jeudi, avril 17, 2008
Le Pape rencontre le président Bush
Hier, Benoît XVI rencontrait notre président à huis-clos, et comme par hasard, j'étais invité à y assister, au nom de l'AFP, avec l'idée que j'allais très vite révéler ce qui s’était dit, comme cette administration encourage ce genre de « fuites. » Dick Cheney était assis dans un coin (!) du Bureau Ovale faisant semblant de lire le Wall Street Journal, mais écoutant attentivement la conversation. En lever de rideau, Monsieur Alberto Gonzales, entrait en tirant un cady chargé de trois casier de bouteilles d’eau d'Evian, quelques chiffons, et était accompagné de Britney Spears. Il proposait alors de procéder à une démonstration rapide de torture par « noyade simulée » et, par la même occasion, de tenter de modifier les mœurs de la célèbre artiste. L’expérience se solda par un succès total, Britney déclarant que ce n'était pas vraiment de la torture, mais plutôt un exercice quelque peu « déjanté, » mais suffisamment déplaisant pour qu’elle s’habille désormais plus décemment sur scène. Une fois cette partie terminée et nos invités partis, Benoît et George ouvraient leur porte-documents, répandaient paperasses et calculatrices sur le bureau présidentiel et se mettaient au travail. Tous deux soutiennent fortement l'aspect « sacro-saint » de la vie, mais George n’utilise pas la même méthode comptable que son homologue du Vatican. Ce matin-là, le Pape venait de recevoir un SMS de Jésus mettant à jour le nombre de victimes attribués à l'invasion américaine en Irak, et après y avoir ajouté tous les détenus condamnés à mort au Texas qui avaient été également approuvés par Bush, le décompte se montait à quelque 637.732 décès! L'accord que le Vatican envisagait avec la Maison Blanche rappelait un peu l'échange de crédits pour les émissions de carbone ; entre maintenant et la fin de son mandat présidentiel, George Bush aurait pour mission d’empêcher un nombre égal d’avortements afin de sauver son âme. Les données actuellement disponibles montraient que les seuls États-Unis ne pourraient pas fournir un tel chiffre. Sans perdre une minute George appelait Condi Rice et lui demandait soit de « trafficoter » les chiffres, soit de suggérer des sources supplémentaires d’approvisionnement. Sans hésiter, Condi déclarait: "Chine, Russie ou Brésil !" C'est à ce moment que Dick Cheney est intervenu en suggérant une invasion préventive du Brésil pour récupérer tous leurs avortements ; du reste Lula da Silva est un peu trop copain avec Hugo Chavez et de toute façons quelques barils supplémentaires d'éthanol seraient bien utiles juste avant la bonne saison et la reprise d'une forte circulation routière…
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