Ces deux derniers jours, inspiré par la technique de la chaîne de montage mise au point par Ford, je me suis attelé à réparer, affuter et farter tous les skis que compte notre foyer. Sept paires au total; pour mon fils, ma fille, mon épouse et moi. Je pense avoir fait un excellent travail en bouchant tous les trous et rayures des semelles, en aiguisant bien les carres et en fartant chaque paire à chaud! Je suis d'accord que cela fait beaucoup de skis, mais je dois avouer que j'en ai trois paires sans compter mon matériel de rando et un monoski que je n'ai pas encore utilisé en ce début de 21ème siècle.
Bien sûr, je ne peux toujours justifier d'avoir une paire de skis à « calliasse » dans le cas où les chutes de neige abondantes se fasse un peu attendre, une paire pour tous les jours et une paire de planches de poudreuse pour exploiter la plus célèbre des ressources naturelles de l'Utah. À l'avenir, et comme nous entrons dans une ère d'austérité, je ferai mon possible pour réduire la taille de mon « écurie, » chose politiquement plus correcte et mieux adaptée à la crise que nous sommes en train de traverser, mais il faut dire aussi que j'ai acheté mes derniers skis en 2007 et qu'il existe un esprit de « rotation » bien établit dans tout l'excès qui semble caractériser le râtelier qui orne mon garage.
Par exemple, la paire qui a évoluée pour skier la « calliasse » est la plus vieille que je possède, ayant été mise en service en 2004, ce qui veut dire qu'elle aura déjà dix ans dans moins de cinq ans. Au fur et à mesure, chacun de mes skis va se voir rétrogradé à ce niveau, y compris cette fameuse paire de ski de poudreuse. Cela dit, je ne me sens pas trop coupable au sujet de cet inventaire pour le moins impressionnant; avec les presque toutes les cases du râtelier occupés, il n'y a plus de place pour du matériel supplémentaire!
samedi, octobre 31, 2009
vendredi, octobre 30, 2009
Quelle génération blâmer?
Par les temps qui courent, les reproches pleuvent; nous blâmons le système bancaire, les agents immobiliers qui s'en sont mis plein les poches, Cheney et Bush pour nous lancer dans cette guerre en Irak et le parti républicain pour toutes leurs manœuvres obstructionnistes. Ceci dit, n'aurions nous pas, nous aussi a assumer une une partie de ce blâme? Sans s'acharner sur un pays bien particulier et sans se fixer sur le jour d'aujourd'hui, penchons-nous sur la crise actuelle au niveau mondial, d'un point de vue de générations et posons la question en nous demandant lesquelles portent la plus grande responsabilités pour le chaos dans lequel notre monde se trouve en ce moment.
Nos ancêtres qui ont assistés à la révolution industrielle sont-ils les vrais responsables ou est-ce cette génération qui se trouvait en bordure de la Grande Dépression? Je pense que ces groupes n'y sont pas pour grand chose; il s'agissait là d'une bande de pionniers qui ne savaient guère où il allaient. S'agissait-il de la génération qui pris les choses en main juste après la seconde guerre mondiale? Pas vraiment; ceux-ci étaient simplement sous pression pour tout oublier et tout reconstruire ...
Pour être tout à fait franc, je crois que la génération de l'après-guerre, celle qu'on appelle ici « baby-boomers » est le complice le plus flagrant du crime perpétré contre notre planète. Nous nous sommes battus pour la liberté sexuelle et pour ne pas aller à la guerre, laissant ce droit à une armée de métier, nous nous sommes battus pour nos droits, mais ce faisant, avons souvent oublié que nous avions aussi des responsabilités, nous sommes totalement passés à côté de la question de la surpopulation qui est la cause principale de tous nos maux planétaires, nous avons joyeusement participé à l'épuisement des énergies fossiles, alors que nous étions parfaitement conscients de cette crise potentielle dès le début des années 70, et finalement, nous avons vécu bien au-delà de nos moyens pendant ces cinquante dernières années.
Je ne parle pas pour le Royaume du Bhoutan, mais pour les États-Unis, le Canada, l'Europe occidentale et le Japon. Nous avons brulé les meubles pour nous chauffer et la plupart de nos protestations nous arrangeaient bien autant qu'elles étaient à la mode. Aujourd'hui, nous nous plaignons pour manger de la viande de bœuf nourrit à la bonne herbe des pâturages. Nous devrions avoir honte ...
Nos ancêtres qui ont assistés à la révolution industrielle sont-ils les vrais responsables ou est-ce cette génération qui se trouvait en bordure de la Grande Dépression? Je pense que ces groupes n'y sont pas pour grand chose; il s'agissait là d'une bande de pionniers qui ne savaient guère où il allaient. S'agissait-il de la génération qui pris les choses en main juste après la seconde guerre mondiale? Pas vraiment; ceux-ci étaient simplement sous pression pour tout oublier et tout reconstruire ...
Pour être tout à fait franc, je crois que la génération de l'après-guerre, celle qu'on appelle ici « baby-boomers » est le complice le plus flagrant du crime perpétré contre notre planète. Nous nous sommes battus pour la liberté sexuelle et pour ne pas aller à la guerre, laissant ce droit à une armée de métier, nous nous sommes battus pour nos droits, mais ce faisant, avons souvent oublié que nous avions aussi des responsabilités, nous sommes totalement passés à côté de la question de la surpopulation qui est la cause principale de tous nos maux planétaires, nous avons joyeusement participé à l'épuisement des énergies fossiles, alors que nous étions parfaitement conscients de cette crise potentielle dès le début des années 70, et finalement, nous avons vécu bien au-delà de nos moyens pendant ces cinquante dernières années.
Je ne parle pas pour le Royaume du Bhoutan, mais pour les États-Unis, le Canada, l'Europe occidentale et le Japon. Nous avons brulé les meubles pour nous chauffer et la plupart de nos protestations nous arrangeaient bien autant qu'elles étaient à la mode. Aujourd'hui, nous nous plaignons pour manger de la viande de bœuf nourrit à la bonne herbe des pâturages. Nous devrions avoir honte ...
jeudi, octobre 29, 2009
Élections locales, choix difficiles
Mardi soir, nous sommes allés assister au dernier forum public précédant les prochaines élections municipales qui était organisé juste après la réunion du conseil d'administration de la chambre de commerce de Park City. Nous y avons vu les deux postulants pour le poste de maire ainsi que les quatre candidats en lice pour les deux sièges à pourvoir au conseil municipal. Alors que les deux aspirants maires sont bien connus, les quatre autres individus ne le sont pas du tout et nous étions curieux de voir ce qui se cachait vraiment derrière leurs noms. Leurs réponses et leur déclarations nous ont largement satisfaits et nous avons convenu que l'un d'eux, John Stafsholt, était de loin celui qui était le mieux préparé et dont les propos paraissaient les plus sensés, Alex Butwinski n'était pas aussi convaincant, mais passait de justesse alors que les deux autres, Mark Blue et Cindy Matsumoto n'étaient là que pour générer un peu plus de « bruit blanc » et semblaient avoir aucune idée où ils allaient. Pour ce qui est du maire, nous restons en faveur de Brad Olch, qui reste en dessous dans les sondages, mais constitue à nos yeux le meilleur choix pour les temps difficiles qui attendent notre petite ville. Tout cela pour dire que les élections locales sont probablement les plus difficiles à évaluer et qu'il est toujours indispensable de faire l'effort et d'aller voir les candidats en personne pour mieux comprendre ceux et celles qui seront les plus aptes à faire un travail à peu près correct.
mercredi, octobre 28, 2009
Mon truc pour vaincre l'insomnie
Comme tout adulte d'âge mûr, il est rare que je puisse dormir une nuit complète sans me réveiller à une, deux ou même plusieurs reprises. Parfois, il m'arrive d'avoir des difficultés à me rendormir, et quand cela arrive j'utilise alors ma méthode quasiment infaillible: Pas de pilules, pas de potion magique, rien qui soit mauvais pour le corps. Juste une bonne méthode, mais comme l'explication est un peu longue, écoutez bien ...
Pendant de nombreuses années j'ai énormément voyagé, d'abord dans toute l'Amérique et vers l'Europe; plus tard, mes déplacements couvraient l'Asie, l'Europe et l'Amérique. Comme la plupart de mes voyages se faisait en classe économique, les décalages horaires répétés et les privations de sommeil ne manquaient jamais de m'épuiser. Après une dizaine d'années de ce régime plutôt sévère, je développais un système pour lutter efficacement contre le décalage horaire que j'utilise encore aujourd'hui, mais cela justifierait une histoire à part. Je suis aussi devenu extrêmement bon pour arriver à trouver quatre sièges vacants dans la rangée centrale que l'on trouve sur les avions gros-porteurs, pour m'y allonger et récupérer ainsi quelques précieuses heures de sommeil en tout confort.
Au fil des décennies, ces quatre sièges vides devaient prendre une importance capitale dans mon esprit et devenaient une véritable obsession à chaque fois que je m'embarquais sur un vol transocéanique. C'est ainsi qu'aujourd'hui, quand il m'arrive de ne pas être capable de m'endormir, je visualise cette même rangée sièges vacants, qui ce trouve être la seule de la cabine touriste et qui m'invite à étendre mon corps fatigué sur ce lit providentiel, j'imagine alors le grondement sourd des moteurs à réaction, remercie Dieu pour m'avoir réservé cette petite rangée de fauteuils et m'enfonce aussitôt dans un profond sommeil.
Essayez cette méthode; si elle ne marche pas du premier coup, persistez, utilisez un peu mieux votre imagination et vous finirez par trouver un repos bien mérité. Bonne chance!
Pendant de nombreuses années j'ai énormément voyagé, d'abord dans toute l'Amérique et vers l'Europe; plus tard, mes déplacements couvraient l'Asie, l'Europe et l'Amérique. Comme la plupart de mes voyages se faisait en classe économique, les décalages horaires répétés et les privations de sommeil ne manquaient jamais de m'épuiser. Après une dizaine d'années de ce régime plutôt sévère, je développais un système pour lutter efficacement contre le décalage horaire que j'utilise encore aujourd'hui, mais cela justifierait une histoire à part. Je suis aussi devenu extrêmement bon pour arriver à trouver quatre sièges vacants dans la rangée centrale que l'on trouve sur les avions gros-porteurs, pour m'y allonger et récupérer ainsi quelques précieuses heures de sommeil en tout confort.
