Si vous n'aimez pas la théocratie ou le mode de vie iranien, ne vous installez surtout pas en Utah.
Dans notre État si pittoresque, les Mormons représentaient cette semaine encore, près de 90 pour cent de la législature de l’État à l'ouverture de sa session annuelle, conférant aux membres de cette drôle de religion une influence disproportionnée dans un État qui se diversifie malgré tout sur le plan religieux.
C'est exact, les législateurs mormons occupent 91 des 104 sièges disponibles, même si leur église ne peut revendiquer qu'une part de marché de 62 pour cent sur ses 3,1 millions d'habitants. Il y avait encore 70 pour cent de mormons sur un million et demi d'habitants, quand je suis arrivé à Park City en 1985.
Dieu merci, cette hégémonie a un peu rétréci en dépit du taux de natalité énorme des familles Mormones. Maintenant, pouvons-nous dire que l'Utah patriarcal et théocratique est aussi affreux que l'Iran ?
Peut-être pas tout à fait, avec une maire lesbienne à la tête de Salt Lake City, sa capitale, et une autre femme également mairesse du comté de Salt Lake, mais en dehors des comtés de Salt Lake et de Summit, où se trouve Park City, le conservatisme règne toujours de manière suprême dans le reste de l'Utah.
Cela dit, il serait bon de voir notre assemblée législative moins dominée par les « mollahs mormons » et reflétant d'avantage les autres religions ou leur absence, partout dans l'État.
Pour cela, il conviendrait que les Utahans se mettent à voter plus intelligemment !
jeudi, janvier 31, 2019
mercredi, janvier 30, 2019
Talent ou chance?
Je suis tombé sur ce forum financier où le sujet débattu était à propos des raisons à l'origine du succès d'un individu. Était-ce dû au talent ou à la chance ?
Sans entrer dans les détails de la discussion qui suivait, ma réponse initiale était, qu'en moyenne, il s’agissait probablement d’un mélange des deux éléments, mais j’avais ajouté que le catalyseur à l'origine du succès, créé par ces deux composants réunis, étaient une forte dose de bon sens ainsi qu'un excellent timing.
Au moins cela reflète ma propre expérience.
Quelle est la votre ?
Sans entrer dans les détails de la discussion qui suivait, ma réponse initiale était, qu'en moyenne, il s’agissait probablement d’un mélange des deux éléments, mais j’avais ajouté que le catalyseur à l'origine du succès, créé par ces deux composants réunis, étaient une forte dose de bon sens ainsi qu'un excellent timing.
Au moins cela reflète ma propre expérience.
Quelle est la votre ?
mardi, janvier 29, 2019
Revenons à nos fixations !
Comme je l'expliquais il y a deux jours, la position longitudinale de la chaussure sur le ski peut avoir des conséquences inattendues, notamment sous forme de douleur à l'articulation du genou.
Bien que les réglages pré configurés des fixations Look par Dynastar soit manifestement erronés et trompeurs (j’ai depuis vérifié tous les skis que j'ai à la maison pour le confirmer), il semble qu'il a peu de consensus sur le meilleur placement des chaussures de ski, sauf si l'on est prêt à essayer jusqu'à ce que la position optimum est trouvée.
Bien sûr, il faut une butée avant mobile et - idéalement – ajustable en longueur au moyen d'une vis au lieu d’être à la merci de positions fixes, prédéterminée par une plage de réglage crantée.
Cela dit, un skieur a le choix entre trois méthodes pour approcher une bonne position de ses chaussures sur les skis: La méthode de la plante du pied, qui est basee sur le point d’équilibre métatarsien (voir illustration), le calcul du centre de la surface de glissement, qui est au centre des points de contact de la semelle quand celle-ci est posée sur une surface plane, et enfin la marque du milieu de la semelle de la chaussure qui doit être aligné avec une indication correspondante sur le ski, qui est désormais la norme utilisée.
Je me concentrerai sur le dernier point, car il nous vient des fabricants de ski qui devraient quand même avoir une petite idée des produits qu'ils mettent sur le marché (?) Cela dit, la marque du milieu de semelle n'est pas parfaite, car la progression devrait plutôt être un-tiers – deux-tiers, avec la partie la plus longue de la semelle vers l'avant, au lieu de la moitié, comme s'il n'y avait déjà pas assez d'approximation dans ce processus !
Il convient aussi d'ajouter qu'une position en avant par rapport au marquage de mi-semelle facilitera la l’entrée du ski dans le virage, le rendant ainsi plus survireur, mais un peu moins stable car le skieur sera plus susceptible de « passer par dessus le guidon ».
Cela pourra également aider les femmes dont le centre de gravité est d'avantage situé vers l’arrière par rapport aux hommes. L'inverse est bien évidemment vrai pour les skis de vitesse qui doivent rester stables, tourner beaucoup moins et peuvent ainsi utiliser une position en retrait par rapport au montage nominal.
En fin de compte, toute cette discussion à propos du placement idéal de la chaussure sur le ski, doit tenir compte de l'âge, du sexe, du niveau technique, de la morphologie et du genre de ski que pratique le skieur, ainsi que ses préférences en matière de rayon de virages, vitesse, terrain et qualité de neige.
Je ne mentionne même pas les implications dangereuses que celles peuvent avoir sur l'articulation du genou en particulier, si ce que j'avance dans mon précédent blog peuvent être validés.
Une sacrée liste en effet, qui montre que le meilleur ajustement ne peut guère être effectué que sur neige et par de multiples essais. Amusez-vous donc bien, et bonne chance !
Bien que les réglages pré configurés des fixations Look par Dynastar soit manifestement erronés et trompeurs (j’ai depuis vérifié tous les skis que j'ai à la maison pour le confirmer), il semble qu'il a peu de consensus sur le meilleur placement des chaussures de ski, sauf si l'on est prêt à essayer jusqu'à ce que la position optimum est trouvée.
Bien sûr, il faut une butée avant mobile et - idéalement – ajustable en longueur au moyen d'une vis au lieu d’être à la merci de positions fixes, prédéterminée par une plage de réglage crantée.
Cela dit, un skieur a le choix entre trois méthodes pour approcher une bonne position de ses chaussures sur les skis: La méthode de la plante du pied, qui est basee sur le point d’équilibre métatarsien (voir illustration), le calcul du centre de la surface de glissement, qui est au centre des points de contact de la semelle quand celle-ci est posée sur une surface plane, et enfin la marque du milieu de la semelle de la chaussure qui doit être aligné avec une indication correspondante sur le ski, qui est désormais la norme utilisée.
Je me concentrerai sur le dernier point, car il nous vient des fabricants de ski qui devraient quand même avoir une petite idée des produits qu'ils mettent sur le marché (?) Cela dit, la marque du milieu de semelle n'est pas parfaite, car la progression devrait plutôt être un-tiers – deux-tiers, avec la partie la plus longue de la semelle vers l'avant, au lieu de la moitié, comme s'il n'y avait déjà pas assez d'approximation dans ce processus !
Il convient aussi d'ajouter qu'une position en avant par rapport au marquage de mi-semelle facilitera la l’entrée du ski dans le virage, le rendant ainsi plus survireur, mais un peu moins stable car le skieur sera plus susceptible de « passer par dessus le guidon ».
Cela pourra également aider les femmes dont le centre de gravité est d'avantage situé vers l’arrière par rapport aux hommes. L'inverse est bien évidemment vrai pour les skis de vitesse qui doivent rester stables, tourner beaucoup moins et peuvent ainsi utiliser une position en retrait par rapport au montage nominal.
En fin de compte, toute cette discussion à propos du placement idéal de la chaussure sur le ski, doit tenir compte de l'âge, du sexe, du niveau technique, de la morphologie et du genre de ski que pratique le skieur, ainsi que ses préférences en matière de rayon de virages, vitesse, terrain et qualité de neige.
Je ne mentionne même pas les implications dangereuses que celles peuvent avoir sur l'articulation du genou en particulier, si ce que j'avance dans mon précédent blog peuvent être validés.
Une sacrée liste en effet, qui montre que le meilleur ajustement ne peut guère être effectué que sur neige et par de multiples essais. Amusez-vous donc bien, et bonne chance !
lundi, janvier 28, 2019
Macron et son « Grand Débat »
À partir de la mi-janvier et pendant deux mois, le président français Macron a lancé son « Grand Débat », qui consistera à écouter et à parler avec des milliers de maires pendant de longues heures, à la suite des manifestations et des questions soulevées récemment par le mouvement des « Gilets Jaunes ».
Il y a près de 36 000 communes en France, allant des plus grandes villes aux villages les plus minuscules, et bien que louable, ce processus semble incroyablement lourd et inefficace.
J'ai écouté le résumé abrégé de l'un d'entre eux et j'ai été frappé par les bonnes questions et les commentaires intéressants soumis par ces dirigeants locaux, ainsi que par leur bon sens et leur style de communication tout à fait clair, mais j'ai été frappé par le caractère distant et la style terriblement compliquée du langage et du style de communication confus employé par Emmanuel Macron, qui s'exprimait comme un parfait petit technocrate.
Je parie que le charabia qui en a résulté n'a pas été très bien recu par cette assemblée d'individus pragmatiques et orientés vers l'action, que semblent être les maires français. Affaire à suivre ...
Il y a près de 36 000 communes en France, allant des plus grandes villes aux villages les plus minuscules, et bien que louable, ce processus semble incroyablement lourd et inefficace.
