
Mais en fait c'est à cela que je dois ma vie, et je me sens donc extrêmement chanceux et en suis reconnaissant tous les jours. Je ne suis pas non plus un tueur. Je n'ai jamais commis de meurtre et je suis contre les guerres et les meurtres vindicatifs.
Je ne suis pas non plus un chasseur; Cela dit, je me suis rendu compte que je m’étais un peu compromis avec toute la viande, le poisson et la volaille que j'ai pu avaler et que je continue de manger, même si cette consommation a baissé considérablement.
Je n'ai tué que trois chevreuils sur la route ; cela dit, les animaux ne sont pas gênés pour ma démolir mes voitures en guise de « remerciement ». J'ai également tué d'innombrables petits mammifères qui ont trépassé sous mes roues et par d'autres moyens.
Enfin, je dois également être coupable de la mort de milliers d'insectes.
Je reconnais que je suis, et reste un prédateur humain qui détruit un peu plus cette planète que j'aime tant, mais je me console en pensant que je ne suis pas le pire. Cela suffira-t-il à m’exonérer ?
Mais en fait c'est à cela que je dois ma vie, et je me sens donc extrêmement chanceux et en suis reconnaissant tous les jours. Je ne suis pas non plus un tueur. Je n'ai jamais commis de meurtre et je suis contre les guerres et les meurtres vindicatifs.
Je ne suis pas non plus un chasseur; Cela dit, je me suis rendu compte que je m’étais un peu compromis avec toute la viande, le poisson et la volaille que j'ai pu avaler et que je continue de manger, même si cette consommation a baissé considérablement.
Je n'ai tué que trois chevreuils sur la route ; cela dit, les animaux ne sont pas gênés pour ma démolir mes voitures en guise de « remerciement ». J'ai également tué d'innombrables petits mammifères qui ont trépassé sous mes roues et par d'autres moyens.
Enfin, je dois également être coupable de la mort de milliers d'insectes.
Je reconnais que je suis, et reste un prédateur humain qui détruit un peu plus cette planète que j'aime tant, mais je me console en pensant que je ne suis pas le pire. Cela suffira-t-il à m’exonérer ?
vendredi, avril 19, 2019
Mon opinion sur le rapport Muller
Je ne lis pas particulièrement vite, donc ne vous attendez donc pas à me voir plonger dans les 448 pages que compte le rapport de Mr. Muller, qui a été du reste copieusement expurgé, et vous dire ce que j'en pense.
Je voudrais juste faire une déclaration d'ordre générale : « Pas assez de preuves pour accuser quelqu'un d'un crime » ne signifie pas que la personne en question « n'a pas commis un crime. »
Cela dit, je vais lire, écouter et regarder les nouvelles concernant ce gros événement médiatique, et au lieu de vouloir chercher à destituer le scélérat qui nous dirige, je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'il se ramasse une énorme « claque » lors des élections présidentielles de novembre 2020.
Je voudrais juste faire une déclaration d'ordre générale : « Pas assez de preuves pour accuser quelqu'un d'un crime » ne signifie pas que la personne en question « n'a pas commis un crime. »
Cela dit, je vais lire, écouter et regarder les nouvelles concernant ce gros événement médiatique, et au lieu de vouloir chercher à destituer le scélérat qui nous dirige, je vais faire tout ce qui est en mon pouvoir pour qu'il se ramasse une énorme « claque » lors des élections présidentielles de novembre 2020.
jeudi, avril 18, 2019
Ces passionnés d'Alta
Hier, nous avons skié à Alta, dans la vallée de Little Cottonwood, juste a 7 km de chez nous à vol d'oiseau mais quand même à 65 km de ma maison par la route.
Comme je l'ai peut-être déjà expliqué, Alta est pour le ski américain ce qu'est Notre-Dame est pour le catholicisme. Ce n'est pas simplement un lieu et un cadre pittoresque offrant de fabuleuses possibilités de ski, c'est d'avantage une une religion, voire un sacrement.
Alors que nous montions en télésiège, nous avons parlé à deux occasions différentes, à des hommes assez âgés. L'un paraissait avoir environ 75 ans, l'autre nous a dit qu'il en avait 85 ans (le ski à Alta est gratuit à partir de 80).
Tous deux vivaient en Californie, mais avaient choisi de passer tout leur hiver en Utah, dans un pied-à-terre, au pied de la vallée pour pouvoir skier littéralement tous les jours.
Ces deux bonhommes avaient l'air parfaitement content de leur sort et qui pourrait leur en vouloir ?
Comme je l'ai peut-être déjà expliqué, Alta est pour le ski américain ce qu'est Notre-Dame est pour le catholicisme. Ce n'est pas simplement un lieu et un cadre pittoresque offrant de fabuleuses possibilités de ski, c'est d'avantage une une religion, voire un sacrement.
Alors que nous montions en télésiège, nous avons parlé à deux occasions différentes, à des hommes assez âgés. L'un paraissait avoir environ 75 ans, l'autre nous a dit qu'il en avait 85 ans (le ski à Alta est gratuit à partir de 80).
Tous deux vivaient en Californie, mais avaient choisi de passer tout leur hiver en Utah, dans un pied-à-terre, au pied de la vallée pour pouvoir skier littéralement tous les jours.
Ces deux bonhommes avaient l'air parfaitement content de leur sort et qui pourrait leur en vouloir ?
mercredi, avril 17, 2019
Trop vieux pour être Président
On pourrait dire que le plus grand accomplissement de Trump en tant que président aura été de faire oublier aux Américains qu'il était vieux.
C’est peut-être jusqu’à ce qu’il se mette à parler en dépit du bon sens dernièrement et s'est mis à formuler des suggestions plutôt démentes, comme la fermeture de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le transfert des demandeurs d’asile d’Amérique Centrale à San Francisco ou à New York ou encore un « nouveau nom » pour le Boeing 737 Max.