Au fil des décennies, ces quatre sièges vides devaient prendre une importance capitale dans mon esprit et devenaient une véritable obsession à chaque fois que je m'embarquais sur un vol transocéanique. C'est ainsi qu'aujourd'hui, quand il m'arrive de ne pas être capable de m'endormir, je visualise cette même rangée sièges vacants, qui ce trouve être la seule de la cabine touriste et qui m'invite à étendre mon corps fatigué sur ce lit providentiel, j'imagine alors le grondement sourd des moteurs à réaction, remercie Dieu pour m'avoir réservé cette petite rangée de fauteuils et m'enfonce aussitôt dans un profond sommeil.
Essayez cette méthode; si elle ne marche pas du premier coup, persistez, utilisez un peu mieux votre imagination et vous finirez par trouver un repos bien mérité. Bonne chance!
mardi, octobre 27, 2009
Quand une bonne vue d'ensemble est nécessaire
Si les États-Unis étaient une petite entreprise, et si son budget était divisé en sous-catégories pour chacune des ses divisions, son PDG pourrait se pencher sur la performance de chacune de ces division, observer son interaction avec l'ensemble et mesurer ses performances dans le cadre de l'entreprise. Dans une entreprise qui fonctionne bien, tous les éléments sensés réagir avec l'ensemble sont honnêtement examinés dans la perspective de leur performance à court et à long terme.
L'équivalent de l'infrastructure corporative, soient par exemple les caisses de retraite et l'assurance-maladie, devraient être la seconde priorité car elles sont déjà si énormes, qu'elles ne vont cesser de croître dans un avenir proche et que leur évolution doit être constamment surveillée et anticipée. L'économie serait bien sûr la priorité numéro un, tout comme le chiffre d'affaire a un caractère vital dans n'importe quelle affaire et détermine à la fois investissements et dépenses de fonctionnement. Si la défense nationale pouvait être comparés au système de sécurité de l'établissement, cette fonction doit être pleinement justifiée pour exiger un niveau de priorités et de dépenses élevé, mais cela ne devrait jamais devenir le « trou noir » dans lequel nos précieuses ressources y sont déversées juste pour satisfaire les souhaits de certains généraux, eux-même commandités par les intérêts de Boeing et Lockheed-Martin.
La communauté financière devrait être l'épine dorsale de notre gestion budgétaires, rien de plus, rien de moins, et devrait être étroitement encadrée pour éviter tous les débordements qui se sont manifestés ces quinze dernières années. En conclusion une bonne manière de gouverner devrait être calquée sur la bonne gestion d'une entreprise. Maintenant, quand on suit de près ce qui ce passe au sein de notre congrès ou même à la Maison Blanche, on se dit que nous sommes à des années-lumière d'une telle révolution ...
L'équivalent de l'infrastructure corporative, soient par exemple les caisses de retraite et l'assurance-maladie, devraient être la seconde priorité car elles sont déjà si énormes, qu'elles ne vont cesser de croître dans un avenir proche et que leur évolution doit être constamment surveillée et anticipée. L'économie serait bien sûr la priorité numéro un, tout comme le chiffre d'affaire a un caractère vital dans n'importe quelle affaire et détermine à la fois investissements et dépenses de fonctionnement. Si la défense nationale pouvait être comparés au système de sécurité de l'établissement, cette fonction doit être pleinement justifiée pour exiger un niveau de priorités et de dépenses élevé, mais cela ne devrait jamais devenir le « trou noir » dans lequel nos précieuses ressources y sont déversées juste pour satisfaire les souhaits de certains généraux, eux-même commandités par les intérêts de Boeing et Lockheed-Martin.
La communauté financière devrait être l'épine dorsale de notre gestion budgétaires, rien de plus, rien de moins, et devrait être étroitement encadrée pour éviter tous les débordements qui se sont manifestés ces quinze dernières années. En conclusion une bonne manière de gouverner devrait être calquée sur la bonne gestion d'une entreprise. Maintenant, quand on suit de près ce qui ce passe au sein de notre congrès ou même à la Maison Blanche, on se dit que nous sommes à des années-lumière d'une telle révolution ...
lundi, octobre 26, 2009
La différence entre Didier Cuche et moi ...
Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, Monsieur Cuche est ce fantastique skieur suisse qui vient de remporter la première Coupe du monde de ski de la saison, hier à Soelden, en Autriche. Si vous le voyiez à mes cotés, vous pourriez croire que nous sommes frères. Sans mon béret et lui sans son casque, nous avons en effet tous deux une bonne grosse tête qui est presque parfaitement chauve. Je suis d'accord, ses yeux sont bleus, les miens noisettes, mais nous avons l'air de deux gars super sympas avec lesquels vous prendriez volontiers une bonne bière. Nous avons tous deux la chance de bien parler le français; bien sûr, nous nous débrouillons en allemand et italien et n'en finissons jamais de perfectionner notre anglais.
Cela dit, Didier est un bien meilleur skieur que moi, même si je mets ça sur le fait qu'il est beaucoup plus costaud et que je n'ai pas encore eu l'occasion de gagner un seul slalom géant à Soelden. Il est payé pour skier sur Head tandis que moi j'achète encore mes Dynastars et mes Scotts, je n'arrive pas à faire tournoyer mes skis aussi bien que lui quand je déchausse, mais là où j'ai l'avantage c'est que j'ai à peu près deux fois son âge, mais je ne tiens pas à en abuser. En termes de compétences spéciales, il est presque aussi bon à débiter la viande avec un couteau-boucher que de couper la glace bleue avec ses skis; c'est qu'il a été formé comme garçon-boucher et moi comme un horloger (je n'arrive toujours pas à faire de bons chronos,) mais à part ces détails triviaux, il n'y a presque pas de différence entre nous deux ...
Cela dit, Didier est un bien meilleur skieur que moi, même si je mets ça sur le fait qu'il est beaucoup plus costaud et que je n'ai pas encore eu l'occasion de gagner un seul slalom géant à Soelden. Il est payé pour skier sur Head tandis que moi j'achète encore mes Dynastars et mes Scotts, je n'arrive pas à faire tournoyer mes skis aussi bien que lui quand je déchausse, mais là où j'ai l'avantage c'est que j'ai à peu près deux fois son âge, mais je ne tiens pas à en abuser. En termes de compétences spéciales, il est presque aussi bon à débiter la viande avec un couteau-boucher que de couper la glace bleue avec ses skis; c'est qu'il a été formé comme garçon-boucher et moi comme un horloger (je n'arrive toujours pas à faire de bons chronos,) mais à part ces détails triviaux, il n'y a presque pas de différence entre nous deux ...
dimanche, octobre 25, 2009
Le miel, couverture assurance santé?
Les américains passent la plupart de leur temps à chercher des combines pour payer moins d'impôts, prier un dieu qu'il craignent un peu trop, et avaler des tas de pilules de vitamines. Comme nous sommes naturalisés, nous agissons un peu différemment dans chacun de ces domaines et en particulier, n'avalons aucune vitamine. C'est probablement parce que nous pensons qu'en ayant des repas équilibrés et en préférant des aliments naturels à tout ce qui est traité nous n'avons pas besoin de compenser. Cela ne nous empêche pas cependant de souffrir d'allergies et c'est la seule occasion où nous aurions peut-être besoin d'aide.
Denys Trombert, un de mes meilleurs amis qui vit en France et est aussi un apiculteur, a recommandé que nous avons suivions son habitude d'avaler une cuillère à café de miel chaque jour pour lutter contre les allergies dans la mesure où ce miel provient de plantes et de fleurs poussant dans notre région. Ma recherche personnelle prouve qu'il existe un certain débat à propos de l'efficacité du miel contre les allergies; toutefois, une étude récente a montré que le miel recueillit par les abeilles a souvent un effet anti-allergique. Il y a aussi beaucoup d'autres vertus médicinales attribuées à cette nourriture mythique; depuis au moins 2700 ans, les humains s'en servent pour traiter une variété de maladies par simple applications.
D'un point de vue alimentaire, le miel offre également un grand avantages par rapport à la canne à sucre et aux amidons; il a été prédigérés par l'abeille et cela évite à notre estomac du travail supplémentaire. Il existe de nombreuses autres propriétés attrayantes à propos de cet aliment remarquable, mais je vais couper court à cette énumération et vous donner la mienne: Puisque l'état de l'Utah est surnommé « l'état du rucher », le moins que l'on puisse faire est d'y consommer une dose quotidienne de miel ...
Denys Trombert, un de mes meilleurs amis qui vit en France et est aussi un apiculteur, a recommandé que nous avons suivions son habitude d'avaler une cuillère à café de miel chaque jour pour lutter contre les allergies dans la mesure où ce miel provient de plantes et de fleurs poussant dans notre région. Ma recherche personnelle prouve qu'il existe un certain débat à propos de l'efficacité du miel contre les allergies; toutefois, une étude récente a montré que le miel recueillit par les abeilles a souvent un effet anti-allergique. Il y a aussi beaucoup d'autres vertus médicinales attribuées à cette nourriture mythique; depuis au moins 2700 ans, les humains s'en servent pour traiter une variété de maladies par simple applications.
D'un point de vue alimentaire, le miel offre également un grand avantages par rapport à la canne à sucre et aux amidons; il a été prédigérés par l'abeille et cela évite à notre estomac du travail supplémentaire. Il existe de nombreuses autres propriétés attrayantes à propos de cet aliment remarquable, mais je vais couper court à cette énumération et vous donner la mienne: Puisque l'état de l'Utah est surnommé « l'état du rucher », le moins que l'on puisse faire est d'y consommer une dose quotidienne de miel ...
samedi, octobre 24, 2009
Quand être « vert » n'est pas si difficile!
