lundi, mai 26, 2008
Un tour en ski samedi...
Il y a environ dix jours, je recevais un SMS de Roger Burnoud, un vieux copain de France, me demandant de skier en sa compagnie le samedi suivant. Comme je sais que toutes les remontées mécaniques sont désormais fermées en Haute-Savoie, je supposais qu’il s’agirait de ski de « rando. » J’allais sur Internet pour réserver un billet d'avion bon marché, manquant de peu la crise cardiaque en voyant le prix, mais l’achetais quand même. Comme je ne voulais pas que mon ami Roger se trouve coincé dans Genève, je louais également une voiture et comme je n'avais pas de matériel de randonnée, j'appelait ma petite cousine Annette Braize pour qu’elle m’en procure là où elle travaille. Je quittais donc ma maison jeudi à 8 heures du matin pour me rendre à l’aéroport de Salt Lake ; après avoir transité par New York, je m’envolais vers la Suisse. Après un retard de plus de quatre heures, nous atterrissions là-bas vendredi midi ; la circulation était fort mauvaise et quand j’arrivais chez Roger à Montriond, il était à peu près 16 heures, presque le temps de « l’apéro... » Nous buvions bien quelques coups pendant que Roger préparait une fondue corsée, suivie d’un profond sommeil qui ne devait durer que jusqu’à 2 heures du matin ; je ne pouvais alors plus fermer l’oeil de la nuit car à 6 heures nous chargions déjà nos skis dans l’auto et nous dirigions sur Avoriaz. Avec un ciel fortement couvert et menaçant, les conditions météorologiques étaient loin d'être idéales : nous trouvions cependant l’occasion de nous épuiser en gravissant péniblement les Hauts-Forts, nous nous faisions une peur bleue en dégringolant le légendaire « Nant d'Ankerne ; » finalement, nous prenions le temps de siroter une ou deux « momis » sur la place de Morzine avant de savourer un déjeuner bien mérité. Cette nuit-là, nous avions juste une pizza pour dîner, arrosée de quelques bières supplémentaires et allions droit au lit. J'ai très bien dormi mais il m’a fallu malheureusement être prêt le dimanche matin à 8 heure pour reprendre la route en direction de Cointrin. Dans les trois vols qui me rammenaient à la maison, j'étais un véritable zombie et sur le coup de minuit je luttais âprement pour ne par m’endormir en regagnant Park City depuis l'aéroport. Plus de vingt-heures d’avion, dix heures de sommeil, cinq heures d'escalade, quatre heures de conduite, et treize minutes de descente constituaient une sortie à ski assez brève mais extrêmement bien remplie !
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