J'ai écouté le résumé abrégé de l'un d'entre eux et j'ai été frappé par les bonnes questions et les commentaires intéressants soumis par ces dirigeants locaux, ainsi que par leur bon sens et leur style de communication tout à fait clair, mais j'ai été frappé par le caractère distant et la style terriblement compliquée du langage et du style de communication confus employé par Emmanuel Macron, qui s'exprimait comme un parfait petit technocrate.
Je parie que le charabia qui en a résulté n'a pas été très bien recu par cette assemblée d'individus pragmatiques et orientés vers l'action, que semblent être les maires français. Affaire à suivre ...
Libellés :
affaires étrangères,
communication
dimanche, janvier 27, 2019
Réglages de skis et mal de genou
En décembre 2016, j'avais testé une paire de skis XO «One Seventy Two» de fabrication polonaise pendant quelques jours.
Après une semaine d'utilisation, je n’étais pas particulièrement impressionné le produit que j'avais du mal à diriger et à contrôler. Plus grave encore, leur utilisation avait « réveillée » un étirement du ligament collatéral médial gauche (LCM) dont j'avais été victime 22 ans auparavant.
La douleur m'avait forcé à arrêter le ski du 4 au 14 janvier 2017 pour reposer mon genou. Ne sachant guère ce qui avait réveillé cette ancienne douleur, je soupçonnais que celle-ci avait été causée par ces ski que l'on m'avait prêté.
Tout récemment, après les importantes chutes de neige que nous avons reçu, j'avais décidé qu'il était désormais possible d'utiliser mes tout nouveaux Dynastar Legend X80 sans trop les abîmer. Ces planches vivaces skiaient et « carvaient » admirablement.
Cependant, à la fin de la première journée, j'ai commencé à ressentir cette même douleur dans mon ligament gauche et cela a empiré le jour suivant. Je suis donc revenu à mes anciens Dynastar PowerTrack 79, assez mous et les douleurs ont immédiatement disparu.
D'abord, j'ai cru une fois de plus, que ce problème de ligament pouvait être dû à la nervosité et au rebond plus fort que généraient ces nouveaux skis, mais n'étant pas vraiment satisfait par cette hypothèse surgie de nulle part, j'ai alors comparé la position des fixations sur les deux skis (ils mesuraient chacun 180 cm de long) et j'ai constaté que mes vieux skis étaient montés 12 mm plus en avant par rapport aux neufs.
Hier, j’ai avancé la position de la chaussure sur ces derniers de 12 mm (4 crans de 3 mm chacun) afin de me rapprocher de celle des autres, et suis parti faire un essai sur neige. J'ai skié un vaste échantillon de terrain et de conditions de neige afin d'avoir une bonne idée générale du comportement de ce matériel ainsi réajusté et les résultats ont été parfaitement positifs.
J'avais résolu le problème et j'en ai surtout retenu que les plaques de montage, installées en usine et portant les indications numérotées associées à la longueur de la semelle de la chaussure, sont inexactes et ne peuvent pas être utilisées de manière sûre.
De plus, cela montrerait que des genoux faibles sont extrêmement sensibles au placement longitudinal de la fixation et donc que les conséquences de la position de la chaussure sur le ski sont totalement ignorée par les soi-disant spécialistes. J'ai bien l'intention de pousser cette étude plus en avant !
Après une semaine d'utilisation, je n’étais pas particulièrement impressionné le produit que j'avais du mal à diriger et à contrôler. Plus grave encore, leur utilisation avait « réveillée » un étirement du ligament collatéral médial gauche (LCM) dont j'avais été victime 22 ans auparavant.
La douleur m'avait forcé à arrêter le ski du 4 au 14 janvier 2017 pour reposer mon genou. Ne sachant guère ce qui avait réveillé cette ancienne douleur, je soupçonnais que celle-ci avait été causée par ces ski que l'on m'avait prêté.
Tout récemment, après les importantes chutes de neige que nous avons reçu, j'avais décidé qu'il était désormais possible d'utiliser mes tout nouveaux Dynastar Legend X80 sans trop les abîmer. Ces planches vivaces skiaient et « carvaient » admirablement.
Cependant, à la fin de la première journée, j'ai commencé à ressentir cette même douleur dans mon ligament gauche et cela a empiré le jour suivant. Je suis donc revenu à mes anciens Dynastar PowerTrack 79, assez mous et les douleurs ont immédiatement disparu.
D'abord, j'ai cru une fois de plus, que ce problème de ligament pouvait être dû à la nervosité et au rebond plus fort que généraient ces nouveaux skis, mais n'étant pas vraiment satisfait par cette hypothèse surgie de nulle part, j'ai alors comparé la position des fixations sur les deux skis (ils mesuraient chacun 180 cm de long) et j'ai constaté que mes vieux skis étaient montés 12 mm plus en avant par rapport aux neufs.
Hier, j’ai avancé la position de la chaussure sur ces derniers de 12 mm (4 crans de 3 mm chacun) afin de me rapprocher de celle des autres, et suis parti faire un essai sur neige. J'ai skié un vaste échantillon de terrain et de conditions de neige afin d'avoir une bonne idée générale du comportement de ce matériel ainsi réajusté et les résultats ont été parfaitement positifs.
J'avais résolu le problème et j'en ai surtout retenu que les plaques de montage, installées en usine et portant les indications numérotées associées à la longueur de la semelle de la chaussure, sont inexactes et ne peuvent pas être utilisées de manière sûre.
De plus, cela montrerait que des genoux faibles sont extrêmement sensibles au placement longitudinal de la fixation et donc que les conséquences de la position de la chaussure sur le ski sont totalement ignorée par les soi-disant spécialistes. J'ai bien l'intention de pousser cette étude plus en avant !
samedi, janvier 26, 2019
Bienvenue au festival du film de Sundance
La 34e édition du Festival du Film de Sundance de Robert Redford vient d'ouvrir ses portes à Park City, avec 112 longs métrages sélectionnés, représentant 33 pays et 45 cinéastes qui y font leurs débuts.
Je ne compte pas les 50 000 visiteurs qui resteront à Park City pendant ces 10 jours dédiés au cinéma. Vais-je aller voir des films?
Pas cette année; J'ai délégué cette tâche à ma femme et à ma fille. À la place, j'irai skier sur des pistes vides et une bonne couche de poudreuse.
Comme on dit en américain : « Been there, done that » qui se traduit par « tout vu, tout fait » ...
Je ne compte pas les 50 000 visiteurs qui resteront à Park City pendant ces 10 jours dédiés au cinéma. Vais-je aller voir des films?
Pas cette année; J'ai délégué cette tâche à ma femme et à ma fille. À la place, j'irai skier sur des pistes vides et une bonne couche de poudreuse.
Comme on dit en américain : « Been there, done that » qui se traduit par « tout vu, tout fait » ...
vendredi, janvier 25, 2019
Religiosité et crédulité
J'ai entendu à la radio, qu'aux États-Unis, 30% de la population ne croit toujours pas au réchauffement climatique.
En Utah, notre score est encore pire, avec 40% des gens qui nient sont existence. Pourquoi une telle ignorance ?
Je pense que cela est en relation directe avec l'enorme dose de crédulité de mes chers voisins mormons, ainsi qu'à leur conviction aveugle en la doctrine et l'autorité de leur Église et celle du parti républicain, qui est de loin l'orientation politique préférée de cette institution religieuse ...
En Utah, notre score est encore pire, avec 40% des gens qui nient sont existence. Pourquoi une telle ignorance ?
Je pense que cela est en relation directe avec l'enorme dose de crédulité de mes chers voisins mormons, ainsi qu'à leur conviction aveugle en la doctrine et l'autorité de leur Église et celle du parti républicain, qui est de loin l'orientation politique préférée de cette institution religieuse ...
jeudi, janvier 24, 2019
La croissance chinoise a-t-elle une limite ?
Lorsqu’on a annoncé récemment que le PIB de la Chine « n'avait augmenté que » de 6,4% en 2018, au lieu de 6,9% l’année précédente, les marchés boursiers mondiaux ont accusés le coup.
Alors que plus de 300 millions de Chinois font maintenant partie de la classe moyenne, il reste encore plus d'un milliard d'entre eux vivent dans la pauvreté.
En théorie, on pourrait logiquement penser que la croissance de la Chine devrait quand même être supérieure au taux de 2,5% que connaissent les États-Unis ou aux 3% de croissance pour l'ensemble de la planète.
Si on accepte l’idée que le monde entier devrait pouvoir accéder à un statut de développement complet, nous risquons sûrement d'endommager un peu plus, sinon de tuer complètement notre planète.
La population mondiale s'élève en ce moment à plus de 7,679 milliard de personnes et continue de croître à plus de 1% par an. Cela peut sembler insignifiant, mais avec une augmentation de plus de 80 millions d'habitant par an, nous sommes en passe d'atteindre les 10 milliards d'ici à 2055.
Si la croissance de la Chine n'est pas encore satisfaisante, elle devrait en fait s'inverser et amorcer une baisse massive.
En pratique, tous ces mécontents devraient, à la fois accepter une décroissance de tous les PIB et de la population mondiale s’ils souhaitent laisser une planète vivable à leurs petits-enfants!
Alors que plus de 300 millions de Chinois font maintenant partie de la classe moyenne, il reste encore plus d'un milliard d'entre eux vivent dans la pauvreté.