Je dois avouer que nous faisons tout en notre pouvoir pour être aussi « verts » que possible. Nous ne le racontons pas à tous le monde et évitons d'en faire toute une affaire, mais depuis ces dernières six ou sept années, nous avons agit en tant que terriens responsables. D'abord, quand nous nous sommes installés dans la petite maison que nous occupons aujourd'hui, mon epouse m'a convaincu de ne pas installer un système d'arrosage automatique pour la pelouse et les plantes; chose jugée indispensable dans le désert d'altitude où nous vivons. Cela nous a permit d'économiser l'eau de manière considérable et cela a fait que notre pelouse puisse développer des racines beaucoup plus résistantes; si celle-ci jaunit quand arrive le mois d'août, elle revit en octobre pour être aussi verte que celles de nos voisins qui y déversent de véritables torrents pour maintenir une couleur émeraude tout l'été. Depuis qu'il est possible de recycler, nous l'avons fait avec toute la discipline que cela exige et sommes allés jusqu'à intégrer sa fonctionnalité dans la conception de notre nouvelle cuisine.
En même temps, nous nous sommes mis à composter religieusement et, au lieu d'ensacher l'impressionnant volume de feuilles que nos arbres produisent avant de les jeter aux ordures, nous les compostons systématiquement. C'est du reste ce que nous avons fait pendant ces deux derniers jours. Nous avons commencé avec plus de 6 mètres cubes de feuilles, les avons toutes broyées et ainsi réduit la pile à un peu moins de 2 mètres cubes; d'accord, c'est beaucoup de travail, mais ca nous maintient en forme! J'ai déjà raconté dans ce blog que nous sommes engagés à fond dans notre jardin potager « bio » que nous allons dur reste agrandir et améliorer la saison prochaine. Nous vieillissons peut-être, mais n'avons jamais été aussi verts!
En même temps, nous nous sommes mis à composter religieusement et, au lieu d'ensacher l'impressionnant volume de feuilles que nos arbres produisent avant de les jeter aux ordures, nous les compostons systématiquement. C'est du reste ce que nous avons fait pendant ces deux derniers jours. Nous avons commencé avec plus de 6 mètres cubes de feuilles, les avons toutes broyées et ainsi réduit la pile à un peu moins de 2 mètres cubes; d'accord, c'est beaucoup de travail, mais ca nous maintient en forme! J'ai déjà raconté dans ce blog que nous sommes engagés à fond dans notre jardin potager « bio » que nous allons dur reste agrandir et améliorer la saison prochaine. Nous vieillissons peut-être, mais n'avons jamais été aussi verts!
vendredi, octobre 23, 2009
Mets-moi quelques télésièges de coté
Tamarack est une station de ski toute neuve, pas loin de Boise dans l'Idaho, qui est sur le point de disparaître. Petite et construite vers 2005, elle ne compte que 7 télésièges sur 4.500 hectares, le tout basé à 1.375 mètres d'altitude et montant jusqu'à environ 2.250 mètres. Située à plus de 3 heures de l'aéroport de Boise ou juste à 35 minutes du minuscule aérodrome de Mc Call, cette station est l'idée de Jean-Pierre Boespflug, un français d'origine, qui contrôle encore un peu plus de la moitié de ses « actifs. » Le projet est aujourd'hui en faillite et a cessé toute activité depuis Mars dernier.
Crédit Suisse, le créditeur pour plus de 200 millions d'euros, ne vois pas d'un bon œil qu'un groupe de propriétaires de résidences secondaires cherche à garantir un prêt de 5,3 millions d'euros pour maintenir la station en « état de survie » l'hiver prochain et empêcher ainsi que les créanciers ne démontent et vendent les télésièges de la station. La question a été entendue par la justice locale ce lundi mais le juge a déclaré qu'il n'y avait pas grand chose qu'un tribunal puisse faire pour contrer les effets du ralentissement économique, l'état d'abandon du projet tout entier et son accès difficile. Avec tout l'immobilier de montagne qui n'en fini pas de sombrer, il y a peu de chance ces propriétaires fortunés aboutissent dans leur efforts; il feraient peut-être mieux de chercher à financer leur survie eux-même ...
Maintenant, qui peut me prêter des outils pour démonter ces sept télésièges avant que l'hiver arrive?
Crédit Suisse, le créditeur pour plus de 200 millions d'euros, ne vois pas d'un bon œil qu'un groupe de propriétaires de résidences secondaires cherche à garantir un prêt de 5,3 millions d'euros pour maintenir la station en « état de survie » l'hiver prochain et empêcher ainsi que les créanciers ne démontent et vendent les télésièges de la station. La question a été entendue par la justice locale ce lundi mais le juge a déclaré qu'il n'y avait pas grand chose qu'un tribunal puisse faire pour contrer les effets du ralentissement économique, l'état d'abandon du projet tout entier et son accès difficile. Avec tout l'immobilier de montagne qui n'en fini pas de sombrer, il y a peu de chance ces propriétaires fortunés aboutissent dans leur efforts; il feraient peut-être mieux de chercher à financer leur survie eux-même ...
Maintenant, qui peut me prêter des outils pour démonter ces sept télésièges avant que l'hiver arrive?
jeudi, octobre 22, 2009
Bénis soient les généralistes
Dans un monde qui est tellement fractionné, il est souvent difficile d'être en mesure d'avoir et de maintenir une « vue à 10.000 mètres. » Nous avons tous tendance à être absorbés par le moment présent avec tous ses détails plus ou moins forts ou lumineux. Nous avons également des difficultés à intégrer une variété d'événements et de saisir la façon dont ils sont tous liés. En bref, nous finissons toujours par observer, analyser et juger les cas isolés et les connaissances spécialisées.Plus on est jeune, plus il est facile de tomber dans ce piège car nous sommes aveuglés par tout ce que nous adorons et c'est seulement avec l'âge que ces passions s'apaisent, que l'on accepte de regarder un peu plus loin et que l'on devient capable de relier tous ces points d'information. Assez vite, cette interconnexion universelle rend tout à fait impossible de ne voir que l'événement isolé et bientôt nous devenons les généralistes qu'il faut être, en dépit de la façon dont nos médias hachent leurs nouvelles, leurs façons de voir et leurs conclusions ...
Libellés :
développement personnel,
societé
mercredi, octobre 21, 2009
Sports d'hiver: Tout au dernier moment!
Depuis des mois, j'ai prédit que cette saison d'hiver serait difficile. Lundi dernier, l'organisme MTRiP qui représente 216 agences de réservations dans 15 stations du Colorado, de l'Utah, de Californie et de Colombie-Britannique vient de publier un rapport qui en dit long sur la saison à venir. Alors que l'activité s'est un peu améliorée en septembre par rapport à août, la tendance actuelle de volume anémique par rapport à l'an passé se poursuit avec un taux de remplissage pour septembre 2009 en baisse de 14,2 %. Ce même mois, les prix des chambres et appartements pour septembre étaient aussi en baisse de 5,7 %.
Les réservations faites en Septembre et portant pour des séjours jusqu'en février, étaient en baisse de 11,9 % par rapport à l'année précédente - un retournement par rapport aux bons chiffres d'août en hausse de 2,1 %. Le rapport de MTRiP indique en outre que ces tarifs d'hébergement discountés entre 6,6 % à 18,4 % continuent d'être utilisés pour encourager les réservations, les remises les plus fortes étant offertes juste après les vacances. Globalement, les tarifs hôteliers pour les six prochains mois sont en baisse de 14,2 % par rapport à 2008-09. Garrison, le directeur de MTRiP déclarait en outre que « les stations de montagne doivent désormais offrir un meilleur produit ou un coût réduit tout en tenant compte de leur calendrier de réservations ... »
Ce que cela signifie est que nos stations de ski vont devoir commencer à sérieusement innover dans leur produits, tels qu'offrir des liaisons de remontées mécaniques avec forfaits communs là où c'est possible, que les valeurs immobilières vont devoir chuter considérablement et avec tant d'offre mais si peu de demande, les sports d'hiver devront devenir beaucoup moins chers avec le logement et les forfaits constituant la principale « zone élastique » compensant les coûts de transports aériens et évitant ainsi de devenir une activité où tout s'achète à la dernière minute et dans laquelle toute planification devient impossible pour des éléments aussi critiques que le personnel hôtelier.
Les réservations faites en Septembre et portant pour des séjours jusqu'en février, étaient en baisse de 11,9 % par rapport à l'année précédente - un retournement par rapport aux bons chiffres d'août en hausse de 2,1 %. Le rapport de MTRiP indique en outre que ces tarifs d'hébergement discountés entre 6,6 % à 18,4 % continuent d'être utilisés pour encourager les réservations, les remises les plus fortes étant offertes juste après les vacances. Globalement, les tarifs hôteliers pour les six prochains mois sont en baisse de 14,2 % par rapport à 2008-09. Garrison, le directeur de MTRiP déclarait en outre que « les stations de montagne doivent désormais offrir un meilleur produit ou un coût réduit tout en tenant compte de leur calendrier de réservations ... »
Ce que cela signifie est que nos stations de ski vont devoir commencer à sérieusement innover dans leur produits, tels qu'offrir des liaisons de remontées mécaniques avec forfaits communs là où c'est possible, que les valeurs immobilières vont devoir chuter considérablement et avec tant d'offre mais si peu de demande, les sports d'hiver devront devenir beaucoup moins chers avec le logement et les forfaits constituant la principale « zone élastique » compensant les coûts de transports aériens et évitant ainsi de devenir une activité où tout s'achète à la dernière minute et dans laquelle toute planification devient impossible pour des éléments aussi critiques que le personnel hôtelier.
mardi, octobre 20, 2009
Ah, le bon vieux temps!
