Il y a de nombreux moments dans la vie où nous pensons que nous n'aurons plus besoin de faire d'efforts… pour toujours !
Par exemple, lorsque nous sortons de l'école, lorsque nous sommes libérés de nos devoirs militaires et bien sûr, pour ceux d'entre nous qui décident finalement de prendre leur retraite. Nous pouvons enfin profiter de cette vie sans effort dont nous rêvions secrètement.
L’autre bout de l'arc-en-ciel, ce moment privilégié où nous pouvons enfin « Vivre nos rêves » sans entraves, ni personne pour nous surveiller ou nous dit quoi faire, tout cela sans la peur de manquer de quoi que ce soit. En fait, cela arrive rarement, voire pas du tout. Du moins, ça ne m'est pas encore arrivé.
À la place, le plaisir de faire des efforts s'est introduit dans ma vie et a gagné une place croissante. Cela s'est développé un peu à mon insu, comme ma passion pour l'exercice est née d'une routine de course à pied quotidienne et s'est répandue dans mon activité de ski, nos marches quotidiennes ou une myriade de petites choses au jour le jour.
Ce besoin d'effort a en réalité pris de l'importance parce que je l'ai laissé faire et que j'ai tellement apprécié son existence au point de ne plus vouloir m'en passer. L'effort me fait apprécier les résultats qu'il apporte à ma vie, crée une forte dépendance, entoure chaque instant de mon existence et fait partie de mes attentes quotidiennes.En réalité, c’est la seule chose qui me fait désormais redouter la mort, car cela signifiera aussi la fin de ma dose quotidienne d'efforts.
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