En théorie, on pourrait logiquement penser que la croissance de la Chine devrait quand même être supérieure au taux de 2,5% que connaissent les États-Unis ou aux 3% de croissance pour l'ensemble de la planète.
Si on accepte l’idée que le monde entier devrait pouvoir accéder à un statut de développement complet, nous risquons sûrement d'endommager un peu plus, sinon de tuer complètement notre planète.
La population mondiale s'élève en ce moment à plus de 7,679 milliard de personnes et continue de croître à plus de 1% par an. Cela peut sembler insignifiant, mais avec une augmentation de plus de 80 millions d'habitant par an, nous sommes en passe d'atteindre les 10 milliards d'ici à 2055.
Si la croissance de la Chine n'est pas encore satisfaisante, elle devrait en fait s'inverser et amorcer une baisse massive.
En pratique, tous ces mécontents devraient, à la fois accepter une décroissance de tous les PIB et de la population mondiale s’ils souhaitent laisser une planète vivable à leurs petits-enfants!
mercredi, janvier 23, 2019
Fraise mange-cailloux !
À 28 ans, ma fraise à neige Honda, a toujours tourné comme une montre, et reste un atout précieux en cet hiver particulièrement enneigé.
Elle a toujours démarré du premier coup et mis à part le remplacement des boulons de sécurité cassés, je ne peux pas m'en plaindre.
Ce n’est pas la première fois que je dois changer des boulons de sécurité sur ma fraise à neige, mais c’est la première fois que le boulon de sécurité sur l'axe de la turbine à palette qui éjecte la neige à travers la cheminée d’évacuation.
Habituellement, c’était toujours l’un des boulons retenant les deux vis sans fin horizontales. Ceux-ci étaient facile à changer, mais il est beaucoup plus difficile d’atteindre la turbine à palette et il m'a fallu faire preuve de créativité et d’ingéniosité, y compris l’utilisation d’un miroir pour y arriver.
J'avais pourtant regardé sur YouTube mais je n'ai rien pu trouver sur ce sujet particulier (je devrais sans doute en produire une). Il m'a donc fallu réfléchir, improviser et la fraise a finalement ressuscitée. Je l'ai alors testée, j'ai terminé le travail que j'avais laissé tomber la veille et tout est rentré dans l'ordre.
Si votre fraise à neige vous pose des problèmes et si elle vous paraît similaire à la mienne, n'hésitez pas à me demander des conseils !
Elle a toujours démarré du premier coup et mis à part le remplacement des boulons de sécurité cassés, je ne peux pas m'en plaindre.
Ce n’est pas la première fois que je dois changer des boulons de sécurité sur ma fraise à neige, mais c’est la première fois que le boulon de sécurité sur l'axe de la turbine à palette qui éjecte la neige à travers la cheminée d’évacuation.
Habituellement, c’était toujours l’un des boulons retenant les deux vis sans fin horizontales. Ceux-ci étaient facile à changer, mais il est beaucoup plus difficile d’atteindre la turbine à palette et il m'a fallu faire preuve de créativité et d’ingéniosité, y compris l’utilisation d’un miroir pour y arriver.
J'avais pourtant regardé sur YouTube mais je n'ai rien pu trouver sur ce sujet particulier (je devrais sans doute en produire une). Il m'a donc fallu réfléchir, improviser et la fraise a finalement ressuscitée. Je l'ai alors testée, j'ai terminé le travail que j'avais laissé tomber la veille et tout est rentré dans l'ordre.
Si votre fraise à neige vous pose des problèmes et si elle vous paraît similaire à la mienne, n'hésitez pas à me demander des conseils !
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mardi, janvier 22, 2019
GO au Club Med : un montagnard est né !
Beaucoup de Français qui ont fini leur carrière dans l'industrie du ski aux États-Unis sont issus d'une école bien méconnue, celle du Club Med. En raison de l'ostracisme rampant qui régnait dans les Alpes, les skieurs professionnels de l’extérieur, comme les moniteurs de ski, n'étaient jamais bien accueillis par les autochtones qui les considéraient comme des parasites, courant après leur gagne-pain.
De plus, ils n’avaient pas la chance d’avoir des parents qui possédaient des biens immobiliers précieux et en quantité si limitée ; ils leur fallait se loger et c’était toujours bien trop cher. Trouver un travail hors-saison était aussi très difficile et for peu étaient équipés pour travailler en tant que charpentier, plombier ou maçon, comme la plupart de leurs collègues du coin.
C'est pourquoi la solution la plus simple était d'aller travailler en tant que moniteur de ski au Club Med, nourrit et logés, avec en plus la possibilité de travail pendant le reste de l’année en qualité de moniteur de tennis ou de voile.
Si après un peu de temps, le Club Med ne convenait plus avec les déplacement constants qui était exigés de la part de « G.O. » et l’impossibilité que cela impliquait de pouvoir planter des racines quelque part et mener une vie normale, certains se sont tournés vers les États-Unis.
Là, les moniteurs de ski européens étaient toujours recherchés et, comme beaucoup de ces ex-GO parlaient un peu l'anglais, il leur était beaucoup plus facile de s'intégrer à la culture montagnarde américaine.
Finalement, ces personnes ont évolué vers de meilleurs emplois, ont créé des magasins de sport ou ont travaillé dans la branche du ski en s'installant définitivement de l'autre côté de l’Atlantique.
À l’opposé, les vrai montagnards comme moi ont été une bien maigre exception parmi ces skieurs français qui ont bâti leur carrière aux États-Unis.
De plus, ils n’avaient pas la chance d’avoir des parents qui possédaient des biens immobiliers précieux et en quantité si limitée ; ils leur fallait se loger et c’était toujours bien trop cher. Trouver un travail hors-saison était aussi très difficile et for peu étaient équipés pour travailler en tant que charpentier, plombier ou maçon, comme la plupart de leurs collègues du coin.
C'est pourquoi la solution la plus simple était d'aller travailler en tant que moniteur de ski au Club Med, nourrit et logés, avec en plus la possibilité de travail pendant le reste de l’année en qualité de moniteur de tennis ou de voile.
Si après un peu de temps, le Club Med ne convenait plus avec les déplacement constants qui était exigés de la part de « G.O. » et l’impossibilité que cela impliquait de pouvoir planter des racines quelque part et mener une vie normale, certains se sont tournés vers les États-Unis.
Là, les moniteurs de ski européens étaient toujours recherchés et, comme beaucoup de ces ex-GO parlaient un peu l'anglais, il leur était beaucoup plus facile de s'intégrer à la culture montagnarde américaine.
Finalement, ces personnes ont évolué vers de meilleurs emplois, ont créé des magasins de sport ou ont travaillé dans la branche du ski en s'installant définitivement de l'autre côté de l’Atlantique.
À l’opposé, les vrai montagnards comme moi ont été une bien maigre exception parmi ces skieurs français qui ont bâti leur carrière aux États-Unis.
lundi, janvier 21, 2019
Les pistes « schizophréniques » des Canyons
J'ai toujours pensé que les Canyons, l'autre moitié de Park City Mountain, possède un panoplie de pistes de ski démentes dans la façon dont elles ont été conçues, sans soucis de tous les dangers qui menacent leurs utilisateurs potentiels.
Je les trouve absolument « schizophréniques » et je n’exagère rien. Les pistes en question sont très raides, densément boisées, parsemées de rocher et de pierres en tous genres et ne sont pas des lieux où vous emmèneriez des personnes qui vous sont chères ou que vous souhaitez protéger des dangers gratuits.
Je dois pourtant avouer que j'ai un faible pour ces pistes folles et, pas plus tard qu'hier, je jouais dedans avec mon petit-fils. C’est peut-être une de mes tentatives assez douteuses de vouloir rester jeune, dans le coup et, en somme, pas tellement malin !
Je les trouve absolument « schizophréniques » et je n’exagère rien. Les pistes en question sont très raides, densément boisées, parsemées de rocher et de pierres en tous genres et ne sont pas des lieux où vous emmèneriez des personnes qui vous sont chères ou que vous souhaitez protéger des dangers gratuits.
Je dois pourtant avouer que j'ai un faible pour ces pistes folles et, pas plus tard qu'hier, je jouais dedans avec mon petit-fils. C’est peut-être une de mes tentatives assez douteuses de vouloir rester jeune, dans le coup et, en somme, pas tellement malin !
dimanche, janvier 20, 2019
Calmer ces envies malsaines
Nous devrions tous être beaucoup plus attentifs à ne pas créer l'envie. D'accord, j'aurais dû dire jalousie, mais en fait, le terme correct est bien l'envie.
Les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram sont les lieux idéaux pour générer en quantité ce sentiment des moins nobles, ainsi que pour toutes les autres occasions qui s’offrent à ceux qui veulent montrer leur nouvelle auto, cette fameuse paire de chaussures ou encore de parler de leurs derniers exploits ou aventures sur Internet ou ailleurs.
On peut dire que d'une manière générale, les gens sont d'avantage enclins à l'envie que la compassion, l'amour, l'appréciation ou la solidarité. L'envie est un sentiment autant terrifiant qui est tabou dans nos sociétés et qui, pour cette raison, est en grande partie balayé sous le tapis où il se reproduit et continue de grandir.
