vendredi, mai 30, 2008

« Accros » de la course à pied

Je courre régulièrement depuis la fin Juillet 1977. À l'époque, je vivais dans le comté du Westchester tout près de la ville de New York. Avec un nouveau travail bien stressant, j'avais besoin d'un échappatoire physique me prenant un minimum de temps et que je pouvais pratiquer de manière quotidienne. Je travaillais alors chez Beconta, un distributeur d’articles de sport très impliqué dans l'industrie du ski, qui entre d'autres, avait un consultant dénommé Tom Leroy qui jouait dans le film « Ski the outer limits » (1968); Tom qui était super sympa courrait lui aussi et m'a vivement encouragé d’en faire une « habitude de vie. » C’est bien ce que j’allais faire et je lui en serai toujours reconnaissant, quoi qu'il fasse et où qu’il vive aujourd'hui. En tout cas, je n'aurais jamais pensé que la course à pied devienne mon sport favori et parvienne même à prendre le pas sur le ski. Quand j'ai rompu mon tendon d’achille l’an dernier, j’ai plus souffert de ne pas pouvoir courir pendant trois mois et demi que de ne pas skier. La course à pied libère des tas d’endorphines, des analgésiques naturels produisant des sensations d'exaltation dont il est très difficile de se passer ; par exemple, nous courrons toujours en matinée, mais en fin d'après-midi nous ressentons immanquablement une forte pulsion de faire une longue marche et c’est toujours ce que nous faisons. Un autre avantage de la course à pieds est qu'elle offre une capsule de temps bien à soi dans laquelle il est facile de penser en toute liberté, d'être exposés à un flot d'idées créatives et d'être réceptifs à une grande variété de sensations. Il ya aussi le sentiment d'être très léger, presque invincible, un peu comme un oiseau. Enfin, il y a le « facteur santé » qui se manifeste à bien des égards, à commencer par un bon métabolisme, un exercice physique très complet et une bonne protection contre toutes les petites misères quotidiennes tels que coups de froids, douleurs en tous genre et déprime. Bien sûr, if faut que les hanches, les genoux et les chevilles arrivent à tenir le coup, mais en faisant bien attention, en restant raisonnable et en se contrôlant il est possible d’en prendre soin pour faire durer cet immense plaisir un jour de plus...

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