vendredi, novembre 20, 2015

Si j’étais un migrant ...

Je serais ravi d'avoir quelqu'un originaire du terroir qui puisse me guider en me donnant une « feuille de route », comme par exemple:
  • Faire de mon mieux pour me fondre et m'intégrer le plus parfaitement possible au sein de ma nouvelle société d'accueil. 
  • Apprendre la langue locale et en faire une priorité, y compris sur ma propre langue. 
  • Adopter les coutumes locales et célébrer les fêtes de mon nouveau pays. 
  • M'assurer de donner des noms à mes enfants qui fassent partie des noms traditionnels de mon pays d'accueil. 
  • Élever mes enfants comme s'ils appartenaient vraiment à leur nouvelle communauté; les encourager à choisir un grand nombre de leurs amis parmi les enfants locaux. 
  • M'habiller et me comporter comme la majorité des gens vivant dans mon pays d'accueil. 
  • Lorsque cela devient possible, et s'il le faut, changer ou modifier mes noms et prénoms de sorte qu'ils s'harmonisent avec ceux de la majorité. 
  • Faire un effort constant pour rencontrer et socialiser avec les gens du pays et pas seulement les ressortissants de mon ancien pays, s'il s'en trouve également dans ma communauté. 
  • Éviter les pratiques négatives (tabagisme, consommation d'alcool excessive ou autres comportements mal acceptés) qui pourrait me singulariser. 
  • Lorsque cela est possible, devenir citoyen, voter et participer activement à la vie et à l'avenir de la communauté. 
Si tout ce qui précède me semble trop difficile (cela l'est dans une très large mesure) ou impossible à faire, je dois me rendre à l’évidence qu'il me faut retourner à l'endroit d'où je viens.
Je dis tout cela, parce que je sais de quoi je parle; j’étais moi aussi un migrant. J'ai cherché, trouvé et appliqué les principes ci-dessus et cela nous a très bien servi, ma famille et moi. Notre vie dans notre pays d'accueil aura été à la fois réussie et heureuse pour chacun d'entre-nous.

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