La morale de cette histoire est que nous devrions toujours être très vigilants et soucieux de ne pas attiser les flammes toujours néfastes de l'envie ...
Les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram sont les lieux idéaux pour générer en quantité ce sentiment des moins nobles, ainsi que pour toutes les autres occasions qui s’offrent à ceux qui veulent montrer leur nouvelle auto, cette fameuse paire de chaussures ou encore de parler de leurs derniers exploits ou aventures sur Internet ou ailleurs.
On peut dire que d'une manière générale, les gens sont d'avantage enclins à l'envie que la compassion, l'amour, l'appréciation ou la solidarité. L'envie est un sentiment autant terrifiant qui est tabou dans nos sociétés et qui, pour cette raison, est en grande partie balayé sous le tapis où il se reproduit et continue de grandir.
La morale de cette histoire est que nous devrions toujours être très vigilants et soucieux de ne pas attiser les flammes toujours néfastes de l'envie ...
samedi, janvier 19, 2019
Alors, on saute ?
Ce vendredi aura était le meilleur jour de ce début d'hiver avec 60 cm de poudre toute fraîche et tout le monde est devenu fou. Pareil pour moi, alors que skiais avec ma fille.
Alors que nous remontions en télésiège, j'ai remarqué ce coin de « pouf » intacte, juste sous la partie sommitale, qui avait été fermée par les patrouilleurs secouristes, et j'ai déclaré aux autres passagers que malgré les 6 mètres de hauteur, j'aurai volontiers sauté de la chaise pour faire des traces.
Un peu surprise, ma fille m'a demandé: « Tu f'rai ça, papa ? »
J'ai répondu « Absolument, si j'avais encore 17 ans ! »
Bien sûr, les chiffres étaient corrects, mais simplement pas dans l'ordre. Hélas, je ne vais pas sauter cette fois, j’ai déjà 71 ans !
Alors que nous remontions en télésiège, j'ai remarqué ce coin de « pouf » intacte, juste sous la partie sommitale, qui avait été fermée par les patrouilleurs secouristes, et j'ai déclaré aux autres passagers que malgré les 6 mètres de hauteur, j'aurai volontiers sauté de la chaise pour faire des traces.
Un peu surprise, ma fille m'a demandé: « Tu f'rai ça, papa ? »
J'ai répondu « Absolument, si j'avais encore 17 ans ! »
Bien sûr, les chiffres étaient corrects, mais simplement pas dans l'ordre. Hélas, je ne vais pas sauter cette fois, j’ai déjà 71 ans !
Alors, on saute ?
Ce vendredi aura était le meilleur jour de ce début d'hiver avec 60 cm de poudre toute fraîche et tout le monde est devenu fou. Pareil pour moi, alors que skiais avec ma fille.
Alors que nous remontions en télésiège, j'ai remarqué ce coin de « pouf » intacte, juste sous la partie sommitale, qui avait été fermée par les patrouilleurs secouristes, et j'ai déclaré aux autres passagers que malgré les 6 mètres de hauteur, j'aurai volontiers sauté de la chaise pour faire des traces.
Un peu surprise, ma fille m'a demandé: « Tu ferai ça, papa ? » J'ai répondu « Absolument, si j'avais encore 17 ans ! » Bien sûr, les chiffres étaient justes, pas vraiment dans l'ordre mais, hélas, je ne vais sauter cette fois, j’ai déjà 71 ans !
Alors que nous remontions en télésiège, j'ai remarqué ce coin de « pouf » intacte, juste sous la partie sommitale, qui avait été fermée par les patrouilleurs secouristes, et j'ai déclaré aux autres passagers que malgré les 6 mètres de hauteur, j'aurai volontiers sauté de la chaise pour faire des traces.
Un peu surprise, ma fille m'a demandé: « Tu ferai ça, papa ? » J'ai répondu « Absolument, si j'avais encore 17 ans ! » Bien sûr, les chiffres étaient justes, pas vraiment dans l'ordre mais, hélas, je ne vais sauter cette fois, j’ai déjà 71 ans !
vendredi, janvier 18, 2019
Skis : Construction, contraintes et robustesse
J'ai toujours été un fervent supporter et utilisateur de skis légers.
Je me souviens d'une époque, au début des années 70, quand je m’étais rendu à l'usine Dynastar, près de chez moi, pour acheter deux paires de skis prototypes particulièrement légers qui étaient aussi extrêmement amusants pendant un temps très bref avant qu'ils ne se désintègrent totalement sous mes pieds.
Cela m'amène à dire que ce qui est très léger est souvent peu solide et durable.
Cela s'est une fois de plus avéré vrai, il y a deux jours, quand j’ai retiré mes planches du toit de mon auto, alors que je m’apprêtais à quelques heures d’aventures sur neige. J'ai remarqué qu'une des plaques de fixation de mes Dynastar Powertrack s'était arrachée du ski vers la butée avant. Il m'a fallu rentrer à la maison et changer de matos.
Ces skis ultralégers endommagés n'avaient qu'un noyau bois et fibre de verre, et étaient donc assez fragiles, en l'absence de plaque en métal ou d'insert de fixation.
Il faut dire que de nos jours, la construction est tirée à l’extrême pour économiser chaque fraction d’euro et c'est le cas en particulier des fixations de ski (Look) qui sont désormais construites comme des jouets.
J'ai depuis réparé les dégâts, et j’ai hâte de reprendre ces planches, mais la morale de cette petite histoire est que si l'on fait des choix audacieux, il faut être prêt à en subir les conséquences !
Je me souviens d'une époque, au début des années 70, quand je m’étais rendu à l'usine Dynastar, près de chez moi, pour acheter deux paires de skis prototypes particulièrement légers qui étaient aussi extrêmement amusants pendant un temps très bref avant qu'ils ne se désintègrent totalement sous mes pieds.
Cela m'amène à dire que ce qui est très léger est souvent peu solide et durable.
Cela s'est une fois de plus avéré vrai, il y a deux jours, quand j’ai retiré mes planches du toit de mon auto, alors que je m’apprêtais à quelques heures d’aventures sur neige. J'ai remarqué qu'une des plaques de fixation de mes Dynastar Powertrack s'était arrachée du ski vers la butée avant. Il m'a fallu rentrer à la maison et changer de matos.
Ces skis ultralégers endommagés n'avaient qu'un noyau bois et fibre de verre, et étaient donc assez fragiles, en l'absence de plaque en métal ou d'insert de fixation.
Il faut dire que de nos jours, la construction est tirée à l’extrême pour économiser chaque fraction d’euro et c'est le cas en particulier des fixations de ski (Look) qui sont désormais construites comme des jouets.
J'ai depuis réparé les dégâts, et j’ai hâte de reprendre ces planches, mais la morale de cette petite histoire est que si l'on fait des choix audacieux, il faut être prêt à en subir les conséquences !
jeudi, janvier 17, 2019
La magie de Thaynes
Il existe une piste de ski en Utah qui ne ressemble à aucune autre, et d'une façon bien difficile à expliquer.
Il s'agit de la piste de Thaynes, à Park City Mountain. J'ai toujours adoré cette piste et cette passion continue.
C'est en fait la seule piste capable de me couper le souffle si je m'y laisse entraîner. Elle est pourtant assez courte, avec 260 mètres de dénivelé, juste un peu plus longue qu'un slalom FIS réglementaire, mais qui apporte toujours des sensations très fortes.
Je ne descends pas Thaynes, mais je la laisse littéralement m'avaler et m’entraîner dans une dégringolade spectaculaire sur son unique profil. Il me semble qu'il n'existe d'autre option que d’aller vite et de s'envoler sur son terrain ondulant, accidenté et toujours changeant.
Il est quasiment impossible d'expliquer le coté magique que cette course représente, et je ne peux pas en trouver une comparable dans toutes les stations où j'ai eu la chance skier dans le monde entier ...
Il s'agit de la piste de Thaynes, à Park City Mountain. J'ai toujours adoré cette piste et cette passion continue.
C'est en fait la seule piste capable de me couper le souffle si je m'y laisse entraîner. Elle est pourtant assez courte, avec 260 mètres de dénivelé, juste un peu plus longue qu'un slalom FIS réglementaire, mais qui apporte toujours des sensations très fortes.
Je ne descends pas Thaynes, mais je la laisse littéralement m'avaler et m’entraîner dans une dégringolade spectaculaire sur son unique profil. Il me semble qu'il n'existe d'autre option que d’aller vite et de s'envoler sur son terrain ondulant, accidenté et toujours changeant.
Il est quasiment impossible d'expliquer le coté magique que cette course représente, et je ne peux pas en trouver une comparable dans toutes les stations où j'ai eu la chance skier dans le monde entier ...
mercredi, janvier 16, 2019
Trois (vieux) hommes à ski
Je viens de réserver un appartement à Jackson Hole, dans le Wyoming, en février, où deux de mes compatriotes, Jean-Louis Villiot, Philippe Mollard et moi-même avons projeté d'aller skier.
Cela me rappelle le bouquin « Trois hommes dans un bateau » version sports d'hiver ! Je ne suis jamais allé faire du ski avec des potes auparavant et je me réjouis à cette perspective.
Tout comme moi, mes deux amis ont fait leur carrière dans la branche du ski et je suis sûr que nous pourrons partager des tas histoires, nous rappeler un grand nombre de souvenirs, skier comme des bêtes, comparer nos différentes techniques, bien en rire et passer un super séjour ensemble.