Nous avons presque tous utilisé cette expression à un moment ou à un autre. Sommes-nous des nostalgiques du passé? La vie était-elle plus facile autrefois, il y avait-il moins de problèmes? Il y a probablement une certaine vérité dans tout cela, mais ce qui est évident c'est que dans le passé la vie était beaucoup plus simple. Moins de choses à faire, à se souvenir, moins de gadgets pour nous rendre esclaves et avec tout ça, bien moins d'espoirs déçus. Plus nous compliquons notre vie, plus tout devient plus difficile à gérer et plus il a de chances que nous rencontrions des pannes, des échecs et des déceptions. Nous sommes tous plus ou moins conscient de cela, mais dans quelle mesure pouvons-nous réussir à nous libérer de ces dépendances et mener malgré tout une vie assez satisfaisante?
lundi, octobre 19, 2009
Réformer ma vie
Parfois, quand la discussion dérive à la maison, je m'entends dire que je suis un flemmard depuis que je suis à la retraite. Eh bien, pour moi, il me semble que cela veut dire que je suis bien ... à la retraite, non? Ceci dit, j'ai besoin d'intégrer un certain nombre de besoins en matière d'éducation et de formation dans ma vie, quelque chose que je puisse absorber progressivement et qui nécessiterai une discipline quotidienne, tout comme celle que j'utilise pour aller jogger tous le matins ou encore écrire ce blog. Plus j'y pense, plus je me sens prêt à m'engager dans ce sens. Appelons cela ma résolution pour 2009. Il n'est jamais vraiment trop tard, pas vrai?
dimanche, octobre 18, 2009
Des salades pas fabriquées en Chine
Il y a juste deux jours, nous mangions encore quelques feuilles de roquette cueillies dans notre jardin potager pour le déjeuner. C'est maintenant fini, et depuis le début d'Octobre, nos énormes portions de salade qui avaient remplies nos assiettes ces trois mois d'été sont finalement arrivées à leur fin saisonnière. Dans un monde où presque tout est fabriqué en Chine, si ce n'est pas au Mexique, au Vietnam ou en République Dominicaine, avoir à sa disposition une petite récolte qui a poussé grâce à nos soins continus, notre bon compost, l'eau des montagnes et un soleil radieux est d'une valeur inestimable. Il s'agissait en fait de notre première saison de jardinage en haute altitude vraiment réussie et ce ne sera pas la dernière. L'an prochain, nous envisageons déjà d'agrandir un peu ce petit jardinet, en y plaçant quelques lignées de pierres comme le font les paysans boliviens pour mieux conserver la chaleur diurne et la faire durer pendant nos nuits assez froides. Nous ferons aussi un bien meilleur travail en gérant nos cycles de plantation et de récolte afin de mieux apprécier notre nouveau hobby et sa délicieuse production, le tout bien fait ici, à Park City!
samedi, octobre 17, 2009
Skier (presque) sans le corps
Si vous avez envie de bien skier, il est temps d'oublier la plus grande partie de votre corps. Parfaitement, il vous suffit d'enlever toute cette matière superflue situé juste en dessous de vos yeux et un peu en dessus de vos chevilles; vous assisterez alors au « décollage » de votre niveau à ski comme vous n'avez jamais vu. Les techniciens du ski pourront dire « bien sûr, si vous faites ca, vous abaissez tellement votre centre de gravité qu'il n'est pratiquement plus possible de tomber! » Je dirais qu'il s'agit là d'une excellente observation, mais ce n'est pas tout à fait ce que je voulais dire.
L'idée est que le moins que vous puissiez en faire avec votre menton, votre cou, vos bras, votre tronc, vos hanches et vos cuisses, le mieux vous allez skier sans même mentionner l'aspect si important qu'en raccourcissant la distance de communication entre votre cerveau et la plante de vos pieds, toute cette précieuse information va atteindre sa destination instantanément. Et les bâtons dans tout cela? Il se pourrait que leur rôle ait été quelque peu surestimé toutes ces années! Si vous n'êtes pas d'accord avec le concept ou ne comprenez pas tout à fait où je veux en venir, écrivez un commentaire.
L'idée est que le moins que vous puissiez en faire avec votre menton, votre cou, vos bras, votre tronc, vos hanches et vos cuisses, le mieux vous allez skier sans même mentionner l'aspect si important qu'en raccourcissant la distance de communication entre votre cerveau et la plante de vos pieds, toute cette précieuse information va atteindre sa destination instantanément. Et les bâtons dans tout cela? Il se pourrait que leur rôle ait été quelque peu surestimé toutes ces années! Si vous n'êtes pas d'accord avec le concept ou ne comprenez pas tout à fait où je veux en venir, écrivez un commentaire.
vendredi, octobre 16, 2009
Premier voyage dans mon jet privé
Il n'y pas si longtemps, j'évoquais mon nouvel abonnement à NetJets. Il se trouve qu'il y a à peine quelques jours, nous embarquions pour notre premier voyage. L'idée était de partir du petit aéroport d'Heber (juste à 20 minutes de Park City) et d'aller jusqu'à Bora-Bora pour y effectuer un séjour de 4 jours avant de retourner en Utah; la parfaite escapade de luxe rapide. Avec la crise économique qui affecte actuellement le tourisme dans cette région éloignée, nous avions trouvé des appartements à louer pas cher du tout et invités six amis et voisins que j'avais convaincus de nous rejoindre en partageant les frais de location et le coût du carburant. Nous avions réservé le Gulfstream 550 pour nous y emmener élégamment d'une seule tirée d'aile avec ses 14 places pour 8, donc plein d'espace à revendre ...
Les choses commencèrent à prendre une tournure désagréable quand en route pour Heber City, je recevais un appel m'informant qu'au lieu du Gulfstream prévus nous allions avoir un Hawker 4000, beaucoup plus petit, avec juste 8 places et qui du fait de son autonomie nécessiterait une escale forcée à Honolulu, quelque chose qui à mon sens allait détruire la perfection du vol porte-à-porte dont j'avais rêvé. C'était encore bien que l'avion se pointe à temps dans le petit aéroport, décolle comme prévu, et que son capitaine semble d'un genre plutôt sympathique. Trois heures après le décollage, celui-ci nous informais que nous pourrions avoir un problème mécanique et que le plus prudent serait de faire demi-tour et d'atterrir à San Diego. Sans aucun choix, nous nous sommes donc posés et après une heure d'attente sur la piste, on nous annonçait qu'une pièce spéciale serait nécessaire et bien qu'elle soit expédié dans les plus brefs délais, nous devrions passer la nuit en Californie.
Comme il s'agissait d'un imprévu non inclus dans le « forfait, » il fallu que je me démène pour trouver de quoi nous loger tous et cela ne semblait pas être le moment opportun pour faire la quête et demander une « rallonge » budgétaire. Comme j'étais l'organisateur, tout le monde s'attendait bien à ce que je paye la note d'hôtel! Cette situation me rendait fou, et je commençais à réaliser qu'il ne resterait plus grand chose de notre séjour de quatre jours quand nous aurions enfin décollé et fait deux escales supplémentaires. J'étais prêt à tout annuler si ce n'est que les autres couples avaient déjà payés pour leur part de location. Nous devions alors attendre jusqu'à midi et finalement, quand tout fut réglé nous décollions pour Honolulu, y faisions escale et trouvions le moyen d'y rester près de deux heures avant de reprendre la route des airs.
Quand nous posions enfin à Bora Bora, nous étions absolument crevés, confus (c'était déjà après-demain) et au moment où nous débarquions il était presque temps de repartir. Les vues de nos appartements étaient désastreuses et les logements pas du tout comme ce qu'en disait l'internet. Pour tout arranger, il a plu des cordes pendant les trois jours passé là-bas. Avant de reprendre l'avion pour rentrer, je savais déjà que mes amis et mes voisins n'allaient plus guère m'adresser la parole pendant bien longtemps, bien que j'avais déboursé plus de 500 euros afin de payer leur hôtel à San Diego. Je me suis alors promis de tout faire, une fois rentré à la maison, pour me sortir de ce stupide contrat de jet privé, et me remettre à voyager en classe économique!
Les choses commencèrent à prendre une tournure désagréable quand en route pour Heber City, je recevais un appel m'informant qu'au lieu du Gulfstream prévus nous allions avoir un Hawker 4000, beaucoup plus petit, avec juste 8 places et qui du fait de son autonomie nécessiterait une escale forcée à Honolulu, quelque chose qui à mon sens allait détruire la perfection du vol porte-à-porte dont j'avais rêvé. C'était encore bien que l'avion se pointe à temps dans le petit aéroport, décolle comme prévu, et que son capitaine semble d'un genre plutôt sympathique. Trois heures après le décollage, celui-ci nous informais que nous pourrions avoir un problème mécanique et que le plus prudent serait de faire demi-tour et d'atterrir à San Diego. Sans aucun choix, nous nous sommes donc posés et après une heure d'attente sur la piste, on nous annonçait qu'une pièce spéciale serait nécessaire et bien qu'elle soit expédié dans les plus brefs délais, nous devrions passer la nuit en Californie.
Comme il s'agissait d'un imprévu non inclus dans le « forfait, » il fallu que je me démène pour trouver de quoi nous loger tous et cela ne semblait pas être le moment opportun pour faire la quête et demander une « rallonge » budgétaire. Comme j'étais l'organisateur, tout le monde s'attendait bien à ce que je paye la note d'hôtel! Cette situation me rendait fou, et je commençais à réaliser qu'il ne resterait plus grand chose de notre séjour de quatre jours quand nous aurions enfin décollé et fait deux escales supplémentaires. J'étais prêt à tout annuler si ce n'est que les autres couples avaient déjà payés pour leur part de location. Nous devions alors attendre jusqu'à midi et finalement, quand tout fut réglé nous décollions pour Honolulu, y faisions escale et trouvions le moyen d'y rester près de deux heures avant de reprendre la route des airs.
