vendredi, octobre 09, 2009

Incorporer l'Afghanistan dans la réforme de santé publique

Bien que j'avais décidé d'écrire cet article avant même de pouvoir imaginer que notre président Obama gagne le prix Nobel de la Paix, je vais toutefois aller de l'avant avec mon idée. Avant de commencer, permettez-moi de dire que le lauréat est exceptionnel et mérite pleinement cette récompense, tout autant que ceux qui l'ont précédé. Maintenant qu'il a reçu ce prix si prestigieux, comment saura-t-il traiter le problème de l'Afghanistan?

D'abord, je pense que les États-Unis n'ont rien à faire dans ce pays que nous continuons d'occuper. Bush et Cheney n'ont absolument rien fait après avoir envahit le pays dans l'espoir de chasser al-Qaïda, et aujourd'hui nous sommes contraints de gérer les résultats de leur incompétence. Faut-il à présent rester ou s'en aller? Quelque soit l'angle sous lequel on observe la situation, nous sommes confrontés à un impossible dilemme. Je ne crois pas qu'envoyer quelque 40.000 soldats supplémentaires réglera la situation tant que Karzai et ses acolytes restent au pouvoir; il faudra que ce gouvernement corrompu soit mis à demeure de produire des résultats tangibles, faute de quoi nous n'aurons pas d'autre alternative que de vider les lieux. Ceci dit, le parti républicain et son grand talent d'effrayer les Américains et d'aller en guerre sont les seules choses qu'ils savent faire.

Ne serait-ce pas le moment idéal pour Obama de se livrer à un certain « maquignonnage » et de proposer aux conservateurs: « Appuyez ma réforme de santé et nous resterons un peu plus longtemps en Afghanistan, si vous ne le faites pas, on décampe ... » Je ne vois rien de mal à cela et, comme le choix afghan est si peu évident, pourquoi ne pas en profiter? J'espère que le président aura l'imagination et le courage de suivre cette voie éminemment politique et contribuer ainsi de manière constructive une partie du « capital Nobel » qu'il vient de recevoir ...

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