Cela m'inspire du reste une idée pour un bon film. Mieux vaut faire ça pendant que nous avons tous encore envie de skier !
Cela me rappelle le bouquin « Trois hommes dans un bateau » version sports d'hiver ! Je ne suis jamais allé faire du ski avec des potes auparavant et je me réjouis à cette perspective.
Tout comme moi, mes deux amis ont fait leur carrière dans la branche du ski et je suis sûr que nous pourrons partager des tas histoires, nous rappeler un grand nombre de souvenirs, skier comme des bêtes, comparer nos différentes techniques, bien en rire et passer un super séjour ensemble.
Cela m'inspire du reste une idée pour un bon film. Mieux vaut faire ça pendant que nous avons tous encore envie de skier !
Trump rouvrira-t-il le gouvernement ?
C’est la question quotidienne de ma femme et je lui réponds « j'en sais rien », tout simplement parce que notre président n'est pas sain d'esprit.
Non seulement cela, mais il agit aussi d'une manière totalement imprévisible.
Ajoutez ces deux comportements, et vous obtenez le pire des mondes et une parfaite recette pour un désastre total, avec le soutient sans faille du Parti Républicain.
Un sacré beau boulot !
Non seulement cela, mais il agit aussi d'une manière totalement imprévisible.
Ajoutez ces deux comportements, et vous obtenez le pire des mondes et une parfaite recette pour un désastre total, avec le soutient sans faille du Parti Républicain.
Un sacré beau boulot !
mardi, janvier 15, 2019
Ski: Qualité plutôt que vitesse ou quantité !
Quand j'ai pris ma retraite et que je me suis mis à fond au ski, je voulais rattraper le temps perdu pendant toutes ces années où je ne pouvais pas skier autant que j'aurai aimé, et particulièrement pendant huit longues années pendant lesquelles j'habitais à New York et étais privé de ski.
Donc, quand je suis revenu au ski pour de bon, je m'en suis « goinfré » en skiant vite et en accumulant un maximum de dénivelé.
Aujourd'hui, les choses ont désormais beaucoup changé et, pour paraphraser « Help », la fameuse chanson des Beatles qui disait, en substance :
ce qui signifie que quand le corps change, il faut s'adapter et c'est là, littéralement, une belle occasion de « changer de vitesse » et de se concentrer sur la manière, la douceur et l'efficacité.
Moins de quantité brute ou de vitesse folle, mais d'avantage de style.
Je viens de m'y mettre et je trouve qu'il s'agit là d'une alternative idéale !
Donc, quand je suis revenu au ski pour de bon, je m'en suis « goinfré » en skiant vite et en accumulant un maximum de dénivelé.
Aujourd'hui, les choses ont désormais beaucoup changé et, pour paraphraser « Help », la fameuse chanson des Beatles qui disait, en substance :
« When I was younger so much younger than today
I never needed anybody's help in any way
But now these days are gone, I'm not so self assured... »
ce qui signifie que quand le corps change, il faut s'adapter et c'est là, littéralement, une belle occasion de « changer de vitesse » et de se concentrer sur la manière, la douceur et l'efficacité.
Moins de quantité brute ou de vitesse folle, mais d'avantage de style.
Je viens de m'y mettre et je trouve qu'il s'agit là d'une alternative idéale !
lundi, janvier 14, 2019
L'art du chantage
Ces dernières années, prise d’otage et terrorisme se sont souvent conjugués comme la tactique privilégiée des méchants.
Il est tout à fait clair que M. Trump a initialement pris à sa charge l’entière responsabilité pour la fermeture actuelle du gouvernement, en utilisant les employés fédéraux comme otages pour faire pression sur le Congrès américain et tous les citoyens.
Cette forme de chantage n’est pas ce que des gens bien élevés adopteraient, mais plutôt ce que les terroristes préfèrent quand ils décident de frapper.
En tout état de cause, ce comportement va à l’encontre de la négociation, à moins que ce ne soit la version révisée du fameux livre, dont il se dit l'auteur, intitulé « The art of the deal » (l’art de la transaction).
Il est tout à fait clair que M. Trump a initialement pris à sa charge l’entière responsabilité pour la fermeture actuelle du gouvernement, en utilisant les employés fédéraux comme otages pour faire pression sur le Congrès américain et tous les citoyens.
Cette forme de chantage n’est pas ce que des gens bien élevés adopteraient, mais plutôt ce que les terroristes préfèrent quand ils décident de frapper.
En tout état de cause, ce comportement va à l’encontre de la négociation, à moins que ce ne soit la version révisée du fameux livre, dont il se dit l'auteur, intitulé « The art of the deal » (l’art de la transaction).
dimanche, janvier 13, 2019
Le modèle économique de Vail Resorts testé ?
Juste avant le début de ce week-end, les actions de Vail Resorts (MTN) ont fait une descente « schuss » spectaculaire de près de 13% après que la société ait annoncé des résultats médiocres pour la période des fêtes.
Bien que les ventes de forfaits depuis le début de la saison aient augmenté de 12,2% par rapport à l’an passé, que l’activité école de ski ait progressé de 9,5%, celles des restaurants de 14,8% et le nombre de journées-skieur de 16.9%, l'avant-saison du 1er au 21 décembre a été inférieure aux prévisions, car les mauvaises conditions et les réservations à court terme ont ete beaucoup plus faibles que prévu.
Bloomberg Analytics a du reste fait le commentaire suivant : « Les acquisitions récentes et les nouveaux forfaits saisonniers de Vail ne suffisent pas à soutenir la demande et vont probablement nuire à ses perspectives de croissance pour l'exercice 2019. »
Le forfait militaire à 99 dollars n'a pas aidé non plus, et le PDG Rob Katz a admis que même si Vail Resorts avait bénéficié d'une forte croissance de ses stations du Colorado et de Whistler Blackcomb, les marchés du nord de la Californie et de l’Utah ont enregistré des baisses, ce qui laisserai supposer que le forfait concurrent Ikon a sérieusement empiété sur le forfait Epic de Vail Resorts dans ces deux régions.
Ce qui est en train de devenir évident, c'est que les forfaits Ikon et Epic pourraient bien nuire à terme à la croissance de ce sport, car les skieurs débutants vont hésiter de dépenser plus de 100 dollars pour une carte journalière et vont être encore moins disposés d'investir dans un forfait saison, dissuadant ainsi de nombreuse personnes à se mettre ou se remettre au ski.
Bien que les ventes de forfaits depuis le début de la saison aient augmenté de 12,2% par rapport à l’an passé, que l’activité école de ski ait progressé de 9,5%, celles des restaurants de 14,8% et le nombre de journées-skieur de 16.9%, l'avant-saison du 1er au 21 décembre a été inférieure aux prévisions, car les mauvaises conditions et les réservations à court terme ont ete beaucoup plus faibles que prévu.
Bloomberg Analytics a du reste fait le commentaire suivant : « Les acquisitions récentes et les nouveaux forfaits saisonniers de Vail ne suffisent pas à soutenir la demande et vont probablement nuire à ses perspectives de croissance pour l'exercice 2019. »
Le forfait militaire à 99 dollars n'a pas aidé non plus, et le PDG Rob Katz a admis que même si Vail Resorts avait bénéficié d'une forte croissance de ses stations du Colorado et de Whistler Blackcomb, les marchés du nord de la Californie et de l’Utah ont enregistré des baisses, ce qui laisserai supposer que le forfait concurrent Ikon a sérieusement empiété sur le forfait Epic de Vail Resorts dans ces deux régions.
Ce qui est en train de devenir évident, c'est que les forfaits Ikon et Epic pourraient bien nuire à terme à la croissance de ce sport, car les skieurs débutants vont hésiter de dépenser plus de 100 dollars pour une carte journalière et vont être encore moins disposés d'investir dans un forfait saison, dissuadant ainsi de nombreuse personnes à se mettre ou se remettre au ski.
samedi, janvier 12, 2019
La poursuite du bonheur
« La vie, la liberté et la poursuite du bonheur », cette phrase bien connue de la Déclaration d'Indépendance des États-Unis, m'a toujours un peu intrigué.
Elle donne trois exemples de « droits inaliénables » qui, selon cette même Déclaration, ont été conférés à tous les êtres humains par leur créateur.
J'ai toujours considéré la « poursuite du bonheur » comme une sorte de droit trivial ; par exemple, avons-nous un « droit inaliénable » de skier, de regarder la télévision ou de jouer aux boules, si ces activités sont censées nous rendre heureux ?
Eh bien, je pense que nous devons probablement aller au-delà des définitions de base du bonheur pour comprendre l’intention initiale de ces mots. Nous devrions probablement dépasser les aspects hédonistes du bonheur et nous concentrer davantage sur les émotions positives, les vertus individuelles et les institutions positives.
Selon la Déclaration, notre gouvernement devrait s'efforcer de permettre cet état de choses, par exemple en prenant des mesures pour garantir la santé et la sécurité de tous les citoyens, y compris la salubrité des aliments, des soins de santé et des conditions de vie décentes.
En fait, il semblerai que ces mots bizarres sont bidons, car il avaient substitués par « droit à la propriété » par Thomas Jefferson quand la Déclaration a été publiée. Le plupart des Américains ignorent ce détail important, et c'est une bonne raison supplémentaire d'avoir des doutes sur la valeur littérale de notre Constitution.
