samedi, mai 03, 2008
Petit déjeuner à la Maison Blanche (suite…)
Une heure après que l’entrevue de Steve ne commence, c’était au tour d’Ursula ; calculateur comme je suis, je pensait alors que chaque entretien prennant environ une heure, je devrais avoir fini à temps pour déjeuner. J'essayais de lire un livre que je venais d’acheter à l'aéroport de Salt Lake, mais n’arrivais pas à me concentrer sur ma lecture. Justin continuait toujours de m’observer sans doute en imaginant le pire à mon égard. Après qu’il se soit passé environ 45 minutes , j'entendais soudain un grand brouhaha dans le couloir et reconnaissait les vibrations d’une conversation animée en provenant de l'oreillette que portait Justin. Quand je l'interrogeait du regard, il m’a simplement dit que « l'allemande ne se sentait pas bien… » C'est à ce moment qu’une dame assez agée est arrivée et m'a demandé de la suivre. Elle me fit passer à travers un veritable dédale de couloirs avant de me faire entrer dans une petite cuisine, pas dans le Bureau Ovale du president, comme je l'avais envisagé. Dans cette pièce se trouvaient réunis le président Bush, Alberto Gonzales, Condi Rice, et ce qui semblait être un groupe de techniciens portant tous des blouses blanches. Dès que je franchissais le seuil de la porte, Bush s'est exclamé: "Bienvenue au dernier cobaye de la matinée!" Une techniciene qui s’appelait Abby m’expliquait alors brièvement que notre ancien garde des seaux, à son retour à la vie civile, avait fondé une nouvelle entreprise visant - comme elle le disait : « à la ré-orientation des idées préconçues ainsi qu’à la bonne gestion de la façon de penser. » Sans perdre le moindre temps et sans me laisser dire quoi que ce soit, tous ces techniciens m’installaient sur ce qui semblait etre un ancien fauteil de dentiste, et après m’avoir soigneusement attaché, ceux-ci me coiffait d’un chapeau comme j’en avais vu à la prison d’Abou Ghraib. J’etais alors branché à de multiples extremités et sur l’ordre du president Condi Rice actionnait le gros levier de l'interrupteur. Je ressentis alors une formidable secousse et j’étais soudainement aveuglé par un flash lumineux d’une puissance insupportable ; pendant un instant très court, je pouvais même voir Dick Cheney danser avec le diable. J’ai du alors m’évanouir, car dès que je suis revenu à moi, George Bush m’a regardé attentivement en me demandant comment je me sentais. Sans hésiter, je me suis exclamé: « Je suppose que je peux maintenant declarer tout comme vous Monsieur le Président que la mission est accomplie ! » et je poursuivais en affirmant que « J'avais complètement oublié à quel point la guerre en Irak etait une initiave terrible » et que j'avais commencé à realiser que: « toute arme dont le canon fume encore pourrait bien se transformer en champignon atomique . » En entendant ce dernier commentaire, Bush se mit à sourire et dit à Condi, « Je pense que nous l’avons guéri ! » Bien qu’encore fatigué par tous ces événements, je me sentais très soulagé et décidais qu'il était temps de quitter mes hôtes. En guise d’au-revoir, j'ai seulement dit à George W.: « L’irak, c’est maintenant classé, mais s’il te plait, fous bien la paix à Mahmoud Ahmadinejad ! »
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