En décembre 2016, j'avais testé une paire de skis XO «One Seventy Two» de fabrication polonaise pendant quelques jours.
Après une semaine d'utilisation, je n’étais pas particulièrement impressionné le produit que j'avais du mal à diriger et à contrôler. Plus grave encore, leur utilisation avait « réveillée » un étirement du ligament collatéral médial gauche (LCM) dont j'avais été victime 22 ans auparavant.
La douleur m'avait forcé à arrêter le ski du 4 au 14 janvier 2017 pour reposer mon genou. Ne sachant guère ce qui avait réveillé cette ancienne douleur, je soupçonnais que celle-ci avait été causée par ces ski que l'on m'avait prêté.
Tout récemment, après les importantes chutes de neige que nous avons reçu, j'avais décidé qu'il était désormais possible d'utiliser mes tout nouveaux Dynastar Legend X80 sans trop les abîmer. Ces planches vivaces skiaient et « carvaient » admirablement.
Cependant, à la fin de la première journée, j'ai commencé à ressentir cette même douleur dans mon ligament gauche et cela a empiré le jour suivant. Je suis donc revenu à mes anciens Dynastar PowerTrack 79, assez mous et les douleurs ont immédiatement disparu.
D'abord, j'ai cru une fois de plus, que ce problème de ligament pouvait être dû à la nervosité et au rebond plus fort que généraient ces nouveaux skis, mais n'étant pas vraiment satisfait par cette hypothèse surgie de nulle part, j'ai alors comparé la position des fixations sur les deux skis (ils mesuraient chacun 180 cm de long) et j'ai constaté que mes vieux skis étaient montés 12 mm plus en avant par rapport aux neufs.
Hier, j’ai avancé la position de la chaussure sur ces derniers de 12 mm (4 crans de 3 mm chacun) afin de me rapprocher de celle des autres, et suis parti faire un essai sur neige. J'ai skié un vaste échantillon de terrain et de conditions de neige afin d'avoir une bonne idée générale du comportement de ce matériel ainsi réajusté et les résultats ont été parfaitement positifs.
J'avais résolu le problème et j'en ai surtout retenu que les plaques de montage, installées en usine et portant les indications numérotées associées à la longueur de la semelle de la chaussure, sont inexactes et ne peuvent pas être utilisées de manière sûre.
De plus, cela montrerait que des genoux faibles sont extrêmement sensibles au placement longitudinal de la fixation et donc que les conséquences de la position de la chaussure sur le ski sont totalement ignorée par les soi-disant spécialistes. J'ai bien l'intention de pousser cette étude plus en avant !
dimanche, janvier 27, 2019
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