Peut-être devrions-nous suivre l'exemple du royaume himalayen du Bhoutan qui prétend mesurer l'indice de bonheur national brut de son pays! Cela dit, il reste encore un sacré chemin à parcourir à notre ministère du bonheur aux États-Unis !
Elle donne trois exemples de « droits inaliénables » qui, selon cette même Déclaration, ont été conférés à tous les êtres humains par leur créateur.
J'ai toujours considéré la « poursuite du bonheur » comme une sorte de droit trivial ; par exemple, avons-nous un « droit inaliénable » de skier, de regarder la télévision ou de jouer aux boules, si ces activités sont censées nous rendre heureux ?
Eh bien, je pense que nous devons probablement aller au-delà des définitions de base du bonheur pour comprendre l’intention initiale de ces mots. Nous devrions probablement dépasser les aspects hédonistes du bonheur et nous concentrer davantage sur les émotions positives, les vertus individuelles et les institutions positives.
Selon la Déclaration, notre gouvernement devrait s'efforcer de permettre cet état de choses, par exemple en prenant des mesures pour garantir la santé et la sécurité de tous les citoyens, y compris la salubrité des aliments, des soins de santé et des conditions de vie décentes.
En fait, il semblerai que ces mots bizarres sont bidons, car il avaient substitués par « droit à la propriété » par Thomas Jefferson quand la Déclaration a été publiée. Le plupart des Américains ignorent ce détail important, et c'est une bonne raison supplémentaire d'avoir des doutes sur la valeur littérale de notre Constitution.
Peut-être devrions-nous suivre l'exemple du royaume himalayen du Bhoutan qui prétend mesurer l'indice de bonheur national brut de son pays! Cela dit, il reste encore un sacré chemin à parcourir à notre ministère du bonheur aux États-Unis !
vendredi, janvier 11, 2019
Ce cher ski ...
Dans un second article à propos du nombre stagnant de skieurs aux États-Unis dans le magazine Skiing History, John Fry nous apprends que 70% des journées-skieurs proviennent des titulaires d'un forfait saisonnier.
En d'autres termes, ce sont les skieurs « mordus » qui achètent des abonnements à la saison, ce qui laisse peu de place aux nouveaux venus ou aux skieurs à la journée et montre clairement qu'aux États-Unis, la branche du ski, ne soucie guère que de la population de skieurs existante sans faire grand-chose pour attirer de nouveaux venus dans le sport.
Quand un skieur occasionnel se retrouve par hasard en station lors d'une visite imprévue et veut aller skier, il n'aura pas d'autre choix que de s'acheter une carte journalière à un prix exorbitants (autour de 130 euros).
Ainsi, si la météo, les conditions ou l'impression générale sont loin d'être parfaites, ce skieur ne ne risque pas de répéter une expérience si coûteuse. Bien sûr, pour être ludique, le ski nécessite un minimum de technique.
Cependant, c'est une activité difficile à apprendre. qui prend du temps, en particulier pour des adultes de plus en plus impatients. De plus, les cours de ski représentent un coût supplémentaire que de nombreux visiteurs hivernaux ont tendance à minimiser ou à éviter.
Ce qui est certain, c’est que les stations de ski devraient investir d'avantage en offrant aux jeunes enfant cartes et cours gratuits, ou à tarifs extrêmement réduits pour réamorcer la pompe, mais il est difficile de s’imaginer que les stations vont sacrifier cette énorme source de revenu que représentent les jeunes skieurs.
Il est également vrai que notre culture américaine laisse peu de place au ski dans sa culture populaire (contrairement à l’Europe, les chansons, les films, les émissions de télévision et le folklore en général n’ont guère de place).
En fin de compte, l’industrie de la neige ne parvient pas à se développer car elle ne semble pas disposée à investir dans sa propre croissance et si l'on ajoute à cela les incertitudes du réchauffement planétaire, les stations de ski Américaines devraient aujourd'hui se faire un sacré souci.
En d'autres termes, ce sont les skieurs « mordus » qui achètent des abonnements à la saison, ce qui laisse peu de place aux nouveaux venus ou aux skieurs à la journée et montre clairement qu'aux États-Unis, la branche du ski, ne soucie guère que de la population de skieurs existante sans faire grand-chose pour attirer de nouveaux venus dans le sport.
Quand un skieur occasionnel se retrouve par hasard en station lors d'une visite imprévue et veut aller skier, il n'aura pas d'autre choix que de s'acheter une carte journalière à un prix exorbitants (autour de 130 euros).
Ainsi, si la météo, les conditions ou l'impression générale sont loin d'être parfaites, ce skieur ne ne risque pas de répéter une expérience si coûteuse. Bien sûr, pour être ludique, le ski nécessite un minimum de technique.
Cependant, c'est une activité difficile à apprendre. qui prend du temps, en particulier pour des adultes de plus en plus impatients. De plus, les cours de ski représentent un coût supplémentaire que de nombreux visiteurs hivernaux ont tendance à minimiser ou à éviter.
Ce qui est certain, c’est que les stations de ski devraient investir d'avantage en offrant aux jeunes enfant cartes et cours gratuits, ou à tarifs extrêmement réduits pour réamorcer la pompe, mais il est difficile de s’imaginer que les stations vont sacrifier cette énorme source de revenu que représentent les jeunes skieurs.
Il est également vrai que notre culture américaine laisse peu de place au ski dans sa culture populaire (contrairement à l’Europe, les chansons, les films, les émissions de télévision et le folklore en général n’ont guère de place).
En fin de compte, l’industrie de la neige ne parvient pas à se développer car elle ne semble pas disposée à investir dans sa propre croissance et si l'on ajoute à cela les incertitudes du réchauffement planétaire, les stations de ski Américaines devraient aujourd'hui se faire un sacré souci.
jeudi, janvier 10, 2019
En forme pour skier ?
Ma fille vient de m'envoyer un article qu'elle avait lu sur CNN au sujet de l'importance de la préparation physique en vue de la pratique du ski.
Comme dans la plupart des cas, cet article était écrit par quelqu'un qui ne comprenait pas grand chose au ski et à sa complexité.
Mélangeant des images populaires allant de l’entraînement intense pratiqué par de grands champions à l'importance de garder une attitude mentale toujours positive, l’article n’insistait pas assez sur la nécessité d’une bonne technique et ce qui l'apporte, à savoir un apprentissage correct dispensé par des professionnels en la matière, le tout associé avec suffisamment de répétition ou de kilométrage.
En effet, une bonne technique de base associée à une répétition soutenue réduira considérablement le besoin de condition physique, car le skieur pourra alors utiliser ce double «carburant», ou cette puissance hybride inhérente à la pratique du ski qui est le dosage précis de la force physique brutale et d'une bonne utilisation des forces de gravité.
C’est un sujet cher à mon cœur que j’ai déjà expliqué sur ce blog. Le résultat net est qu'avec une bonne technique et un maximum d'heures de pratiques, il est souvent peu nécessaire d'accumuler d'avantage de puissance musculaire!
Comme dans la plupart des cas, cet article était écrit par quelqu'un qui ne comprenait pas grand chose au ski et à sa complexité.
Mélangeant des images populaires allant de l’entraînement intense pratiqué par de grands champions à l'importance de garder une attitude mentale toujours positive, l’article n’insistait pas assez sur la nécessité d’une bonne technique et ce qui l'apporte, à savoir un apprentissage correct dispensé par des professionnels en la matière, le tout associé avec suffisamment de répétition ou de kilométrage.
En effet, une bonne technique de base associée à une répétition soutenue réduira considérablement le besoin de condition physique, car le skieur pourra alors utiliser ce double «carburant», ou cette puissance hybride inhérente à la pratique du ski qui est le dosage précis de la force physique brutale et d'une bonne utilisation des forces de gravité.
C’est un sujet cher à mon cœur que j’ai déjà expliqué sur ce blog. Le résultat net est qu'avec une bonne technique et un maximum d'heures de pratiques, il est souvent peu nécessaire d'accumuler d'avantage de puissance musculaire!
mercredi, janvier 09, 2019
Mormonisme, version « Lite » de la Scientologie ?
Toutes deux, mormonisme et scientologie sont des « religions » de fabrication américaine qui partagent quelques points communs importants.
Après avoir vu le documentaire « Going clear », qui s'attaque à la scientologie, une organisation que beaucoup considèrent comme une secte, j'ai pu constater de nombreuses similitudes entre ces deux courants.
Il semble vrai que de nombreux anciens mormons, familiarisés avec la Scientologie et libres de s'exprimer, qualifient le mormonisme de scientologie « Lite » et voient une différence entre le mormonisme et la scientologie uniquement en matière de degré.
Ce que j'ai pu constater est que les deux organisations sont maîtresses en exerçant une pression atroce sur les amis et la famille, sont extrêmement secrètes, ont des dirigeants vénérés comme des dieux vivants, ne peuvent pas supporter et font tout pour punir leurs détracteurs, sont très habiles à séparer leurs membres de leur argent, et sont bel et bien des sectes.
Maintenant, vous connaissez la différence!
Après avoir vu le documentaire « Going clear », qui s'attaque à la scientologie, une organisation que beaucoup considèrent comme une secte, j'ai pu constater de nombreuses similitudes entre ces deux courants.