Quand nous posions enfin à Bora Bora, nous étions absolument crevés, confus (c'était déjà après-demain) et au moment où nous débarquions il était presque temps de repartir. Les vues de nos appartements étaient désastreuses et les logements pas du tout comme ce qu'en disait l'internet. Pour tout arranger, il a plu des cordes pendant les trois jours passé là-bas. Avant de reprendre l'avion pour rentrer, je savais déjà que mes amis et mes voisins n'allaient plus guère m'adresser la parole pendant bien longtemps, bien que j'avais déboursé plus de 500 euros afin de payer leur hôtel à San Diego. Je me suis alors promis de tout faire, une fois rentré à la maison, pour me sortir de ce stupide contrat de jet privé, et me remettre à voyager en classe économique!
jeudi, octobre 15, 2009
Mon point de vue sur l'Afghanistan
Ce que nous essayons de faire en Afghanistan continue de me perplexer, probablement tout autant que cela doit tourmenter notre propre gouvernement. Contrairement à l'Irak, nous avions peut être quelque bonnes raisons pour envahir ce pays, un peu comme on prend un cachet d'aspirine pour calmer un sale mal de tête, sans cependant bien réfléchir à ce qui en aurait pu en être la cause; en d'autres termes, nous étions si préoccupés par le traitement du symptôme que nous n'avons jamais vraiment prit le temps d'examiner quelle était la raison profonde de notre présence. Celle-ci, à mon avis, continue de résider à travers le conflit israélo-palestinien, et tout les problèmes de relations que nous continuons de créer avec le monde musulman dans son ensemble, le tout continueant à s'alimenter une situation qui au demeurant reste sans solution.
Maintenant, nous cherchons à gagner les cœurs et les esprits des Afghans qui s'en fichent royalement et ne s'intéressent guère qu'à cultiver leur pavot et à vendre ses sous-produits aux talibans par l'intermédiaire de la mafia russe ou d'autres organisations criminelles, le produit de ce commerce continuant d'alimenter le conflit armé. Au fond, le peuple afghan souhaite que nous partions et ne veut absolument pas que les Occidentaux se mêlent de leurs affaires intérieures, de leur culture et de la manière dont ils traitent leurs femmes. L'Afghanistan est une cause perdue, c'est un véritable drain pour notre trésorerie et un casse-pipe pour nos jeunes. Un chef d'état intelligent et courageux comme Obama ne devrait pas supporter une telle situation.
Une solution? Si Bush et Cheney ne sont ni intéressés, ni capables de réparer tout ce qu'ils ont causé dans ce pays par leur négligence criminelle, je n'en vois guère qu'une; donner à Karzaï un ultimatum pour mettre de l'ordre dans son gouvernement avec des objectifs très spécifiques. S'il n'atteint pas ceux-ci dans les 12 à 18 mois qui suivent sa mise en demeure, nous décampons. Je peux vous garantir que si nous adoptons cette approche, nous seront effectivement débarrassés du problème afghan! Parfaitement clair, simple et économique.
Maintenant, nous cherchons à gagner les cœurs et les esprits des Afghans qui s'en fichent royalement et ne s'intéressent guère qu'à cultiver leur pavot et à vendre ses sous-produits aux talibans par l'intermédiaire de la mafia russe ou d'autres organisations criminelles, le produit de ce commerce continuant d'alimenter le conflit armé. Au fond, le peuple afghan souhaite que nous partions et ne veut absolument pas que les Occidentaux se mêlent de leurs affaires intérieures, de leur culture et de la manière dont ils traitent leurs femmes. L'Afghanistan est une cause perdue, c'est un véritable drain pour notre trésorerie et un casse-pipe pour nos jeunes. Un chef d'état intelligent et courageux comme Obama ne devrait pas supporter une telle situation.
Une solution? Si Bush et Cheney ne sont ni intéressés, ni capables de réparer tout ce qu'ils ont causé dans ce pays par leur négligence criminelle, je n'en vois guère qu'une; donner à Karzaï un ultimatum pour mettre de l'ordre dans son gouvernement avec des objectifs très spécifiques. S'il n'atteint pas ceux-ci dans les 12 à 18 mois qui suivent sa mise en demeure, nous décampons. Je peux vous garantir que si nous adoptons cette approche, nous seront effectivement débarrassés du problème afghan! Parfaitement clair, simple et économique.
Libellés :
affaires étrangères,
économie
mercredi, octobre 14, 2009
La crise et le travail des enfants
Cette crise économique qui persiste nous a forcés à repenser radicalement la façon dont nous vivons - je devrais dire, survivons. Par exemple, nous n'avons jamais été trop en faveur du travail des enfants et pendant que nous étions parents, n'avons jamais eu à recourir à cette pratique que beaucoup trouvent carrément inacceptable. Il est vrai qu'en ce temps l'économie n'était pas si mauvaise et que nous n'avons jamais vécus une « grande récession » comme celle que nous traversons aujourd'hui. Comme les périodes difficiles font appel à des actions courageuses, nous avons dû quelque peu changer notre point de vue sur la question et accepter que notre petit-fils Finn contribue de manière positive à une situation économique désastreuse. Nous avons donc proposé à ses parents que le petit fasse sa part et prenne un petit emploi adapté à ses capacités. Ce ne fut pas facile, mais nous avons finalement convaincu tout le monde qu'un boulot est un boulot et que c'est de loin préférable à la paresse, aux siestes et aux casse-croûtes trop fréquents. C'est ainsi que Finn a prit ce petit emploi à temps partiel comme manutentionnaire de citrouilles chez TIP (Transports Internationaux de Petit-ronds) qu'il semble du reste maintenant maitriser et bien aimer. Les horaires ne sont pas mauvais, c'est à l'extérieur, c'est stimulant, la paye pourrait être mieux, mais chaque dollar aide un peu!
mardi, octobre 13, 2009
Un entretien avec mon petit-fils
Mon petit-fils Finn est un petit bonhomme très occupé qui accorde rarement des entrevues. Comme il se trouve que j'ai des liens privilégiés avec lui, j'ai pu voler quelques instants de son temps hier après-midi ...
Go11: Dis-moi Finn, comment c'est passé ton année jusqu'à présent?
Finn: Je dirais plutôt mouvementée, entre l'école, les siestes et les repas, j'ai vraiment très peu de temps libre.
Go11: Je comprends, nous vivons tous des vies de fou ...
Finn: Non, ça n'est pas vraiment le problème; personne ne me demande jamais mon avis, je me retrouve au lit sans préavis, on me mets à table sans me demander si j'ai vraiment faim et l'été dernier « ils » m'ont emmené au fin fond de la France sans me consulter!
Go11: Tu trouves que c'est une violation de tes libertés?
Finn: Dans un sens oui, si ce n'était pour l'excellente nourriture et l'occasion de revoir mes autres grands-parents. Le trajet en avion a été particulièrement horrible, mes parents étaient fous.
Go11: Quels sont tes projets pour cet automne et cet hiver?
Finn: Je vais apprendre à aller sur le pot (une autre idée bizarre de mes parents) et j'ai l'intention d'ajouter quelques mots assez « chouettes* » à mon vocabulaire, mais je n'en ai pas encore choisi qui m'attirent particulièrement. Je crois que je vais décider juste avant Halloween. J'ai également l'intention d'arrêter de faire la sieste dans la matinée.
Go11: As-tu un souhait particulier que tu aimerais partager avec ton grand-père?
Finn: Oui, j'ai besoin d'un iPhone pour Noël ...
* expression archaïque qui veut dire « cool »
Go11: Dis-moi Finn, comment c'est passé ton année jusqu'à présent?
Finn: Je dirais plutôt mouvementée, entre l'école, les siestes et les repas, j'ai vraiment très peu de temps libre.
Go11: Je comprends, nous vivons tous des vies de fou ...
Finn: Non, ça n'est pas vraiment le problème; personne ne me demande jamais mon avis, je me retrouve au lit sans préavis, on me mets à table sans me demander si j'ai vraiment faim et l'été dernier « ils » m'ont emmené au fin fond de la France sans me consulter!
Go11: Tu trouves que c'est une violation de tes libertés?
Finn: Dans un sens oui, si ce n'était pour l'excellente nourriture et l'occasion de revoir mes autres grands-parents. Le trajet en avion a été particulièrement horrible, mes parents étaient fous.
Go11: Quels sont tes projets pour cet automne et cet hiver?
Finn: Je vais apprendre à aller sur le pot (une autre idée bizarre de mes parents) et j'ai l'intention d'ajouter quelques mots assez « chouettes* » à mon vocabulaire, mais je n'en ai pas encore choisi qui m'attirent particulièrement. Je crois que je vais décider juste avant Halloween. J'ai également l'intention d'arrêter de faire la sieste dans la matinée.
Go11: As-tu un souhait particulier que tu aimerais partager avec ton grand-père?
Finn: Oui, j'ai besoin d'un iPhone pour Noël ...
* expression archaïque qui veut dire « cool »
lundi, octobre 12, 2009
Quoi, moi, remettre tout à plus tard?
Récemment, je me suis surpris à tergiverser sur quelques tâches qu'il fallait que je fasse. Aucune d'entre elle était trop complexe pour justifier une quelconque forme d'ajournement, mais néanmoins je me suis vraiment fait prier et ca m'a pris du temps avant de les exécuter. Sans trop entrer dans les détails, il se pourrait bien que je me sois stressé pour pas grand chose et que je me sois épuisé mentalement comme s'il s'était agit d'actions d'une importance extrême.
En creusant d'avantage la question, j'ai découvert que selon le livre « It's About Time » du Dr Linda Sapadin qui ne semble pas être traduit en français, il y aurait six type de personnalités qui remettent tout à plus tard (le perfectionniste, le faiseur de crise, le rêveur, le défiant, l'inquiet et celui qui veut trop en faire;) je crois tomber dans la première et la dernière de ces catégories, mais j'en ai assez dit sur le sujet, j'ai besoin de retourner au travail et d'affronter une liste de choses à faire qui ne cesse pas de s'allonger!