J'ai 71 ans, je suis très actif, mince, toujours en forme et en bonne santé, mais je pense cependant que je serais bien trop âgé pour assumer des fonctions présidentielles et que je ne pourrai guère être utile qu'en temps que conseiller, peut être.
Il en va de même, bien sûr, pour les deux candidats du parti démocrate, Biden (76 ans) et Sanders (77 ans), qui devraient s'occuper de leurs petits-enfants et passer le flambeau à des hommes et des femmes d'âge moyen, jeunes et énergiques.
Ceci est symptomatique du trop grand nombre de mes contemporains (baby-boomers) qui ne veulent pas arrêter à n'importe quel prix et empêchent les jeunes générations d'accéder à des emplois ou des fonctions pour lesquels ils seraient beaucoup plus qualifiés, simplement parce ces vieux pensent qu'ils sont indispensables ou irremplaçables, veulent en amasser encore plus et sont si égoïstes qu'il ne peuvent pas se rendre compte qu'il y a un temps pour tout.
Arrêtons de voter pour des vieux comme Trump et privilégions désormais le sang jeune !
C’est peut-être jusqu’à ce qu’il se mette à parler en dépit du bon sens dernièrement et s'est mis à formuler des suggestions plutôt démentes, comme la fermeture de la frontière entre le Mexique et les États-Unis, le transfert des demandeurs d’asile d’Amérique Centrale à San Francisco ou à New York ou encore un « nouveau nom » pour le Boeing 737 Max.
J'ai 71 ans, je suis très actif, mince, toujours en forme et en bonne santé, mais je pense cependant que je serais bien trop âgé pour assumer des fonctions présidentielles et que je ne pourrai guère être utile qu'en temps que conseiller, peut être.
Il en va de même, bien sûr, pour les deux candidats du parti démocrate, Biden (76 ans) et Sanders (77 ans), qui devraient s'occuper de leurs petits-enfants et passer le flambeau à des hommes et des femmes d'âge moyen, jeunes et énergiques.
Ceci est symptomatique du trop grand nombre de mes contemporains (baby-boomers) qui ne veulent pas arrêter à n'importe quel prix et empêchent les jeunes générations d'accéder à des emplois ou des fonctions pour lesquels ils seraient beaucoup plus qualifiés, simplement parce ces vieux pensent qu'ils sont indispensables ou irremplaçables, veulent en amasser encore plus et sont si égoïstes qu'il ne peuvent pas se rendre compte qu'il y a un temps pour tout.
Arrêtons de voter pour des vieux comme Trump et privilégions désormais le sang jeune !
mardi, avril 16, 2019
Témoin impuissant ...
En tant que français, et avec le reste de l’humanité, j’ai observé, en temps réel, et à l'autre bout de la planète, la destruction de la cathédrale Notre-Dame.
Pourtant témoin, je me sentais totalement impuissant en regardant ce triste spectacle se dérouler sous mes yeux.
Je me suis demandé si les pompiers étaient intervenus assez tôt et avec des moyens suffisants, mais je ne connais pas grand chose à la lutte contre le feu et pas assez bien Paris pour juger.
Un jour triste à en pleurer pour la France, la religion et le patrimoine mondial.
Pourtant témoin, je me sentais totalement impuissant en regardant ce triste spectacle se dérouler sous mes yeux.
Je me suis demandé si les pompiers étaient intervenus assez tôt et avec des moyens suffisants, mais je ne connais pas grand chose à la lutte contre le feu et pas assez bien Paris pour juger.
Un jour triste à en pleurer pour la France, la religion et le patrimoine mondial.
lundi, avril 15, 2019
L'avenir des forfaits ski multi-stations
Il ne fait aucun doute que même bien plus que l’excellent enneigement cette saison, le nombre impressionnant de visiteurs utilisant ces nouveaux forfait « multi-stations » ont fait l’objet de conversations animées et d’un ressentiment assez amer de la part de la population locale, en particulier.
La vraie question que nous pourrions nous poser, à un moment où nous sommes sollicités journellement par les demandes de renouvellement pour ces fameux forfaits, est de savoir si cette fièvre Epic et Ikon va durer ou si ce sera juste qu'un court feu de paille ?
On pourrait supposer qu'après avoir « visité » de nombreuses stations cet hiver, un grand nombre de skieurs ont pu constater que cela coûtait cher de se déplacer plus souvent d'un lieu à un autre, en voiture ou par avion, que cela prenait plus de temps pour se faire un aller-retour dans un endroit différent (comptez deux jours dans la plupart des cas).
Les skieurs auraient aussi conclut que cela coûtait encore plus cher pour se loger, que la nourriture pour une personne, une famille ou un groupe n’était jamais bon marché dans une station station qu'on connaissait mal, et finalement cela, à moins que l’on soit du type carrément aventureux, chaque nouvelle station prend beaucoup de temps à explorer, à comprendre et à permettre d’évoluer avec autant de familiarité que sa propre station de prédilection.
De plus, comme les stations veulent tirer un maximum d’argent chaque année, leur augmentation de prix dépasse de loin l’inflation au point où les avantages de ces forfaits ne sont plus en proportion de leur coût.
Il est vrai que ces forfait multi-stations ne sont guère différents des 500 chaînes de télévision qui sont à notre portée alors que nous ne regardons, en pratique, 2 ou 3 chaînes, toujours les mêmes ...
Bien sûr, il est fort probable que la vente de ces forfait ne va pas tomber en chute libre dès la saison prochaine, mais la nouveauté commencera à s’effacer et bientôt, les plus aventureux d’entre nous pourront conclure: « on l'a fait une saison et ça suffit ! »
La vraie question que nous pourrions nous poser, à un moment où nous sommes sollicités journellement par les demandes de renouvellement pour ces fameux forfaits, est de savoir si cette fièvre Epic et Ikon va durer ou si ce sera juste qu'un court feu de paille ?
