Rares sont les États américain où les services d’immatriculation de véhicules automobiles jouissent d’une excellente réputation, mais jusqu’à présent, l’Utah ne s’en tirait pas trop mal à mes yeux.
Il y a un an, quand j'ai dû renouveler l'immatriculation de ma voiture électrique, on m’a invité à joindre le programme de redevances routières de l'Utah, qui aide à payer l'entretien de nos routes. Comme un peu partout aux États-Unis, nos routes sont entretenues grâce aux taxes perçues sur les ventes d'essence. À mesure que les véhicules consomment moins de carburant et que le nombre de véhicules électriques augmente, le service des transports de l'Utah (UDOT) se tourne vers une imposition basée sur kilométrage afin que chacun paye bien sa part de l'entretien des routes.
Au cours de la session législative de 2018, les législateurs avaient ainsi institué une taxe sur les carburants alternatifs pour couvrir une partie de la contribution de ces véhicules aux frais de construction et d’entretien de nos routes. Cela s’ajoute aux frais annuels d’immatriculation pour tous nos véhicules. Ces dispositions offrent aux automobilistes de véhicules électriques un choix un paiement au kilomètre plutôt qu’une somme forfaitaire.Ce programme de redevances routières est donc volontaire pour les propriétaires de véhicules électriques. Initialement, UDOT avait passé un contrat avec Emovis, une entreprise espagnole spécialisée dans les systèmes de transport, pour gérer le programme. En avril, l'État a changé de sous-traitant et s'est tourné vers Etan, une société basée à Dallas, et avait promis un transfert sans bavure afin d’offrir un meilleur rapport qualité prix (lire moins cher).
Cela n’a pas trop bien fonctionné pour moi. Quand j’ai dû renouveler mon immatriculation, je n’ai pas pu le faire au tarif qui m’avait été promis. Mes données avaient été égarées dans un logiciel défectueux. Je suis rapidement devenu un ballon de foot rebondissant entre UDOT, Etan et son programme de service client qui me faisaient rebondir d'un endroit à l'autre car chacun était incapables de résoudre ma situation.
Finalement, deux dames du personnel d’Etan, un peu au petit bonheur la chance, ont pu m’aider après avoir admis que leur logiciel n’était pas du tout à la hauteur. De mon coté, j'avais perdu une journée entière à tenter de résoudre le problème. Elles m'ont concocté un faux nom, quelque chose comme « Go11 » comme prénom, et « Trustees » comme nom de famille, car ma voiture est au nom d’une telle entité.
Comme ça, tout a fonctionné. Un autre exemple que lorsqu’on veut économiser à tout prix, on en a toujours pour ses sous !
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