En creusant d'avantage la question, j'ai découvert que selon le livre « It's About Time » du Dr Linda Sapadin qui ne semble pas être traduit en français, il y aurait six type de personnalités qui remettent tout à plus tard (le perfectionniste, le faiseur de crise, le rêveur, le défiant, l'inquiet et celui qui veut trop en faire;) je crois tomber dans la première et la dernière de ces catégories, mais j'en ai assez dit sur le sujet, j'ai besoin de retourner au travail et d'affronter une liste de choses à faire qui ne cesse pas de s'allonger!
dimanche, octobre 11, 2009
Ruban, ski et VTT
Lorsque j'étais un gamin et ne pouvait pas toujours m'offrir un billet de remontées mécaniques, j'avais concocté, au lieu-dit Le Dravachet, à Montriond, cette affreuse piste de descente qui partait très haut dans la foret de hêtres et serpentait en direction d'un champs un peu plus ouvert juste en bordure de la route qui menait au Lac de Montriond. J'avais baptisé ce parcours « ruban de la vitesse. » Je partais en position de recherche de vitesse, évitais les arbres du mieux que je pouvais, faisais glisser mes skis « Duret Contreplaqués » bleus au maximum et finissait par un impressionnant arrêt qui faisait voler la neige. Depuis ce temps, j'ai toujours vu la pratique du ski comme comme un ruban qui se déroule sur une pente; lisse, bien arrondi et sans un seul pli. On pourrait appeler ceci la descente idéale où il n'est nécessaire que de faire le minimum pendant ce moment de glisse qui est une forme d'état de grâce.
C'est en effet devenu mon approche à chaque fois que je le ski ou lorsque je descends en VTT. Je visualise ce ruban qui se déroule et m'applique à bien y rester. Je contrôle aussi son déroulement, guide sa trajectoire, me ralentit s'il le faut dans la contre-pente en économisant vitesse, élan et en conservant toujours la maitrise de ma direction. Je pensais à ça hier, alors que j'étais dévalais à vélo un sentier étroit, sans doute un peu trop bien défini et limité à mon goût, mais juste là pour me rappeler que la saison de ski n'était plus bien loin ...
C'est en effet devenu mon approche à chaque fois que je le ski ou lorsque je descends en VTT. Je visualise ce ruban qui se déroule et m'applique à bien y rester. Je contrôle aussi son déroulement, guide sa trajectoire, me ralentit s'il le faut dans la contre-pente en économisant vitesse, élan et en conservant toujours la maitrise de ma direction. Je pensais à ça hier, alors que j'étais dévalais à vélo un sentier étroit, sans doute un peu trop bien défini et limité à mon goût, mais juste là pour me rappeler que la saison de ski n'était plus bien loin ...
samedi, octobre 10, 2009
« Matos » gratuit
Ça fait assez longtemps que je paie pour mon matériel de ski; pour être précis, depuis 1995. Avant cette date je profitait comme il se doit du statut plutôt avantageux de membre du club de la branche des fournisseurs et pouvait presque tout me procurer pour ... rien! Ce privilège avait cependant de nombreuses limitations car il ne me permettait généralement pas de skier sur tout ce que j'aurai aimé. Il fallait alors suivre une certain code de conduite basée sur les lois non écrites de la concurrence, à savoir, que si l'on travaillait pour Lange, il était difficile de glisser le pied dans une Salomon et ainsi de suite.
Aujourd'hui, j'achète mon matériel et mes vêtements de ski et je trouve ca beaucoup plus sain. Je ne dois rien à personne et peut choisir ce que je suis convaincu fonctionnera le mieux pour moi. C'est vrai que c'est un peu cher, mais je n'ai pas à faire d'affreux compromis. Au bout du compte, je n'utilise que des produits dans lesquels je crois et qui me conviennent parfaitement.
Aujourd'hui, j'achète mon matériel et mes vêtements de ski et je trouve ca beaucoup plus sain. Je ne dois rien à personne et peut choisir ce que je suis convaincu fonctionnera le mieux pour moi. C'est vrai que c'est un peu cher, mais je n'ai pas à faire d'affreux compromis. Au bout du compte, je n'utilise que des produits dans lesquels je crois et qui me conviennent parfaitement.
vendredi, octobre 09, 2009
Incorporer l'Afghanistan dans la réforme de santé publique
Bien que j'avais décidé d'écrire cet article avant même de pouvoir imaginer que notre président Obama gagne le prix Nobel de la Paix, je vais toutefois aller de l'avant avec mon idée. Avant de commencer, permettez-moi de dire que le lauréat est exceptionnel et mérite pleinement cette récompense, tout autant que ceux qui l'ont précédé. Maintenant qu'il a reçu ce prix si prestigieux, comment saura-t-il traiter le problème de l'Afghanistan?
D'abord, je pense que les États-Unis n'ont rien à faire dans ce pays que nous continuons d'occuper. Bush et Cheney n'ont absolument rien fait après avoir envahit le pays dans l'espoir de chasser al-Qaïda, et aujourd'hui nous sommes contraints de gérer les résultats de leur incompétence. Faut-il à présent rester ou s'en aller? Quelque soit l'angle sous lequel on observe la situation, nous sommes confrontés à un impossible dilemme. Je ne crois pas qu'envoyer quelque 40.000 soldats supplémentaires réglera la situation tant que Karzai et ses acolytes restent au pouvoir; il faudra que ce gouvernement corrompu soit mis à demeure de produire des résultats tangibles, faute de quoi nous n'aurons pas d'autre alternative que de vider les lieux. Ceci dit, le parti républicain et son grand talent d'effrayer les Américains et d'aller en guerre sont les seules choses qu'ils savent faire.
Ne serait-ce pas le moment idéal pour Obama de se livrer à un certain « maquignonnage » et de proposer aux conservateurs: « Appuyez ma réforme de santé et nous resterons un peu plus longtemps en Afghanistan, si vous ne le faites pas, on décampe ... » Je ne vois rien de mal à cela et, comme le choix afghan est si peu évident, pourquoi ne pas en profiter? J'espère que le président aura l'imagination et le courage de suivre cette voie éminemment politique et contribuer ainsi de manière constructive une partie du « capital Nobel » qu'il vient de recevoir ...
D'abord, je pense que les États-Unis n'ont rien à faire dans ce pays que nous continuons d'occuper. Bush et Cheney n'ont absolument rien fait après avoir envahit le pays dans l'espoir de chasser al-Qaïda, et aujourd'hui nous sommes contraints de gérer les résultats de leur incompétence. Faut-il à présent rester ou s'en aller? Quelque soit l'angle sous lequel on observe la situation, nous sommes confrontés à un impossible dilemme. Je ne crois pas qu'envoyer quelque 40.000 soldats supplémentaires réglera la situation tant que Karzai et ses acolytes restent au pouvoir; il faudra que ce gouvernement corrompu soit mis à demeure de produire des résultats tangibles, faute de quoi nous n'aurons pas d'autre alternative que de vider les lieux. Ceci dit, le parti républicain et son grand talent d'effrayer les Américains et d'aller en guerre sont les seules choses qu'ils savent faire.
Ne serait-ce pas le moment idéal pour Obama de se livrer à un certain « maquignonnage » et de proposer aux conservateurs: « Appuyez ma réforme de santé et nous resterons un peu plus longtemps en Afghanistan, si vous ne le faites pas, on décampe ... » Je ne vois rien de mal à cela et, comme le choix afghan est si peu évident, pourquoi ne pas en profiter? J'espère que le président aura l'imagination et le courage de suivre cette voie éminemment politique et contribuer ainsi de manière constructive une partie du « capital Nobel » qu'il vient de recevoir ...
Libellés :
affaires étrangères,
politique
jeudi, octobre 08, 2009
Le summum de l'organisation
Grâce à la technologie moderne, à la puissance des ordinateurs et à leur prix abordable, beaucoup peut être accompli en matière d'organisation, petit à petit et jour après jour. Il est ainsi possible de conserver, de trier et d'entreposer toutes sorte d'information importante et, s'il cela est bien organisé, il s'en suit un gain de temps appréciable. Qu'il s'agisse de collecter des données d'information, de répertorier des systèmes en tout genres, d'organiser une photothèque ou une vidéothèque ou encore d'écrire une histoire, la technologie a rendu possible de maintenir des quantités impressionnantes de données, de la plus humble note aux calculs les plus complexes, qu'il est possible de retrouver instantanément le moment où le besoin s'en fait sentir.
Cela prends simplement un tout petit peu d'organisation, un assez bon système - même si tout reste finalement assez élémentaire - et si l'on maintient bien tout cela au quotidien, il est alors possible de profiter pleinement de tous les avantages productifs de cette approche. Avec les ordinateurs, il n'y a plus besoin de petites notes collées sur tous les murs ou de tas de papiers, que ceux-ci trainent sur un bureau ou se trouvent dispersés aux quatre coins d'une habitation. Tout est là dans une boîte, et si vous aviez par malheur oublié où était placé ce que dont vous avez besoin à l'instant, il y a toujours la possibilité d'effectuer une recherche électronique. Ah oui, n'oubliez surtout pas de bien sauvegarder ces précieuses données!
Cela prends simplement un tout petit peu d'organisation, un assez bon système - même si tout reste finalement assez élémentaire - et si l'on maintient bien tout cela au quotidien, il est alors possible de profiter pleinement de tous les avantages productifs de cette approche. Avec les ordinateurs, il n'y a plus besoin de petites notes collées sur tous les murs ou de tas de papiers, que ceux-ci trainent sur un bureau ou se trouvent dispersés aux quatre coins d'une habitation. Tout est là dans une boîte, et si vous aviez par malheur oublié où était placé ce que dont vous avez besoin à l'instant, il y a toujours la possibilité d'effectuer une recherche électronique. Ah oui, n'oubliez surtout pas de bien sauvegarder ces précieuses données!
Libellés :
développement personnel,
technologie
mercredi, octobre 07, 2009
Quand « avoir raison » s'oppose à « bien faire »
Cette différence peut paraître un peu ambiguë, mais elle implique d'énormes conséquences dans notre vie. C'est vrai, il y a toujours une tentation énorme de faire tout ce qui peut démontrer que nous avons raison à propos de certaines questions ou d'idées. Cela produit une brève satisfaction, mais cela coûte souvent très cher dans la manière dont cette approche affecte notre entourage. Au fil des années, je me suis rendu compte que prouver quelque chose pour mettre les points sur les i ou régler un contentieux s'avère souvent très coûteux et tellement destructeur, qu'en fin de compte cela ne vaut jamais la brève montée d'adrénaline et d'auto-satisfaction que cela génére. Quand on y pense, nous sommes souvent les meilleurs juges pour déterminer si nous avons raison ou pas; il nous suffit d'un peu de sens commun pour savoir où nous en sommes!