On pourrait supposer qu'après avoir « visité » de nombreuses stations cet hiver, un grand nombre de skieurs ont pu constater que cela coûtait cher de se déplacer plus souvent d'un lieu à un autre, en voiture ou par avion, que cela prenait plus de temps pour se faire un aller-retour dans un endroit différent (comptez deux jours dans la plupart des cas).
Les skieurs auraient aussi conclut que cela coûtait encore plus cher pour se loger, que la nourriture pour une personne, une famille ou un groupe n’était jamais bon marché dans une station station qu'on connaissait mal, et finalement cela, à moins que l’on soit du type carrément aventureux, chaque nouvelle station prend beaucoup de temps à explorer, à comprendre et à permettre d’évoluer avec autant de familiarité que sa propre station de prédilection.
De plus, comme les stations veulent tirer un maximum d’argent chaque année, leur augmentation de prix dépasse de loin l’inflation au point où les avantages de ces forfaits ne sont plus en proportion de leur coût.
Il est vrai que ces forfait multi-stations ne sont guère différents des 500 chaînes de télévision qui sont à notre portée alors que nous ne regardons, en pratique, 2 ou 3 chaînes, toujours les mêmes ...
Bien sûr, il est fort probable que la vente de ces forfait ne va pas tomber en chute libre dès la saison prochaine, mais la nouveauté commencera à s’effacer et bientôt, les plus aventureux d’entre nous pourront conclure: « on l'a fait une saison et ça suffit ! »
dimanche, avril 14, 2019
Hors-saison à Park City
Ce Vendredi, nous sommes allés nous balader dans la rue principale de Park City. Il faisait froid, il neigeait et les lieux étaient déserts.
C'était triste et déprimant comme toute journée grise en hors-saison dans n'importe quelle station de ski de la planète quand les remontées sont arrêtées, d'Aspen à Zermatt, en passant par Bariloche ou même Thredbo, en bas, dans l’hémisphère sud.
Plus de ski, plus d'étincelles, plus de joie de vivre. Pas mon genre de ville, mon genre de journée, mon genre d'ambiance non plus. Eh oui, une occasion parfaite pour avoir le cafard, se sentir déprimé et sans trop d'espoir.
Dieu merci, cela n’était que temporaire, car ce même jour la météo promettait un peu de soleil pour le lendemain et du encore plein bon ski à faire, tout près de chez nous, dans les stations de Little et Big Cottonwood Canyons !
C'était triste et déprimant comme toute journée grise en hors-saison dans n'importe quelle station de ski de la planète quand les remontées sont arrêtées, d'Aspen à Zermatt, en passant par Bariloche ou même Thredbo, en bas, dans l’hémisphère sud.
Plus de ski, plus d'étincelles, plus de joie de vivre. Pas mon genre de ville, mon genre de journée, mon genre d'ambiance non plus. Eh oui, une occasion parfaite pour avoir le cafard, se sentir déprimé et sans trop d'espoir.
Dieu merci, cela n’était que temporaire, car ce même jour la météo promettait un peu de soleil pour le lendemain et du encore plein bon ski à faire, tout près de chez nous, dans les stations de Little et Big Cottonwood Canyons !
samedi, avril 13, 2019
Nous, l'hypocrisie et les bas prix
Alors qu'Uber se prépare pour son introduction en bourse, Airbnb continue de nous abriter à moindre coût, que les voyages « low-cost » font de nous des globe-trotters, et que le Bangladesh nous habille pour trois fois rien, nous constatons qu'il est très facile de profiter du super bon marché dans nos vies quotidiennes et de fermer les yeux sur cette nouvelle économie exploitative ou destructrice qui est devenue la nouvelle norme dans nos vies.
Tout comme Facebook, la plupart d’entre nous savons que l'utilisation de ces ressources est très malsaine, mais nous continuons à en vouloir encore plus ...
J'ajouterai même: Juste pour combien de temps allons-nous continuer tout cela et garder notre bonne conscience ?
Tout comme Facebook, la plupart d’entre nous savons que l'utilisation de ces ressources est très malsaine, mais nous continuons à en vouloir encore plus ...
J'ajouterai même: Juste pour combien de temps allons-nous continuer tout cela et garder notre bonne conscience ?
vendredi, avril 12, 2019
Garantie bidon ...
Il y a moins de trois ans, notre lave-vaisselle âgé de deux ans passait de vie à trépas et il fallait déjà le remplacer. Nous avons donc fait des tas de recherches pour trouver la marque la plus fiable, mais comme nous avions déjà été brûlés à maintes reprises par des appareils modernes peu durables, nous avions acheté une extension de garantie sur cinq ans.
Ce 27 mars dernier, une pièce du lave-vaisselle s’avérait défectueuse. Nous avons donc appelé le revendeur qui nous a immédiatement demandé de contacter un certain service qui s'occupait des questions de garantie.
Après avoir passé au travers d'une collection de services de l'entreprise, nous avons finalement appris que nous n'avions aucune extension de garantie pour notre lave-vaisselle. En d'autres termes, le revendeur avait empoché la prime d'assurance et « oublié » de faire suivre la documentation !
J'étais furieux et j'ai bien prit soins de faire monter ma réclamation au plus haut niveau de l'entreprise en question. C'est là que j'ai enfin reçu un cortège d'excuses de la part des diverses parties prenantes. Enfin, près de deux semaines plus tard, un technicien est venu remplacer la pièce cassée, bien entendu, sous garantie.
Maintenant, pensez que je vais racheter quoi que ce soit chez ce revendeur ?
Ce 27 mars dernier, une pièce du lave-vaisselle s’avérait défectueuse. Nous avons donc appelé le revendeur qui nous a immédiatement demandé de contacter un certain service qui s'occupait des questions de garantie.
Après avoir passé au travers d'une collection de services de l'entreprise, nous avons finalement appris que nous n'avions aucune extension de garantie pour notre lave-vaisselle. En d'autres termes, le revendeur avait empoché la prime d'assurance et « oublié » de faire suivre la documentation !
