La plupart d’entre nous vivent dans un confort relatif, s’y habituent et ne veulent pas changer cela d’un poil. Pour ceux d’entre nous qui comme moi sont plus âgés, on nous a souvent sermonnés sur les mérites d’une « gratification différée », avec des conseils comme « sacrifiez-vous maintenant pour plus tard, etc. »
Ces idées sont depuis tombées en dérision car nous sommes devenus dépendants de la gratification instantanée. Nous ne pouvons plus attendre et, surtout, nous ne voulons pas retourner à des conditions passées beaucoup plus difficiles. C’est précisément ce qui nous est demandé pour sauver notre planète. L’idée nous plaît, mais nous ne voulons rien faire qui pourrait gêner notre confort.
Des choses comme vivre dans des logements plus petits et plus chers (parce que c'est aussi plus durable), conduire un véhicule électrique avec une recharge moins pratique, prendre l'avion moins souvent ou pas du tout, utiliser davantage les transports en commun, ne pas abuser du chauffage ou de la climatisation, manger moins de viande et beaucoup plus.L’idée est que si nous ne commençons pas à abandonner certains éléments de nos vies, notre monde va empirer. C’est seulement lorsqu’il est trop tard, lorsque les problèmes se transforment en catastrophe et que nos vies sont en jeu, que nous acceptons enfin d’agir sous contrainte, comme pendant la pandémie.
Comme nous le disons toujours, mais ne le faisons jamais : « Pas de gain sans douleur ».
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