J’appellerais cela une nouvelle « révélation », hier, quand mon épouse m’a demandé : « La vie autour de Montriond et Morzine te manque-t-elle encore ? »
J’ai réfléchi quelques secondes puis j’ai dit : « Plus vraiment, je suis désormais trop vieux et ma situation a trop changé pour en encore avoir la nostalgie de l’endroit où j’ai grandis ».
Cette petite réflexion toute simple m’offrait là un tout nouveau concept qui me permettait d’affirmer qu’il n’est guère possible de regretter ou ressentir un « manque » quelconque en tenant bien compte de ma tranche d'âge et de mes circonstances spécifiques.
En d’autre termes, lorsque je me trouvais à un certain endroit, à un point bien précis de ma carrière ou au cours d’une étape de vie donnée et à un certain âge.
Au delà de ce genre de considérations, ce qui est fait est fait, la pâte est sortie du tube de dentifrice sans qu’il soit possible de la remettre à l’intérieur et il vaut mieux passer à autre chose plutôt que d’être paralysé par des regrets stériles ...
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