jeudi, mai 08, 2008

Barmaid, barman et bagnoles

Au cours de l'été 1993, alors que je travaillais pour les skis Pre (une division de K2,) je voyageais a travers l’Europe en compagnie de Kip Pitou et nous faisions une courte escale à l'aéroport de Zurich en attendant un vol à destination de Sofia en Bulgarie. Nous buvions un coup et la serveuse, apparemment une espagnole, portait une plaque indiquant son nom : Vega. Si vous avez vécu en Amérique pendant les années 70 et 80, il est difficile de ne pas associer le nom de « Vega » à une petite voiture de très mauvaise qualité faite par General Motors et vendue par Chevrolet. Il s’agissait là d’un véhicule bourré de problèmes et qui signalait le début de la fin de l'industrie automobile américaine. Quelques instants plus tard, ce qui semblait être un compatriote et collègue rejoignait notre hôtesse Vega derrière le bar. Quand je regardais la plaque d'identification de cet individu, je ne pouvais pas croire l'étrange coïncidence en lisant le nom de Pinto. Je m’explique, « Pinto » se trouvait être le modèle équivalent à la « Vega » mais vendu par Ford, et était une auto en tous points aussi défectueuse que son homologue de Chevrolet. Maintenant, vous savez ce qu'un bar d'aéroport en suisse et deux bien mauvaises voitures américaines peuvent avoir en commun…

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'ai "hérité" d'une Vega pendant quelques semaines en 1976. Avec 300 pounds de briques dans le haillon arrière elle allait pas si mal que ça dans la neige. Je l'ai donné à un coureur pro peu après, tout en lui faisant payer les briques qui valaient plus que la voiture.