Lors de notre dernier voyage en France et en Suisse, je notais quotidiennement toutes les transactions effectuées à chaque fois que je payais avec ma carte de crédit afin de voir comment se traduisait les sommes en euros ou francs suisse en dollar américain. De cette façon, lorsque contrôlerais mon relevé mensuel, cela me faciliterait grandement la tâche car je n’ai que les montants en dollars sur celui-ci.
Ce soir là j’avais contacté ma carte de crédit pour contester cette somme non autorisée. Dans la foulée, la carte Visa en question a été instantanément annulée (ma réaction trop rapide était une mauvaise idée !) et j’ai dû utiliser celle de ma femme là où les commerçants n’acceptaient pas ma carte American Express.
Comme cela a continué de se reproduire, j’ai alors suspecté qu'il s'agissait d'un moyen temporaire utilisé par les stations-service pour se couvrir en cas de fonds manquants. De retour à la maison, j'ai fait quelques recherches qui ont confirmé mon hypothèse : les frais supplémentaires que je voyais sur mon relevé quotidien de carte de crédit dans les stations-service étaient une « pré-autorisation » ou une « retenue d'autorisation ».
En fait, c'est une pratique courante dans le secteur des paiements, en particulier dans les stations-service, les hôtels et autres endroits où j'avais remarqué dans le passé des frais symboliques temporaires de 1 dollar. Le but de telles pré-autorisations, j’ai appris, était de garantir que des fonds suffisants couvriraient le coût de la transaction, surtout avec une carte de débit, tirant directement sur un compte en banque, par rapport à la carte de crédit telle que nous la connaissons en Amérique du Nord.
Les stations-service pré-autorisent généralement un montant supérieur au coût réel du carburant acheté, car elles ne savent pas quel sera la somme finale. Je ne sais pas si c'est pareil aux États-Unis puisque je n'utilise plus de voiture à moteur à combustion interne ...
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