Jusqu'à présent, notre voyage s'est déroulé sous une météo plus que parfaite, au moins par rapport aux mois d'octobre en France.
Les températures étaient bien plus chaudes que celles de saison et tout était hyper sec jusqu'à ce matin quand la pluie s’est mise à tomber sur le toit de notre chambre, la haut sur la montagne dans le quartier Saint Roch qui surplombe la ville de Sallanches, porte du Mont-Blanc.
J'avais choisi cet endroit en raison de sa vue époustouflante sur le Mont Blanc en dépit de sa difficulté d'accès et de ce qui allait être le pire logement de tout notre séjour. Aujourd'hui, il n'y avait pas la moindre vue sur le Mont-Blanc et la pluie semblait partie pour durer toute la journée.
Près d'Annemasse, la banlieue française de Genève, nous avons déjeuné avec Marcel, un ancien collègue qui enseignait le ski en Australie avec moi (nous ne nous étions pas vus depuis près de 50 ans !).
Nous avons rattrapé le temps perdu, réalisé que nous avaient tous vieilli au-delà de nos rêves les plus fous et avons envisagé les prochaines étapes inévitable, à la fois avec sérieux et avec humour. Dommage que notre autre ami Gérard n'ait pas pu être présent, mais les circonstances sont toujours difficiles à réunir dans tous les cas ...
En milieu d'après-midi, il ne pleuvait plus et nous sommes finalement arrivés à ce qui était autrefois mon patelin, mon petit coin de paradis, et le ciel s'est à nouveau dégagé en chemin un peu comme pour dire « Bienvenue à la maison ! »
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