J'étais furieux et j'ai bien prit soins de faire monter ma réclamation au plus haut niveau de l'entreprise en question. C'est là que j'ai enfin reçu un cortège d'excuses de la part des diverses parties prenantes. Enfin, près de deux semaines plus tard, un technicien est venu remplacer la pièce cassée, bien entendu, sous garantie.
Maintenant, pensez que je vais racheter quoi que ce soit chez ce revendeur ?
jeudi, avril 11, 2019
Attention aux traces de ski !
La semaine dernière, aux Lindarets, dans mon village natal de Montriond, en Haute-Savoie, un skieur ukrainien d'une cinquantaine d’années qui faisait du hors-piste, s’est tué en sautant d’une falaise d’environ 50 mètres.
Bien que ce type d’accident ne soit pas inhabituel dans les Alpes, il faut dire que cette chute fatale pourrait être due à une erreur de jugement qu’un grand nombre de skieurs peuvent faire lorsqu’ils skient hors-piste, dans des endroits avec lesquels ils ne sont pas familiers.
Plusieurs skieurs-parapentistes utilisent l’endroit où l'accident s’est produit pour décoller, et il est tout à fait plausible que le malheureux skieur ait suivi des traces fraîches laissées par des parapentistes et n’ait pas pu deviner qu’une énorme falaise se trouvait en contrebas au-delà de la rupture de pente visible, là où se trouvaient les traces.
Morale de l’histoire: Ne suivez jamais n’importe quelles traces fraîches en évoluant dans dans une zone que vous ne connaissez pas et où pourraient se trouver des falaises ou autres obstacles dangereux, en raisonnant que ces traces vont simplement continuer vers une voie praticable et relativement sûre.
Dans le doute, restez toujours extrêmement méfiant et n'avancez que très lentement!
Bien que ce type d’accident ne soit pas inhabituel dans les Alpes, il faut dire que cette chute fatale pourrait être due à une erreur de jugement qu’un grand nombre de skieurs peuvent faire lorsqu’ils skient hors-piste, dans des endroits avec lesquels ils ne sont pas familiers.
Plusieurs skieurs-parapentistes utilisent l’endroit où l'accident s’est produit pour décoller, et il est tout à fait plausible que le malheureux skieur ait suivi des traces fraîches laissées par des parapentistes et n’ait pas pu deviner qu’une énorme falaise se trouvait en contrebas au-delà de la rupture de pente visible, là où se trouvaient les traces.
Morale de l’histoire: Ne suivez jamais n’importe quelles traces fraîches en évoluant dans dans une zone que vous ne connaissez pas et où pourraient se trouver des falaises ou autres obstacles dangereux, en raisonnant que ces traces vont simplement continuer vers une voie praticable et relativement sûre.
Dans le doute, restez toujours extrêmement méfiant et n'avancez que très lentement!
mercredi, avril 10, 2019
Magic, version suisse du forfait Epic
Il y a déjà trois ans, un groupe de 30 stations de ski suisses, situées pour la plupart dans en région Romande, ont décidé d'imiter le forfait Epic créé par Vail Resorts en s'unissant pour offrir leur forfait de ski « Magic » pour 399 Francs Suisses.
D'après ce que j'ai pu déterminer, 85 000 forfaits ont été vendus en 2017-18, et 102 000 cette saison, soient 40 millions de Francs en trésorerie plus de six mois avant la saison ! Les chiffres pour l'an prochain sont encore inconnus, car les skieurs ont jusqu'au début mai pour pour acheter ces forfait, mais à 429 Francs Suisses
Le prix a augmenté d'un peu plus de 7% par rapport à l'année dernière. Comparez cela avec une augmentation annuelle de 5-6% pour l'Epic et l'Ikon.
Selon des sources de l'industrie helvétique, cette initiative serait à l'origine d'une hausse de 10% sur le nombre de journées-skieur dans l'ensemble du pays et d'une augmentation spectaculaire de 30% dans les stations de ski participantes.
Ce qui est remarquable, c’est que la circulation sur les autoroutes de Suisse Romande a également augmenté les week-ends, entraînant des retour dominicaux au grand ralenti.
Contrairement aux forfaits Epic et Ikon, ne vous attendez pas à voir une liste de stations regorgeant de noms prestigieux comme Gstaad, St Moritz ou Zermatt, mais vous trouverez quand même des noms assez connus comme Arolla, Crans-Montana ou Saas-Fe parmi la trentaine de stations proposées.
Donc, tout comme pour nos forfaits valables dans une multitude de stations nord-américaines, l’avenir du forfait Magic est un développement que nous suivrons avec beaucoup d’intérêt au cours de ces prochains hivers ...
D'après ce que j'ai pu déterminer, 85 000 forfaits ont été vendus en 2017-18, et 102 000 cette saison, soient 40 millions de Francs en trésorerie plus de six mois avant la saison ! Les chiffres pour l'an prochain sont encore inconnus, car les skieurs ont jusqu'au début mai pour pour acheter ces forfait, mais à 429 Francs Suisses
Le prix a augmenté d'un peu plus de 7% par rapport à l'année dernière. Comparez cela avec une augmentation annuelle de 5-6% pour l'Epic et l'Ikon.
Selon des sources de l'industrie helvétique, cette initiative serait à l'origine d'une hausse de 10% sur le nombre de journées-skieur dans l'ensemble du pays et d'une augmentation spectaculaire de 30% dans les stations de ski participantes.
Ce qui est remarquable, c’est que la circulation sur les autoroutes de Suisse Romande a également augmenté les week-ends, entraînant des retour dominicaux au grand ralenti.
Contrairement aux forfaits Epic et Ikon, ne vous attendez pas à voir une liste de stations regorgeant de noms prestigieux comme Gstaad, St Moritz ou Zermatt, mais vous trouverez quand même des noms assez connus comme Arolla, Crans-Montana ou Saas-Fe parmi la trentaine de stations proposées.