En revanche, faire ce qui est « bien » consiste à suivre le chemin capable d'arrondir les angles et de satisfaire la plupart de ceux qui le jalonnent. Il n'y a rien de mauvais qui ressort, pas de mauvaises vibrations, de ressentiment ou de jalousie. Faire ce qui est bien au lieu de prouver que l'on a raison finit toujours par être la solution gagnante. Il est vrai que cela ne parviendra jamais à satisfaire notre vanité du moment, mais cela continuera à nous entrainer dans la bonne direction tout en nous maintenant sur la voie de nos plus importants objectifs. Si vous n'adhérez pas encore à cette approche, gardez la bien à l'esprit et mettez la en œuvre la prochaine fois que l'occasion se présentera!
En revanche, faire ce qui est « bien » consiste à suivre le chemin capable d'arrondir les angles et de satisfaire la plupart de ceux qui le jalonnent. Il n'y a rien de mauvais qui ressort, pas de mauvaises vibrations, de ressentiment ou de jalousie. Faire ce qui est bien au lieu de prouver que l'on a raison finit toujours par être la solution gagnante. Il est vrai que cela ne parviendra jamais à satisfaire notre vanité du moment, mais cela continuera à nous entrainer dans la bonne direction tout en nous maintenant sur la voie de nos plus importants objectifs. Si vous n'adhérez pas encore à cette approche, gardez la bien à l'esprit et mettez la en œuvre la prochaine fois que l'occasion se présentera!
Libellés :
communication,
psychologie,
societé
mardi, octobre 06, 2009
Je te signale ...
Récemment, un proche me « signalait » l'utilisation au demeurant abusive que je fais de l'expression française « je te signale » et du fait que celle-ci passait mal car elle était perçue comme étant paternaliste et rabaissante. Ce n'est bien évidemment pas mon avis, mais ceci fait partie des cas de figure où la perception a priorité sur la réalité. Je sais aussi que ce n'est pas ce que l'on dit, mais la façon et le ton qui comptent d'avantage; j'ai donc promis à cette personne que je retournerai ma langue sept fois dans ma bouche avant de recourir à cette locution.
Souffrez-vous d'expressions similaires chroniques assujetties à des controverses et quelqu'un vous en a t-il jamais fait part?
Souffrez-vous d'expressions similaires chroniques assujetties à des controverses et quelqu'un vous en a t-il jamais fait part?
Les funérailles de Toni Sailer
Certains m'ont demandé ce qui a déclenché ma passion pour les voyages en jets privés; ça, je crois que je l'avais déjà expliqué, c'était le résultat de tas frustration avec des avions bondés, des retards continuels, un service médiocre et tous ces frais de bagages supplémentaires! Chacun de ces éléments à bel et bien contribué à me faire basculer, mais l'inspiration initiale m'était venue quand un groupe d'habitants de Park City se sont envolés fin août entre Salt Lake City et Salzbourg en Autriche pour se rendre aux funérailles de Toni Sailer. Quelques gros bonnets de la branche du ski qui vivent en ville avaient en effet affrété un avion de 14 places pour accomplir le trajet sans escale et comme ils ne pouvaient pas tout à fait remplir l'appareil, ils se sont mis à vendre l'espace vacant jusqu'au tout dernier moment.
Au départ, le prix était énorme mais j'ai attendu assez longtemps pour obtenir l'avant-dernier siège pour seulement 300 euros, tandis que ceux qui s'étaient engagés au début avaient du débourser plus de 5000! Nous quittions donc l'Utah le jeudi 27 août, vers quinze heures et atterrissions en Autriche, le lendemain, juste avant midi. Le groupe avait également affrété un minibus qui nous emmenait jusqu'à Kitzbuehel, à 75 kilomètres de là, où tout allait avoir lieu. Les funérailles se sont donc déroulées le samedi 29 août sous une pluie battante. Une foule immense y assistait avec de nombreuses personnalités comme Franz Klammer, Hermann Maier, Rosi Mittermaier et même le champion de foot Franz Beckenbauer. J'avais trouvé à me loger en ville chez un ancien représentant Lange et nous sommes repartis assez tôt le dimanche en direction de Park City. J'avais trouvé ce voyage en jet privé absolument fantastique.
Au départ, le prix était énorme mais j'ai attendu assez longtemps pour obtenir l'avant-dernier siège pour seulement 300 euros, tandis que ceux qui s'étaient engagés au début avaient du débourser plus de 5000! Nous quittions donc l'Utah le jeudi 27 août, vers quinze heures et atterrissions en Autriche, le lendemain, juste avant midi. Le groupe avait également affrété un minibus qui nous emmenait jusqu'à Kitzbuehel, à 75 kilomètres de là, où tout allait avoir lieu. Les funérailles se sont donc déroulées le samedi 29 août sous une pluie battante. Une foule immense y assistait avec de nombreuses personnalités comme Franz Klammer, Hermann Maier, Rosi Mittermaier et même le champion de foot Franz Beckenbauer. J'avais trouvé à me loger en ville chez un ancien représentant Lange et nous sommes repartis assez tôt le dimanche en direction de Park City. J'avais trouvé ce voyage en jet privé absolument fantastique.
lundi, octobre 05, 2009
Sur Skype avec Jésus ...
Rappelez-vous quand je vous annoncé que j'avais obtenu l'adresse Skype de Jésus? Eh bien, ce matin, après d'innombrables tentatives, j'ai finalement été capable d'entrer en contact avec ce dernier. Ce qui suit est donc notre première conversation, bien que celle-ci ait été très succincte. Rappelez-vous, il n'y avait pas de webcam, c'était juste la bande sonore ...
Jésus: Qui est là?
Go11: C'est moi, Go Eleven!
Jésus: Je ne vous connais pas du tout; qu'est ce que vous voulez?
Go11: Je voulais juste dire bonjour et pouvoir dire à mes amis que je vous avais eu au téléphone ...
Jésus: Ça alors, j'ai jamais entendu un vaniteux pareil!
Go11: Je sais, mais je vais tenir tout ça bien tranquille; je veux seulement utiliser cette entrevue pour mon blog et je la publier sur Facebook. Je veux que mes amis sachent que j'ai des relations haut-placées et de cette façon tout ce que je pourrais dire aura plus de poids.
Jésus: Bon, de quoi parles-t'on?
Go11: Je pensai à l'économie et à mes placements. À votre avis, quand pensez-vous qu'il serait propice de revenir sur le marché?
Jésus: Je n'ai aucune idée, je suis sans doute comme vous, complètement liquide pour l'instant.
Go11: Je sais c'est difficile, mais pensez-vous que la reprise sera en forme de "V" ou de "U"?
Jésus: Je vous l'ai déjà dit, je n'en sais vraiment rien. Saint Pierre dit que ça va être en forme de «W», mais quand j'ai demandé à ma mère qui semble être au courant de tout et finit toujours par avoir raison, elle me dit qu'elle aimerai bien que ce soit en forme de "J" comme Jésus, mais elle craint que cela finisse par être en forme de "L" comme Lucifer ...
C'est juste à ce moment qu'un grand silence tombait; nous avions été coupé, Skype n'est pas encore bien au point ...
Jésus: Qui est là?
Go11: C'est moi, Go Eleven!
Jésus: Je ne vous connais pas du tout; qu'est ce que vous voulez?
Go11: Je voulais juste dire bonjour et pouvoir dire à mes amis que je vous avais eu au téléphone ...
Jésus: Ça alors, j'ai jamais entendu un vaniteux pareil!
Go11: Je sais, mais je vais tenir tout ça bien tranquille; je veux seulement utiliser cette entrevue pour mon blog et je la publier sur Facebook. Je veux que mes amis sachent que j'ai des relations haut-placées et de cette façon tout ce que je pourrais dire aura plus de poids.
Jésus: Bon, de quoi parles-t'on?
Go11: Je pensai à l'économie et à mes placements. À votre avis, quand pensez-vous qu'il serait propice de revenir sur le marché?
Jésus: Je n'ai aucune idée, je suis sans doute comme vous, complètement liquide pour l'instant.
Go11: Je sais c'est difficile, mais pensez-vous que la reprise sera en forme de "V" ou de "U"?
Jésus: Je vous l'ai déjà dit, je n'en sais vraiment rien. Saint Pierre dit que ça va être en forme de «W», mais quand j'ai demandé à ma mère qui semble être au courant de tout et finit toujours par avoir raison, elle me dit qu'elle aimerai bien que ce soit en forme de "J" comme Jésus, mais elle craint que cela finisse par être en forme de "L" comme Lucifer ...
C'est juste à ce moment qu'un grand silence tombait; nous avions été coupé, Skype n'est pas encore bien au point ...
dimanche, octobre 04, 2009
Mon nouveau jouet ...
Ce caprice est née de mon profond mécontentement à l'égard des compagnies aériennes et des longues procédures de sécurité dans tous les aéroports. D'accord, cet avion n'est pas vraiment « à moi, » c'est un avion en multipropriété, mais il s'agit là d'une merveilleuse solution de transport pour un type comme moi que ne vole pas plus de 50 heures par an. Cela marche merveilleusement, car j'adore partir au dernier moment, à n'importe quelle période de l'année et dans des endroits bien particuliers. Le programme s'appelle Marquis Jet Card et est offert par NetJets. La carte représente une location payée à l'avance de 25 heures de vol et donne accès à la flotte NetJets sans avoir à être propriétaire de l'appareil. Je sais, c'est cher, pour une seule année ces 25 heures pré-payées débutent à 91.000 euros pour un Ultra V Citation sans compter les frais et taxes qui viennent s'y ajouter en supplément, mais cela doit être absolument génial. Le problème est qu'il va falloir que j'opte pour le Gulstream 550/GV pour m'emmener d'une seule tirée d'aile à Nice, Bora-Bora ou encore skier en été en Argentine ou au Chili; ce modèle coûte encore bien plus. Bientôt, je vais vous emmener dans un de mes voyages en jet privé. Oh oui, quelqu'un m'a déjà demandé dans quelle proportions cette décision allait affecter mon « empreinte carbone » et comme je ne suis pas tellement au courant, j'ai répondu qu'avec mon 43 ½ fillette, il ne devrait pas y avoir de problème!
