Comme je l'expliquais il y a deux jours, la position longitudinale de la chaussure sur le ski peut avoir des conséquences inattendues, notamment sous forme de douleur à l'articulation du genou.
Bien que les réglages pré configurés des fixations Look par Dynastar soit manifestement erronés et trompeurs (j’ai depuis vérifié tous les skis que j'ai à la maison pour le confirmer), il semble qu'il a peu de consensus sur le meilleur placement des chaussures de ski, sauf si l'on est prêt à essayer jusqu'à ce que la position optimum est trouvée.
Bien sûr, il faut une butée avant mobile et - idéalement – ajustable en longueur au moyen d'une vis au lieu d’être à la merci de positions fixes, prédéterminée par une plage de réglage crantée.
Cela dit, un skieur a le choix entre trois méthodes pour approcher une bonne position de ses chaussures sur les skis:
La méthode de la plante du pied, qui est basee sur le point d’équilibre métatarsien (voir illustration), le calcul du centre de la surface de glissement, qui est au centre des points de contact de la semelle quand celle-ci est posée sur une surface plane, et enfin la marque du milieu de la semelle de la chaussure qui doit être aligné avec une indication correspondante sur le ski, qui est désormais la norme utilisée.
Je me concentrerai sur le dernier point, car il nous vient des fabricants de ski qui devraient quand même avoir une petite idée des produits qu'ils mettent sur le marché (?)
Cela dit, la marque du milieu de semelle n'est pas parfaite, car la progression devrait plutôt être un-tiers – deux-tiers, avec la partie la plus longue de la semelle vers l'avant, au lieu de la moitié, comme s'il n'y avait déjà pas assez d'approximation dans ce processus !
Il convient aussi d'ajouter qu'une position en avant par rapport au marquage de mi-semelle facilitera la l’entrée du ski dans le virage, le rendant ainsi plus survireur, mais un peu moins stable car le skieur sera plus susceptible de « passer par dessus le guidon ».
Cela pourra également aider les femmes dont le centre de gravité est d'avantage situé vers l’arrière par rapport aux hommes. L'inverse est bien évidemment vrai pour les skis de vitesse qui doivent rester stables, tourner beaucoup moins et peuvent ainsi utiliser une position en retrait par rapport au montage nominal.
En fin de compte, toute cette discussion à propos du placement idéal de la chaussure sur le ski, doit tenir compte de l'âge, du sexe, du niveau technique, de la morphologie et du genre de ski que pratique le skieur, ainsi que ses préférences en matière de rayon de virages, vitesse, terrain et qualité de neige.
Je ne mentionne même pas les implications dangereuses que celles peuvent avoir sur l'articulation du genou en particulier, si ce que j'avance dans mon précédent blog peuvent être validés.
Une sacrée liste en effet, qui montre que le meilleur ajustement ne peut guère être effectué que sur neige et par de multiples essais. Amusez-vous donc bien, et bonne chance !
mardi, janvier 29, 2019
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