Donc, tout comme pour nos forfaits valables dans une multitude de stations nord-américaines, l’avenir du forfait Magic est un développement que nous suivrons avec beaucoup d’intérêt au cours de ces prochains hivers ...
mardi, avril 09, 2019
Tant de neige gaspillée !
Ce week-end marquait le dernier jour de la saison de ski à Park City et à Deer Valley. Nos deux stations se sont parfaitement moquées du fait que cette semaine était justement celle des vacances scolaires de printemps et que tous les skieurs demandait que les remontées restent ouvertes plus longtemps en raison d'un enneigement exceptionnellement abondant.
Il est paradoxal qu'en début d'hiver, nos stations de ski dépensent des millions de dollars pour faire de la neige et que lorsque celle-ci est finalement accumulée en grande quantité, on arrête tout alors que les remontées mécaniques auraient facilement pu tourner quelques semaines de plus.
Bien sûr, si vous n'êtes pas skieur, je comprends que vous ayez marre de voir toute cette neige autour de Park City. Par contre, si vous êtes passionné de ski, vous voyez les choses d'un tout autre œil. Personnellement, j'aurais bien aimé voir les deux domaines skiables prolonger la saison jusqu'en mai, mais je me rends également compte que cela ne profiterait qu'aux mordus du ski comme moi, qui on payé depuis belle lurette leur forfait saison.
Cela représenterai donc une dépense supplémentaire pour les exploitants pour très peu de revenus en échange. De plus, nos deux stations n’ont aucune obligation de rester ouvertes après la date de fermeture qu'elles avaient annoncé.
Cela dit, Todd Shallan et Bill Rock qui dirigent respectivement Deer Valley et Park City Mountain auraient dû mieux apprécier le rôle que jouent leurs stations au sein de la communauté de Park City, en rallongeant la saison de ski.
Ce faisant, ils auraient « marqué des points » qui aurait toujours pu leur servir plus tard et, en même temps, remercié les habitants pour avoir du supporter tous les embouteillages dans les rues et sur les pistes que nous ont occasionnés tous ces visiteurs supplémentaires qui avait un forfait Epic ou Ikon.
Alors que nous sommes en ce moment même bombardés quotidiennement par des courriels et des cartes postales nous demandant de renouveler nos forfaits pour 2019-2020, cela aurait même pu constituer une une initiative marketing remarquablement intelligente.
Bien sûr, je ne suggère pas que nos stations soient restées ouvertes jusqu'au 30 avril, mais de prolonger la saison au moins d'une semaine, ou à la limite un week-end de plus, en ne maintenant qu'un nombre minimum de télésièges en service.
Un bon leadership signifie souvent qu'il faut savoir écouter attentivement et parfois prendre la défense du client. Dans ce cas, les deux directeurs généraux auraient dû défendre les intérêts des skieurs locaux auprès d’Alterra et de Vail Resorts en demandant à ces deux énormes entreprises de faire un tout petit geste.
En ne faisant apparemment rien ou en ne se battant pas suffisamment pour obtenir quelque chose de leur haute direction, ces gestionnaires craintifs ont manqué une bonne occasion de remercier leur clientèle locale et, par la même occasion, n'ont rien fait pour encourager celle-ci à acheter les forfaits pour la saison prochaine qu'on essaye de leur vendre plus agressivement que jamais.
Il est paradoxal qu'en début d'hiver, nos stations de ski dépensent des millions de dollars pour faire de la neige et que lorsque celle-ci est finalement accumulée en grande quantité, on arrête tout alors que les remontées mécaniques auraient facilement pu tourner quelques semaines de plus.
Bien sûr, si vous n'êtes pas skieur, je comprends que vous ayez marre de voir toute cette neige autour de Park City. Par contre, si vous êtes passionné de ski, vous voyez les choses d'un tout autre œil. Personnellement, j'aurais bien aimé voir les deux domaines skiables prolonger la saison jusqu'en mai, mais je me rends également compte que cela ne profiterait qu'aux mordus du ski comme moi, qui on payé depuis belle lurette leur forfait saison.
Cela représenterai donc une dépense supplémentaire pour les exploitants pour très peu de revenus en échange. De plus, nos deux stations n’ont aucune obligation de rester ouvertes après la date de fermeture qu'elles avaient annoncé.
Cela dit, Todd Shallan et Bill Rock qui dirigent respectivement Deer Valley et Park City Mountain auraient dû mieux apprécier le rôle que jouent leurs stations au sein de la communauté de Park City, en rallongeant la saison de ski.
Ce faisant, ils auraient « marqué des points » qui aurait toujours pu leur servir plus tard et, en même temps, remercié les habitants pour avoir du supporter tous les embouteillages dans les rues et sur les pistes que nous ont occasionnés tous ces visiteurs supplémentaires qui avait un forfait Epic ou Ikon.
Alors que nous sommes en ce moment même bombardés quotidiennement par des courriels et des cartes postales nous demandant de renouveler nos forfaits pour 2019-2020, cela aurait même pu constituer une une initiative marketing remarquablement intelligente.
Bien sûr, je ne suggère pas que nos stations soient restées ouvertes jusqu'au 30 avril, mais de prolonger la saison au moins d'une semaine, ou à la limite un week-end de plus, en ne maintenant qu'un nombre minimum de télésièges en service.
Un bon leadership signifie souvent qu'il faut savoir écouter attentivement et parfois prendre la défense du client. Dans ce cas, les deux directeurs généraux auraient dû défendre les intérêts des skieurs locaux auprès d’Alterra et de Vail Resorts en demandant à ces deux énormes entreprises de faire un tout petit geste.
En ne faisant apparemment rien ou en ne se battant pas suffisamment pour obtenir quelque chose de leur haute direction, ces gestionnaires craintifs ont manqué une bonne occasion de remercier leur clientèle locale et, par la même occasion, n'ont rien fait pour encourager celle-ci à acheter les forfaits pour la saison prochaine qu'on essaye de leur vendre plus agressivement que jamais.
lundi, avril 08, 2019
Skier incognito
Souvent, quand je rentre seul du ski, ma femme me demande: « As-tu vu des gens que nous connaissons » ? Tout le temps, je lui réponds tout simplement « Non ».