Il semble vrai que de nombreux anciens mormons, familiarisés avec la Scientologie et libres de s'exprimer, qualifient le mormonisme de scientologie « Lite » et voient une différence entre le mormonisme et la scientologie uniquement en matière de degré.
Ce que j'ai pu constater est que les deux organisations sont maîtresses en exerçant une pression atroce sur les amis et la famille, sont extrêmement secrètes, ont des dirigeants vénérés comme des dieux vivants, ne peuvent pas supporter et font tout pour punir leurs détracteurs, sont très habiles à séparer leurs membres de leur argent, et sont bel et bien des sectes.
Maintenant, vous connaissez la différence!
mardi, janvier 08, 2019
« Arrêt maladie » en Utah
Hier a continué d’être une journée très enneigée après une forte tempête de neige le jour précédent.
Même si les touristes étaient supposés avoir quitté la ville après les fêtes, les pistes étaient assiégées par les habitants de Park City et Salt Lake City, qui ne pouvaient pas s’imaginer en train de travailler et étaient « tombés malades » de cette poudre magique qui tombe du ciel et contre laquelle il n’existe, à ma connaissance, aucun vaccin.
Ce n’est pas la première fois que j'observe ce phénomène social, même si je peux dire que jamais, pendant que je travaillais dans l’Utah, je n’en ai profité.
C'est peut-être une raison valide pour aujourd'hui, me considérer en rétrospective comme un bel imbécile !
Même si les touristes étaient supposés avoir quitté la ville après les fêtes, les pistes étaient assiégées par les habitants de Park City et Salt Lake City, qui ne pouvaient pas s’imaginer en train de travailler et étaient « tombés malades » de cette poudre magique qui tombe du ciel et contre laquelle il n’existe, à ma connaissance, aucun vaccin.
Ce n’est pas la première fois que j'observe ce phénomène social, même si je peux dire que jamais, pendant que je travaillais dans l’Utah, je n’en ai profité.
C'est peut-être une raison valide pour aujourd'hui, me considérer en rétrospective comme un bel imbécile !
lundi, janvier 07, 2019
Chansons ou musiques inspirées du ski
En regardant un documentaire sur la vie de George Harrison, l'ex-Beatle, j'ai remarqué un de ses enregistrements intitulé «Ski-ing», un morceau instrumental datant de 1968.
En réfléchissant, je n'ai jamais entendu d'autre chanson ou musique inspirée du ski dans la culture anglaise, ce qui tendrait à montrer que le ski ne fait pas vraiment partie intégrante des cultures anglaise ou américaine.
Comparez cela avec ce qui existe en français, où l'on trouve quand même deux ou trois chansons de ce genre, avec la plus notoire et stupide « C'est tout bon » au sujet de Killy par Hugues Auffray.
Il existe une autre chanson aussi créée cette même année par Marcel Amont, intitulée « Schuss », qui a été choisie pour devenir l'hymne officielle, ou presque, des Jeux Olympiques de Grenoble.
Je suppose que les pays germanophones doivent avoir une pléthore de chansons de ski, mais je n'ai pas encore commencé à explorer cette importante culture du ski ...
En réfléchissant, je n'ai jamais entendu d'autre chanson ou musique inspirée du ski dans la culture anglaise, ce qui tendrait à montrer que le ski ne fait pas vraiment partie intégrante des cultures anglaise ou américaine.
Comparez cela avec ce qui existe en français, où l'on trouve quand même deux ou trois chansons de ce genre, avec la plus notoire et stupide « C'est tout bon » au sujet de Killy par Hugues Auffray.
Il existe une autre chanson aussi créée cette même année par Marcel Amont, intitulée « Schuss », qui a été choisie pour devenir l'hymne officielle, ou presque, des Jeux Olympiques de Grenoble.
Je suppose que les pays germanophones doivent avoir une pléthore de chansons de ski, mais je n'ai pas encore commencé à explorer cette importante culture du ski ...
dimanche, janvier 06, 2019
Fais-moi un dessin
On dit qu'une image vaut mille mots, une bonne vidéo peut-être encore plus, et c'est tellement vrai !
Récemment, à Park City, un tiers qui avait un fort intérêt dans un énorme développement immobilier, avait produit une vidéo composite montrant à quel point le résultat serait terrible d'un point de vue environnemental et comment cette initiative allait défigurer le paysage.
Ce clip avait eu un effet de choc particulièrement alarmant sur la communauté de Park City qui, pouvant visualiser ce que ce projet signifiait, le rejetait en bloc lors de l’élection de novembre dernier, même s’il était difficile, voire impossible, de construire, mais la ville sans vouloir entrer dans ces détails essentiels et en informer ses administrés, a tout de même déboursé 65 millions de dollars pour acheter le terrain et le transformer en espace protégé.
La supercherie a parfaitement bien fonctionné, et aujourd'hui le propriétaire foncier est celui qui rigole le plus avec tout cet argent des contribuables !
Aujourd'hui, dans mon coin d'origine, plus précisément à Morzine, en Haute-Savoie, un de mes copains lutte activement contre le projet d'une télécabine à grande capacité, destiné à remédier à tous les problèmes liés aux transports et à la circulation qui sont devenus insolubles, comme c'est du reste le cas pour la plupart des stations de ski.
L'idée qu'il soutient est celle d'une télécabine similaire, mais en utilisant un itinéraire différent qui semblerait plus logique, d'un point de vue pratique et beaucoup plus esthétique que ce que le maire de cette petite ville propose.
Tout comme pour ce qui s'est passé à Park City, le problème est que la plupart des citoyens, après avoir entendu parler du projet pendant des années, ont toujours beaucoup de mal à le visualiser, et à fortiori se trouvent dans l’incapacité totale d'imaginer clairement la nouvelle alternative proposée. Il leur est donc impossible d'aligner les deux projets et de les comparer côte à côte mentalement.
C’est là qu’une comparaison visuelle des deux options (chacune basée sur la vidéo 3D du projet initial existante reproduite ci-dessous) est nécessaire pour vraiment bien faire comprendre les aspects positifs et négatifs d’un plan par rapport à l’autre.
Je souhaite vraiment que quelque chose dans ce genre soit développé pour donner aux gens qui manquent de temps, ou n'ont pas les imaginations visuelle et spatiale requises, de se rendre compte par elles-mêmes ce à quoi elles sont confrontées, afin qu'elles puissent enfin juger et prendre la meilleure décision possible pour leur communauté.
Ce clip avait eu un effet de choc particulièrement alarmant sur la communauté de Park City qui, pouvant visualiser ce que ce projet signifiait, le rejetait en bloc lors de l’élection de novembre dernier, même s’il était difficile, voire impossible, de construire, mais la ville sans vouloir entrer dans ces détails essentiels et en informer ses administrés, a tout de même déboursé 65 millions de dollars pour acheter le terrain et le transformer en espace protégé.
La supercherie a parfaitement bien fonctionné, et aujourd'hui le propriétaire foncier est celui qui rigole le plus avec tout cet argent des contribuables !
Aujourd'hui, dans mon coin d'origine, plus précisément à Morzine, en Haute-Savoie, un de mes copains lutte activement contre le projet d'une télécabine à grande capacité, destiné à remédier à tous les problèmes liés aux transports et à la circulation qui sont devenus insolubles, comme c'est du reste le cas pour la plupart des stations de ski.
L'idée qu'il soutient est celle d'une télécabine similaire, mais en utilisant un itinéraire différent qui semblerait plus logique, d'un point de vue pratique et beaucoup plus esthétique que ce que le maire de cette petite ville propose.
Tout comme pour ce qui s'est passé à Park City, le problème est que la plupart des citoyens, après avoir entendu parler du projet pendant des années, ont toujours beaucoup de mal à le visualiser, et à fortiori se trouvent dans l’incapacité totale d'imaginer clairement la nouvelle alternative proposée. Il leur est donc impossible d'aligner les deux projets et de les comparer côte à côte mentalement.
C’est là qu’une comparaison visuelle des deux options (chacune basée sur la vidéo 3D du projet initial existante reproduite ci-dessous) est nécessaire pour vraiment bien faire comprendre les aspects positifs et négatifs d’un plan par rapport à l’autre.
Je souhaite vraiment que quelque chose dans ce genre soit développé pour donner aux gens qui manquent de temps, ou n'ont pas les imaginations visuelle et spatiale requises, de se rendre compte par elles-mêmes ce à quoi elles sont confrontées, afin qu'elles puissent enfin juger et prendre la meilleure décision possible pour leur communauté.
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samedi, janvier 05, 2019
Une journée de plus !
Je me lève généralement vers 5h30. En hiver, c'est sombre et il fait froid.
Je sors du lit, me lève, constate que mes articulations fonctionnent bien, ferme la fenêtre, vais aux toilettes, vérifie la température extérieure et s'il fait très froid, j'allume la cheminée du salon pour aider le chauffage central qui va se mettre en route dans les minutes qui suivent.
Pendant que je prépare le café, j’apprécie d’être vivant et capable de me déplacer sans douleur. J'anticipe les heures qui viennent avec impatience. Je parcoure l'actualité du jour, lis mes messages et regarde ce que vont faire les marchés boursiers.
J'imagine déjà ce que je vais faire au cours de cette journée et suis reconnaissant d'avoir le privilège d'en profiter pleinement !
Je sors du lit, me lève, constate que mes articulations fonctionnent bien, ferme la fenêtre, vais aux toilettes, vérifie la température extérieure et s'il fait très froid, j'allume la cheminée du salon pour aider le chauffage central qui va se mettre en route dans les minutes qui suivent.
