La dernière chose qui devrait nous surprendre est que des taux d’intérêts plus élevés augmentent le coût de la vie, des dettes accumulées sur nos cartes de crédit jusqu’à l’achat d’une maison ou d’une voiture. Cela affecte également encore plus notre gouvernement fédéral, qui est confronté à d’énormes paiements d’intérêts sur une dette qui continue d’exploser, passant de 17 000 milliards de dollars en 2014 à 33 000 milliards de dollars l’année dernière.
Les intérêts sur cette dette sont désormais l’élément du budget qui connaît la croissance la plus forte et dépassera nos coûts de défense cette année en atteignant 870 milliards de dollars contre les 822 milliards de dollars pour ce que nous coûte notre armée, soit une augmentation de 32 % par rapport aux 659 milliards d'intérêts l'an passé.La solution est en gros d’augmenter les impôts. Mais cela est un anathème pour les Américains, le Président et le Congrès, et probablement dans l’ordre inverse. Nous préférons financer Netanyahu pour qu’il puisse détruire Gaza, puis ensuite aux Gazaouis pour qu’ils puissent, espérons-le, reconstruire leur enclave, ou encore pour annuler les prêts étudiants et financer l’exploration humaine vers Mars, entre autres choses non-essentielles.
Cela ne me dérange pas de payer plus d’impôts s’ils sont bien dépensés et toute ma vie, en bon Haut-Savoyard, j’ai vécu bien en dessous de mes moyens, donc j’en attends pas moins de mon gouvernement. Tout comme avec le réchauffement climatique, nous nous fonçons de manière inéluctable dans le mur proverbial et il va falloir que nous soyons tous anéantis pour finalement réaliser tout ce qui aurait dû être fait pour empêcher la catastrophe !
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