La seule fois où j'ai rencontré quelqu'un que je connaissais, cet hiver, c'était sur le télésiège, lorsque je suis monté avec Mark Seltenrich, un type avec qui j'avais travaillé au début des années 90 et qui avait réussi à reconnaître mon accent français pour m'identifier.
Il y a plusieurs décennies, il était assez facile de repérer des connaissances lorsque celles-ci évoluaient sur les pentes, et plus particulièrement dans une queue de remontée mécanique ou sur un télésiège.
Aujourd'hui, reconnaître quelqu'un sur une piste de ski est devenu de plus en plus difficile, voire totalement impossible. Cela est dû en grande partie au port généralisé du casque, des masques de plus en plus volumineux et de cagoules qui dissimulent le reste du visage, qui restait auparavant exposé.
Le fait est qu'il est de plus en plus laborieux de reconnaître qui que ce soit quand nous sommes sur les pistes, et qu'à moins de connaître l'habillement d'un certain individu, d'entendre une voix ou un accent connu, il n'est pas possible d'identifier qui que ce soit.
C'est paradoxal, à une époque où nous perdons toute noter privauté, l'espace du ski est le seul lieu où nous semblons la retrouver !
La seule fois où j'ai rencontré quelqu'un que je connaissais, cet hiver, c'était sur le télésiège, lorsque je suis monté avec Mark Seltenrich, un type avec qui j'avais travaillé au début des années 90 et qui avait réussi à reconnaître mon accent français pour m'identifier.
Il y a plusieurs décennies, il était assez facile de repérer des connaissances lorsque celles-ci évoluaient sur les pentes, et plus particulièrement dans une queue de remontée mécanique ou sur un télésiège.
Aujourd'hui, reconnaître quelqu'un sur une piste de ski est devenu de plus en plus difficile, voire totalement impossible. Cela est dû en grande partie au port généralisé du casque, des masques de plus en plus volumineux et de cagoules qui dissimulent le reste du visage, qui restait auparavant exposé.
Le fait est qu'il est de plus en plus laborieux de reconnaître qui que ce soit quand nous sommes sur les pistes, et qu'à moins de connaître l'habillement d'un certain individu, d'entendre une voix ou un accent connu, il n'est pas possible d'identifier qui que ce soit.
C'est paradoxal, à une époque où nous perdons toute noter privauté, l'espace du ski est le seul lieu où nous semblons la retrouver !
dimanche, avril 07, 2019
Boeing est-t-il au bord du précipice ?
Vers la mi-mars, j'essayais d'expliquer comment Boeing s'est infligé de graves problèmes en modifiant l'avion qui lui rapportait le plus, afin de maintenir sa popularité et de continuer à gagner un maximum d'argent.
Comme les modifications apportées au 737 le rendaient presque impossible à piloter, les ingénieurs de chez Boeing se sont tournés vers la technologie utilisée par les avions militaires, où les avions de chasse modernes ne devraient jamais pouvoir voler comme ils sont concus, reçoivent « l’aide » d'ordinateurs pour devenir hyper manœuvrables en dépit de leur manque de fonctionnalité en vol.
Ils ont dû se dire : « Si nous pouvons faire voler ces chasseurs, nous n'aurons qu'à faire la même chose avec le 737 Max ... » Le problème est que ces avions de ligne sont beaucoup plus utilisés que leurs homologues militaires et que, même si les logiciels peuvent faire des miracles de temps en temps, il ne peut pas les garantir en permanence dans le cadre de l'utilisation qui caractérise l'aviation civile.
Maintenant que tous les yeux sont rivés sur la FAA (l'agence fédérale s'occupant de l'aviation civile aux États-Unis), la relation copain-copain qui régnait entre l'agence fédérale et Boeing va certainement faire l’objet d’une surveillance accrue.
Dans le même temps, les Chinois et l’Union européenne, habitués à « avaler » toutes les décisions de la FAA, pourraient devenir beaucoup plus sceptique à l’égard de celle-ci, rendre la vie de Boeing extrêmement difficile, et cette réticence de ces autres grands clients à continuer d'acheter l'avion, pourrait entraîner la faillite du constructeur.
Certes, le gouvernement américain n’aura pas d’autre choix de le sauver en raison de sa part de contrats militaires, mais cela pourrait avoir de graves conséquences sur sa production d'avion civils ...
Comme les modifications apportées au 737 le rendaient presque impossible à piloter, les ingénieurs de chez Boeing se sont tournés vers la technologie utilisée par les avions militaires, où les avions de chasse modernes ne devraient jamais pouvoir voler comme ils sont concus, reçoivent « l’aide » d'ordinateurs pour devenir hyper manœuvrables en dépit de leur manque de fonctionnalité en vol.
Ils ont dû se dire : « Si nous pouvons faire voler ces chasseurs, nous n'aurons qu'à faire la même chose avec le 737 Max ... » Le problème est que ces avions de ligne sont beaucoup plus utilisés que leurs homologues militaires et que, même si les logiciels peuvent faire des miracles de temps en temps, il ne peut pas les garantir en permanence dans le cadre de l'utilisation qui caractérise l'aviation civile.
Maintenant que tous les yeux sont rivés sur la FAA (l'agence fédérale s'occupant de l'aviation civile aux États-Unis), la relation copain-copain qui régnait entre l'agence fédérale et Boeing va certainement faire l’objet d’une surveillance accrue.
Dans le même temps, les Chinois et l’Union européenne, habitués à « avaler » toutes les décisions de la FAA, pourraient devenir beaucoup plus sceptique à l’égard de celle-ci, rendre la vie de Boeing extrêmement difficile, et cette réticence de ces autres grands clients à continuer d'acheter l'avion, pourrait entraîner la faillite du constructeur.