Pendant que je prépare le café, j’apprécie d’être vivant et capable de me déplacer sans douleur. J'anticipe les heures qui viennent avec impatience. Je parcoure l'actualité du jour, lis mes messages et regarde ce que vont faire les marchés boursiers.
J'imagine déjà ce que je vais faire au cours de cette journée et suis reconnaissant d'avoir le privilège d'en profiter pleinement !
vendredi, janvier 04, 2019
Trop froid pour skier ?
Les deux premiers jours de cette nouvelle année ont été particulièrement froids.
Il faisait -22 ° mardi matin, suivit de -10 ° plus tard dans la journée et -20 ° le mercredi avec un maximum de -7 ° l'après-midi. Inutile de dire que je n'ai pas skié ces deux jours! Dans le passé, j'ai eu mes expériences avec le froid.
Je me souviens d’un jour de décembre en 1969, à Chamrousse, quand j’étais en train de passer un examen de moniteur de ski, vêtu seulement d’un pull rouge – ni anorak, ni bonnet - pour faire une bonne impression sur le jury, et où je m’était sévèrement gelé les doigts.
Plus tard, à Avoriaz, je m’étais suis acheté une doudoune Moncler, pour pallier au manque total d'isolation de nos élégantes tenues Skimer.
Un autre épisode mémorable eu lieu à Sugarbush, dans le Vermont, lors d’une réunion de vente Look, alors que nous avions dû skier par -40 °, avec un facteur vent de -55 °. Il n’y eu qu’une seule longue remontée glaciale sur le télésiège à pince fixe ce jour-là !
Ici, à Park City, j'ai assez souvent skié sous des températures frisant les -25 °, il m’étais alors à peine possible de m'extraire de mes chaussures de ski, de retour à ma voiture, et bien d'autres jours où j’étais en compagnie de skieurs qui produisaient bien plus d'efforts que moi, alors que je ne faisais que me refroidir.
Le fait que j'ai adopté le port du casque il y a 9 ans déjà, marqua un grand progrès dans ma lutte contre le froid, car cela m'a finalement permis de maintenir ma tête chauve et mes grandes oreilles bien au chaud ...
Conclusion : Le ski n'est pas un sport tropical et le froid est plus que nécessaire pour que nous puissions le pratiquer. Il vaut donc mieux se tromper en faveur d'une protection maximale contre le froid, quelles que soient les conditions !
Il faisait -22 ° mardi matin, suivit de -10 ° plus tard dans la journée et -20 ° le mercredi avec un maximum de -7 ° l'après-midi. Inutile de dire que je n'ai pas skié ces deux jours! Dans le passé, j'ai eu mes expériences avec le froid.
Je me souviens d’un jour de décembre en 1969, à Chamrousse, quand j’étais en train de passer un examen de moniteur de ski, vêtu seulement d’un pull rouge – ni anorak, ni bonnet - pour faire une bonne impression sur le jury, et où je m’était sévèrement gelé les doigts.
Plus tard, à Avoriaz, je m’étais suis acheté une doudoune Moncler, pour pallier au manque total d'isolation de nos élégantes tenues Skimer.
Un autre épisode mémorable eu lieu à Sugarbush, dans le Vermont, lors d’une réunion de vente Look, alors que nous avions dû skier par -40 °, avec un facteur vent de -55 °. Il n’y eu qu’une seule longue remontée glaciale sur le télésiège à pince fixe ce jour-là !
Ici, à Park City, j'ai assez souvent skié sous des températures frisant les -25 °, il m’étais alors à peine possible de m'extraire de mes chaussures de ski, de retour à ma voiture, et bien d'autres jours où j’étais en compagnie de skieurs qui produisaient bien plus d'efforts que moi, alors que je ne faisais que me refroidir.
Le fait que j'ai adopté le port du casque il y a 9 ans déjà, marqua un grand progrès dans ma lutte contre le froid, car cela m'a finalement permis de maintenir ma tête chauve et mes grandes oreilles bien au chaud ...
Conclusion : Le ski n'est pas un sport tropical et le froid est plus que nécessaire pour que nous puissions le pratiquer. Il vaut donc mieux se tromper en faveur d'une protection maximale contre le froid, quelles que soient les conditions !
jeudi, janvier 03, 2019
Je vous présente un trouble-fête
En novembre, mes compatriotes d'Utah ont élu Mitt Romney au Sénat (comme je n'aimait pas le mec, j'ai voté pour sa rivale).
Mais, pendant qu'il se présentait pour cet humble siège, l'ancien gouverneur du Massachusetts et le « sauveteur des jeux olympiques de 2002 » n'avait qu'une idée en tête, celle de s'emparer de la présidence des États-Unis.
Pour commencer l'année en beauté, Romney a écrit ce jour de l'An, dans le Washington Post, un article d'opinion virulent dans lequel il critiquait M. Trump, affirmant que ce dernier n'était pas à la hauteur de la tâche pour laquelle il avait été élu.
Trump préférerait que Romney se mette aux manettes d'une tractopelle et l'aide à construire son mur.
Si, comme je le pense, Romney ne parvient pas à battre Trump pour la nomination Républicaine en 2020, il peut certainement faire échouer la réélection de Donald Trump en se présentant comme un Indépendant et, ce faisant, aider le candidat démocrate à remporter l'élection.
Affaire à suivre ...
Mais, pendant qu'il se présentait pour cet humble siège, l'ancien gouverneur du Massachusetts et le « sauveteur des jeux olympiques de 2002 » n'avait qu'une idée en tête, celle de s'emparer de la présidence des États-Unis.
Pour commencer l'année en beauté, Romney a écrit ce jour de l'An, dans le Washington Post, un article d'opinion virulent dans lequel il critiquait M. Trump, affirmant que ce dernier n'était pas à la hauteur de la tâche pour laquelle il avait été élu.
Trump préférerait que Romney se mette aux manettes d'une tractopelle et l'aide à construire son mur.
Si, comme je le pense, Romney ne parvient pas à battre Trump pour la nomination Républicaine en 2020, il peut certainement faire échouer la réélection de Donald Trump en se présentant comme un Indépendant et, ce faisant, aider le candidat démocrate à remporter l'élection.
Affaire à suivre ...
mercredi, janvier 02, 2019
Résolutions faciles, simples et réalisables
Une question bien légitime en ces premiers jours de l’année est de savoir si les résolutions que nous avons prises sont suffisamment bonnes. En fait, ce qui compte, ce n’est pas leur nombre, mais leur qualité qui les feront tenir tout au cours de l’année.
Parfois, nous nous surprenons à faire des choses positives et étonnantes sans qu'elles ne fassent partie d'aucune résolution, de sorte que les bonnes choses arrivent parfois de manière fort surprenante.
Je dirais que le meilleur moyen de réussir ces résolutions de nouvel an est qu'elle soient toutes simples, adaptées à nos moyens et capables de nous motiver naturellement.
Selon les experts en la matière, ces résolutions doivent être « spécifiques, mesurables, réalisables, pertinentes et limitées dans le temps ». J'ajouterais à cela, qu'elles devraient aussi être ludiques et pourquoi pas, utiles ...
Mais maintenant que j'ai appris tout ça, je doit passer toutes mes résolutions en revue pour m'assurer qu'elles satisfont tous les critères précédents ; cela risque donc d'amener d'avantage de retard dans ma sélection finale et son exécution. Soyez juste patients !
Parfois, nous nous surprenons à faire des choses positives et étonnantes sans qu'elles ne fassent partie d'aucune résolution, de sorte que les bonnes choses arrivent parfois de manière fort surprenante.
Je dirais que le meilleur moyen de réussir ces résolutions de nouvel an est qu'elle soient toutes simples, adaptées à nos moyens et capables de nous motiver naturellement.
Selon les experts en la matière, ces résolutions doivent être « spécifiques, mesurables, réalisables, pertinentes et limitées dans le temps ». J'ajouterais à cela, qu'elles devraient aussi être ludiques et pourquoi pas, utiles ...
Mais maintenant que j'ai appris tout ça, je doit passer toutes mes résolutions en revue pour m'assurer qu'elles satisfont tous les critères précédents ; cela risque donc d'amener d'avantage de retard dans ma sélection finale et son exécution. Soyez juste patients !
mardi, janvier 01, 2019
Une autre nouvelle année ...
Comme beaucoup, je considère la nouvelle année comme un jalon arbitraire, mais je l'accepte comme tel.
Ce qui est important à mon âge, c'est que la vie reste aussi bonne en 2019 qu'elle l’était en 2018.
Je ne demande pas grand chose, et le statu quo est tout à fait acceptable, qu'il s'agisse de la santé (le plus important), de la bonne fortune et de la rigolade.
Aujourd'hui, c'est une stabilité toute simple qui remplace les plans ambitieux d'hier, et cela me suffit amplement. Bonne année !
Ce qui est important à mon âge, c'est que la vie reste aussi bonne en 2019 qu'elle l’était en 2018.
Je ne demande pas grand chose, et le statu quo est tout à fait acceptable, qu'il s'agisse de la santé (le plus important), de la bonne fortune et de la rigolade.
Aujourd'hui, c'est une stabilité toute simple qui remplace les plans ambitieux d'hier, et cela me suffit amplement. Bonne année !
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