samedi, mai 24, 2008
Avis de tempête sur l’équipe de ski américaine
Vers la mi-mai, Bryon Friedman qui habite Park City et est un membre de l’équipe américaine de ski (basée elle aussi à Park City), dénonçait dans un blog qu’un grand nombre de skieurs ne seront pas financés par l'équipe pour participer aux prochaines compétitions mais que Bill Marolt, président de la fédération, gagne un million de dollars (à peu près 640 000 Euros) par an pour gérer cet organisme à but non-lucratif, qui au demeurant est incapable de financer correctement ses athlètes.La publication de ce blog a généré plus d'une centaine de commentaires, la plupart d'entre eux très favorables à Bryon et très négatif à l’égard de la direction de l'équipe de ski américaine, soulignant de plus la maigre rémunération de ses entraîneurs. Après avoir lu tout ça, et en supposant que les chiffres cités soient corrects, je n'ai pu s'empêcher de me demander comment le conseil d'administration de la fédération pouvait permettre de tels écarts, et après avoir passé en revue la liste de ses membres actifs, j'ai conclu qu'une combinaison de négligence, d’indifférence et de lâcheté de la part de ceux-ci avait permis à Monsieur Marolt de s’octroyer une rémunération disproportionnée pour gérer une organisation dont le budget ne se monte qu’à 25 millions d’Euros. Il me semblerait nécessaire que chaque membre du conseil d'administration soit confronté afin de bien réfléchir sur la manière dont la rémunération de Bill Marolt a été approuvée. Cet exercice est indispensable afin de bien comprendre la situation et d’appliquer - s’il le faut - les réformes qui s’imposent.
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1 commentaire:
C'est une histoire très intéressante mais qui ne me surprend pas outre mesure. Depuis le temps où Bill est en poste il a eu tout le temps nécessaire pour faire évoluer son contrat vers un aspect plus lucratif à son avantage.
Des situations exactement inverses ont existé dans le passé, où un ou plusieurs athlètes gagnaient des sommes relativement importantes et où les entraîneurs et/ou le directeur de l'équipe gagnaient des clopinettes.
La solution est sans doute un juste milieu entre un salaire correspondant au temps et à la qualité du travail accomplis et l'autre à des primes de résultats. Quelle que soit la formule, il y aura des cas particuliers ou les résultats seront partiellement aberrants.
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