Certes, le gouvernement américain n’aura pas d’autre choix de le sauver en raison de sa part de contrats militaires, mais cela pourrait avoir de graves conséquences sur sa production d'avion civils ...
samedi, avril 06, 2019
Existent-ils des jours assez mauvais pour ne pas skier ?
Il ya quelques jours, j’avais décidé – contre ce que je pensais être un jugement raisonnable - d’aller au ski malgré une neige épouvantable et une affreuse visibilité.
J’ai fait une première piste sans trop aimer vraiment ce que je ressentais sous mes skis, et c'est là que je me suis demandé si je devais arrêter, rentrer bien sagement à la maison, ou insister un peu plus.
Contre toute attente, et en faisant fi de mon intuition, j'ai décidé de rester et j'ai fini par avoir une bonne après-midi de ski.
Morale de cette histoire : Dans la vie comme au ski, certaines circonstance ne sont pas toujours aussi mauvaises qu'elles nous semblent, et cela vaut toujours la peine de persister !
J’ai fait une première piste sans trop aimer vraiment ce que je ressentais sous mes skis, et c'est là que je me suis demandé si je devais arrêter, rentrer bien sagement à la maison, ou insister un peu plus.
Contre toute attente, et en faisant fi de mon intuition, j'ai décidé de rester et j'ai fini par avoir une bonne après-midi de ski.
Morale de cette histoire : Dans la vie comme au ski, certaines circonstance ne sont pas toujours aussi mauvaises qu'elles nous semblent, et cela vaut toujours la peine de persister !
vendredi, avril 05, 2019
À la poursuite du temps passé
Mercredi dernier, j’étais invité à une réception organisée par l’ISHA (association internationale d’histoire du ski), dont la mission est de préserver et de faire connaître le patrimoine de mon sport favori, grâce entre autre à sa publication « Skiing History » (histoire du ski) et à son site Internet.
Je suis abonné à ce magazine qui n'a aucune publicité. Je le reçois six fois par an et je ne manque jamais de le lire fr bout en bout avec beaucoup de plaisir, car l'histoire en général est une sujet qui m'a toujours intéressé et a fortiori l'histoire du ski, ma grande passion.
Quand je me suis retrouvé parmi ces gens, je me suis senti tout jeune parce que certains d'entre eux avaient presque 20 ans de plus que moi !
Mon attitude n’est donc pas de voir l’âge avancé de ces personnes, mais plutôt la richesse de toute leur expérience, du genre : « que pourrais-je bien apprendre de ces personnes, avec tout leur vécu, que je pourrais appliquer au reste de ma vie ? »
Maintenant, vous comprenez, pourquoi je suis si souvent à la poursuite du temps passé. Ce n'est donc pas une chose que je cherche à éviter, mais plutôt que je recherche, parce que j'y trouve avant tout qualité et valeur.
Je suis abonné à ce magazine qui n'a aucune publicité. Je le reçois six fois par an et je ne manque jamais de le lire fr bout en bout avec beaucoup de plaisir, car l'histoire en général est une sujet qui m'a toujours intéressé et a fortiori l'histoire du ski, ma grande passion.
Quand je me suis retrouvé parmi ces gens, je me suis senti tout jeune parce que certains d'entre eux avaient presque 20 ans de plus que moi !
Mon attitude n’est donc pas de voir l’âge avancé de ces personnes, mais plutôt la richesse de toute leur expérience, du genre : « que pourrais-je bien apprendre de ces personnes, avec tout leur vécu, que je pourrais appliquer au reste de ma vie ? »
Maintenant, vous comprenez, pourquoi je suis si souvent à la poursuite du temps passé. Ce n'est donc pas une chose que je cherche à éviter, mais plutôt que je recherche, parce que j'y trouve avant tout qualité et valeur.
jeudi, avril 04, 2019
Le slalom qui n'en fini pas ...
Il n'y a guère que les Français pour faire ça : ce week-end dernier, pour la troisième année consécutive, la station de ski de La Plagne organisait une compétition de slalom sur un dénivelé de 800 mètres, utilisant 320 piquets et qui a prit plus de 4 minutes 30 ans pour être négociée par le vainqueur messieurs, en l’occurrence, Clément Noël, la nouvelle star mondiale de la spécialité.
Cette course, conçue par Julien Lizeroux, membre de l'équipe de France, en compagnie de Julien Régnier, un ancien champion de bosses, a attiré quelques 470 concurrents, tous français, à l'exception d'une poignée de Suisses.
Une seule manche avec costumes encouragés, beaucoup de rigolade, pas de disqualification que j'ai pu noter, juste quelques abandons, et dans son ensemble, une superbe journée pour spectateurs et participants.
Une épreuve que nous devrions adopter en Amérique l’an prochain !
Cette course, conçue par Julien Lizeroux, membre de l'équipe de France, en compagnie de Julien Régnier, un ancien champion de bosses, a attiré quelques 470 concurrents, tous français, à l'exception d'une poignée de Suisses.
Une seule manche avec costumes encouragés, beaucoup de rigolade, pas de disqualification que j'ai pu noter, juste quelques abandons, et dans son ensemble, une superbe journée pour spectateurs et participants.
Une épreuve que nous devrions adopter en Amérique l’an prochain !
mercredi, avril 03, 2019
Cette dernière piste ...
Cela pourrait être la dernière piste de la journée ou la toute dernière descente de la saison.
Chaque fois que cela se produit, je ressens un mélange d'émotions, car je suis désolé de voir ma journée ou ma saison de ski s'achever aussi brutalement.
En même temps, je veux plus que jamais profiter une toute dernière fois de ces ultimes sensations de plaisir que je peux encore saisir avant mon prochain retour sur les pistes, que ce soit le lendemain ou la saison suivante.
Cela me permet de savourer cette dernière descente comme aucun autre moment de la journée. Je suis ouvert à toutes les sensations, la piste qui défile devant moi et une dernière griserie de vitesse en essayant de faire durer le plaisir et d’apprécier pleinement chaque dernière micro-seconde.