Quelques idées pour la retraite
Pour une retraite réussie, il faut que quelques importants ingrédients soient réunis. Des éléments comme la santé, la qualité de vie et les ressources sont ceux qui viennent à l'esprit et si tout est bien géré cela ne manquera pas de faire une énorme différence dans ce que l'on pourrait appeler « la troisième étape » de notre séjour sur la planète. Comme la santé est à la fois imprévisible et quelque chose de contrôlable, nous ne parlerons que de ce qui est à notre portée, à savoir rester en forme, bien manger et ne pas prendre de risques inutiles. Ce dernier élément ne faisait guère partie de mon modus operandi jusqu'à à ce que je me casse 3 côtes et rupture mon tendon d'Achille en faisant du ski. Depuis, je fais plus attention. Le côté qualité de vie aspect est très simple: cela consiste à vivre dans un lieu agréable, en cherchant toujours à bien voir le côté positif des choses, avoir des relations agréables et en tirant le meilleur de chaque journée sans trop s'inquiéter.
Enfin, l'élément ressources est un peu plus délicat à gérer. Beaucoup d'entre nous connaissent des situations financière limitées et l'impératif est de vivre simplement afin de faire durer nos biens jusqu'à la fin. Ceux qui sont plus aisés peuvent voir les choses différemment et envisager des luxes qu'ils n'étaient pas à même de s'offrir en élevant leur famille et en bâtissant leur carrières. Le défi ultime est d'en profiter au maximum tout en faisant durer l'argent jusqu'au bout. Comment alors gérer un tel dilemme? La réponse est, je crois, de faire pour le mieux avec ce qui est disponible, d'être créatif dans la façon de se divertir, de profiter des plaisirs les plus onéreux pendant que l'on est encore alerte, que l'on jouit d'une bonne sante et d'une bonne mobilité; bien sur, s'il faut compléter un peu, il est toujours possible de prendre un emploi mais il est important de toujours bien se rappeler que les meilleures choses dans la vie sont ... gratuites!
Enfin, l'élément ressources est un peu plus délicat à gérer. Beaucoup d'entre nous connaissent des situations financière limitées et l'impératif est de vivre simplement afin de faire durer nos biens jusqu'à la fin. Ceux qui sont plus aisés peuvent voir les choses différemment et envisager des luxes qu'ils n'étaient pas à même de s'offrir en élevant leur famille et en bâtissant leur carrières. Le défi ultime est d'en profiter au maximum tout en faisant durer l'argent jusqu'au bout. Comment alors gérer un tel dilemme? La réponse est, je crois, de faire pour le mieux avec ce qui est disponible, d'être créatif dans la façon de se divertir, de profiter des plaisirs les plus onéreux pendant que l'on est encore alerte, que l'on jouit d'une bonne sante et d'une bonne mobilité; bien sur, s'il faut compléter un peu, il est toujours possible de prendre un emploi mais il est important de toujours bien se rappeler que les meilleures choses dans la vie sont ... gratuites!
vendredi, octobre 02, 2009
Classement annuel des stations de skis par Ski Magazine
Quand j'ai lu le numéro d'Octobre de Ski, je savais déjà que Deer Valley était de nouveau classé premier et que Park City s'était hissé en quatrième position. Avec nos deux stations de ski locales si bien placées, je ne peux m'empêcher de penser que cette publicité devrait avoir un impact positif sur notre économie locale. Cela dit, je me gratte un peu la tête quand je vois que The Canyons est quatrième en matière d'accès, alors quelle est plus proche de l'aéroport de Salt Lake que Deer Valley ou Park City. Je souris aussi en voyant que Deer Valley a maintenu sa position de tête tout en continuant de discriminer les snowboarders et d'obliger des familles qui préfèreraient rester ensemble d'avoir à se séparer sur les pistes pendant leur séjour, c'est tout simplement idiot.
Je comprends ce qu'essaie de faire Ski Magazine, mais leur approche est maladroite et ne reflète pas la façon dont les gens passent aujourd'hui leurs vacances de neige. C'est ça; la plupart des gens qui viennent à Park City partagent leur séjour en skiant les différent massifs qui les entourent. Même chose à Aspen, entre Ajax, Highlands et Snowmass. Si je devais séjourner dans la vallée de Vail, je partagerai mes activités sur pistes entre Beaver Creek et Vail, et je ne parle même pas de Breckenridge et Keystone ou de tout le rivage du lac Tahoe. Tout cela pour dire qu'il serait beaucoup plus logique que Ski se concentre sur les grandes agglomérations du ski comme Park City, Lake Tahoe, Summit County, Aspen ou la vallée de Vail et de considérer les différentes sociétés de remontées mécaniques comme diverses options à la disposition des vacanciers, ce qui se passe dans la réalité. Le classement serait beaucoup plus utile, gagnerait en crédibilité et aiderait à stimuler des améliorations nécessaires dans la façon dont les américains « consomment » les sports d'hiver. Par exemple, les trois massifs que compte Park City pourraient enfin offrir un réseau entièrement relié, Summit County pourrait offrir un forfait commun, incluant notamment Copper Mountain. Winter Park, Solneve et Loveland pourraient unir leurs forces, Lake Tahoe pourrait enfin offrir un forfait commun comparable à Ski Dolomiti.
Bien sûr, il serait difficile pour les petites stations comme Telluride, Big Sky ou Steamboat Springs de se battre à armes égales, mais c'est ainsi que fonctionne une compétition juste et ouverte! Il est grand temps que Ski Magazine réalise enfin que les choses on changé; elles l'ont fait en Europe depuis 40 ans et l'Amérique reste encore « gelée » dans un passé glaciaire. Je pense qu'il est temps que tout se réchauffe de manière globale au niveau mondial et que nous nous inspirions enfin des solutions rencontrées un peu partout dans les Alpes...
Je comprends ce qu'essaie de faire Ski Magazine, mais leur approche est maladroite et ne reflète pas la façon dont les gens passent aujourd'hui leurs vacances de neige. C'est ça; la plupart des gens qui viennent à Park City partagent leur séjour en skiant les différent massifs qui les entourent. Même chose à Aspen, entre Ajax, Highlands et Snowmass. Si je devais séjourner dans la vallée de Vail, je partagerai mes activités sur pistes entre Beaver Creek et Vail, et je ne parle même pas de Breckenridge et Keystone ou de tout le rivage du lac Tahoe. Tout cela pour dire qu'il serait beaucoup plus logique que Ski se concentre sur les grandes agglomérations du ski comme Park City, Lake Tahoe, Summit County, Aspen ou la vallée de Vail et de considérer les différentes sociétés de remontées mécaniques comme diverses options à la disposition des vacanciers, ce qui se passe dans la réalité. Le classement serait beaucoup plus utile, gagnerait en crédibilité et aiderait à stimuler des améliorations nécessaires dans la façon dont les américains « consomment » les sports d'hiver. Par exemple, les trois massifs que compte Park City pourraient enfin offrir un réseau entièrement relié, Summit County pourrait offrir un forfait commun, incluant notamment Copper Mountain. Winter Park, Solneve et Loveland pourraient unir leurs forces, Lake Tahoe pourrait enfin offrir un forfait commun comparable à Ski Dolomiti.
Bien sûr, il serait difficile pour les petites stations comme Telluride, Big Sky ou Steamboat Springs de se battre à armes égales, mais c'est ainsi que fonctionne une compétition juste et ouverte! Il est grand temps que Ski Magazine réalise enfin que les choses on changé; elles l'ont fait en Europe depuis 40 ans et l'Amérique reste encore « gelée » dans un passé glaciaire. Je pense qu'il est temps que tout se réchauffe de manière globale au niveau mondial et que nous nous inspirions enfin des solutions rencontrées un peu partout dans les Alpes...
jeudi, octobre 01, 2009
Première chute neige ...
On nous avait pourtant bien averti, et après un vent violent et des pluies torrentielles la veille, la neige tombait abondamment toute la journée d'hier. Je n'étais pas particulièrement content car cela m'a forcé à couvrir nos salades, rentrer les fleurs au garage et mettre le VTT en suspens pendant quelques jours, d'autant plus que d'autre chutes de neige sont annoncée pour dimanche et lundi prochains. Beaucoup de gens s'excitent dès que la neige tombe en automne car c'est un signe que la saison de ski se prépare.
Je sais, la « culture » de la neige est remplie d'anticipation et je connais des tas de skieurs qui se fichent pas mal de démolir leurs matériel sur une mince couche de neige, truffée de cailloux et des tas d'autres obstacles autant destructeurs que dangereux. Pourtant, quand arrive la fin de Mars, ces mêmes fanatiques ne pensent plus qu'a golfer, faire du bateau ou se remettre au jardinage. Moi, je suis plus lent au démarrage, et suis d'avis que nous pourrions parfaitement nous passer de neige jusqu'au 15 Novembre et ne m'excite jamais trop avant Janvier, mais une fois parti, ma passion pour le ski ne s'éteint jamais avant la fin du mois de Mai!
Je sais, la « culture » de la neige est remplie d'anticipation et je connais des tas de skieurs qui se fichent pas mal de démolir leurs matériel sur une mince couche de neige, truffée de cailloux et des tas d'autres obstacles autant destructeurs que dangereux. Pourtant, quand arrive la fin de Mars, ces mêmes fanatiques ne pensent plus qu'a golfer, faire du bateau ou se remettre au jardinage. Moi, je suis plus lent au démarrage, et suis d'avis que nous pourrions parfaitement nous passer de neige jusqu'au 15 Novembre et ne m'excite jamais trop avant Janvier, mais une fois parti, ma passion pour le ski ne s'éteint jamais avant la fin du mois de Mai!
Inscription à :
Articles (Atom)