Ma belle-sœur Annie est décédée ce dimanche. Elle avait rencontré mon frère Gaston au cours de l'hiver 1973, lorsqu'elle était venue comme institutrice avec sa classe de neige depuis Paris, pour le mois des ski traditionnel à Morzine.
Ils se sont mariés en septembre 1973 et Annie a obtenu un poste d'enseignante dans l’école primaire qui venait juste d’ouvrir à Avoriaz, pour prendre en charge une poignée d'enfants résidant la-haut, avant d'être nommée plus tard à Morzine, une communauté plus traditionnelle, juste au pied de la falaise.
Annie était une citadine qui a dû s'adapter par force au mode de vie rude et rural de mon village natal de Montriond. Je n'ai jamais vraiment eu l'occasion de la connaître assez bien étant donné que j'ai quitté ce lieu en 1974 et la France en 1977. Du coup notre relation a toujours été cordiale mais pas vraiment proche.Au cours de ces dernières années, Annie a rencontré de terribles problèmes de santé, d’abord avec un diagnostic de sclérose en plaques, ensuite un cancer du poumon extrêmement sévère et enfin d’horribles souffrances attribuables à une chute dans sa cuisine. De plus, elle a dû accompagner son mari Gaston à travers sa très longue et difficile maladie pulmonaire, jusqu'à sa mort en août 2020.
Ma dernière communication avec elle fut un appel au secours ; fin décembre, se trouvant seule chez elle, elle était tombée et avait besoin d’aide. Des circonstances spéciales m’empêcheront de me rendre à ses funérailles vendredi, mais je serai vraiment présent en pensée et mesurerais au vide qu’elle laissera auprès de sa petite fille Victoria, d’Yves, son fils et de nous tous.
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