Peu importe mon état d'esprit en ce jour, ou quelles que soient les conditions de ski, je profite toujours pleinement de ce moment spécial !
Chaque fois que cela se produit, je ressens un mélange d'émotions, car je suis désolé de voir ma journée ou ma saison de ski s'achever aussi brutalement.
En même temps, je veux plus que jamais profiter une toute dernière fois de ces ultimes sensations de plaisir que je peux encore saisir avant mon prochain retour sur les pistes, que ce soit le lendemain ou la saison suivante.
Cela me permet de savourer cette dernière descente comme aucun autre moment de la journée. Je suis ouvert à toutes les sensations, la piste qui défile devant moi et une dernière griserie de vitesse en essayant de faire durer le plaisir et d’apprécier pleinement chaque dernière micro-seconde.
Peu importe mon état d'esprit en ce jour, ou quelles que soient les conditions de ski, je profite toujours pleinement de ce moment spécial !
mardi, avril 02, 2019
Skier la sale neige de printemps
La neige de printemps est toujours difficile à skier. Je ne parle pas bien sûr du ski sur pistes parfaitement damées qui sont ce qu'attendent la plupart des skieurs qui évoluent tard dans la saison, mais plutôt de cette « soupe » lourde, changeante et irrégulière qui ne manque jamais de se manifester l'après-midi ou plus tôt, sur les terrains exposés au soleil. .
C'est à ce moment-là que les skieurs découvrent rapidement qu'il existe un équilibre délicat entre vitesse, virages et sécurité.
Ces conditions difficiles peuvent être minimisées par une forme de ski beaucoup plus relaxe mais en même temps, par un équipement plus adapté, tels que des skis plus lourds, même si l'influence du poids du matériel peut être compensée par une façon de skier extrêmement fine et délicate.
Il faut également s'assurer qu'il existe aussi une bonne perception du terrain approprié ainsi que de la trajectoire idéale. Tous ces ingrédients entrent alors dans ce compromis délicat qu'exige une évolution assurée dans ces conditions difficiles que pose par la neige de printemps et qui feront appel à tous les talents que peut avoir un skieur.
J'adore ce type de ski, mais j'en connais aussi son danger et, en me basant sur ma longue expérience, j'y entre toujours prudemment, sachant pertinemment que cette pratique est bourrée d’écueils. C'est ça, c'est un mélange magique.
Relaxation totale et concentration absolue ; je sais, nous avons récemment évoqué le sujet ...
C'est à ce moment-là que les skieurs découvrent rapidement qu'il existe un équilibre délicat entre vitesse, virages et sécurité.
Ces conditions difficiles peuvent être minimisées par une forme de ski beaucoup plus relaxe mais en même temps, par un équipement plus adapté, tels que des skis plus lourds, même si l'influence du poids du matériel peut être compensée par une façon de skier extrêmement fine et délicate.
Il faut également s'assurer qu'il existe aussi une bonne perception du terrain approprié ainsi que de la trajectoire idéale. Tous ces ingrédients entrent alors dans ce compromis délicat qu'exige une évolution assurée dans ces conditions difficiles que pose par la neige de printemps et qui feront appel à tous les talents que peut avoir un skieur.
J'adore ce type de ski, mais j'en connais aussi son danger et, en me basant sur ma longue expérience, j'y entre toujours prudemment, sachant pertinemment que cette pratique est bourrée d’écueils. C'est ça, c'est un mélange magique.
Relaxation totale et concentration absolue ; je sais, nous avons récemment évoqué le sujet ...
lundi, avril 01, 2019
Ah, je n'ai plus 60 ans !
Le week-end dernier, j’ai skié avec mon bon ami Dirk entre les stations de Brighton et de Solitude, sur le versant opposé de Park City, dans cette vallée magnifique qu'est le Big Cottonwood Canyon.
Non seulement la poudreuse toute fraîche était de la partie avec plus de 40 cm d’épaisseur, mais nous en avons profité pour explorer le site au maximum.
Je n'avais jamais grimpé au sommet d'Evergreen Peak, une crête juste au delà des 3 000 mètres d'altitude qui permet d’accéder a de belles combes qui voient assez peu d'usagers.
Pour ce faire, nous avons du grimper en suivant l’arête étroite et très escarpé qui nous conduit sur la crête de cette montagne, et qui nous a valu une bonne demi-heure de crapahutage, skis sur l'épaule.
J'ai trouvé cette montée particulièrement pénible, car chaque pas en avant et vers le haut demandait un effort titanesque, me forçant a articuler mes hanches au maximum, toujours à la merci de perdre l'équilibre.
La dernière fois que j'ai fait quelque chose de semblable, était juste du côté opposé, en gravissant Fantasy Ridge il y a juste 9 ans de cela. C'est pourquoi alors que arrivait au sommet tout essoufflé, j'ai marmonné à mon compagnon: « Je n'ai plus 60 ans ! »
Non seulement la poudreuse toute fraîche était de la partie avec plus de 40 cm d’épaisseur, mais nous en avons profité pour explorer le site au maximum.
Je n'avais jamais grimpé au sommet d'Evergreen Peak, une crête juste au delà des 3 000 mètres d'altitude qui permet d’accéder a de belles combes qui voient assez peu d'usagers.
Pour ce faire, nous avons du grimper en suivant l’arête étroite et très escarpé qui nous conduit sur la crête de cette montagne, et qui nous a valu une bonne demi-heure de crapahutage, skis sur l'épaule.
J'ai trouvé cette montée particulièrement pénible, car chaque pas en avant et vers le haut demandait un effort titanesque, me forçant a articuler mes hanches au maximum, toujours à la merci de perdre l'équilibre.
La dernière fois que j'ai fait quelque chose de semblable, était juste du côté opposé, en gravissant Fantasy Ridge il y a juste 9 ans de cela. C'est pourquoi alors que arrivait au sommet tout essoufflé, j'ai marmonné à mon compagnon: « Je n'ai plus 60 ans ! »
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